jihaimde a écrit :pour compléter, filmo complète :
1963 - La grande évasion (The great escape)
Une série TV avec Robert Wagner et David McCallum a repris le même thème des prisonniers de guerre spécialistes de l'évasion regroupés dans un même offlag:Colditz.Elle a été diffusée il y a longtemps dans les années 70 tard le soir sur la première chaine je crois.
De mémoire,elle n'a jamais été rediffusée.
jihaimde a écrit :
1971 - Le Mans (id.)
A noter que le doublage en Français de Steve McQueen n'est pas effectué par son "doubleur" habituel.Dans ce film McQueen a un accent américain assez surprenant pour ceux comme moi qui ont l'habitude de l'entendre dans des films comme les 7 mercenaires,la grande évasion,Papillon....
L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.
L'Homme qui aimait la guerre (The War Lover) de Philip Leacock, 1962.
Image : Noir et blanc correct dans l'ensemble même si les images d'archives, notamnent les combats aériens, sont de moindre qualité!
L'Homme qui aimait la guerre aborde le comportement de ces jeunes américains stationné en Angleterre, participant à l'effort de guerre par des missions dans des forteresses volantes( bombardier). Le film se centralise rapidement sur deux d'entre eux vivant ce conflit d'une manière totalement opposé ce qui s'ensuit un affrontement psychologique entre les deux hommes. Robert Wagner et Steve Mc Queen dans cette joute sont très crédible. Mention particulière à Steve Mc Queen qu'on a rarement vu aussi ambiguë dans un film !
Film rare et très peu connu dans la filmo de ce comédien exceptionnel que je vous conseille à découvrir.
Un film que j’étais curieuse de découvrir, surtout à cause de sa réputation. Car ‘Le Mans’ est surtout resté célèbre pour avoir été un énorme bide à sa sortie. Et je comprend pourquoi…
Car voilà, ce film de passionnés pour passionnés est plus un reportage sur les 24 heures du Mans qu’un véritable film au scénario bien défini. Les personnages principaux, ce sont les voitures de courses, filmées sous toutes les coutures et sous tous les angles possibles. Et c’est lassant (très lassant même), surtout quand la course automobile ne vous intéresse pas plus que ça. Bref, j’ai tenu 15 minutes, puis j’ai préféré laisser mon esprit vagabonder ailleurs, tout en continuant cependant à fixer l’écran (au cas où il se passerait quelques chose d’intéressant).
Malgré mon avis défavorable pour ce film, je n’arrive pas à lui coller l’étiquette ‘nulle’. Car ‘Le Mans’, c’est surtout le témoignage d’une vraie passion pour les voitures et la course automobile. Et puis, j’ai vu Steve McQueen… Et ce soir, ça suffisait à mon bonheur !
Cette histoire de boule visqueuse avalant tout sur son passage reflète le cinéma américain des années 50 qui exploitait les craintes du peuple américain face aux envahisseurs venant de l'espace ou d'ailleurs (communisme)
Les amateurs de gore seront déçus car point de séquences sanglantes dans le trajet de notre masse à travers la ville. Le remake tourné en 88 par Chuck Russell comblera cette lacune pour les aficionados du genre.
L'intérêt de ce petit film se situe dans la distribution où apparaît un certain Steve Mc Queen dont c'était le troisième film.
A noter que ce film ressortit sur les écrans sous le titre "Danger Planétaire" en 1977. L'affiche d'exploitation affichait en gras le nom de l'acteur, marketing oblige !
bogart a écrit :
Les amateurs de gore seront déçus car point de séquences sanglantes dans le trajet de notre masse à travers la ville.
Est-ce vrai d'ailleurs que pour montrer la progression du blob dans un restaurant le réalisateur s'est contenté de recouvrir de mélasse la photo de l'intérieur du restaurant en question ?
bogart a écrit :
Les amateurs de gore seront déçus car point de séquences sanglantes dans le trajet de notre masse à travers la ville.
Est-ce vrai d'ailleurs que pour montrer la progression du blob dans un restaurant le réalisateur s'est contenté de recouvrir de mélasse la photo de l'intérieur du restaurant en question ?
Point d'élément de réponse à apporter... mais fort possible pour ce film fantastique de sous-série B.
C'était peut-être le film de trop pour Steve McQueen, tant j'ai trouvé ça poussif, et parfois pénible à voir ; luttant contre son cancer, plusieurs scènes d'action sont (fort mal) doublées, quand ce n'est pas lui qui fait ses cascades. Et pour une simple roulade ou un un petit saut d'immeuble à immeuble, McQueen a l'air de réellement souffrir (ce qui sera confirmé par ses proches dans le docu lui étant consacré dans le dvd de Bullitt, et il y a quelque chose de touchant à le voir se consumer un peu plus pour un film qui n'en vaut vraiment pas la peine, à peine digne d'un téléfilm.
Il reste juste le fait qu'il soit un flic anachronique, comme lui était assez proche de son image qu'on lui donnait dans les années 60.
Et le dernier plan est si prémonitoire de son futur décès, une vie apparait quand la sienne est sur le point de s'éteindre, toujours vaillant, mais apparemment rongé par la maladie...
Mieux vaut voir en Tom Horn son "vrai" film testament. A l'époque de sa découverte j'avais trouvé ce Hunter assez lourd hors depuis j'ai envie de le revoir d'une part à cause du score de Michel Legrand et ensuite parceque un McQueen même mauvais se revoit toujours.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Kevin95 a écrit :A l'époque de sa découverte j'avais trouvé ce Hunter assez lourd hors depuis j'ai envie de le revoir d'une part à cause du score de Michel Legrand.
Oui, mais il n'y a pas que lui compose la B.O. du film (il y a un certain Charles Bernstein, si je me trompe pas). D'ailleurs, dans la version vendue en France, le film dispose de crédits (ainsi que le petit texte au début) entièrement en français, ce qui est très surprenant pour un film aussi "ancien" !