Kurtz a écrit :
un auteur, pour moi, c'est quelqu'un dont on peut reconnaître les films grâce à certaines figures de style, certains thèmes assez particulier, récurrents dans son oeuvre.
c'est quequ'un qui a sa touche personnelle.
.
Tu as raison Kurtz pour les définitions mais (je parle en mon nom), il y a longtemps que je ne cherche plus à chercher à trouver les auteurs ou les artisans, j'aime les deux indifférement, je préfère même certains 'artisans' à certains 'auteurs' : bref, la politique des auteurs a fait beaucoup de mal et je préfère ne plus chercher à les diffférencier même si comme tout le monde j'ai mes 'réalisateurs' préférés
Bref, Walsh est un grand mais je suis sur que d'autres pourront te prouver en quoi il a ses thèmes et sa touche personnelle, trop compliqué pour moi.
je ne suis pas Simone Choule. je ne suis pas à fond pro-auteur. L'auberge rouge de Claude Autant-Lara ou Robin des Bois de Michael Curtiz font partie de mes films préférés. A l'inverse, Blow-up d'Antonioni m'emmerde profondément.
cependant, je m'intéresse parfois à l'oeuvre d'un réalisateur dans son ensemble. non pas que je sois fan au point de voir tous ses films mais certaines oeuvres sont intéressantes à interpréter dans leur ensemble. comme le regard de John Ford sur les mythes fondateurs qui évolue au fil de sa carrière. Ou la manière dont Anthony Mann impose sa touche l'univers ultra-codifié du western.
ou l'apport de Leone au western. Ou l'humanité de Renoir. Ou la démesure de De Mille. Ou la truculence marseilleise de Pagnol.
parce que le cinéma, c'est pas que du spectacle, c'est aussi de l'art.
Jeremy Fox a écrit :
Tu as raison Kurtz pour les définitions mais (je parle en mon nom), il y a longtemps que je ne cherche plus à chercher à trouver les auteurs ou les artisans, j'aime les deux indifférement, je préfère même certains 'artisans' à certains 'auteurs' : bref, la politique des auteurs a fait beaucoup de mal et je préfère ne plus chercher à les diffférencier même si comme tout le monde j'ai mes 'réalisateurs' préférés
Bref, Walsh est un grand mais je suis sur que d'autres pourront te prouver en quoi il a ses thèmes et sa touche personnelle, trop compliqué pour moi.
je ne suis pas Simone Choule. je ne suis pas à fond pro-auteur. L'auberge rouge de Claude Autant-Lara ou Robin des Bois de Michael Curtiz font partie de mes films préférés. A l'inverse, Blow-up d'Antonioni m'emmerde profondément.
cependant, je m'intéresse parfois à l'oeuvre d'un réalisateur dans son ensemble. non pas que je sois fan au point de voir tous ses films mais certaines oeuvres sont intéressantes à interpréter dans leur ensemble. comme le regard de John Ford sur les mythes fondateurs qui évolue au fil de sa carrière. Ou la manière dont Anthony Mann impose sa touche l'univers ultra-codifié du western.
ou l'apport de Leone au western. Ou l'humanité de Renoir. Ou la démesure de De Mille. Ou la truculence marseilleise de Pagnol.
parce que le cinéma, c'est pas que du spectacle, c'est aussi de l'art.
Je n'ai jamais dit le contraire non plus, entièrement d'accord avec ça aussi.
O'Malley a écrit :Je suis d'accord avec Kurtz: un metteur en scène est un auteur dans le sens où il a un style propre, une certaine vision de l'Homme ou de la société ou une thématique bien précise, des obssessions...
par ex, c'est flagrant pour Chaplin, Ford, Hawks, Kubrick, Welles, Fuller mais il est vrai un peu moins pour Walsh...
cependant, selon moi, Walsh est un auteur dans le sens qu'il a s apropre philosophie de sa mise en scène: la rapidité, un plan = une idée, et q'un film de Walsh se reconnaît ainsi par sa densité. de même, il a une certaine manière d'appréhender les relations humaines: virils et chalereux, rigolard, au déla de toute moralité, au-delà du Bien et du Mal... certes, c'est bcp plus difficile à appréhender que pour les réals ci-dessus mentionnés mais s'il s'agit de regarder queqlues films phares de sa filmo dans un temps d'intervalle très court, c'est frappant (ex: Gentleman Jim, Le monde lui appartient, Le roi et quatre reines)... mais attention, certains de ses films sont totalement anodins... Lire si tu le peux le Raoul Walsh édité chez Edilig dans les 8o's (peut le trouver encore dans certaines boutiques de cinéma parisiennes)... trés interessant pour appréhender son oeuvre après 1940
merci.
sinon, pour Hawks, ce n'est pas si frappant que ça.
le truc réccurrent chez lui que j'ai trouvé: la place de la femme, souvent forte.
mais à part ça, faire le lien entre La dame du vendredi et Scarface, c'est chaud quand même...
mais bon, c'est déja ça.
moins chaud que pour Walsh quand même.
O'Malley a écrit :Je suis d'accord avec Kurtz: un metteur en scène est un auteur dans le sens où il a un style propre, une certaine vision de l'Homme ou de la société ou une thématique bien précise, des obssessions...
par ex, c'est flagrant pour Chaplin, Ford, Hawks, Kubrick, Welles, Fuller mais il est vrai un peu moins pour Walsh...
cependant, selon moi, Walsh est un auteur dans le sens qu'il a s apropre philosophie de sa mise en scène: la rapidité, un plan = une idée, et q'un film de Walsh se reconnaît ainsi par sa densité. de même, il a une certaine manière d'appréhender les relations humaines: virils et chalereux, rigolard, au déla de toute moralité, au-delà du Bien et du Mal... certes, c'est bcp plus difficile à appréhender que pour les réals ci-dessus mentionnés mais s'il s'agit de regarder queqlues films phares de sa filmo dans un temps d'intervalle très court, c'est frappant (ex: Gentleman Jim, Le monde lui appartient, Le roi et quatre reines)... mais attention, certains de ses films sont totalement anodins... Lire si tu le peux le Raoul Walsh édité chez Edilig dans les 8o's (peut le trouver encore dans certaines boutiques de cinéma parisiennes)... trés interessant pour appréhender son oeuvre après 1940
merci.
sinon, pour Hawks, ce n'est pas si frappant que ça.
le truc réccurrent chez lui que j'ai trouvé: la place de la femme, souvent forte.
mais à part ça, faire le lien entre La dame du vendredi et Scarface, c'est chaud quand même...
mais bon, c'est déja ça.
moins chaud que pour Walsh quand même.
en fait, Hawks a plusieurs thématiques qu'il n'utilise pas constamment dans une même oeuvre: l'intéraction homme- femme et le rôle prépondérant joué par la femme dans cette intéraction, la vioence, le groupe et la solidarité, l'amitié virile... donc, en fait, par ex, Les hommes préfèrent les blondes porte sur un thème, Scarface sur un autre; La captive aux yeux clairs ou Rio Bravo les synthéthise... voilà ma vision de l'uunivers de Hawks...
Selon moi Walsh est clairement un auteur: il ne se contente pas de présenter ses histoires de manière passionnante, il le fait en termes visuels. Ses images possèdent souffle et beauté, qualités que ne possèdent nullement les excellents faiseurs.
Alex Blackwell a écrit :Selon moi Walsh est clairement un auteur: il ne se contente pas de présenter ses histoires de manière passionnante, il le fait en termes visuels. Ses images possèdent souffle et beauté, qualités que ne possèdent nullement les excellents faiseurs.
des fois j'en viens à me demander si tu ne joues à pas un rôle Star maker...
en quoi la première image venue de Nos fantastiques années 20 est elle belle et en quoi le duel final de Robin des bois avec les ombres sur le mur n'est-il pas beau ?
parce que l'un est signé Walsh et l'autre Curtiz/Keigley ((ortho ?) ????
Quand on peut se prévaloir, tel votre serviteur, de quelques années de cinéphilie au compteur, on en vient à la conclusion que les auteurs ne font pas nécessairement les grands cinéastes, et que les artisans sont parfaitement capables de réaliser des chefs-d'oeuvre.
Lord Henry a écrit :Quand on peut se prévaloir, tel votre serviteur, quelques années de cinéphilie au compteur, l'on en vient à la conclusion que les auteurs ne font pas nécessairement les grands cinéastes, et que les artisans sont parfaitement capables de réaliser des chefs-d'oeuvre.
Lord Henry a écrit :Quand on peut se prévaloir, tel votre serviteur, de quelques années de cinéphilie au compteur, on en vient à la conclusion que les auteurs ne font pas nécessairement les grands cinéastes, et que les artisans sont parfaitement capables de réaliser des chefs-d'oeuvre.
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pour moi, par ex, Robert Wise ou Richard Fleischer ne sont peut-être pas des auteurs mais des cinéastes passionnants, que je place tout en haut des réals hollywoodiens...
pour moi, par ex, Robert Wise ou Richard Fleischer ne sont peut-être pas des auteurs mais des cinéastes passionnants, que je place tout en haut des réals hollywoodiens...
moi je placerais aussi très haut des realisateurs comme;miner,boetticher ,de toth,kane,keller,hibbs,williams,etc.....qui ne furent pas des auteurs mais ont su dirigez et nous donnez des oeuvres assez convaincante surtout dans le western,memes si leurs films etait souvent fait avec des moyens très reduits,mais dont le charme ne cesseras jamais de me plaire et c'est pour cela que j'adhère toujours a 1000% vala,c'est dit
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci