Cary Grant (1904-1986)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Federico »

Jeremy Fox a écrit :
feb a écrit : People Will Talk
A voir absolument en effet.
Je plussoie, même si ce n'est pas le Mankiewicz que je préfère. Mais Grant est toujours excellent dans les rôles ambigus.
Sinon, ben, pareil pour les incontournables que sont Seuls les anges ont des ailes, Indiscrétions, His girl friday (je pourrais me passer en boucle son ping-pong verbal avec Rosalind Russell :D ) ou encore Elle et lui.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
someone1600
Euphémiste
Messages : 8853
Inscription : 14 avr. 05, 20:28
Localisation : Québec

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par someone1600 »

un de mes acteurs préférés pour ma part je ne l ai jamais vu dans un film que j ai trouver mauvais....
Avatar de l’utilisateur
Frances
Assistant opérateur
Messages : 2819
Inscription : 3 oct. 12, 20:24

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Frances »

Cette sacrée Famille – room for one more – 1952 –Anne et Poppy Rose – une famille américaine moyenne - recueille animaux errants et orphelins. Il serait plus juste de dire que c’est madame qui im-pose à monsieur qui finit toujours par céder et l’arrivée d’une ou d’un nouveau venu nécessite bien des ajustements avant d’intégrer la fratrie. Si le film de Norman Taurog est clairement une comédie débor-
dante de bons sentiments visant un public familial, pour le coup plutôt bien réussie, il pointe également des thèmes tout à fait intéressants. Cette sacrée famille est en réalité un microcosme, reflet du monde qui nous entoure et mettant enfants et adultes en situation de réagir face à de « nouveaux éléments ». Dans ce cadre chacun apprend la tolérance, l’acceptation de la différence, la générosité. On perçoit que face à l’adversité seul l’amour permet le véritable épanouissement personnel mais qu’il faut parfois lutter de toutes des forces pour trouver sa place au sein « de la communauté. Au-delà de ces messages Norman Taurog traite de façon récurrente et sur le ton de la comédie de la frustration sexuelle du mari – toujours en demande et jamais satisfait –. On peut mettre un bémol sur l’idéalisation de la sacro-sainte famille américaine qui récoltera ici la plus haute distinction attribuée…par les scouts sans disqualifier le film qui demeure un excellent divertissement. Au nombre des points forts une caméra toujours mobile malgré les nombreux intérieurs et aucun temps faibles. Un Cary Grant formidable en Poppy débordé, investi de ses responsabilités de père et en mari attentionné et toujours amoureux. Une Betsy Drake (Mme Grant dans la vie) douce et aimante qui sert de contrepoids à son époux et tempère les excès de la communauté. Les enfants, malheureusement ne sont pas toujours justes. En particulier les deux rôles principaux (Iris Mann et Clifford Tatum Jr.) qui manquent de subtilité et de nuance dans leur jeu.

Image Image
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.

Mes films du mois :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jan 21 : Cousin Jules
Fev 21 : Midnight special
Mar 21 : Nanouk l'esquimau
Avr 21 : Garden of stones
Mai 21 : Fellini Roma
Avatar de l’utilisateur
hellrick
David O. Selznick
Messages : 13823
Inscription : 14 mai 08, 16:24
Liste DVD
Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
Contact :

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par hellrick »

Rien ne sert de courir

Mon satan que c'est mauvais! Un scénario d'épisode de sitcom étiré sur près de 2 heures pour un seul gag décliné à l'infini...le partage d'un appartement entre une jeune fille et deux hommes durant les olympiades de Tokyo. Triste fin de carrière. :(
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :Rien ne sert de courir

Triste fin de carrière. :(

Et pour Charles Walters aussi dont c'était le dernier film ; cependant, j'ai trouvé le film plaisant (je suis très indulgent pour les comédies des années 60) mais très très loin des grandes réussites du cinéaste.
Avatar de l’utilisateur
onvaalapub
Machino
Messages : 1373
Inscription : 28 mars 11, 18:02
Localisation : Monument Valley

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par onvaalapub »

Jeremy Fox a écrit :
hellrick a écrit :Rien ne sert de courir

Triste fin de carrière. :(

Et pour Charles Walters aussi dont c'était le dernier film ; cependant, j'ai trouvé le film plaisant (je suis très indulgent pour les comédies des années 60) mais très très loin des grandes réussites du cinéaste.
Ça m'a paru très très long. Je n'ai même pas fini... et pourtant j'aime beaucoup Cary Grant.
Image
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Julien Léonard »

Je crois que ça a paru très long à Cary Grant aussi... C'est en partie pour ça qu'il a arrêté le métier.
Image
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Cathy »

Jeremy Fox a écrit :
hellrick a écrit :Rien ne sert de courir

Triste fin de carrière. :(

Et pour Charles Walters aussi dont c'était le dernier film ; cependant, j'ai trouvé le film plaisant (je suis très indulgent pour les comédies des années 60) mais très très loin des grandes réussites du cinéaste.
Idem, j'ai beaucoup aimé le film qui m'a donné envie de voir le premake avec Charles Coburn, Joel McCrea et Jean Arthur, the more the merrier !
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Federico »

hellrick a écrit :Rien ne sert de courir

Mon satan que c'est mauvais! Un scénario d'épisode de sitcom étiré sur près de 2 heures pour un seul gag décliné à l'infini...le partage d'un appartement entre une jeune fille et deux hommes durant les olympiades de Tokyo. Triste fin de carrière. :(
De mémoire, un truc pas méchant mais assez khouillon. Souvenir aussi d'une belle photo couleur 60's, très limpide (comme celle de pas mal de films... japonais ou tournés au Japon vers la fin des 50' début des 60' comme ceux d'Ozu ou La maison de bambou de Fuller par exemple... mais aussi certains Hitchcock).
Image
Finalement, ça ne me déplairait pas de le revoir, pour ça et puis un peu (beaucoup) pour Samantha Eggar... :fiou: :oops:
Image
Image
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Federico »

Julien Léonard a écrit :Je crois que ça a paru très long à Cary Grant aussi... C'est en partie pour ça qu'il a arrêté le métier.
Il en a eu marre de ce monde de brutes, alors il est parti chez Fabergé... :uhuh:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Julien Léonard »

Federico a écrit :
Julien Léonard a écrit :Je crois que ça a paru très long à Cary Grant aussi... C'est en partie pour ça qu'il a arrêté le métier.
Il en a eu marre de ce monde de brutes, alors il est parti chez Fabergé... :uhuh:
Oui, en plus de gérer une société de fabrication/vente de chaussettes, rôle qui, parait-il, lui tenait beaucoup à coeur... Comme quoi... :mrgreen:
Image
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Federico »

Julien Léonard a écrit :
Federico a écrit : Il en a eu marre de ce monde de brutes, alors il est parti chez Fabergé... :uhuh:
Oui, en plus de gérer une société de fabrication/vente de chaussettes, rôle qui, parait-il, lui tenait beaucoup à coeur... Comme quoi... :mrgreen:
Finir dans les bas de laine, tout à fait raccord pour un acteur qui avait la réputation d'être près de ses sous. :mrgreen: :arrow:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
feb
I want to be alone with Garbo
Messages : 8963
Inscription : 4 nov. 10, 07:47
Localisation : San Galgano

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par feb »

Je ne suis pas d'accord avec le sieur hellrick vis à vis de ce dernier film de Cary Grant. Certes on est loin du plaisir pris devant le film original de George Stevens, The More the Merrier, avec une délicieuse Jean Arthur (coucou ed :mrgreen: ) et un duo Joel McCrea/Charles Coburn en forme olympique. Certes on est loin du Cary Grant de Charade où son duo avec Hepburn emporte tout. Mais j'ai trouvé le petit film de Charles Walters suffisamment distrayant pour ne pas m'ennuyer, Samantha Eggar est vraiment charmante et surtout Cary Grant reste Cary Grant et, par son jeu si caractéristique, il insuffle son petit plus au film.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22132
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Grand Méchant Loup appelle "Father Goose" (1964)

Message par Supfiction »

Image
Grand Méchant Loup appelle "Father Goose" (1964)

Cette petite comédie sur fond de seconde guerre mondiale dans le Pacifique est sans prétention et pourtant qu'est-ce que ça fait plaisir de découvrir Cary Grant dans un film que l'on n'a pas déjà vu et revu!

Toujours aussi à l'aise dans ce registre et pour son avant-dernier film, Cary Grant forme ici un couple de comédie formidable avec Leslie Caron que l'on apprécie elle de voir dans un rôle de femme (loin de Lili et Gigi ou encore Fanny). Les deux acteurs sont irrésistibles et au meilleur de leur forme (comme dans la fameuse scène de la morsure de serpent).

L'argument est proche de celui du Sauvage de Rappeneau, à savoir celui d'un vieux misanthrope alcoolique et irascible (pléonasme) qui ère sur une île déserte mais qui doit bon gré mal gré faire avec l'arrivée soudaine d'une institutrice suivie de ses élèves qui tente de fuir les Japonais.
Image
Les blagues et situations sont souvent faciles mais l'alchimie fonctionne tellement bien entre ces deux stars que c'est un bonheur à regarder (avec des enfants, ça marche encore mieux). Un classique de la comédie américaine trop peu connu ici (tout comme Leslie Caron).
Dernière modification par Supfiction le 24 oct. 13, 17:22, modifié 1 fois.
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Cary Grant (1904-1986)

Message par Federico »

Je te rejoins totalement sur Grand Méchant Loup appelle. C'est sans prétention mais fort sympathique. Effectivement impossible de ne pas le comparer au Rappeneau mais surtout à L'odyssée de l'African Queen et à Dieu seul le sait dont il reprend les "recettes" : l'ours solitaire alcoolo mais bon zigue perturbé dans son train-train épicurien et mollasson par l'arrivée d'une tornade féminine. Le film de Nelson ajoutant une cohorte de gamines dégourdies et marrantes, histoire de mettre encore plus en ballotage défavorable son héros.
Et le duo Grant-Caron fonctionne parfaitement. Cette dernière, par son charme assez unique, amenant une discrète mais bien réelle touche sexy (cf la scène où Grant lui apprend à pêcher à mains nues).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Répondre