Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston - 1947)
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Le Trésor de la Sierra Madre (John Huston - 1947)
Fallait que j’en parle… Bon, tout le monde connaît (ou presque) ! Sérieusement, je trouve ce film extraordinaire, mais pour une raison particulièrement. En effet, il y a une mise en scène parfaite (John Huston, faut dire..), une musique tout ce qu’il y a de bonne, un trio d’acteurs magnifique, une photographie géniale, un scénario sans lacune… Mais ce qui m’a le plus rendu fan, ce qui m’a scotché à l’écran, c’est l’ambiance du film… En effet, de passer de l’amitié partante pour aller faire fortune à cette méfiance qu’ils ont tous, cette véritable paranoïa aiguë que dégage Bogart… le tout en passant par tous les stades de déliquescence dans cette entreprise. Cette destruction lente des rapports humains est filmée à tous les tournants… non, vraiment, j’ai adoré. Probablement un des meilleurs films de John Huston et un de mes films préférés (perso, je trouve un chef-d’œuvre absolu).
Mais tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec moi, alors si vous trouvez que le film est nul et sans intérêt, et bien dites le moi… oh et puis non, barrez-vous, j’en ai marre des gens qu’aiment pas le vrai super cinéma. Non je déconne à plein tube ! Allez, même si vous n’aimez pas, vous gênez pas, un forum c’est fait pour…
Voilà, voilà…
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Re: Le trésor de la Sierra Madre
J'adore avant tout le personnage de Walter Huston, homme bon, tolérant, vieux sage humaniste avant d'être cynique... Mais c'est vrai que Bogart est excellent, très Gollumien. Un excellent film d'aventure doublé d'une réflexion sur le pouvoir de l'argent et sa relativité (perdu dans la poussière à la fin...) Enfin, niveau film d'aventure de John Huston, L'Homme qui voulut être roi est 1000 fois supérieur!!
Merci, il fallait une charte, on l'a trouvé.Julien Léonard a écrit : Mais tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec moi, alors si vous trouvez que le film est nul et sans intérêt, et bien dites le moi… oh et puis non, barrez-vous, j’en ai marre des gens qu’aiment pas le vrai super cinéma. Non je déconne à plein tube ! Allez, même si vous n’aimez pas, vous gênez pas, un forum c’est fait pour…
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Re: Le trésor de la Sierra Madre
en deux mot concernant ce film"terriblement,terrible j'adhère a 100%.Julien Léonard a écrit :Fallait que j’en parle… Bon, tout le monde connaît (ou presque) ! Sérieusement, je trouve ce film extraordinaire, mais pour une raison particulièrement. En effet, il y a une mise en scène parfaite (John Huston, faut dire..), une musique tout ce qu’il y a de bonne, un trio d’acteurs magnifique, une photographie géniale, un scénario sans lacune… Mais ce qui m’a le plus rendu fan, ce qui m’a scotché à l’écran, c’est l’ambiance du film… En effet, de passer de l’amitié partante pour aller faire fortune à cette méfiance qu’ils ont tous, cette véritable paranoïa aiguë que dégage Bogart… le tout en passant par tous les stades de déliquescence dans cette entreprise. Cette destruction lente des rapports humains est filmée à tous les tournants… non, vraiment, j’ai adoré. Probablement un des meilleurs films de John Huston et un de mes films préférés (perso, je trouve un chef-d’œuvre absolu).
Mais tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec moi, alors si vous trouvez que le film est nul et sans intérêt, et bien dites le moi… oh et puis non, barrez-vous, j’en ai marre des gens qu’aiment pas le vrai super cinéma. Non je déconne à plein tube ! Allez, même si vous n’aimez pas, vous gênez pas, un forum c’est fait pour…
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je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Re: Le trésor de la Sierra Madre
+1Julien Léonard a écrit :Fallait que j’en parle… Bon, tout le monde connaît (ou presque) ! Sérieusement, je trouve ce film extraordinaire, mais pour une raison particulièrement. En effet, il y a une mise en scène parfaite (John Huston, faut dire..), une musique tout ce qu’il y a de bonne, un trio d’acteurs magnifique, une photographie géniale, un scénario sans lacune… Mais ce qui m’a le plus rendu fan, ce qui m’a scotché à l’écran, c’est l’ambiance du film… En effet, de passer de l’amitié partante pour aller faire fortune à cette méfiance qu’ils ont tous, cette véritable paranoïa aiguë que dégage Bogart… le tout en passant par tous les stades de déliquescence dans cette entreprise. Cette destruction lente des rapports humains est filmée à tous les tournants… non, vraiment, j’ai adoré. Probablement un des meilleurs films de John Huston et un de mes films préférés (perso, je trouve un chef-d’œuvre absolu).
Mais tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec moi, alors si vous trouvez que le film est nul et sans intérêt, et bien dites le moi… oh et puis non, barrez-vous, j’en ai marre des gens qu’aiment pas le vrai super cinéma. Non je déconne à plein tube ! Allez, même si vous n’aimez pas, vous gênez pas, un forum c’est fait pour…
Voilà, voilà…
je suis d'acc' avec toi, même si je suis plus mesuré. Le film est excellent, mais de Huston, je préfère quand même Fat City, The Asphalt Jungle et l'homme qui voulut etre roi . C'est surtout l'histoire qui est magnifique, tragique, terriblement cynique et sans espoir. Le bouquin est encore plus sombre d'ailleurs. Walter Huston et Bogart sont parfait.
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Salut,
voila la critique (pas top mais c'est déja ça comme avis ) que j'en avais fait pour la sortie DVD:
The Treasure of the Sierra Madre (1948) est souvent considéré comme le meilleur film de John Huston et il est en tout cas son classique le plus célèbre, avec son premier film The Maltese Falcon (1941).
Huston trouva dans le roman du mystérieux auteur B. Traven une histoire très poroche de ses thèmes de prédilection et de son univers. La thématique de l'échec est au centre de son film qui en sera le représentation la plus évidente et irréfutable de l'histoire du cinéma. Il reçut d'ailleurs l'Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénario pour cette oeuvre.
Huston y mélange le western, le film d'aventures et une étude de la paranoia avec un brio remarquable. Aucun de ces éléments ne prend le dessus sur l'autre, le film est donc très équilibré au niveau narratif ce qui permet à l'attention du spectateur de ne jamais retomber. La finesse psycholgique des personnages et le réalisme de leurs réactions sont les éléments qui permettent au film de sortir du tout venant et d'atteindre la dimension d'une fable.
A ce titre, le personnage de Dobbs est le plus complexe, évoluant de façon poignante vers une folie pathétique qui rajoute une dimension véritablement poignante au film. Il fallait un réalisateur de la trempe de Huston pour parvenir à restituer à l'écran toute la subtilité et la profondeur du roman sans les édulcorer ou les simplifier pour en faire un contenu plus adapté aux standards hollywoodiens. Sa mise en scène simple et épurée met en valeur la rudesse de la nature et la vanité navrante des hommes qui souhaitent l'exploiter autant que possible sans souci des conséquences.
Le personnage d'Howard exprime clairement l'avis de Huston sur la question et avait même prédit l'échec de leur entreprise dès le début du film. Mais en la tentant quand même, il représente aussi sa farouche volonté de vivre pleinement ses passions et ce malgré son pessimisme. Humphrey Bogart trouve ici son rôle le plus complexe et le plus éloigné de son personnage habituel, ce qui destabilisa beaucoup ses admirateurs, peu habitués à le voir en position de faiblesse ou dans la détresse psychologique.
Pourtant, il démontre que ses talents d'acteurs sont plus étendus que ce qu'il a l'habitude de montrer, conférant à son personnage une dimension tragique qui sert le film. A ses côtés, Walter Huston (le père de John Huston) est un Howard plus vrai que nature, lui permettant également de faire la démonstration de son talent en le sortant du cadre de ses personnages habituels. L'industrie cinématographique aura bien compris toute l'énergie et la volonté qu'il aura mis en interprétant ce rôle, et lui décernera l'Oscar du meilleur second rôle. Il est le contrepoint positif de Dobbs par son attitude posée et réfléchie, permettant également d'aérer le film grâce à son humour bon enfant et sa bonhomie sympathique. Tim Holt offre une fois de plus une prestation solide mais dans un second rôle plus ingrat, ce qui fait que malgré ses qualités cet excellent acteur n'aura jamais réellement percé dans le métier.
Son personnage est le pendant sain de celui de Bogart, il ne sombre pas dans la folie mais se trouve tout de même sévèrement affecté par la paranoïa galopante de ce dernier. Mais contrairement à lui, il se souviendra qu'il est humain et qu'en tant que tel certaines valeurs sont plus importantes que la richesse. La photographie de Ted McCord est merveilleuse de réalisme, soulignant le pessimisme de l'histoire mais est aussi capable de conférer une ambiance étrange à certaines scènes. Elle magnifie les paysages mexicains sans pour autant virer à de l'esthétisme gratuit. La musique de Max Steiner est plus sujette à caution, pouvant s'avérer un peu trop démonstrative et lourde lors des passages les plus intenses, surenchérissant sur le tragique de l'histoire déjà trés chargée. Hormi ces moments, elle illustre efficacement l'action.
Une oeuvre mythique qui fonctionne de manière toujours aussi efficace de nos jours, prouvant ainsi la qualité du travail de Huston et ses acteurs. Un classique prenant qui vous surprendra sans aucun doute par sa justesse et l'implacabilité de son regard sur les travers des humains, tout en prenant soin de montrer que si ses conclusions sont négatives, tous les hommes ne réagissent pas forcément de la même façon, ce qui laisse un peu d'espoir.
voila la critique (pas top mais c'est déja ça comme avis ) que j'en avais fait pour la sortie DVD:
The Treasure of the Sierra Madre (1948) est souvent considéré comme le meilleur film de John Huston et il est en tout cas son classique le plus célèbre, avec son premier film The Maltese Falcon (1941).
Huston trouva dans le roman du mystérieux auteur B. Traven une histoire très poroche de ses thèmes de prédilection et de son univers. La thématique de l'échec est au centre de son film qui en sera le représentation la plus évidente et irréfutable de l'histoire du cinéma. Il reçut d'ailleurs l'Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénario pour cette oeuvre.
Huston y mélange le western, le film d'aventures et une étude de la paranoia avec un brio remarquable. Aucun de ces éléments ne prend le dessus sur l'autre, le film est donc très équilibré au niveau narratif ce qui permet à l'attention du spectateur de ne jamais retomber. La finesse psycholgique des personnages et le réalisme de leurs réactions sont les éléments qui permettent au film de sortir du tout venant et d'atteindre la dimension d'une fable.
A ce titre, le personnage de Dobbs est le plus complexe, évoluant de façon poignante vers une folie pathétique qui rajoute une dimension véritablement poignante au film. Il fallait un réalisateur de la trempe de Huston pour parvenir à restituer à l'écran toute la subtilité et la profondeur du roman sans les édulcorer ou les simplifier pour en faire un contenu plus adapté aux standards hollywoodiens. Sa mise en scène simple et épurée met en valeur la rudesse de la nature et la vanité navrante des hommes qui souhaitent l'exploiter autant que possible sans souci des conséquences.
Le personnage d'Howard exprime clairement l'avis de Huston sur la question et avait même prédit l'échec de leur entreprise dès le début du film. Mais en la tentant quand même, il représente aussi sa farouche volonté de vivre pleinement ses passions et ce malgré son pessimisme. Humphrey Bogart trouve ici son rôle le plus complexe et le plus éloigné de son personnage habituel, ce qui destabilisa beaucoup ses admirateurs, peu habitués à le voir en position de faiblesse ou dans la détresse psychologique.
Pourtant, il démontre que ses talents d'acteurs sont plus étendus que ce qu'il a l'habitude de montrer, conférant à son personnage une dimension tragique qui sert le film. A ses côtés, Walter Huston (le père de John Huston) est un Howard plus vrai que nature, lui permettant également de faire la démonstration de son talent en le sortant du cadre de ses personnages habituels. L'industrie cinématographique aura bien compris toute l'énergie et la volonté qu'il aura mis en interprétant ce rôle, et lui décernera l'Oscar du meilleur second rôle. Il est le contrepoint positif de Dobbs par son attitude posée et réfléchie, permettant également d'aérer le film grâce à son humour bon enfant et sa bonhomie sympathique. Tim Holt offre une fois de plus une prestation solide mais dans un second rôle plus ingrat, ce qui fait que malgré ses qualités cet excellent acteur n'aura jamais réellement percé dans le métier.
Son personnage est le pendant sain de celui de Bogart, il ne sombre pas dans la folie mais se trouve tout de même sévèrement affecté par la paranoïa galopante de ce dernier. Mais contrairement à lui, il se souviendra qu'il est humain et qu'en tant que tel certaines valeurs sont plus importantes que la richesse. La photographie de Ted McCord est merveilleuse de réalisme, soulignant le pessimisme de l'histoire mais est aussi capable de conférer une ambiance étrange à certaines scènes. Elle magnifie les paysages mexicains sans pour autant virer à de l'esthétisme gratuit. La musique de Max Steiner est plus sujette à caution, pouvant s'avérer un peu trop démonstrative et lourde lors des passages les plus intenses, surenchérissant sur le tragique de l'histoire déjà trés chargée. Hormi ces moments, elle illustre efficacement l'action.
Une oeuvre mythique qui fonctionne de manière toujours aussi efficace de nos jours, prouvant ainsi la qualité du travail de Huston et ses acteurs. Un classique prenant qui vous surprendra sans aucun doute par sa justesse et l'implacabilité de son regard sur les travers des humains, tout en prenant soin de montrer que si ses conclusions sont négatives, tous les hommes ne réagissent pas forcément de la même façon, ce qui laisse un peu d'espoir.
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Ce topic m'a lair bien argumenté, il faut donc que je me regarde vite le dvd pour mettre mon grain de sel.
Je me souviens avoir mis 18/20 lors de la première vision à la dernière séance il y a quelques années: ça m'avait fait l'effet d'une bombe, encore plus que Quand la ville dort. C'est ce sentiment peut-être trop positif qui m'inspire quelque crainte à le revoir et peut-être briser un mirage de jeunesse.
Je me souviens avoir mis 18/20 lors de la première vision à la dernière séance il y a quelques années: ça m'avait fait l'effet d'une bombe, encore plus que Quand la ville dort. C'est ce sentiment peut-être trop positif qui m'inspire quelque crainte à le revoir et peut-être briser un mirage de jeunesse.
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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Il faut bannir Jeremy Fox.Jeremy Fox a écrit :J'espère la même chose que toi mais ça me rassure quand même quelque part ce que tu viens de direMajordome a écrit :Je reconnais m'être ennuyé à chaque vision de ce film et pourtant je fais un effort à chaque fois car j'aime beaucoup Huston... La prochaine sera peut être la bonne ?
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Oui....Star Maker a écrit :Il faut bannir Jeremy Fox.Jeremy Fox a écrit : J'espère la même chose que toi mais ça me rassure quand même quelque part ce que tu viens de dire
Statique et ennuyeux ? Oui, le film prend par moment des allures de huis clos, les péripéties sont celles qui traversent le coeur et l'âme des personnages mais tout passant par l'interprétation de Bogart, Huston père et Holt j'ai vraiment du mal à croire qu'on puisse réellement s'y ennuyer.
Aux frontières du fantastique (la Sierra Madre vu sous un angle quasi chamanique, l'omniprésence de la notion d'inéluctabilité, les bandits mexicains étrangement séduisant et joviaux comme des diablotins moyenageux), c'est la quête qui prévaut, y compris pour Howard et c'est pour ça qu'il replonge tout en sachant de manière quasi certaine ce qui va arriver. Huston, plus que de l'échec, est le cinéaste de la quête
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
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Ce sera donc ma prochaine commande DVDsoonHarry Dawes a écrit :Oui....Star Maker a écrit : Il faut bannir Jeremy Fox.
Statique et ennuyeux ? Oui, le film prend par moment des allures de huis clos, les péripéties sont celles qui traversent le coeur et l'âme des personnages mais tout passant par l'interprétation de Bogart, Huston père et Holt j'ai vraiment du mal à croire qu'on puisse réellement s'y ennuyer.
Aux frontières du fantastique (la Sierra Madre vu sous un angle quasi chamanique, l'omniprésence de la notion d'inéluctabilité, les bandits mexicains étrangement séduisant et joviaux comme des diablotins moyenageux), c'est la quête qui prévaut, y compris pour Howard et c'est pour ça qu'il replonge tout en sachant de manière quasi certaine ce qui va arriver. Huston, plus que de l'échec, est le cinéaste de la quête