W.S Van Dyke (1889-1943)
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W.S Van Dyke (1889-1943)
que vous inspire ce réalisateur ?
Je ne le connaissais pas jusqu'à peu. Tcm fait une rétro sur lui. son parcours est inscrit dans l'histoire de la MGM. son originalité consiste ds le rythme de ses films, inédit au royaume de la lenteur MGM. Et même parait-il de la personnalité
-Marie antoinette : bof, pas enthousiasmant
- Manhattan melodrama : plein de clichés malgré un scénar signé Mankiewicz. gable impeccable. on mesure grâce à ce film la qualité des films policiers warner avec cagney
-loufoque et cie : sympathique comédie qui capitalise sur le succès de new york miami
ce we, je verrais eskimo, parait-il vraiment réussi
Je ne le connaissais pas jusqu'à peu. Tcm fait une rétro sur lui. son parcours est inscrit dans l'histoire de la MGM. son originalité consiste ds le rythme de ses films, inédit au royaume de la lenteur MGM. Et même parait-il de la personnalité
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passe me voir du côté du rio grande, petite...
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je m'enregistre l'ombre de l'introuvable ce soir. la premier m'a un peu ennuyé même si j'avais aimé le roman d'hammet qui collabore aux scripts des deux suitesJeremy Fox a écrit :C'est quand même lui qui a réalisé le premier et très bon Tarzan avec Weismuller.
A l'époque, j'avais adoré San francisco mais depuis j'ai déchanté
Ses Thin Man sont sympatoches
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Si le premier t'a ennuyé, il y a peu de chance que les autres te passionnent.John T. Chance a écrit :je m'enregistre l'ombre de l'introuvable ce soir. la premier m'a un peu ennuyé même si j'avais aimé le roman d'hammet qui collabore aux scripts des deux suitesJeremy Fox a écrit :C'est quand même lui qui a réalisé le premier et très bon Tarzan avec Weismuller.
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Vu seulement San Francisco que je tiens pour un sommet d'academisme, parangon du nouveau cinéma parlant d'outre atlantique. (Je connais d'ailleurs quelque'un qui l'utilise pour illustrer son cours au sujet du coup dans l'aile pris par le niveau moyen de la production cinématographique hollywoodienne avec l'arrivée du parlant...)
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Il avait la réputation de mener ses tournages au pas de charge. Il devait probablement disputer à Richard Thorpe le titre de metteur en scène le plus rapide de la MGM.
De fait, chez lui tout se réduit à la plus simple efficacité.Nul doute qu'il faisait honneur à son surnom de "One Take Woody".
Maintenant on est en droit de souhaiter un peu moins de vitesse et un peu plus d'idées.
D'ailleurs comme l'a magnifiquement démontré Michael Curtiz, rythme et inspiration ne sont pas incompatibles.
De fait, chez lui tout se réduit à la plus simple efficacité.Nul doute qu'il faisait honneur à son surnom de "One Take Woody".
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tavernier dit qu'il s'agit du meilleur des trois.Jeremy Fox a écrit :Si le premier t'a ennuyé, il y a peu de chance que les autres te passionnent.John T. Chance a écrit :
je m'enregistre l'ombre de l'introuvable ce soir. la premier m'a un peu ennuyé même si j'avais aimé le roman d'hammet qui collabore aux scripts des deux suites
TCM passe aussi i take this woman, film commencé par sternberg, poursuivi par borzage et terminé par van dyke : la politique des auteurs vu par MGM quoi
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Problème: je me mélange toujours les pinceaux entre ce qu'ont pu signer respectivement Van Dyke et Conway, autre tâcheron MGM (entendre homme à tout faire, ce n'est pas forcément péjoratif).
Lorsqu'il doit mettre en boîte les roucoulements du couple Nelson Eddy-Jeannette McDonald, les amours d'une Norma Shearer vieillissante et insipide ou les mystères de L'introuvable, je passe volontiers mon chemin, même si je ne déteste pas forcément.
En revanche, lorsque le sujet lui permet d'exprimer la vigueur naturelle de son style, j'en viens à le trouver (très) supérieur à ses contemporains Thorpe ou Fleming. Les séquences finales de San Francisco (diffusé il y a 18 mois au Cinéma de minuit) témoignent d'un sens de l'espace et, dans une certaine mesure, d'un réalisme presque naturaliste saisissant, nonobstant le recours aux maquettes.
Type même de l'aventurier pionnier d'Hollywood, son cinéma véhicule parfois le souffle de la grande aventure que n'auraient désavoué ni Hagard ni Conan Doyle. Trader Horn en est l'exemple le plus frappant. C'est un pur chef-d'oeuvre tourné dans des conditions presque plus extrèmes que l'aventure qui y est narrée. Et cette sensation de découverte rejaillit avec force à l'écran. Pas revu son (ses?) Tarzan depuis l'enfance par contre. Excellent souvenir aussi de The Pagan, de l'ethnologie pas encore totalement corrompue par les poncifs hollywoodiens.
Mention spéciale sinin à La proie du mort (malgré un Sanders sous-employé), qui fit beaucoup pour installer la mythologie hollywodienne d'Ingrid Bergman, même si le vernis académique du thriller MGM de ces années là n'en est pas tout à fait exempt.
Lorsqu'il doit mettre en boîte les roucoulements du couple Nelson Eddy-Jeannette McDonald, les amours d'une Norma Shearer vieillissante et insipide ou les mystères de L'introuvable, je passe volontiers mon chemin, même si je ne déteste pas forcément.
En revanche, lorsque le sujet lui permet d'exprimer la vigueur naturelle de son style, j'en viens à le trouver (très) supérieur à ses contemporains Thorpe ou Fleming. Les séquences finales de San Francisco (diffusé il y a 18 mois au Cinéma de minuit) témoignent d'un sens de l'espace et, dans une certaine mesure, d'un réalisme presque naturaliste saisissant, nonobstant le recours aux maquettes.
Type même de l'aventurier pionnier d'Hollywood, son cinéma véhicule parfois le souffle de la grande aventure que n'auraient désavoué ni Hagard ni Conan Doyle. Trader Horn en est l'exemple le plus frappant. C'est un pur chef-d'oeuvre tourné dans des conditions presque plus extrèmes que l'aventure qui y est narrée. Et cette sensation de découverte rejaillit avec force à l'écran. Pas revu son (ses?) Tarzan depuis l'enfance par contre. Excellent souvenir aussi de The Pagan, de l'ethnologie pas encore totalement corrompue par les poncifs hollywoodiens.
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Même si je me suis ennuyé récemment pendant la première partie, je confirme que la scène catastrophe est très impressionnanteBeule a écrit :
En revanche, lorsque le sujet lui permet d'exprimer la vigueur naturelle de son style, j'en viens à le trouver (très) supérieur à ses contemporains Thorpe ou Fleming. Les séquences finales de San Francisco (diffusé il y a 18 mois au Cinéma de minuit) témoignent d'un sens de l'espace et, dans une certaine mesure, d'un réalisme presque naturaliste saisissant, nonobstant le recours aux maquettes.
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j'ai raté trader horn, je m'en veux làBeule a écrit :Problème: je me mélange toujours les pinceaux entre ce qu'ont pu signer respectivement Van Dyke et Conway, autre tâcheron MGM (entendre homme à tout faire, ce n'est pas forcément péjoratif).
Lorsqu'il doit mettre en boîte les roucoulements du couple Nelson Eddy-Jeannette McDonald, les amours d'une Norma Shearer vieillissante et insipide ou les mystères de L'introuvable, je passe volontiers mon chemin, même si je ne déteste pas forcément.
En revanche, lorsque le sujet lui permet d'exprimer la vigueur naturelle de son style, j'en viens à le trouver (très) supérieur à ses contemporains Thorpe ou Fleming. Les séquences finales de San Francisco (diffusé il y a 18 mois au Cinéma de minuit) témoignent d'un sens de l'espace et, dans une certaine mesure, d'un réalisme presque naturaliste saisissant, nonobstant le recours aux maquettes.
Type même de l'aventurier pionnier d'Hollywood, son cinéma véhicule parfois le souffle de la grande aventure que n'auraient désavoué ni Hagard ni Conan Doyle. Trader Horn en est l'exemple le plus frappant. C'est un pur chef-d'oeuvre tourné dans des conditions presque plus extrèmes que l'aventure qui y est narrée. Et cette sensation de découverte rejaillit avec force à l'écran. Pas revu son (ses?) Tarzan depuis l'enfance par contre. Excellent souvenir aussi de The Pagan, de l'ethnologie pas encore totalement corrompue par les poncifs hollywoodiens.
Mention spéciale sinin à La proie du mort (malgré un Sanders sous-employé), qui fit beaucoup pour installer la mythologie hollywodienne d'Ingrid Bergman, même si le vernis académique du thriller MGM de ces années là n'en est pas tout à fait exempt.
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on sort du sujet mais conway m'indispose : pas de personnalité, pas de rythme, pas d'élan... les rois du pétrole m'ont littéralement endormi... viva villa était très plat également malgré la présence très intermiitente de hawks à la mise en scène.Lord Henry a écrit :Il y en aurait des choses à raconter à propos du tournage de La Proie du Mort.
Je lui préfère très largement Victor Fleming, et je garde un souvenir très agréable des quelques films de Jack Conway programmés il y a belle lurette par notre ami à tous; j'ai nommé Patrick Brion.
Patriiiiiiiiiiiick!
mais je suis prête à voir too hot to handle
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- Beule
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Ca me parait assez peu pertinent comme choix. En matière de régression cinématographique des prémices des talkies mieux vaut aller faire un tour du côté de Tod Browning (Dracula) ou pour du travail d'illustrateur totalement imperméable aux nouvelles possibilités du support du côté d'un Roy Del Ruth (The bat ).Requiem a écrit :Vu seulement San Francisco que je tiens pour un sommet d'academisme, parangon du nouveau cinéma parlant d'outre atlantique. (Je connais d'ailleurs quelque'un qui l'utilise pour illustrer son cours au sujet du coup dans l'aile pris par le niveau moyen de la production cinématographique hollywoodienne avec l'arrivée du parlant...)
L'académisme qui imprègne toute la partie biopic/americana de San Francisco est propre aux grandes productions guindées du Thalberg des années 30 à la MGM plus qu'à la manifestation de cette régression formelle qui paralysa le cinéma lorsqu'il mua vers le sonore (à partir de 1928 et durant les 3-4 années suivanters). En 1935, la crise d'adolescence était déjà passée je crois.