Randolph Scott (1898-1987)
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+ 1 pour ces deux phrases (Ville sans loi est plutôt étonnant niveau mise en scène ; De Toth est effectivement bien plus classique) mais le revers de la médaille, c'est que quand Joseph H Lewis cherche le formalisme à tout prix, ça donne un film prétentieux et plus pénible que la moyenne : Terror in Texas TownLord Henry a écrit :Rue sans loi est du point de vue de la forme bien plus passionnant que les westerns d'André de Toth.
Joseph H. Lewis étant lui-même un cinéaste bien plus passionnant que nombre de ses contemporains mieux considérés.
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Outlaw a écrit : Je cherche des infos sur un film dans lequel il aurait tourné: "Capitaine Kidd roi des pirates"... si quelqu'un a ça !
merci
Sorti en DVD Z2 (VO et VOSTF) chez Bach Films
Tourné en 1945 par Rowland V Lee avec Charles Laughton et John Carradine
D'après le site Kiss.qc.ca/encyclopirate: "cette version de la vie du capitaine William Kidd prend beaucoup de libertés historiques (...).On y présente Kidd comme étant un pirate rusé et sans remord (...) En 1699 il obtient du roi d'Angleterre la mission d'escorter un navire transportant un trésor vers l'Inde alors que la route des trésors partaient surtout des Colonies vers l'Europe (...) Il recrute un équipage de coupe - gorges soit disant repentis. Evidemment ses intentions sont loin d'etre honnetes..."
Merigeau et Bourgoin, dans Série B parlent d'une oeuvre "sympathique".
D'après leur notule consacrée au réalisateur, R. V. LEE (1891- 1975) commence sa carrière comme acteur aux USA avant et après la première guerre mondiale (mobilisé 2 ans en France).
Passe à la mise en scène en 1921 (films muets); tourne des adaptations historiques (Comte de Monte Christo - 1933; Les 3 mousquetaires - 1935).
"Pour universal, il réalise en 1939 un des meilleurs épisodes de la saga Frankenstein": The son of Frankenstein avec karloff et Lugosi
Captain Kidd sera son dernier film.
Tu peux la secouer tant que tu veux, la dernière goutte est toujours pour le pantalon. Vieux proverbe
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Je ne savais pas que c'était sortit,
bon "Bach Films" ça fait un peu peur quand même, je me demande encore comment ils osent mettre à la vente leur productions soit-disant "remastérisés"et de "prestige".
Je vais quand même me mettre, en quête de ce Randolph méconnu.
Merci pour toutes ces infos dortmunder
bon "Bach Films" ça fait un peu peur quand même, je me demande encore comment ils osent mettre à la vente leur productions soit-disant "remastérisés"et de "prestige".
Je vais quand même me mettre, en quête de ce Randolph méconnu.
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En cas de guerre nucléaire, l'électromagnétisme produit par les bombes thermonucléaires pourrait-il endommager mes Dvd ?
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A l'occasion, donne nous ton avis le filmOutlaw a écrit : Je vais quand même me mettre, en quête de ce Randolph méconnu.
Je suis curieux de savoir si R. Scott est aussi à l'aise sur un bateau que sur un canasson !
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LES PIONNIERS DE LA WESTERN UNION de Fritz Lang
Malgré beaucoup de qualités, notamment dans la reconstitution de l'Ouest, j'ai un peu de mal à apprécier ce film à sa juste valeur, probablement. C'est surtout la faute à un scénario qui, s'il reste tout à fait honorable, est quand même écrit à gros trait, avec ses épisodes peut-être pas attendus mais qui ont certainement pris un petit coup de vieux, notamment dans cette gestion du "fourre-tout": une scène comique (le cuisinier), une scène romantique (les prétendants de la belle), une scène d'action (les attaques d'indiens, l'intrigue du frère de Scott), etc. On sent les ficelles d'un grand spectacle de l'époque, et cette histoire est peut-être trop légère pour moi aujourd'hui. A part ces défauts, j'avoue avoir passé un bon moment, notamment par le style enlevé de la mise en scène et par le charme de l'ensemble. Et puis Randolph Scott trouve ici un personnage monolithique, ambivalent (charmeur mais inquiétant), mais qui permet l'identification facile avec le spectateur.
Très surpris de voir un master plus que correct chez FSF. La Fox refile aux indépendants français ses films les moins prestigieux pour le grand public, mais on a au moins une qualité d'image relativement constante (de cette même époque, j'ai le souvenir du BRIGAND BIEN AIME d'Henry King beaucoup moins présentable...).
Malgré beaucoup de qualités, notamment dans la reconstitution de l'Ouest, j'ai un peu de mal à apprécier ce film à sa juste valeur, probablement. C'est surtout la faute à un scénario qui, s'il reste tout à fait honorable, est quand même écrit à gros trait, avec ses épisodes peut-être pas attendus mais qui ont certainement pris un petit coup de vieux, notamment dans cette gestion du "fourre-tout": une scène comique (le cuisinier), une scène romantique (les prétendants de la belle), une scène d'action (les attaques d'indiens, l'intrigue du frère de Scott), etc. On sent les ficelles d'un grand spectacle de l'époque, et cette histoire est peut-être trop légère pour moi aujourd'hui. A part ces défauts, j'avoue avoir passé un bon moment, notamment par le style enlevé de la mise en scène et par le charme de l'ensemble. Et puis Randolph Scott trouve ici un personnage monolithique, ambivalent (charmeur mais inquiétant), mais qui permet l'identification facile avec le spectateur.
Très surpris de voir un master plus que correct chez FSF. La Fox refile aux indépendants français ses films les moins prestigieux pour le grand public, mais on a au moins une qualité d'image relativement constante (de cette même époque, j'ai le souvenir du BRIGAND BIEN AIME d'Henry King beaucoup moins présentable...).
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LE RELAIS DE L'OR MAUDIT de Roy Huggins
Je viens de découvrir ce sympathique western qui parvient à réunir beaucoup d'ingrédients du genre (attaque de diligence, poursuite de bandits, maison assiegée, etc.) avec une histoire qui tient bien la route. On retrouve la charmante Donna Reed et l'inquiétant Lee Marvin aux côtés d'un Randolph Scott efficace. Petits moyens pour un divertissement de qualité, sans trop de temps mort. Dommage que le master soit si terreux et sale...
Le topic dans les Chroniques Classik a certainement été effacé, mais la fiche du film est toujours présente
http://www.dvdclassik.com/Critiques/han ... ot-dvd.htm
Voici quelques avis retrouvés ici et là :
Je viens de découvrir ce sympathique western qui parvient à réunir beaucoup d'ingrédients du genre (attaque de diligence, poursuite de bandits, maison assiegée, etc.) avec une histoire qui tient bien la route. On retrouve la charmante Donna Reed et l'inquiétant Lee Marvin aux côtés d'un Randolph Scott efficace. Petits moyens pour un divertissement de qualité, sans trop de temps mort. Dommage que le master soit si terreux et sale...
Le topic dans les Chroniques Classik a certainement été effacé, mais la fiche du film est toujours présente
http://www.dvdclassik.com/Critiques/han ... ot-dvd.htm
Voici quelques avis retrouvés ici et là :
bruce randylan (le 29 juin 2007) a écrit :Excellent western bien tendu, nerveus et qui ne perd pas de temps en court de route ( moins d'une heure vingt ). On n'a pas le temps de s'ennuyer entre attaques de convois, maisons en flammes, diligence en fuite et autres affrontements d'autant que le scenario bien construit se montre trés bien écrit avec des soldats se trouvant hors-la-loi pour ne pas avoir su que la guerre s'était terminée.
Les personnages ( y compris les seconds rôles ) sont dans l'ensemble bien developpés à deux trois clichés près ( l'histoire d'amour peu crédible, Lee Marvin en brute de service ) et malgré le rythme trépidant, on a le temps de s'attacher à eux, servis en plus par des acteurs talentueux et quelques dialogues pertinents.
La réalisation n'est pas en reste non plus et Huggins est autant à l'aise qu'en extérieur que dans le huit-clos livrant un divertissement troussé avec sérieux et talent ( la fussilade nocturne sous la pluie ).
Le genre de western vraiment excellent que je n'aurai découvert sans Dvdclassik ( et sieur Fox en particulier ).
Encore merci donc
Best (le 20 janvier 2007) a écrit :Une bonne série B avec tous les ingrédients pour nous la faire apprécier. L'intérprétation est de qualité et met en évidence quelques trognes dont l'impeccable Randolph Scott et le teigneux Lee Marvin. On a droit à de l'action un brin artisanale mais fichtrement bien foutue, une tension bien présente par moments et des rebondissements pas très originaux mais qui ont le mérite de rendre l'histoire attrayante.
En résumé j'ai passé un très bon moment et j'en redemande !
Jeremy Fox (le 10 janvier 2005) a écrit :Un groupe de confédérés attaque un convoi de Nordiste pour dérober les sacs d'or qu'il transportait. Tous les yankees seront tués mais le groupe (emmené par Randolph Scott) apprendra peu après que la guerre civile venait de se terminer et qu'ils ont massacré le convoi pour rien. Seule solution désormais pour ne pas être pendus, fuir et garder l'argent pour rebatir leurs foyers de retour chez eux. C'est sans compter sur une bande de brigands qui va vouloir à son tour s'emparer de l'argent. Le groupe de confédérés va se retrouver bloqué dans un relais de diligence encerclé par les bandits.
Très belle découverte que le seul et unique film du scénariste de film noir Roy Huggins. Un western dans la droite lignée de ceux de André de Toth et Budd Boetticher. Court, resserré, nerveux, rythmé et sans une seconde d'ennui. la première demi-heure est mené tambour battant et le réalisateur se tire très bien de toutes les scènes d'action en extérieurs. Le reste est composé d'un huis clos très tendu dans le relais entre une dizaine de personnes. Et là encore, le cinéaste montre un professionnalisme de tous les instants. Rien de grandiose mais un réel savoir faire qui rend le tout vraiment très plaisant. Le final qui se déroule entièrement éclairé par un orage est lui aussi excellent.
Randolph Scott est égal à lui-même et les seconds rôles sont composés du déjà teigneux Lee Marvin et le jeune Claude 'The Yearling' Jarman Jr, la touche féminine étant amenée par la touchante Donna Reed (la vie est belle)
Re: Randolph Scott (1898-1987)
UP !
Même si Randolph Scott n'a pas le premier rôle dans Captain Kidd (c'est Charles Laughton qui "bouffe" l'écran en cabotinant comme un malade), ce film peut néanmoins intéresser les aficionados de l'acteur américain.
Aujourd'hui, DVDClassik propose ainsi la chronique de ce film d'aventures réalisé par Rowland V. Lee, et édité par Wild Side en janvier 2012 dans sa collection Vintage Classics.
Aux manettes du test, notre contrebandier classikien !
Capitaine Kidd
Même si Randolph Scott n'a pas le premier rôle dans Captain Kidd (c'est Charles Laughton qui "bouffe" l'écran en cabotinant comme un malade), ce film peut néanmoins intéresser les aficionados de l'acteur américain.
Aujourd'hui, DVDClassik propose ainsi la chronique de ce film d'aventures réalisé par Rowland V. Lee, et édité par Wild Side en janvier 2012 dans sa collection Vintage Classics.
Aux manettes du test, notre contrebandier classikien !
Capitaine Kidd
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Re: Randolph Scott (1898-1987)
En effet les captures semblent révéler une copie correcte.
Et je rejoins Jeremy à propos de Young at heart, messieurs de Wild Side...
Et je rejoins Jeremy à propos de Young at heart, messieurs de Wild Side...
- Flavia
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Re: Randolph Scott (1898-1987)
Je me rallie à la cause
- Flavia
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Re: Randolph Scott (1898-1987)
Le cavalier de la mort (Man in the Saddle) - André De Toth - 1951
Owen Merritt (Randolph Scott) petit fermier taciturne avale son orgueil quand Laurie Bidwell (Joan Leslie), la femme qu'il aime, se marie avec Will Isham (Alexander Knox) riche propriétaire terrien. Celui-ci qui est d'une jalousie maladive fait le serment de ruiner son rival et engage des hommes pour attaquer son rantch. Owen Merritt décide de rendre les coups.
Le Cavalier de la mort est un des six westerns que Randolph Scott tourna sous la direction d'André de Toth : ce film est agréable à voir pour la présence nonchalante de Randolph Scott et par une mise en scène relevée d'André De Toth. Il sait filmer, et il le prouve à plusieurs reprises, tentant des audaces comme la fusillade dans le saloon plongé dans le noir. Les acteurs sont excellents, Randolph Scott apporte son charisme et sa prestance dans le rôle de ce fermier qui subit les assauts répétés des hommes de main de Isham, face à lui Alexander Knox excelle en méchant rongé par la jalousie.
Ce western se regarde sans déplaisir, et c'est là l'essentiel
Owen Merritt (Randolph Scott) petit fermier taciturne avale son orgueil quand Laurie Bidwell (Joan Leslie), la femme qu'il aime, se marie avec Will Isham (Alexander Knox) riche propriétaire terrien. Celui-ci qui est d'une jalousie maladive fait le serment de ruiner son rival et engage des hommes pour attaquer son rantch. Owen Merritt décide de rendre les coups.
Le Cavalier de la mort est un des six westerns que Randolph Scott tourna sous la direction d'André de Toth : ce film est agréable à voir pour la présence nonchalante de Randolph Scott et par une mise en scène relevée d'André De Toth. Il sait filmer, et il le prouve à plusieurs reprises, tentant des audaces comme la fusillade dans le saloon plongé dans le noir. Les acteurs sont excellents, Randolph Scott apporte son charisme et sa prestance dans le rôle de ce fermier qui subit les assauts répétés des hommes de main de Isham, face à lui Alexander Knox excelle en méchant rongé par la jalousie.
Ce western se regarde sans déplaisir, et c'est là l'essentiel