Haute pègre (Ernst Lubitsch - 1932)
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Haute pègre (Ernst Lubitsch - 1932)
Légère déception!
C'est pas mauvais et c'est assez drôle, d'accord.
Mais entre un acteur principal qui joue les 3/4 du film les yeux fermés et un scénario un peu bancal et au rythme pas toujours très soutenu, tout n'est pas parfait.
C'est très mineur en cela que, contrairement à The shop around the corner ou To be or not to be (les deux seuls que j'avais vu auparavant), il n'y a pas d'arrière plan 'social' ou historique, et que l'histoire d'amour centrale est beaucoup moins subtile et romantique. Ici il s'agit avant tout de faire rire, ce qui n'était bien sûr pas exclu dans les 2 autres mais qui était un peu effacé au profit de l'émotion pure.
De plus les ressorts comiques s'épuisent un peu vite, la dernière demi-heure devenant un peu poussive.
3/6
C'est pas mauvais et c'est assez drôle, d'accord.
Mais entre un acteur principal qui joue les 3/4 du film les yeux fermés et un scénario un peu bancal et au rythme pas toujours très soutenu, tout n'est pas parfait.
C'est très mineur en cela que, contrairement à The shop around the corner ou To be or not to be (les deux seuls que j'avais vu auparavant), il n'y a pas d'arrière plan 'social' ou historique, et que l'histoire d'amour centrale est beaucoup moins subtile et romantique. Ici il s'agit avant tout de faire rire, ce qui n'était bien sûr pas exclu dans les 2 autres mais qui était un peu effacé au profit de l'émotion pure.
De plus les ressorts comiques s'épuisent un peu vite, la dernière demi-heure devenant un peu poussive.
3/6
- Jeremy Fox
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Majordome a écrit :Moi je dirais un film Champomy plutôt...Jeremy Fox a écrit :Je trouve pourtant que c'est un sommet du réalisateur, un film 'champagne' qui pétille tout du long.
Il manque un petit quelque chose pour que ce soit l'euphorie.
Ca doit être ça, car j'ai vu ce film à mon époque Champomy
De mon côté aussi, je n'ai jamais compris pourquoi on tenait ce film en très haute estime, proche des grandes oeuvres de Lubitsch. Je me disais : je suis passé à côté de quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
Car je trouve que Haute pègre a vraiment des problèmes de rythme pour une comédie de ce type. De même, les comédiens me semblent manquer de charisme. Je vois bien la satire délicate et amusée de la société américaine, mais je n'arrive pas à ressentir la même élégance, la même force comique et le même génie que dans To be or not to be, The shop around the corner, Le ciel peut attendre, Sérénade à trois...
Car je trouve que Haute pègre a vraiment des problèmes de rythme pour une comédie de ce type. De même, les comédiens me semblent manquer de charisme. Je vois bien la satire délicate et amusée de la société américaine, mais je n'arrive pas à ressentir la même élégance, la même force comique et le même génie que dans To be or not to be, The shop around the corner, Le ciel peut attendre, Sérénade à trois...
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Verbal a écrit :Légère déception
J'ai partagé votre déception à la première vision. Sa revision il y a quelques mois fut au contraire un pur enchantement et je le place aujourd'hui dans mon peloton de tête.Alex Blackwell a écrit :J'avais aussi été assez déçu au cinoche il y a quelques années de cela maintenant: la sauce ne prenait pas.
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Tu as bien vu le film?!! Il ferme les yeux dès qu'il est à moins d'un mètre des autres acteurs, ça en devient ridicule!Sergius Karamzin a écrit :Pour moi un des tous meilleurs Lubitsch. "Champagne" à 1000%, grâce à la classe internationale de Herbert Marshall notamment.
Il est parfois très bien, mais son jeu est beaucoup trop inégal, notamment sa manie rapidement insupportable de se figer la tête en avant...
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Je trouve au contraire ce jeu atypique absolument fascinant ! Sa voix, en particulier, reste l'une des plus singulières du cinéma naphtaliné.Verbal a écrit :Tu as bien vu le film?!! Il ferme les yeux dès qu'il est à moins d'un mètre des autres acteurs, ça en devient ridicule!
Il est parfois très bien, mais son jeu est beaucoup trop inégal, notamment sa manie rapidement insupportable de se figer la tête en avant...
Au surplus, son jeu est parfaitement en situation dans un film dont un bon tiers est fondé sur la rétention du désir - rétention qui atteint chez les personnages un point de douleur exquise, qui n'est pas sans engendrer un certain malaise (je reconnais que c'est un film moins confortable et moins franchement "comique" que d'autres Lubitsch ; mais comme le dit Grevisse plus haut, il gagne à être revu).
Sa manière de baisser les yeux, de parler mezzo voce comme s'il monologuait d'abord pour lui-même avant de dialoguer avec les autres signifie bien l'introversion du personnage, son obsession du self control et du "maîtrisons la situation en toutes circonstances" (laquelle finira bien entendu par lui échapper).
Marshall joue de la même manière dans un film auquel je reste décidément imperméable, Blonde Venus.
Quant à Ninotchka et Une heure près de toi, je partage l'avis de Jeremy.
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Oui, je ne nierai pas qu'il a une belle voix.Bartlebooth a écrit : Je trouve au contraire ce jeu atypique absolument fascinant ! Sa voix, en particulier, reste l'une des plus singulières du cinéma naphtaliné.
Justement j'ai trouvé ce jeu beaucoup trop visible et extraverti, ça manquait de finesse, de subtilité, de jeu avec les autres partenaires...Bartlebooth a écrit : Au surplus, son jeu est parfaitement en situation dans un film dont un bon tiers est fondé sur la rétention du désir - rétention qui atteint chez les personnages un point de douleur exquise, qui n'est pas sans engendrer un certain malaise. Sa manière de baisser les yeux, de parler mezzo voce comme s'il monologuait d'abord pour lui-même avant de dialoguer avec les autres signifie bien l'introversion du personnage, son obsession du self control et du "maîtrisons la situation en toutes circonstances" (laquelle finira bien entendu par lui échapper).
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Ninotchka reste quand même une comédie d'une très grande élégance, superficielle mais brillante. Il souffre un peu je trouve de la prestation de Garbo, plus à l'aise pour incarner la rigidité de l'imagerie soviétique que pour sublimer les élans de la frivolité féminine du script (elle traduit mieux cette ambivalence dans La femme aux deux visages de Cukor, son autre comédie). Reste que toutes les séquences relatives à son initiation par Melvyn Douglas, pour ne rien dire de la fameuse séquence des chapeaux, sont réellement exquises.
Pour le jubilatoire Une heure près de toi, il existe déjà un topic:
http://www.dvdclassik.com/~dvdclass/php ... php?t=6939
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