Reste que Jason, hors le fait que Harryhausen atteint des sommets, possède une bande-son absolument mémorable de Hermann, et une histoire qui si elle est simple n'en est pas moi agréable à suivre... alors que scénaristiquement parlant (sans parler de la qualité de jeu des acteurs et d'une réalisation vraiment molle) le 7ème voyage de simbad se situe franchement un vrai cran au dessous.Lord Henry a écrit :Je suis un grand admirateur de Ray Harryhausen, et je ne peux que déplorer la qualité généralement décevante des films auxquels il a collaborés.
Il eût mérité d'avoir son King Kong plutôt que de se retrouver nanti de réalisateurs de seconde zone (dans les bons jours), de scénarii infantiles et de budgets étriqués.
Ray Harryhausen (1920-2013)
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calibos terrible et puis la tete qu'il a !!!!!!!!!!!!!Marcel a écrit :Calibos ?Carlotta Montay a écrit :Mais même le Choc des Titans était bien.
Un effet pas très élaboré mais saisissant : dans le théâtre antique, on voit le fils de la déesse (comment s'appelait-il déjà ??) devenir un monstre diabolique en ombre chinoise : il lui pousse une queue et des cornes.
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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S'il y a une chose qui ne s'est jamais démentie dans les films de Ray Harryhausen, c'est bien la qualité des contributions musicales.Majordome a écrit :Reste que Jason, hors le fait que Harryhausen atteint des sommets, possède une bande-son absolument mémorable de HermannLord Henry a écrit :Je suis un grand admirateur de Ray Harryhausen, et je ne peux que déplorer la qualité généralement décevante des films auxquels il a collaborés.
Il eût mérité d'avoir son King Kong plutôt que de se retrouver nanti de réalisateurs de seconde zone (dans les bons jours), de scénarii infantiles et de budgets étriqués.
Oui !!!! Calibos, c'est ça !!!!! Merci !!!!Marcel a écrit :Calibos ?Carlotta Montay a écrit :Mais même le Choc des Titans était bien.
Un effet pas très élaboré mais saisissant : dans le théâtre antique, on voit le fils de la déesse (comment s'appelait-il déjà ??) devenir un monstre diabolique en ombre chinoise : il lui pousse une queue et des cornes.
Tout d'un coup les souvenirs du film affluent par dizaines
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Sinbad and the eye of the tiger (Sinbad et l'oeil du tigre), Sam Wanamaker, 1977
Charles H. Schneer et Ray Harryhausen poursuivent leur exploitation du filon 1001 nuits avec ce dernier volet de la trilogie Sinbad. Malheureusement, les producteurs s'avèrent plus mal avisés que jamais dans le choix du réalisateur, véritable tâcheron pas fichu d'assurer le rythme (que c'est mou !) et la cohérence d'un scénario qui s'annonçait rigolo (que c'est crétin). Dans le rôle-titre, Patrick Wayne fait ce qu'il peut mais son personnage est complétement inconsistant et n'a quasiment aucun rôle à jouer. Aucune dimension héroïque. La toute fraîche Jane Seymour est pleine de charme avec ses cheveux soyeux et hurle super bien. A part ça, sa présence n'a pas beaucoup d'utilité non plus. Profitant de la présence d'une autre blondasse, le film tente d'ailleurs quelques piquants écarts érotiques (entre vêtements riquiquis et baignades édeniques). Les méchants sont ridicules, surtout avec leur plan qui ne tient pas la route (la vilaine sorcière souhaite que son fils soit couronné calife et elle l'envoie affronter tout seul Sinbad et tous ses potes !). On a également un vieux sage grec complétement idiot qui, alors qu'il est censé interroger la vilaine sorcière lui révèle tout ce qu'elle ignorait (genre « Ne comptez pas sur moi pour vous révéler que Sinbad et ses compagnons font route vers l'Hyperborée ! Non, jamais je ne vous révélerai l'emplacement du sanctuaire sacré qu'il est impossible de trouver sans ce plan que j'étale devant vous ! »).
Mais évidemment, l'intérêt du film réside ici encore dans les créations de l'ami Ray. Même si les transparences sont sur certains plans assez embarassantes (les acteurs sont incrustés sur des paysages jordaniens), même si l'usage de doublures dans les plans larges fait parfois sourire, dès qu'une créature animée en stop-motion s'invite dans le plan, le merveilleux retrouve ses droits. On retiendra plus particulièrement un affrontement contre trois monstres squelettiques sortis du feu, au design particulièrement réussi, ainsi que le personnage du Troglodyte qui accompagne les gentils dans la dernière partie, remarquablement expressif. Le climax du film consistera en une baston assez violente entre le Trog et un redoutable tigre à dents de sabre, où les humains sont là encore réduits à servir de papier peint. Ce duel m'a pas mal fait penser à celui qui opposait King Kong à un dinosaure dans le film de Willis O'Brien.
Mais bon, en sortant de là j'avais quand même du mal à trouver en moi suffisamment d'indulgence pour ne pas en conclure que j'avais quand même trouvé ça tout pourri.
Charles H. Schneer et Ray Harryhausen poursuivent leur exploitation du filon 1001 nuits avec ce dernier volet de la trilogie Sinbad. Malheureusement, les producteurs s'avèrent plus mal avisés que jamais dans le choix du réalisateur, véritable tâcheron pas fichu d'assurer le rythme (que c'est mou !) et la cohérence d'un scénario qui s'annonçait rigolo (que c'est crétin). Dans le rôle-titre, Patrick Wayne fait ce qu'il peut mais son personnage est complétement inconsistant et n'a quasiment aucun rôle à jouer. Aucune dimension héroïque. La toute fraîche Jane Seymour est pleine de charme avec ses cheveux soyeux et hurle super bien. A part ça, sa présence n'a pas beaucoup d'utilité non plus. Profitant de la présence d'une autre blondasse, le film tente d'ailleurs quelques piquants écarts érotiques (entre vêtements riquiquis et baignades édeniques). Les méchants sont ridicules, surtout avec leur plan qui ne tient pas la route (la vilaine sorcière souhaite que son fils soit couronné calife et elle l'envoie affronter tout seul Sinbad et tous ses potes !). On a également un vieux sage grec complétement idiot qui, alors qu'il est censé interroger la vilaine sorcière lui révèle tout ce qu'elle ignorait (genre « Ne comptez pas sur moi pour vous révéler que Sinbad et ses compagnons font route vers l'Hyperborée ! Non, jamais je ne vous révélerai l'emplacement du sanctuaire sacré qu'il est impossible de trouver sans ce plan que j'étale devant vous ! »).
Mais évidemment, l'intérêt du film réside ici encore dans les créations de l'ami Ray. Même si les transparences sont sur certains plans assez embarassantes (les acteurs sont incrustés sur des paysages jordaniens), même si l'usage de doublures dans les plans larges fait parfois sourire, dès qu'une créature animée en stop-motion s'invite dans le plan, le merveilleux retrouve ses droits. On retiendra plus particulièrement un affrontement contre trois monstres squelettiques sortis du feu, au design particulièrement réussi, ainsi que le personnage du Troglodyte qui accompagne les gentils dans la dernière partie, remarquablement expressif. Le climax du film consistera en une baston assez violente entre le Trog et un redoutable tigre à dents de sabre, où les humains sont là encore réduits à servir de papier peint. Ce duel m'a pas mal fait penser à celui qui opposait King Kong à un dinosaure dans le film de Willis O'Brien.
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Si l'affiche est superbe,le film l'est beaucoup moins,mais reste à voir malgré tout pour ses trucages!Max Schreck a écrit : Sinbad and the eye of the tiger (Sinbad et l'oeil du tigre), Sam Wanamaker, 1977
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Et l'une des (nombreuses) références parsemant le Mars Attacks ! de Burton.Lord Henry a écrit :Cinéfx diffuse à partir de cette semaine Earth vs The Flying Saucers, l'un des rares films sans "monstre" - sinon, le seul - auquel ait collaboré Harryhausen
Je ne l'ai pas encore vu, mais je compte bien réparer cette erreur.
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Un topic sur Ray Harryhausen et je ne l'avais même pas remarqué
J'aime quasiment tous les films du bonhomme et tous ont leurs qualités. J'écris quasiment tous car deux de ses films n'ont jamais beaucoup passé chez moi :The Golden Voyage Of Sinbad (malgré la magnifique musique de Miklos Rosza que l'on entend presque à l'identique dans Providence et L'Arme A L'Oeil) et One Million Years Before Christ (vous savez que je n'aime pas qu'on joue avec les temps préhistoriques, mais dans The Valley Of Gwangi, pas de problème cette fois). Sinbad Et L'Oeil Du Tigre est l'un de mes préférés, et j'ai toujours du mal à comprendre ce qui ne plaît pas dans ce film.
D'ailleurs est-ce que quelqu'un a mentionné Peter Ustinov dans "Jason" ? C'est sans doute l'un de ses plus beaux rôles (mais ce n'est que mon humble avis).
J'aime quasiment tous les films du bonhomme et tous ont leurs qualités. J'écris quasiment tous car deux de ses films n'ont jamais beaucoup passé chez moi :The Golden Voyage Of Sinbad (malgré la magnifique musique de Miklos Rosza que l'on entend presque à l'identique dans Providence et L'Arme A L'Oeil) et One Million Years Before Christ (vous savez que je n'aime pas qu'on joue avec les temps préhistoriques, mais dans The Valley Of Gwangi, pas de problème cette fois). Sinbad Et L'Oeil Du Tigre est l'un de mes préférés, et j'ai toujours du mal à comprendre ce qui ne plaît pas dans ce film.
D'ailleurs est-ce que quelqu'un a mentionné Peter Ustinov dans "Jason" ? C'est sans doute l'un de ses plus beaux rôles (mais ce n'est que mon humble avis).
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si tu l'as jamais vu comment sait tu que Tim Burton y aurait fait référence dans Mars Attacks!?Ratatouille a écrit :Et l'une des (nombreuses) références parsemant le Mars Attacks ! de Burton.
Je ne l'ai pas encore vu, mais je compte bien réparer cette erreur.
l'aspect des soucoupes volantes? oui, ok, éventuellement...mais elles ressemblent à de nombreuses soucoupes que l'on peut voir dans de nombreux autres films ("le jour ou la terre s'arreta" notamment).
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ne t'attend pas non plus à un chef d'oeuvreRatatouille a écrit :Je ne l'ai pas encore vu, mais je compte bien réparer cette erreur.
C'est sympa, bien fait , mais ca ne va pas plus loin. On retrouve le meme discours que dans les productions de l'époque (ex: l'anti-communiste). Le film ne se distingue que par ses effets spéciaux.