Joan Crawford (1904-1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Tommy Udo
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Tommy Udo »

feb a écrit :Ah j'oubliais, il y a Dorothy Sebastian dedans.
Mais c'est pas possible, elles étaient inséparables ces deux-là :mrgreen:
feb a écrit :C'est bon ou j'en rajoute ?
Oui, vas-y, rajoute :mrgreen:
feb a écrit :Sinon The Bride Wore Red est indispensable.
Je ne connais pas. C'est noté, merci :wink:
feb
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par feb »

Tommy Udo a écrit :
feb a écrit :C'est bon ou j'en rajoute ?
Oui, vas-y, rajoute :mrgreen:
Je t'ai déjà dit que c'était assez mauvais ? :mrgreen:
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Tommy Udo
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Tommy Udo »

feb a écrit :
Tommy Udo a écrit : Oui, vas-y, rajoute :mrgreen:
Je t'ai déjà dit que c'était assez mauvais ? :mrgreen:
Oui :mrgreen:
francesco
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par francesco »

feb a écrit :
Cathy a écrit :J'aimerais donc arriver à voir Harriet Craig et Autumn Leaves :( !
Dispo uniquement via le TCM Vault Crawford in the 50s donc Z1 VO :| J'espère en voir débarquer quelques uns en Etoiles Universal un jour...
Harriet Craig est disponible en espagnol ... dans une édition sous-titré en portuguais ... cela des cinq grands mélos des années cinquante c'est celui que j'aime le moins (je préfère la première version dans laquelle Rosalind Russell est finalement plus interessante et plus subtile que Crawford qui fait simplement son numéro mais pas de manière aussi inspirée qu'ailleurs. Ou alors c'est juste que le rôle lui "va" trop bien.
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Profondo Rosso
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Profondo Rosso »

Après nous le déluge de Howard Hawks (1933)

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L'Angleterre en 1916 : Un américain, Richard Bogard, achète comme résidence secondaire le manoir que Diana Boyce Smith vient d'hériter de son père. Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre, mais Diana accepte néanmoins de se fiancer à Claude Hope, un ami d'enfance qui l'aime de longue date. Ronnie - le frère de Diana - et Claude rejoignent ensuite leur régiment qui combat en France. Diana elle-même rejoint le Front comme ambulancière et y retrouve les trois hommes, Richard s'étant engagé dans l'intervalle. Diana avoue alors à son frère l'amour qu'elle porte à l'américain...

Un Hawks méconnu qui nous offre là un bien beau mélodrame typique du romanesque "à hauteur d'homme" du réalisateur. L'intrigue nous plonge en Angleterre durant la Première Guerre Mondiale où la jeune Diana (Joan Crawford) subira tour à tour la perte de son père au front ainsi que la mobilisation de son frère Ronnie (Franchot Tone) et son ami d'enfance Claude (Robert Young). Parallèlement, Richard Bogart (Gary Cooper) acquiert la demeure familiale et Diane ayant acceptée de se fiancer avec Claude avant son départ va pourtant tomber amoureuse du nouveau venu à son grand désarroi. Hawks et son scénariste Wiliam Faulkner (d'après sa propre nouvelle Turnabout) font reposer l'ensemble du film sur l'urgence, le dépit et la frustration plongeant les personnages dans un constant sentiment de culpabilité. Diana accepte ainsi la demande de mariage de Claude dans l'urgence du départ comme si elle lui en était redevable dans l'épreuve qui l'attend et l'amour entre elle et Bogart ne s'illustrera que dans de brefs moments, reposant toujours sur un sentiment douloureux.

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D'abord la première rencontre où Bogart maladroit s'extasie sur les objets du père de Diana sans savoir qu'elle vient d'apprendre sa disparition, et bien sûr la fuite immédiate de celle-ci après qu'ils se soient avoués leurs sentiments mutuel. Hawks n'a pas besoin de longues scènes d'expositions pour rendre tangible cette romance, notre couple ne fera que s'entrecroiser tout au long du film finalement mais ce sont autant les actes des personnages que l'intensité des acteurs qui l'exprimeront sans que les mots se fassent trop envahissant. Gary Cooper et Joan Crawford sont là au sommet de leur photogénie, figé dans une beauté juvénile et passionnée que Hawks capture par de nombreux gros plans mettant en valeur l'intensité des les regards de Cooper et le tourbillon de passions contenues par Crawford.

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Se fuyant et se poursuivant désormais sur le front de guerre, nos héros seront confrontés aux même dilemmes. Joan Crawford inaccessible de corps pour celui qu'elle aime et de coeur pour Ronnie, ce n'est que par le respect mutuel et l'effacement d'un des deux prétendants que le triangle amoureux pourra se résoudre. Les deux hommes se jaugent ainsi dans les airs et sur mer durant des séquences incroyablement spectaculaires où un Hawks filmera une longue bataille aérienne aux proportion épiques (et recyclant pas mal d'images des Les Anges de l'Enfer (1930) d'Howard Hughes) puis un scotchant torpillage de navire en hors-bord. Cela permettra à Cooper de mieux juger celui pour lequel son aimée le sacrifie et pour Young de comprendre les réels sentiments de Crawford.

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Une nouvelle fois l'action sert de révélateur et aucune scène d'explication superflue ne sera nécessaire à surligner ce qui s'est compris par les images, le mouvement et la gestuelle des personnages. Robert Young en jeune homme amoureux et fragile est très émouvant dans sa destinée tragique, tout comme Franchot Tone en confident taciturne et compréhensif. Tous les hommes du films ne semblent voué qu'à présider au bonheur de Diana que Joan Crawford campe avec tant de fragilité et modestie qu'elle ne vampirise jamais un film dont elle est au centre et laissant magnifiquement exister les autres. L'amour ne triomphera qu'au bout de bien des sacrifices où chacun n'aura eu de cesse que d'épargner les autres, quel qu'en soit le prix. Le titre original sonne ainsi comme une formidable libération après toutes ces épreuves. 5/6
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Jeremy Fox
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Jeremy Fox »

J'en ai également un très bon mais lointain souvenir. Par contre si les captures sont tirées du DVD, au secours.
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Profondo Rosso
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Profondo Rosso »

Oui captures issues du dvd mais bon la copie est correcte dans l'ensemble. Même sur les captures c'est loin d'être irregardable hormis l'avant dernière et le baiser nocturne entre Crawford et Cooper...
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Jeremy Fox
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Jeremy Fox »

Profondo Rosso a écrit :Oui captures issues du dvd mais bon la copie est correcte dans l'ensemble. Même sur les captures c'est loin d'être irregardable hormis l'avant dernière et le baiser nocturne entre Crawford et Cooper...
Merci ; la compression semble quand même pas top (au vu des captures) : je le prendrais peut-être à l'occasion.
:wink:
feb
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par feb »

En mouvement c'est beaucoup moins marqué Jeremy, ce n'est pas le pire dans la première salve de cette collection (La tempête qui tue ça te dit quelque chose ? :mrgreen: )
D'autres captures :wink:
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 2#p2370917
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Hitchcock »

Jeremy Fox a écrit :
Profondo Rosso a écrit :Oui captures issues du dvd mais bon la copie est correcte dans l'ensemble. Même sur les captures c'est loin d'être irregardable hormis l'avant dernière et le baiser nocturne entre Crawford et Cooper...
Merci ; la compression semble quand même pas top (au vu des captures) : je le prendrais peut-être à l'occasion.
:wink:
En effet, il y a pire quand même.
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Jeremy Fox
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit :Il était une fois (A woman's face) - Réalisé par George Cukor / 1941 :

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C'est le procès d'Anna Holm, accusée d'un meurtre. Les différents témoins de son histoire, dont elle, se succèdent pour défendre ou non son cas. Défigurée, elle fut d'abord cette femme au caractère difficile et acariâtre, pour ensuite se changer peu à peu en femme amoureuse au contact d'un riche héritier... ou bien d'un médecin qui lui a rendu visage humain ? Mais ce changement ne s'accompagne-t-il pas d'une terrible affaire criminelle ?

Un film regardé comme ça, sans attente particulière, au hasard dans le coffret Crawford vol. 2, sans même savoir de quoi tout cela pouvait bien parler. Et parfois (régulièrement même !), le hasard a du bon. A woman's face, ce conte de fée moderne, signé par un George Cukor au sommet de son art, est une leçon de cinéma à tout point de vue ! Film méconnu pourtant, oublié, notamment en raison de son échec public lors de sa sortie. A ce moment là, l'actrice Joan Crawford n'est plus tellement en odeur de sainteté à la MGM et ses films essuient de cuisants échecs commerciaux. Son aura si lumineuse au sein de la firme décline dangereusement, en même temps que ses comparses-concurrentes également à la MGM (Greta Garbo ou Norma Shearer qui, elles, stopperont net leurs carrière pour diverses raisons). Elle partira sous peu par la petite porte, pour revenir par la grande à la Warner qui, pour le coup, avait tout compris en lui offrant Le roman de Mildred Pierce ainsi qu'une deuxième partie de carrière ponctuellement au sommet du box-office.

Et pourtant, A woman's face avait tout pour séduire, et je dis bien tout. Une structure narrative multiple enchâssée composée de brillants flash-backs, une distribution parfaite, une photographie exquise, une dramaturgie à la puissance formidable et une mise en scène qui ne compte plus ses moments de bravoure. La caméra de Cukor est unique en son genre, capable de cerner n'importe quelle scène, de produire l'émotion ou le suspense sur commande. La finesse de son regard, alliée à la sagacité des dialogues, offrent à ce film l'écrin sublime qu'il méritait. Un exemple, parmi d'autres : la séquence de la soirée dans l'immense maison du consul, avec cette danse entre Joan Crawford et Conrad Veidt où l'attirance répulsion de l'actrice fait merveille, tant grâce à son jeu que grâce à la magie du fondu que Cukor utilise pour rappeler leur rapprochement précédent au piano. C'est merveilleux, le metteur en scène passe du drame au film noir, du suspense au mélo, avec rythme et classe, sans jamais en faire ne serait-ce qu'un poil trop ! Quelle maîtrise ! Que l'on doit aussi en partie à cette faculté que la MGM a de présider à ses films avec le même degré d'exigence... montage doux, ensemble fluide, décors luxueux... un vrai bonheur. La star, c'est bien entendu Crawford, si belle et si juste à la fois. Elle arrive à dégager un charme incroyable, y compris avec le visage à-demi brûlé durant les 45 premières minutes (faisons confiance à la photographie également dans ces scènes). Dotée d'une grâce et d'une élégance peu communes, elle incarne pourtant une femme au coeur endurci qui craque peu à peu devant le miracle qui s'offre à elle. Un miracle bientôt assombri par les horribles desseins de son compagnon qu'elle croyait au départ sincère avec elle : l'assassinat programmé d'un enfant. Une interprétation remarquable et inoubliable. A ses côtés, Conrad Veidt l'est aussi, tout autant que Melvyn Douglas dans un rôle qu'il connait bien, celui de l'homme viril et tendre à la fois, un charmeur qui s'ignore, un homme juste et droit dans ses bottes.
Vous l'aurez compris, si vous aimez George Cukor, la MGM, Joan Crawford, Melvyn Douglas, et de manière plus générale l'âge d'or hollywoodien, alors foncez, ce film hypnotique est un petit chef-d'oeuvre.

J'aurais tant voulu être aussi enthousiaste ; seulement l'histoire ne m'a non seulement pas intéressé une seule seconde mais je l'ai trouvé assez ridicule ; de plus je n'ai absolument rien ressenti des sentiments qui pouvaient exister entre Melvyn Douglas et Joan Crawford. Cukor ne me convaincra donc décidément que très rarement en dehors de la comédie ; hormis la splendide photographie et l'actrice principale, absolument rien n'a réussi à m'accrocher et j'ai trouvé la mise en scène de Cukor sans grand intérêt :oops:
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Sybille »

Je n'avais pas aimé outre mesure moi non plus. C'est bien sûr un film honorable, bien réalisé, etc... mais j'avais trouvé l'histoire agaçante, voire effectivement stupide, et le procédé des flashbacks un peu lassant.
Il faudra que je le revois : maintenant que je sais ce qui s'y passe, peut-être que je serais plus à même d'apprécier les qualités de la mise en scène, si ce n'est éventuellement l'histoire elle-même.
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par feb »

Jeremy Fox a écrit :de plus je n'ai absolument rien ressenti des sentiments qui pouvaient exister entre Melvyn Douglas et Joan Crawford.
C'est normal il n'y en a pas. :mrgreen: Le duo Douglas/Crawford n'offre pas une grande alchimie et je trouve que cette économie de sentiment colle assez bien avec le sujet du film et avec le lien qui unie les 2 personnages. Pour les sentiments je pense qu'il vaut mieux aller jeter un oeil du coté de Lubistch et de l'autre star de la MGM :wink:
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par Helena »

Our Dancing Daughters de Harry Beaumont est une véritable découverte pour moi. Ce fut sublime, le film est magique de bout-en-bout. Je connaissais l'actrice, mais pour d'autres rôles, des rôles parfois très simples. Ici elle est sublime, vraiment, j'adore déjà son allure, sérieusement elle a la classe. Elle joue la femme forte, libre, enfin je la vois ainsi en tout cas. Celle de la femme qui veut s’émanciper, je ne vais pas dire une butch car ce n'est pas vraiment cela. Il y a ce côté femme libérée en tout cas qui fait plaisir. L'amitié très forte qu'il y a entre Crawford et Sebastian est excellente, d'ailleurs un personnage qui se fait appeler Di ne peut être que classe ^^. En tout cas son personnage est énergique, vivant, son personnage aime la vie, elle aime en profiter et c'est ce qui fait plaisir, je ne sais pas si c'est le genre de personnages répandus pour l'époque, mais en tout cas ça fait plaisir de voir ce type de personnage pour l'époque. J'aime beaucoup en tout cas la dynamique qui existe entre les différents personnages féminins, notamment entre notre mangeuse d'homme et sa rivale en quelque sorte. J'aime beaucoup la manière dont le réalisateur joue avec nos personnages et notamment les personnages masculins comme celui incarné par Mack Brown. Le film est très simple en tout cas dans son scénario, sa structure, mais il n'en demeure pas moins de qualité. Le film est ingénieux pour l'époque en tout cas et on s'interroge facilement sur les sous-entendus de certains passages. Ici en tout cas le réalisateur se fait plaisir et nous fait plaisir en tout cas. Le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça reste un très bon film, une véritable découverte en ce qui me concerne. La forme est excellente, que ce soit dans les décors ou les costumes, ici en tout cas on est directement transporté dans les années 20 et cela avec un grand plaisir. Le tout en tout cas est vraiment intéressant, jamais on ne s'ennuie. Le casting est parfait, je ne connais pas tous les acteurs et actrices de ce récit, mais ils sont excellents, notamment notre personnage principal. Ce fut une découverte plaisant en tout cas et je vais essayer de trouver les autres films du réalisateur et tenter de voir un peu plus de film de l'actrice, étant encore assez vierge de sa filmographie. Je vous le recommande en tout cas si vous ne l'avez jamais vue. Pour moi il mérite un 8/10 en tout cas.
"Esotika, Erotika, Psicotika."
feb
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Re: Joan Crawford (1905-1977)

Message par feb »

P'tain je valide ce texte à 200%, feb approved :mrgreen: Ce muet est une petite perle, un des meilleurs "late silents" de la MGM et une superbe représentation du style flapper :wink:

Je ne peux que conseiller de découvrir la filmo de Crawford tant elle est indissociable de la MGM et est représentative du style de la Major et de son évolution entre 1927 et 1941. Il y a du mauvais et du classique mais il y aussi quelques perles qui ne payent pas de mine, comme Dancing Daughters, et qui valent le détour. Je pourrais en parler des heures de la Miss, c'est pour moi LA Star de la MGM (avec Garbo of course), l'actrice à découvrir si on s'intéresse aux films des années 30 et à la Major au lion :wink:
Concernant Beaumont ça va être dur de se lancer dans une intégrale car il a commencé assez tôt et une grosse partie de ses films est perdue mais je te conseille quand même de jeter un oeil, en vrac, aux films suivants :
Laughing Sinners
Our Blushing Brides :arrow: Crawford + Page + Sebastian mais en dans un parlant : beaucoup moins bien que Dancing Daughters mais intéressant car on peut le comparer avec ce dernier et voir l'évolution de Crawford
Dance, Fools, Dance
The Broadway Melody
Faithless
Beau Brummel
West of Broadway
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