villag a écrit :dvd épuisé chez les revendeurs ;une reedition serait donc bienvenue!
Je croyais qu'il venait de sortir à la Fnac, dans leur nouvelle Collection Fnac, mais j'ai du rêver, je n'ai trouvé que l'ancienne version indisponible.
Pour ceux qui commandent par internet, on le trouve en Espagne, sous le titre El Capitan Horatio Hornblower, el Hidalgo de los mares. C'est la même version que celle qui n'est plus dispo chez nous et il y a des sous-titres français (et même la VO française, je crois mais je ne suis plus sûr).
Le lien direct vers le film ne fonctionnait pas, il faut écrire le titre dans Buscar pelicula, en haut à gauche pour y accéder, mais il est dispo. Je ne recommande pas le site d'achat, je ne le connais pas, mais ça à l'air sérieux.
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
Effectivement, je croyais l'avoir vu en magasin, et sur amazon, il était encore indiqué comme indisponible. Mais en insistant, j'ai trouvé le lien en dispo:
Phnom&Penh a écrit :
En ce qui concerne Forrester, c'est effectivement la cas mais sans jamais être ennuyeux. La série des 10 romans avec pour héros Hornblower est excellente.
Tres beaux romans en verité, avec un petit coté tres curieux; Dans ceux ecrits avant 1940, on trouve un certain respect pour l'adversaire français; respect qui disparait complètement dans ceux ecrits apres.....entre les deux, la defaite humiliante de juin 40!!!!!
J'en ai lu la moitié (The lawless breed), je me tâte... En zone 2 en plus, ça ne se refuse pas, mais le film n'a pas l'air extraordinaire. En tout cas, venant d'Opening, ça ne doit pas être bien cher. Encore une très bonne chronique en tout cas Jeremy.
Je garde un trés bon souvenir (qui remonte à une dizaine d'années) de Victime du destin: superbe plastiquement (la photo Universal à son zenith), un western au rythme soutenu, à l'interprétaton convaincante de Rock Hudson et au scénario riche...
S'inscrivant dans le genre du film de ganster, "High Sierra" en est un exemple incontestable et parfaitement réussi. La figure tragique de "Mad dog Earle" trouve une personnification idéale en Humphrey Bogart, qui excelle à jouer ce bandit violent, traqué, et qui malgré sa rudesse déploie une sentimentalité et une tendresse inattendues envers les plus faibles que lui-même. A ses côtés, Ida Lupino ne démérite pas, malgré le relatif effacement de son rôle. L'inéluctable du scénario trouve son aboutissement dans un final 'aventureux' bouleversant, et pourtant inévitable, car la destinée du gangster des films hollywoodiens est de trouver possiblement la rédemption, mais pas d'échapper à la loi. Tout ceci est filmé avec vigueur par Raoul Walsh, dont je me rends compte par ailleurs qu'il s'agit du premier film de ce réalisateur que je découvre. Je regrette seulement l'intrusion du personnage de l'handicapée. Montrer qu'Earle ne se contente pas de braquer des hôtels ou des banques, mais est capable de vouloir prendre soin d'une jeune fille est un choix certe louable dans ses intentions, mais qui a pour mauvais effet de ralentir et de faire perdre de son rythme et de sa concentration à l'ensemble du film. Mieux aurait valu dans ce cas développer, voire s'attacher uniquement à ses relations avec le personnage d'Ida Lupino. Les films de gansters réussissent rarement à éveiller beaucoup de passion chez moi, et il me faut avouer que "High Sierra" n'échappe pas à la règle. 6/10
Heureusement que les magnifiques paysages des montagnes canadiennes sont là pour compenser une histoire malheureusement bien convenue. Sans cet environnement grandiose, exotique et dépaysant, le résultat serait à coup sûr beaucoup plus terne. Le scénario, malgré des résonnances pro-indiennes bienvenues (et plus subtiles qu'insistantes), ne propose rien de franchement nouveau, recyclant les ingrédients habituels du genre sans chercher l'originalité ou, plus simple, les développements. Il n'y a ainsi aucune surprise avec les personnages, peu développés, ou avec l'intrigue relativement sans surprises.
Le film reste plaisant, car remplissant aisément son contrat de "série". Il est cependant bien mené, le rythme est soutenu, on va droit au but sans temps mort, mais de la part de Walsh (et accessoirement d'Alan Ladd) on pouvait espérer mieux.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
Nestor Almendros a écrit :LA BRIGADE HEROÏQUE (1954)
Heureusement que les magnifiques paysages des montagnes canadiennes sont là pour compenser une histoire malheureusement bien convenue. Sans cet environnement grandiose, exotique et dépaysant, le résultat serait à coup sûr beaucoup plus terne. Le scénario, malgré des résonnances pro-indiennes bienvenues (et plus subtiles qu'insistantes), ne propose rien de franchement nouveau, recyclant les ingrédients habituels du genre sans chercher l'originalité ou, plus simple, les développements. Il n'y a ainsi aucune surprise avec les personnages, peu développés, ou avec l'intrigue relativement sans surprises.
Le film reste plaisant, car remplissant aisément son contrat de "série". Il est cependant bien mené, le rythme est soutenu, on va droit au but sans temps mort, mais de la part de Walsh (et accessoirement d'Alan Ladd) on pouvait espérer mieux.
C'est tout à fait vrai mais qu'est ce que ça fait quand même parfois du bien de tels films complètement premier degré et jouant avant tout sur l'exotisme et le dépaysement. Personnellement, j'ai vraiment beaucoup aimé et au cours des années 50, c'est certainement mon Walsh préféré avec Capitaine sans peur.
Bataille sans merci : un western très moyen, d'autant plus décevant quand on sait qui est aux manettes : Raoul Walsh, ni plus ni moins. On a droit aux codes habituels du genre, mais sans invention ni originalité, tant dans le scénario que dans la mise en scène, très plate, voire grossière sur quelques transparences. Les 3 acteurs principaux, Rock Hudson, Phil Carey et Donna Reed sont plutôt bons, mais ils ne sont pas vraiment servis par leur texte. Sans passer pour autant un moment désagréable, ce western de série B ne me laissera pas un souvenir impérissable. Pas mauvais, mais simplement lisse et insipide.
posté par Gentleman Jim le 13 mai 2007
Spoilers
Petite déception pour ce Walsh dont j’attendais peut-être trop.
Le film peine à débuter avec la mise en place d’une histoire parallèle à la trame principale. Cette histoire secondaire (à mon avis très faible) semble n’être là que pour susciter aux spectateurs de la sympathie envers le personnage de Bogart. C’est hélas peu réussi et lors de l’issue fatale, c’est seule qu’Ida Lupino pleure sur le cadavre de Bogart, sans le spectateur donc.
Reste néanmoins que la plupart des scènes entre Bogart et Lupino sont réussies, ainsi que la traque finale dans les montagnes.
Ce film me semble tout aussi inclassable que le précédent de Walsh, bien supérieur : ‘They drive by night’.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
J'aime assez La brigade heroique au charme naïf et enfantin qui fait bcp de de bien car servi par des paysages majestueux superbement mis en valeur par le Technicolor Universal, avec un scénario simple mais truffés de rebondissements, qui laisse au spectateur peu de moments de répit, et à la mise en scène nerveuse et directe de Raoul Walsh.
Le western type qui devait emerveiller un enfant de 10 ans durant les fifties...
O'Malley a écrit :J'aime assez La brigade heroique au charme naïf et enfantin qui fait bcp de de bien car servi par des paysages majestueux superbement mis en valeur par le Technicolor Universal, avec un scénario simple mais truffés de rebondissements, qui laisse au spectateur peu de moments de répit, et à la mise en scène nerveuse et directe de Raoul Walsh.
Le western type qui devait emerveiller un enfant de 10 ans durant les fifties...
Voilà, c'est exactement pour toutes ces raisons que j'aime particulièrement ce Walsh certes mineur mais sacrément enthousiasmant.
O'Malley a écrit :J'aime assez La brigade heroique au charme naïf et enfantin qui fait bcp de de bien car servi par des paysages majestueux superbement mis en valeur par le Technicolor Universal, avec un scénario simple mais truffés de rebondissements, qui laisse au spectateur peu de moments de répit, et à la mise en scène nerveuse et directe de Raoul Walsh.
Le western type qui devait emerveiller un enfant de 10 ans durant les fifties...
Voilà, c'est exactement pour toutes ces raisons que j'aime particulièrement ce Walsh certes mineur mais sacrément enthousiasmant.
et s'il y avait,à l'époque, un bon p'tit Chilly Willy ou Woody Woodpecker en avant-programme, ça devait être le pied total! (et peut-être pas seulement pour un enfant de 10 ans)
