Yul Brynner (1920-1985)

[Johnny Rico]

J'en ai un bon souvenir dans les "10 commandements" .

Mais il a marqué son époque de surcroît .

[O'Malley]

j'aime bcp. c'est vrai: un regard profond et une voix grave inoubliable...

[fée clochette]

encore un de mes acteurs classiques bien qu'il ne soit parmi les premiers.

surout pour son charisme et l'epoque du cinema qu'il representait.

le jour où petite je suis tombée sur Westworld, j'ai ete mise trop mal a l'aise pour son personnage. tellement glacial. et je vous avouerai que je me suis meme demandée si pendant tout ce temps, celui que j'avais pris pour un acteur dans le roi et moi n'etait en fait un robot fabriqué pour jouer dans des films.....

ah l'enfance, comme on est naïf ....

[Dave Bannion]

Un acteur au jeu trop mécanique pour réellement m'intéresser.

Pareil


Malgré tout, Les 7 mercenaires reste un de mes grands souvenirs de gamin : le duo Yul Brynner/ Steve Mc Queen , c'était quand même grand.........

[L'étranger...]

On parle toujours de sa calvitie, mais ce sont surtout ses yeux que je retiens. Quel regard magnétique. Sa voix grave était aussi pour beaucoup dans son charisme.

Exact, regard magnétique et voix de tenor... Je dois avouer que c'est un acteur que j'aime beaucoup, quel présence...je trouve sa filmographie assez sympathique aussi:

Les sept mercenaires,
Les turbans rouges,
Taras Bulba,
Les rois du soleil,
Westworld,
Les dix commandements,
Le roi et moi,
Les boucaniers (avec des cheveux!!!)
Catlow (super western de mémoire)

Et avec tout ça, les trois films de lui que j'aimerais beaucoup découvrir:

Pancho Villa(Villa rides),
New-York ne répond plus, et
Le mercenaire de minuit.

[bogart]

Crâne chauve, poncé comme une boule de billard, Yul Brynner par son charisme a donné à ses personnages une noblesse, entre autres, Phaaron dans < Les Dix Commandements>, Roi de Siam <Le Roi et Moi>, flibustier français <Les Boucaniers>, prince maya <Les Rois du Soleil>, officier russe <Les frères Karamazov>

[Colqhoun]

Westworld m'avait bien botté. Le cowboy cyborg au regard froid. Très sympa.

[Profondo Rosso]

Morituri de Bernhard Wicky (1965)



Japon, 1942, un allemand apolitique se voit obliger d'infiltrer un bateau transportant une précieuse cargaison de caoutchouc jusqu'en Allemagne. Sa mission est alors d'empêcher le capitaine de saborder le navire si celui ci est visé par la marine anglaise.

Réalisateur allemand à la filmo restreinte mais à qui on doit entre autres le film de guerre "Le Pont" et les séquences allemande du "Jour Le Plus Long", Bernhard Wicky nous offre là un film d'action et d'espionnage de haute volée, palpitant de bout en bout.

La narration est des plus efficace et sans temps mort, 15 minutes à peine pour nous présenter de manière limpide les personnages et les enjeux et on se retrouve immédiatement sur le bateau pour 2h de suspense haletant. Au vu de ces antécédents, Wicky sait y faire dans l'imagerie spectaculaire et multiplie les plans d'ensemble impressionnants, l'architecture du cargo n'ayant plus de secret pour nous, de la cale à la chambre des officiers. Il parvient aussi à rendre palpable l'ambiance oppressante avec Brando isolé et constament sur le qui vive, bien aidé par un montage au cordeau et un beau noir et blanc (photo nominée au oscars) dont les jeux d'ombres transforme le cargo en chausse trape géant truffé de cachette potentielle. Les 20 dernières minutes avec la longue traque finale sont à ce titre des plus réussies, apothéose d'une tension qui ne s'est jamais relaché jusque là jonglant habilement entre des péripéties maritimes et les manipulation de Brando pour arriver à ses fins.

Assez classique sur le papier, le scénario se démarque grâce à la richesse de ses personnages et d'un ton qui va assez loin dans la noirceur et la violence. Même si on devine une volonté de ne pas faire endosser un rôle d'ordure à la star, Yul Brynner est vraiment surprenant dans son rôle de capitaine nazi. Patriote plus par devoir que par conviction il très humain et émouvant notamment lorsqu'il découvre lors d'une scène remarquable que son fils est devenu une affreuse ordure nazie sanguinaire.. Brando quand lui en anti héros embarqué de force dans cette galère est excellent notamment toutes les scène où il doit mener un dangereux double jeu où il risque sa vie. Le traitement réservé au personnage féminin joué par Janet Margolin est des plus éprouvant également. A travers elle sont abordés des sujets dérangeant pour expliquer son comportement quasi suicidaire avec évocation des tortures nazies (elle révèle avoir été forcée de coucher avec son frère et violée par 17 nazis sous la menace) et en osant traiter de l'antisemitisme au sein même de l'armée US au détour de quelques dialogues. Le regard complètement perdu, au bord de la folie et constament menacé sont personnage est le plus interessant du film. Moins nuancé mais abject à souhait, Martin Benrath nous campe un officier nazi fanatique de la pire espèce, méchant des plus réussis. Bon gros spectacle très réussi et semble t il assez méconnu. 5/6

edit : et avant de se faire taper sur les doigts par ratatouille excellent score de Goldsmith bien tendu

[Capitaine Blood2]

Les Fuyards de Zahrain 1961 Escape from Zahrain - Ronald Neame
1961 - Etats-Unis - Aventures/Action/Drame - 1h33 couleur
Réalisation : Ronald Neame
Auteurs & scénaristes : Michael Barrett (histoire) et Robin Estridge

avec : Yul Brynner (Sharif), Anthony Caruso (Tahar, la brute), Sal Mineo (Ahmed, l'étudiant), Jay Novello (Hassan), Madlyn Rhue (Laila, l'infirmière), Leonard Strong (le chauffeur de l'ambulance), Jack Warden (Huston, l'Américain), James Mason (Johnson) et Vladimir Sokoloff

Synopsis:
Sur la route de Zahrain, une ville du Moyen-Orient où il doit être exécuté, le chef nationaliste Sharif est libéré par ses partisans fanatiques, Ahmed, un jeune étudiant musulman, Huston, un Américain opportuniste, Hassan, assassin de son épouse infidèle, et Tahar, une brute sadique. Ils s'enfuyent à bord d'une ambulance, kidnappant Laila, l'infirmière à son bord...

Excellent film d'aventures!
je l'ai en vf

[Jeremy Fox]

Les Turbans rouges de Ken Annakin chroniqué par Philippe Paul à l'occasion de la sortie du film en DVD chez Elephant Films.