Edward Dmytryk (1908-1999)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Kevin95
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par Kevin95 »

Lui-même, inspiré par Le Roi Lear.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
francesco
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par francesco »

On dit toujours ça, mais à part qu'il y a un patriarche et trois enfants dont un préféré aux autres le rapport est quand même très, très lointain.

Le Roi Lear : un roi décide de partager son royaume entre ses trois filles. Les deux premières l'accablent de caresses et de compliments. La dernière, la plus aimante et la favorite, se contente de lui dire ce qui est : elle l'aime comme il se doit. Furieux il la déshérite et décide de vivre la moitié de l'année avec l'ainée, l'autre moitié avec la puinée. Ces deux dernières révèlent leur véritable visage rapidement en le privant petit à petit de ses serviteurs et de ses libertés.

La Maison des étrangers : un banquier qui a réussi de manière peu orthodoxe aime dominer sa famille et a pour adage "diviser pour mieux régner". Il favorise un de ces fils en particulier,
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suscitant la haine et la jalousie des deux autres, qui finalement finisse par expédier leur père, qui y mourra, non sans entretenir la haine familiale, et frère en prison.
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Kevin95
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par Kevin95 »

J'ai dit "inspiré" car le film flirte avec les grandes lignes de Shakespeare et non "adapté" car cela reste loin de l'œuvre originale comme tu viens de le souligner. :wink:
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Kevin95
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par Kevin95 »

A noter que je parle de Broken Lance et non du film de Mankiewicz (que je n'ai pas vu) ! :mrgreen: :oops:
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par francesco »

La Maison des étrangers, en dehors de l'excellence de ses dialogues et de l'intelligence de sa construction, vaut "surtout" pour deux choses : la composition extraordinaire de Robinson (mais vraiment : le personnage est très complexe et il en rend parfaitement la richesse : on ne sait jamais quel sentiment éprouver pour lui et on finit par en éprouver plusieurs simultanément) et les rapports Conte-Hayward (cette dernière, riche héritière qui a choisi la liberté du célibat, n'a jamais été aussi "glamourisée", aussi sophistiquée à l'écran) : rapports de force entre deux être qui s'aiment et se désirent mais tiennent beaucoup trop à leur individualité pour se fondre en un couple. C'est remarquablement écrit et interprété par les deux acteurs qui mettent une tension sexuelle au moindre de leur échanges verbaux, lesquels crépitent déjà à eux seuls.
Le personnage d'Hayward n'existe pas vraiment d'un point de vue dramatique dans le remake, Jean Peters conjuguant le caractère d'Hayward avec le positionnement narratif de Debra Paget.
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par francesco »

Kevin95 a écrit :J'ai dit "inspiré" car le film flirte avec les grandes lignes de Shakespeare et non "adapté" car cela reste loin de l'œuvre originale comme tu viens de le souligner. :wink:
Cela dit quand je rédigeais mon post je sentais davantage les ressemblances qu'auparavant. Curieux ! :mrgreen:
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par Lord Henry »

Kevin95 a écrit :J'ai dit "inspiré" car le film flirte avec les grandes lignes de Shakespeare et non "adapté" car cela reste loin de l'œuvre originale comme tu viens de le souligner. :wink:
Si cela peut te rassurer, d'après ce que j'ai lu, chacun semble y trouver le remake de quelque chose de différent.
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angel with dirty face
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Re: Top 5 Edward Dmytryk

Message par angel with dirty face »

francesco a écrit :A noter que le film est un remake déguisé de La Maison des étrangers avec Robinson dans le rôle du patriarche.
J'avais beaucoup aimé l'interprétation de Katy Jurado, la mère indienne, dans le film de Dmytrick.
Bertrand Tavernier en parle dans les bonus du DVD de The Broken Lance (zone 2) où il explique le rôle joué dans les deux films par Philip Yordan.
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cinephage
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Re: Notez les films naphtalinés de Novembre 2008

Message par cinephage »

Crossfire, d'Edward Dmytryk (1947)

Une espèce de film policier mollasson, sans réplique intéressante ni enjeu majeur, avec quelques éléments d'intrigues surajoutées curieuses (un mari désoeuvré, une belle de nuit jalouse, un soldat faible et pleurnichard), qui vise surtout à toucher par un fort discours contre l'antisémitisme. Mais ça nous est asséné avec tant d'emphase, par un policier moraliste et pontifiant, qu'on est rapidement lassé de ce film qui traine son blues d'après-guerre tout comme ses personnages.

Seul Robert Ryan parvient à tirer son épingle du jeu, par sa cinégénie qui donne une présence inquiétante et dérangeant à son personnage (Dmytryk y contribue par un jeu subtil sur les objectifs cadrant son visage), ainsi que Gloria Grahame, qu'on est toujours content de croiser dans un film, même si, ici, on se demande un peu ce que son personnage vient faire là.

Bref, pas convaincu du tout par ces feux croisés.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films Naphtas- Février 2009

Message par Profondo Rosso »

Shalako de Edward Dmytryk (1968)

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Une partie de chasse dirigée par un baron et une comtesse européens pénètre dans la réserve de chasse des Apaches. Heureusement, un ancien colonel de l'armée, habitué à la vie rude de ces contrées, passait par là.

Un grand réalisateur déjà loin de son heure de gloire, un cast improbable pour un western entre les superstars de l'époque (Connery; Bardot), les has been et les vieux de la vieille (Stephen Boyd, Honor Blackman, Jack Hawkins, Woody Strode en chef indien !), le tout dans une corproduction anlo allemande voilà qui a de quoi piquer la curiosité. Malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur de ce mix étrange. Quelques thèmes très intéressants mais à peine esquissés comme cette noblesse europeene confrontée au rigueur de l'Ouest et qui tente avec arrogance d'y appliquer sa vision colonialiste. De même le long contentieux issus des guerre indienne que semble entretenir Shalako avec le chef apache (à travers quelque dialogue et le mano à mano final) n'est jamais plus approndi que ça et c'est bien dommage. A la place un western assez mou et prévisible qui se laisse néanmoins suivre sans trop d'ennui. Le couple Connery/Bardot fonctionne tout juste, et quelques bonnes idées d'actions sont un peu traitées par dessus la jambe par Dmytryk avec un attaque de fort par les indiens en infiltration un peu gachée ou un assaut final avec les héros coincés sur une colline et assailli de tout part par les indiens peu palpitant. Une violence tout de même corsée par instants et un peu hors de propos notamment une scène ou Honor Blackman est assez cruellement tuée par les indiens. 3/6
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Watkinssien
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Re: Edward Dmytryk (1908-1999)

Message par Watkinssien »

Un cinéaste intéressant que je (re)découvre avec un certain intérêt.

Son plus beau film, pour l'instant et à mes yeux, est le magnifique L'homme aux colts d'or !
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Mother, I miss you :(
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Re: Edward Dmytryk (1908-1999)

Message par Sybille »

J'ai bien aimé ses deux westerns L'homme aux colts d'or et La lance brisée. Beaucoup moins Alvarez Kelly. The end of the affair est un mélodrame qui se laisse regarder avec intérêt, ne serait-ce qu'une fois, et je garde un souvenir plutôt bon (même si je n'avais pas compris l'intrigue) de Murder my sweet.

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Alvarez Kelly
Edward Dmytryk (1966) :

"Alvarez Kelly" est un western à considérer comme raté. La date de tournage n'est d'ailleurs peut-être pas tout à fait innocente dans cette affaire, et le film, si l'on peut dire, accuse son âge. Vu d'aujourd'hui, il paraît, hé oui, quelque peu ringard. Le convoyage d'un troupeau de bétail pendant la guerre de Sécession, qui tient lieu de prétexte à l'histoire, ne se révèle pas des plus intéressant sur la durée. Cela manque d'aventure, de péripéties, de rythme, d'une saveur qui lui soit propre. Le scénario est mal construit, l'humour (ou ferait-on mieux de dire ses tentatives) reste plutôt maladroit. Les personnages féminins ne sont pas dessinés autrement qu'à grand trait, aucun d'entre eux ne méritant un attachement particulier. Les personnages masculins, de manière générale, ne se trouvent guère mieux lotis. La présence d'acteurs tels que Richard Widmark ou William Holden (ici dans deux rôles un peu potaches) ne réussit même pas, ou alors seulement à grand peine, à être une consolation. Quant il s'agit néanmoins du plus grand atout du film, il ne reste hélas pas grand chose d'autre. 4,5/10
Abronsius
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Re: Edward Dmytryk (1908-1999)

Message par Abronsius »

The Sniper (1952)

Un autre film noir présenté par Eddie Muller dans le cadre du Grand Lyon Film Festival Lumière 2009, une autre découverte.
Tout d'abord une petite mise au point sur Edward Dmytryk et que j'emprunte à l'indispensable 50 ans de cinéma américain de Tavernier et Coursodon : "... il fut le seul qui, après avoir purgé sa peine de prison, abjura publiquement le communisme et accepta de donner des noms." et plus loin "... Mais sa dénonciation fut plus symbolique que réelle puisque les noms en question étaient bien connus des enquêteurs et avaient déjà été donnés dix fois..." Les auteurs évoquent la blacklist bien entendu. La chasse au communisme effectuée dans les studios américains débute avec l'arrivée au pouvoir des républicains conservateurs en 1946 et ne prendra fin qu'en 1954, longue période dans laquelle s'inscrit ce film. Savoir que Adolphe Menjou, le plus virulent anti-communiste de Hollywood, a un rôle important peut étonner. C'est un acteur qui incarne la classe et la distinction, les costumes minables qu'il porte tout au long de ce récit semblent témoigner d'un douce revanche de Dmytryk envers le vieil acteur. Mal coupés et fripés ces costumes sont très éloignés du port noble et altier dont Menjou jouait tout au long de sa carrière. Ceci pour la petite histoire transmis par Eddie Muller.
C'est le premier film tourné sur un sérial killer, à l'époque il y en avait un qui sévissait dans la région de Los Angeles, des critiques furent émises condamnant le film pour avoir exploiter ce fait divers. Il s'agit pourtant de traiter le sujet avec le plus grand sérieux, le couple Anhalt, responsable du très beau Panic in the Streets, qui a écrit le scénario avait effectué des recherches précises sur la motivation des psychopathes et la vision du film montre bien que ce n'est pas l'aspect spectaculaire du film qui est mis en évidence mais bien l'aspect pathologique du détraqué. Il est placé en position de victime et le spectateur finit par exiger une obligation de soins plus qu'une nécessité de le condamner à la peine de mort. Il y a insistance sur le fait que le tueur demande des soins qu'on lui refuse, que la police ne dispose pas d'un budget conséquent qui puisse accélérer l'enquête et donc épargner d'éventuelles victimes supplémentaires. Le plan final, lors de l'arrestation du tueur est l'exemple le plus flagrant de cette démonstration.
Burnett Guffey est le chef opérateur et tourne dans les rues de San Francisco à la manière d'un documentariste, les rues en pente que parcourt l'assassin en proie à ses pulsions illustrent à merveille la tension qui le hante. Mary Windsor, cette actrice reconnaissable entre toutes grâce à cette description faite par Philippe Garnier dans son excellent Caractères paru chez Grasset : " 1,78 m sans talons, large d'épaules, grands yeux exophtalmiques, nez prononcé et mauvaise bouche..." et il ajoute un peu plus loin : "Et il est sûr qu'aucune femme au cinéma ne s'est autant de fois fait trouer la peau. Une anthologie de ses morts par balle remplirait un DVD entier." Lire la suite est une recommandation appuyée. Pas étonnant donc que Windsor se retrouve dans cette production...
Un petit bémol, la musique, encore une fois envahissante...
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Sybille
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Re: Edward Dmytryk (1908-1999)

Message par Sybille »

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Cornered / Pris au piège
Edward Dmytryk (1945) :

Je poursuis ma découverte du cinéma d'Edward Dmytryk (complètement sans objectif) et je tombe ainsi sur ce "Cornered", un honnête noir avec des traces de film de guerre ou d'espionnage. Guerre à cause du contexte : l'après-Seconde Guerre mondiale avec Dick Powell en pilote canadien. Décidé à venger la mort de son épouse, résistante française tuée au cours de représailles ordonnées par un collaborateur impitoyable dont personne ne connaît le visage. Une quête qui emmènera le héros de France jusqu'en Suisse pour se terminer en Amérique du Sud. Un récit plutôt bien mené (un peu d'illogisme, mais ça ne fait pas de mal), un rythme vif, une atmosphère décadente et exotique ainsi qu'une poignée de personnages originaux suffisent à assurer la réussite du film. La sobriété de jeu et la dureté d'expression de Dick Powell font également qu'il s'en tire avec honneur. Quelques passages retiennent l'attention : une discussion sur les quais d'un métro, les deux interlocuteurs incapables de se comprendre à cause du passage successif des rames ; un final empreint d'une violence brutale ; un 'méchant' énigmatique restant dans l'ombre jusqu'au bout, simplement éclairé par la brève lueur d'une allumette... Austère, évitant le piège de la romance inutile, et porteur d'un message politique un peu brute, mais plein de bonne volonté, un film caractéristique à l'aube de cette seconde moitié des années 1940.
6,5/10
Henri Lacanne
Stagiaire
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Re: Edward Dmytryk (1908-1999)

Message par Henri Lacanne »

The Carpetbaggers (Les Ambitieux)

Ce film est disponible en zone1 avec vo sans sous titres et version française.
Quelqu'un peut il me dire si la vf est d'époque ?
Merci d'avance
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