Kirk Douglas (1916-2020)

[AtCloseRange]

Town Without Pity (Gottfried Reinhardt - 1961)
C'est un film peu connu de Douglas tourné en Allemagne autour d'une histoire de viol collectif. Le sujet est assez audacieux pour l'époque pour un film hollywoodien mais le traitement laisse un peu à désirer notamment un voix off permanente lorsque les personnages parlent allemand (quelle drôle d'idée...). A noter aussi l'omniprésence de la chanson-titre de Gene Pitney, bonne chanson d'ailleurs, mais utilisée vraiment à toutes les sauces.
On peut rapprocher un peu l'ambiance du film à celle du très bon 7ème Juré de Lautner qui date de la même époque. Ici, le propos reste relativement ambigu par rapport au traitement de la victime.
La bonne raison de voir le film reste bien entendu la prestation de Kirk Douglas, toujours excellent quelque soient les circonstances, ici en avocat des violeurs.

[Boubakar]

En plus d'être une oeuvre très touchante, elle permet de se rendre compte à quel point ce grand monsieur a eu une vie exceptionnelle.
J'adore cet homme.

C'est con qu'aucun éditeur ne pense à le rééditer...

Je profite de cet antédiluvien message pour signaler que sa bio a été rééditée en format poche il y a quelques mois :

[O'Malley]

...et que son dernier livre I'm Spartacus qui relate l'épique tournage du film de Kubrick est sorti dernièrement aux éditions Capricci... Pas encore lu (pas trop le temps en ce moment...)mais feuilleté : ca a l'air très intéressant, fourmillant d'anecdotes et de photos plus ou moins rares...

[Supfiction]

Les nominations pour les Oscars sont tombées...

Tiens, je viens de découvrir que Kirk et Burt avaient rejoué ensemble seulement deux ans après OK Corral dans Au fil de l'épée "The Devils Disciple" (1959 - Guy Hamilton).
Un film étonnamment méconnu. Mais d'expérience, en général quand un film avec un tel casting est si peu connu, c'est soit qu'il y a embrouille avec les droits, soit que le film n'est pas un chef-d’œuvre.. j'ai bien peur qu'on soit ici dans le second cas de figure.

Burt et Kirk se retrouveront au moins trois autres fois à l'écran : dans Le dernier de la liste (1963), Sept jours en mai (1964), et dans Coup double (1984) (façon Stallone/Scharzie récemment).

[manuma]

JACQUELINE SUSANN'S ONCE IS NOT ENOUGH (1975)

L'initiation amoureuse d'une pauvre petite fille riche, dont le papa est un producteur hollywoodien déchu.

Produit par Howard W. Koch, dont Mike Wayne, personnage central de l’intrigue, pourrait être vu comme un double fictionnel aux dires de certains, Once is not enough est l’adaptation édulcorée du roman éponyme de Jacqueline Susann originellement publié en 1973. Notons que cette prestigieuse production aujourd’hui quelque peu tombée dans l’oubli permit à Brenda Vaccaro d’obtenir une nomination à l’oscar en 1976 dans la catégorie meilleur second rôle féminin (distinction finalement raflée par Lee Grant pour sa prestation dans le Shampoo d’Hal Ashby).

Transposition à l’écran d’un bouquin de gare par un réalisateur sans grande personnalité et un vétéran de l’écriture hollywoodienne en pré-retraite, Once is not enough avait fort peu de chance de marquer d'une empreinte indélébile le cinéma américain des années 70. Vu aujourd’hui, avec recul et forcement un brin d’indulgence eu égard à son cachet vintage, le résultat se laisse tranquillement regarder et, s’il fallait absolument lui reconnaitre une qualité, disons qu’elle se situerait sans doute dans la fidélité des auteurs à l’esprit des écrits de Jacqueline Susann.

Autrement dit, Once is not enough est un pur soap-opera trash. Un film dont les dialogues hype sonnent aujourd’hui délicieusement ringards et dans lequel des personnages en carton se trimballent d’exaspérants traumas existentiels marqués du sceau de leur désœuvrement. Un film qui multiplie les situations se voulant à tout prix choquantes pour illico sombrer dans le ridicule (cf. l'embarrassante séquence saphique entre Alexis Smith et Melina Mercouri). Bref, un luxueux mauvais film, pour cinéphiles un brin pervers uniquement.

[mr.hubert]

JACQUELINE SUSANN'S ONCE IS NOT ENOUGH (1975)

L'initiation amoureuse d'une pauvre petite fille riche, dont le papa est un producteur hollywoodien déchu.

Produit par Howard W. Koch, dont Mike Wayne, personnage central de l’intrigue, pourrait être vu comme un double fictionnel aux dires de certains, Once is not enough est l’adaptation édulcorée du roman éponyme de Jacqueline Susann originellement publié en 1973. Notons que cette prestigieuse production aujourd’hui quelque peu tombée dans l’oubli permit à Brenda Vaccaro d’obtenir une nomination à l’oscar en 1976 dans la catégorie meilleur second rôle féminin (distinction finalement raflée par Lee Grant pour sa prestation dans le Shampoo d’Hal Ashby).

Transposition à l’écran d’un bouquin de gare par un réalisateur sans grande personnalité et un vétéran de l’écriture hollywoodienne en pré-retraite, Once is not enough avait fort peu de chance de marquer d'une empreinte indélébile le cinéma américain des années 70. Vu aujourd’hui, avec recul et forcement un brin d’indulgence eu égard à son cachet vintage, le résultat se laisse tranquillement regarder et, s’il fallait absolument lui reconnaitre une qualité, disons qu’elle se situerait sans doute dans la fidélité des auteurs à l’esprit des écrits de Jacqueline Susann.

Autrement dit, Once is not enough est un pur soap-opera trash. Un film dont les dialogues hype sonnent aujourd’hui délicieusement ringards et dans lequel des personnages en carton se trimballent d’exaspérants traumas existentiels marqués du sceau de leur désœuvrement. Un film qui multiplie les situations se voulant à tout prix choquantes pour illico sombrer dans le ridicule (cf. l'embarrassante séquence saphique entre Alexis Smith et Melina Mercouri). Bref, un luxueux mauvais film, pour cinéphiles un brin pervers uniquement.

Aurais-tu vu ce film avec du francais???????

[bogart]

A chaque fois que je vois un message sur ce topic, je me dis Kirk nous a quittés.

[Alphonse Tram]

J'en pense exactement la même chose. Je l'ai vu par curiosité et seulement parce qu'il y avait Kirk. Film banal voir médiocre mais dont j'ai gardé curieusement un net souvenir. Peut être parce qu'il conserve justement les attributs obligés du soap que tout le monde connait : sex, argent etc.
(vu sur dvd Olive z1 sans st)

[manuma]

Aurais-tu vu ce film avec du francais???????

Non, vu comme Alphonse en version originale.

[Hitchcock]

A chaque fois que je vois un message sur ce topic, je me dis Kirk nous a quittés.

Pareil

[tindersticks]

http://www.ina.fr/video/CPB89000981/des ... video.html

[Federico]

A chaque fois que je vois un message sur ce topic, je me dis Kirk nous a quittés.

Pareil

Je ne veux pas vous faire de la peine mais ça va arriver (et pour moi, toi, vous, ils, eux, lui, elle et les autres aussi)

[Supfiction]

L'indestructible revient le 2 Juillet prochain avec la sortie en dvd de la (de mémoire) bonne mini-série Queenie, la force d'un destin, racontant la vie (quelque-peu romancée ?) de Merle Oberon. Belle surprise donc que cette édition à laquelle je ne croyais plus chez Koba video. ça a surement vieillit un peu par rapport à mes souvenirs mais ça doit se laisser regarder avec plaisir..

[Alphonse Tram]

Actualité people :

Kirk et Anne ont célébré il y a un mois leurs noces de diamant. On en déduit qu'ils se sont mariés en 1954.
Effectivement, ils se sont rencontrés sur le tournage d'Act of love (A. Litvak, 1953). A noter que Anne n'est pas la mère de Michael puisque Kirk avait déjà été marié à Diana Dill (toujours parmis nous également)

En direct de la teuf à Beverly Hills, à vous Cognacq-Jay.

[O'Malley]

98 ans aujourd'hui!

Bon anniversaire et en route je l'espère pour le chiffre 100!