Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog - 1972)
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J'ai vu ce film lors d'une projection pendant un cours d'espagnol au lycée, et si mes souvenirs sont bons, j'avais passé un excellent moment. Le terme hypnotisé que j'ai pu lire précédemment me semble parfaitement en adéquation avec le souvenir que j'ai de cette projection. Le ryhtme du film ,du fleuve et le caractére assez reportage ayant la tâche d'entretenir cette transe brisée systématiquement par les éclats de fureur de l'acteur dément. La bande son à aussi une importance capitale dans l'ambiance unique et minimaliste du film. Un film à voir, un voyage à entreprendre devrais-je dire...
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Découvert hier Aguirre et je ne suis pas loin de penser la même chose. J'y ai trouvé moins de folie et d'énergie que ce que j'en espérais, avec de grosses longueurs soporifiques -les moments attentistes-, un score dont j'ai trouvé qu'il faisait documentaire télévisé sur la nature, et puis des passages caméra à l'épaule qui ne m'ont pas convaincu. Dommage parce que le scénario est thématiquement plus intéréssant que celui de Fitzcarraldo (le désir de puissance mégalomane n'est pas seulement celui d'un individu mais celui d'une période historique). A côté de ça, Kinski est titanesque et j'ai adoré certains moments de folie pure. Mais je trouve que le film échoue en partie à capter la folie de son tournage. Je préfère un Fitzcarraldo que je trouve platement mis en scène mais dont le scénario a moins de longueurs et est plus construit et un Ennemis intimes souvent bien plus remuant que certaines scènes d'Aguirre.Margo a écrit :Le film m'intéresse surtout pour la performance de Klaus Kinski. Mais de leusr collaborations, je préfère mille fois le superbe Fritzcaraldo
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-Aguirre, la colère de dieu
de Werner Herzog
Le premier film que je vois de Herzog et je crois que ça va être le début d'un longue série.
Film vraiment passionant où s'enmêle ambition et fortune qui mène l'exploration d'un petit groupe à la recherche de l'El Dorado à sa perte....
Je conseille à tous ceux qui ne l'ont pas vu de ne pas hésiter!!!
de Werner Herzog
Le premier film que je vois de Herzog et je crois que ça va être le début d'un longue série.
Film vraiment passionant où s'enmêle ambition et fortune qui mène l'exploration d'un petit groupe à la recherche de l'El Dorado à sa perte....
Je conseille à tous ceux qui ne l'ont pas vu de ne pas hésiter!!!
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Aguirre, la colère de Dieu (Werner Herzog, 1972). J'en attendais peut-être un peu trop de ce film ; je suis un peu resté sur ma fin. Les personnages ne sont pas assez développés pour que je me sente totalement saisi par l'histoire. Pourtant, quel scénario : comme si la Nef des Fous de Jérôme Bosch embarquait pour l'Eldorado. Il y a beaucoup de puissance dans la mise en scène et nul ne peut nier à Klaus Kinski qu'il incarne son personnage à la perfection. Si l'on passe le cap des faux-raccords et du montage chaotique - qui révèlent les conditions catastrophiques du tournage - il reste un film saisissant, inquiétant et d'une très grande profondeur, quasi mystique dans son approche de la soif de la richesse et du pouvoir. Pas le chef d'oeuvre immortel que j'espérais, mais un très grand moment cinématographique quand même.
8/10
Edit : la nuit ayant passé, je reviens plus serein vers le film et je lui reconnais une grande qualité, celle de laisser des images et des sensations très fortes.
8/10
Edit : la nuit ayant passé, je reviens plus serein vers le film et je lui reconnais une grande qualité, celle de laisser des images et des sensations très fortes.
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Le film reste hypnotique, malgré une image et un format bof, bof. Je pense que cela est en partie du à la musique de Popol vuh, lancinante comme le cours de la rivière.
Sinon une petite question : l'intro présente le film comme tiré du journal du prêtre. Est-ce une pirouette scénaristique ou bien le film se base-t-il sur une certaine vérité historique ?
Sinon une petite question : l'intro présente le film comme tiré du journal du prêtre. Est-ce une pirouette scénaristique ou bien le film se base-t-il sur une certaine vérité historique ?
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Autant, j'ai plutôt accroché à FITZCARRALDO, autant je me suis super ennuyé avec ce film. Désolé.
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Kaspar Hauser qui sera vendu dans les dvd et magasine de le monde en kiosque à 6 euros 99 prochainement...Bartlebooth a écrit :Je ne le connais pas beaucoup mieux (la preuve, je n'ai pas vu Aguirre..., et ses premiers films semblent hélas avoir disparu dans les oubliettes), mais recommande la vision de l'admirable Kaspar Hauser, l'un des plus beaux films des années 1970 et l'un de mes premiers grands chocs de cinéphile, comme étant susceptible de faire changer d'avis tous ceux qui reprochent à Herzog sa tonitruance exhibitionniste.Cosmo Vitelli a écrit : Cela dit, moi non plus je ne suis pas trop fan de Herzog (que je connais assez mal finalement).
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Aguirre, la colère de dieu - Werner Herzog
tout premier Herzog en ce qui me concerne, et quel film! Images de paysages sublimes qui s'ajoutent à une musique complètement hypnotique et à un Klaus Kinski halluciné, c'est un vrai film-trip! Le tournage a d'ailleurs du être complètement dément, me faisant penser à celui d'Apocalypse Now. L'enfermement du groupe contraste avec avec l'espace vierge infini qui se déroule devant leurs yeux. La soif de grandeur de Aguirre est telle que le sujet du film en devient presque métaphysique, Aguirre se voyant comme dieu tout puissant, ayant droit de vie et de mort sur ses sujets et se proclamant "la colère de dieu". Le peu de dialogues convient tout à fait à l'ambiance vraiment particulière de ce film. Tout ce qui concerne le son off (bruit d'oiseaux, du vent dans les arbres) est excellent et nous immerge vraiment dans l'action du film. Bref, c'est très fort et m'encourage à découvrir un autre Herzog qui me taraude depuis longtemps, Fitzcarraldo. 8/10
tout premier Herzog en ce qui me concerne, et quel film! Images de paysages sublimes qui s'ajoutent à une musique complètement hypnotique et à un Klaus Kinski halluciné, c'est un vrai film-trip! Le tournage a d'ailleurs du être complètement dément, me faisant penser à celui d'Apocalypse Now. L'enfermement du groupe contraste avec avec l'espace vierge infini qui se déroule devant leurs yeux. La soif de grandeur de Aguirre est telle que le sujet du film en devient presque métaphysique, Aguirre se voyant comme dieu tout puissant, ayant droit de vie et de mort sur ses sujets et se proclamant "la colère de dieu". Le peu de dialogues convient tout à fait à l'ambiance vraiment particulière de ce film. Tout ce qui concerne le son off (bruit d'oiseaux, du vent dans les arbres) est excellent et nous immerge vraiment dans l'action du film. Bref, c'est très fort et m'encourage à découvrir un autre Herzog qui me taraude depuis longtemps, Fitzcarraldo. 8/10
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Quelle folie d’entreprendre la conquête d’un tel territoire ou les visages deviennent livides à mesure que l’espoir de réussite se raréfie au fil de ces terres et de ces eaux traversées dans de frêles embarcations ou les chevaux se cabrent de peurs.
Les flèches d’un ennemi invisible propriétaire de ces forêts impénétrables déciment un à un ce groupe mené par Aguirre irrécupérable illuminé avide de pouvoir perdu dans un contexte inconnu à des milles de sa terre d’Espagne.
La nature est imprévisible, ses silences soudains sont effrayants, des airs de flûtes sont exécutés spontanément afin de restituer une indispensable atmosphère sonore sécurisante.
Le regard d’Aguirre écrasé par ces arbres immenses contemple au milieu de ces eaux incertaines ses hommes déroutés par les affres de l’impuissance.
Cette avancée dans la pénombre d’une impossible découverte est sanctionnée par l’indien. Détruisant le mirage d’un Eldorado plus cérébral que réel il décime par instinct de survie ce groupe avec lequel il ne désire même pas communiquer.
Aveuglé par la démesure Aguirre n’a pas le réflexe de faire machine arrière, se sachant perdu il se laisse dévorer par cette nature qu’il ne peut soumettre.
Aguirre la colère de Dieu est un film sur la démesure non calculée d’un groupe d’hommes se croyant invulnérable par la détermination et la possession du canon qui n’effraie nullement ces indiens n’ayant aucune perception de la cuirasse, de l’arquebuse et du boulet.
La foi d’évangéliser ces terres barbares prétexte pour ces hommes ivres de conquêtes de tous dévaster sans retenues engrange brûlots et bestialités par des comportements de porcins affamés sur de la nourriture mal cuite engloutie sans aucunes manières.
Les résolutions les plus remarquables afin de sortir de cet enfer sont féminines avec la décision de l’une d’entre elles d’être maître de son destin en affrontant seule cette forêt dont on ne revient pas.
C’est peut-être l’image de cette nature, une procédure interne n’acceptant pas une évangélisation dont les comportements représentatifs sont au dessous de théories récupératrices masquant la barbarie.
L’éternel combat Darwinien d’un site désirant n'évoluer uniquement que par ce qu'il maîtrise, c'est à dire lui-même.
Les flèches d’un ennemi invisible propriétaire de ces forêts impénétrables déciment un à un ce groupe mené par Aguirre irrécupérable illuminé avide de pouvoir perdu dans un contexte inconnu à des milles de sa terre d’Espagne.
La nature est imprévisible, ses silences soudains sont effrayants, des airs de flûtes sont exécutés spontanément afin de restituer une indispensable atmosphère sonore sécurisante.
Le regard d’Aguirre écrasé par ces arbres immenses contemple au milieu de ces eaux incertaines ses hommes déroutés par les affres de l’impuissance.
Cette avancée dans la pénombre d’une impossible découverte est sanctionnée par l’indien. Détruisant le mirage d’un Eldorado plus cérébral que réel il décime par instinct de survie ce groupe avec lequel il ne désire même pas communiquer.
Aveuglé par la démesure Aguirre n’a pas le réflexe de faire machine arrière, se sachant perdu il se laisse dévorer par cette nature qu’il ne peut soumettre.
Aguirre la colère de Dieu est un film sur la démesure non calculée d’un groupe d’hommes se croyant invulnérable par la détermination et la possession du canon qui n’effraie nullement ces indiens n’ayant aucune perception de la cuirasse, de l’arquebuse et du boulet.
La foi d’évangéliser ces terres barbares prétexte pour ces hommes ivres de conquêtes de tous dévaster sans retenues engrange brûlots et bestialités par des comportements de porcins affamés sur de la nourriture mal cuite engloutie sans aucunes manières.
Les résolutions les plus remarquables afin de sortir de cet enfer sont féminines avec la décision de l’une d’entre elles d’être maître de son destin en affrontant seule cette forêt dont on ne revient pas.
C’est peut-être l’image de cette nature, une procédure interne n’acceptant pas une évangélisation dont les comportements représentatifs sont au dessous de théories récupératrices masquant la barbarie.
L’éternel combat Darwinien d’un site désirant n'évoluer uniquement que par ce qu'il maîtrise, c'est à dire lui-même.
Chaque individu a le devoir de se réaliser par l'esprit dans le contexte historique de son époque.
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- Régisseur
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- Inscription : 18 janv. 07, 23:28
- Localisation : Dans la lune
Je rejoins plusieurs avis mitigé sur ce film que beaucoup considère comme excellent.
Voici la critique que j'ai publié sur un autre site :
"Au risque de passer pour un ringard immature et désoeuvré, on peut bien heureusement dans notre beau pays encore dire du mal d'un des films les plus surestimés du cinéaste Werner Herzog.
Les défauts formels les plus flagrants sont légions et permettent de jouer au jeu des sept erreurs pour combler l'ennui qui nous tombe dessus à la vision du film.
Constatez plutôt l'ampleur des dégâts :
- scénario poids plume dont le mysticisme cache le vide du discours (la mégalomanie d'un seul personnage délirant permet de donner de l'envergure au rien),
- mise en scène faite à l'économie (le montage enchaîne avec la plus grande décomplexion les répétitions d'une même scène pour illustrer des moments sensés se dérouler sur plusieurs jours),
- décors réels dignes d'une série italo-Z dans la bonne tradition cannibalistique (la nature ça coûte pas cher et ça fait endurer le pire aux acteurs. C'est bon pour leur jeu vériste...),
- interprétation proche de la vacuité (Klaus Kinski se contente d'être là en roulant des yeux et boîtillant comme un éclopé de théâtre outrancier ; ne parlons même pas des indiens embauchés sur place).
Que celui qui arrive à résister à l'envie d'accélérer son lecteur de dvd (s'il le regarde tranquillement chez lui) ou à ne pas succomber à celle de quitter la salle obscure dans laquelle il est venu trouver le repos, soit béni. Il aura réussi à pénétrer les arcanes d'une légendaire oeuvre poético-mystique en endurant en temps réél un interminable supplice tel que l'on ne devrait s'infliger que rarement au risque d'être encouragé à tout accepter du cinéma.
Les intentions d'un cinéaste ambitieux ne suffisent pas pour saisir l'esprit et l'âme du spectateur ; encore faut-il que son film donne à réfléchir et ressentir. Ce qui est loin d'être le cas dans cet "Aguirre" qui ne provoque pas uniquement la colère de Dieu...
Maintenant, vous n'êtes pas obligé de croire un avis irrespectueux, mais ne venez pas vous plaindre ensuite."
5/10
Voici la critique que j'ai publié sur un autre site :
"Au risque de passer pour un ringard immature et désoeuvré, on peut bien heureusement dans notre beau pays encore dire du mal d'un des films les plus surestimés du cinéaste Werner Herzog.
Les défauts formels les plus flagrants sont légions et permettent de jouer au jeu des sept erreurs pour combler l'ennui qui nous tombe dessus à la vision du film.
Constatez plutôt l'ampleur des dégâts :
- scénario poids plume dont le mysticisme cache le vide du discours (la mégalomanie d'un seul personnage délirant permet de donner de l'envergure au rien),
- mise en scène faite à l'économie (le montage enchaîne avec la plus grande décomplexion les répétitions d'une même scène pour illustrer des moments sensés se dérouler sur plusieurs jours),
- décors réels dignes d'une série italo-Z dans la bonne tradition cannibalistique (la nature ça coûte pas cher et ça fait endurer le pire aux acteurs. C'est bon pour leur jeu vériste...),
- interprétation proche de la vacuité (Klaus Kinski se contente d'être là en roulant des yeux et boîtillant comme un éclopé de théâtre outrancier ; ne parlons même pas des indiens embauchés sur place).
Que celui qui arrive à résister à l'envie d'accélérer son lecteur de dvd (s'il le regarde tranquillement chez lui) ou à ne pas succomber à celle de quitter la salle obscure dans laquelle il est venu trouver le repos, soit béni. Il aura réussi à pénétrer les arcanes d'une légendaire oeuvre poético-mystique en endurant en temps réél un interminable supplice tel que l'on ne devrait s'infliger que rarement au risque d'être encouragé à tout accepter du cinéma.
Les intentions d'un cinéaste ambitieux ne suffisent pas pour saisir l'esprit et l'âme du spectateur ; encore faut-il que son film donne à réfléchir et ressentir. Ce qui est loin d'être le cas dans cet "Aguirre" qui ne provoque pas uniquement la colère de Dieu...
Maintenant, vous n'êtes pas obligé de croire un avis irrespectueux, mais ne venez pas vous plaindre ensuite."
5/10
"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier
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- O Captain! my Captain!
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- Inscription : 27 janv. 05, 20:55
- Localisation : à l'abordage
J'étais en train de taper un petit texte, mais en fait, ce post de Captain blood dit tout à fait ce que j'essayais d'écrire maladroitement.Captain Blood a écrit :J'ai vu ce film lors d'une projection pendant un cours d'espagnol au lycée, et si mes souvenirs sont bons, j'avais passé un excellent moment. Le terme hypnotisé que j'ai pu lire précédemment me semble parfaitement en adéquation avec le souvenir que j'ai de cette projection. Le ryhtme du film ,du fleuve et le caractére assez reportage ayant la tâche d'entretenir cette transe brisée systématiquement par les éclats de fureur de l'acteur dément. La bande son à aussi une importance capitale dans l'ambiance unique et minimaliste du film. Un film à voir, un voyage à entreprendre devrais-je dire...
Aguirre est tout simplement un de mes 5 films préférés. Même si je deviens de plus en plus blasé depuis que je l'ai découvert en 5e, ce film me remue toujours autant.
Je n'aime pas tellement l'expression, mais pourtant, à chaque vision j'ai l'impression de faire un voyage. Dans aucun film, la nature et la forêt vierge ne m'ont semblé aussi réelles et palpables.
J'ai vraiment l'impression de côtoyer ces gens, comme dans un documentaire. Le sacrifice de Dona inez me bouleverse à chaque fois.
Sinon, Fitzcarraldo m'a profondément ennuyé, je n'ai plus aucon souvenir de Kaspar hauser. Reste Cobra verde que j'aime beaucoup malgré sa grandiloquence.