Joan Crawford (1904-1977)
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
'culé va
Bon je vais patiemment attendre mon DVD de Della
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Pendant ce temps là sur TCM US
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Ah oui, c'est le mois
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
En fait le Paradis existe, suffit juste d'être aux US et de se mettre dans le canap' devant TCM US
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Il faut absolument qu'on trouve un correspondant aux USA.feb a écrit :En fait le Paradis existe, suffit juste d'être aux US et de se mettre dans le canap' devant TCM US
Qui pour s'inscrire sur un site de rencontres ?
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Je crois que je vais directement y déménager, ça ira plus vite surtout si on doit attendre TCM France
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Le masque arraché, Sudden Fear (1952) - David Miller
Myra Hudson auteur richissime de pièce de théâtre tombe amoureuse du comédien qu'elle a renvoyé. Elle l'épouse quand son mari et sa maîtresse décide de la supprimer.
Avec un titre comme cela et le nom de Jack Palance au générique, on sait qu'il y a du meurtre dans l'air, mais qui, quand et comment, c'est sans doute là la force de ce film à savoir qu'on ne s'attend pas à ce twist. Le film commence comme une comédie dramatique traditionnelle avec un portrait de Myra, éblouissante, femme du monde, attachante et qui épouse ce comédien dont elle n' a pas voulu, car il n'est pas assez beau pour interpréter le rôle de sa pièce, mais qui semble fou amoureux, aux petits soins de son épouse. Tout le temps de la première partie, on se demande comment on va arriver à cette peur soudaine ! On imagine même très facilement la fin quand elle descend l'escalier qui mène de sa maison d'été à un grand lac... Le film repose entièrement sur Joan Crawford qui est quasiment de tous les plans hormis une ou deux scènes entre Jack Palance et Gloria Grahame. La dernière partie est d'ailleurs axé sur sa palette d'expressions quand elle découvre la vérité ou qu'elle a peur, ce n'est qu'une succession de gros plans, où elle doit faire passer toutes les émotions : la peur, la trahison, le désespoir, la haine... Elle fut d'ailleurs nommée pour l'Oscar cette année-là face à Bette Davis, leur seul et unique face à face (merci Francesco pour ta bible oscarisée) et elle aurait du l'avoir tant elle s'avère prodigieuse, même si elle en fait peut-être un peu trop, et encore... On est complètement accroché à sa prestation et à cette histoire dont on ne peut raconter tous les détails sans spoiler. Seule dans son bureau, dans sa chambre, ou encore coincée dans un placard. C'est assez fou de voir ce Portrait woman tomber dans le pur film noir avec ce final dans les rues de San Francisco. Joan Crawford est impressionnante, ceci étant Jack Palance lui tient la dragée haute sans problème lui aussi passe de l'homme bafoué à l'homme amoureux puis fort inquiétant dans la dernière partie, tout comme Gloria Grahame dans un des ses innombrables rôles de femme "fatale". Un film diantrement efficace.
Myra Hudson auteur richissime de pièce de théâtre tombe amoureuse du comédien qu'elle a renvoyé. Elle l'épouse quand son mari et sa maîtresse décide de la supprimer.
Avec un titre comme cela et le nom de Jack Palance au générique, on sait qu'il y a du meurtre dans l'air, mais qui, quand et comment, c'est sans doute là la force de ce film à savoir qu'on ne s'attend pas à ce twist. Le film commence comme une comédie dramatique traditionnelle avec un portrait de Myra, éblouissante, femme du monde, attachante et qui épouse ce comédien dont elle n' a pas voulu, car il n'est pas assez beau pour interpréter le rôle de sa pièce, mais qui semble fou amoureux, aux petits soins de son épouse. Tout le temps de la première partie, on se demande comment on va arriver à cette peur soudaine ! On imagine même très facilement la fin quand elle descend l'escalier qui mène de sa maison d'été à un grand lac... Le film repose entièrement sur Joan Crawford qui est quasiment de tous les plans hormis une ou deux scènes entre Jack Palance et Gloria Grahame. La dernière partie est d'ailleurs axé sur sa palette d'expressions quand elle découvre la vérité ou qu'elle a peur, ce n'est qu'une succession de gros plans, où elle doit faire passer toutes les émotions : la peur, la trahison, le désespoir, la haine... Elle fut d'ailleurs nommée pour l'Oscar cette année-là face à Bette Davis, leur seul et unique face à face (merci Francesco pour ta bible oscarisée) et elle aurait du l'avoir tant elle s'avère prodigieuse, même si elle en fait peut-être un peu trop, et encore... On est complètement accroché à sa prestation et à cette histoire dont on ne peut raconter tous les détails sans spoiler. Seule dans son bureau, dans sa chambre, ou encore coincée dans un placard. C'est assez fou de voir ce Portrait woman tomber dans le pur film noir avec ce final dans les rues de San Francisco. Joan Crawford est impressionnante, ceci étant Jack Palance lui tient la dragée haute sans problème lui aussi passe de l'homme bafoué à l'homme amoureux puis fort inquiétant dans la dernière partie, tout comme Gloria Grahame dans un des ses innombrables rôles de femme "fatale". Un film diantrement efficace.
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Mise à jour de la filmo de la Dame
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Sinon pour ceux que ça intéresse (je me sens seul ), il faut noter que toute la filmo MGM parlante de Crawford (en retirant Letty Lynton malheureusement) est désormais disponible soit en Warner Archive, soit en Warner classique Z1/Z2...voilà voilà
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
A quand en VOST pour les grands mélos de fin de carrière. Bref quand on pense que tous les films que tu viens d'ajouter sont passés sur TCM, y compris en VF pour The bride wore red
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Ca va être difficile de les avoir en VOST car ce sont des films Columbia/Universal (je parle pour Harriet Craig / Female on the Beach / Queen Bee / Autumn Leaves / The Story of Esther Costello) qui sont seulement disponibles en DVD à la demande aux USCathy a écrit :A quand en VOST pour les grands mélos de fin de carrière.
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
J'ai réussi à récupérer Queen Bee et Female on the Beach, j'avais enregistré The Story of Ester Costello lors d'une diffusion lointaine sur Classic ou Cinefil. J'aimerais donc arriver à voir Harriet Craig et Autumn Leaves !feb a écrit :Ca va être difficile de les avoir en VOST car ce sont des films Columbia/Universal (je parle pour Harriet Craig / Female on the Beach / Queen Bee / Autumn Leaves / The Story of Esther Costello) qui sont seulement disponibles en DVD à la demande aux USCathy a écrit :A quand en VOST pour les grands mélos de fin de carrière.
Queen Bee - Ranald MacDougall (1955)
Jennifer Stewart, une jeune cousine vient dans la famille de Georgia Manson. Là elle se confronte à une famille qui semble entièrement sous la coupe de cette femme alors qu'elle paraît si douce. Petit à petit Georgia va dévoiler sa face de Reine des abeilles castratrice et dévastatrice.
Ce film fait un peu penser à du Tennessee Williams avec cette sorte de secret, cette femme forte pleine de puissance qui semble si douce et dont on plonge petit à petit dans l'envers du décor et dans sa perversité, grâce à une ingénue. Joan Crawford est comme dans Sudden Fear de quasiment tous les plans et change autant de tenues, même si certaines ne sont pas forcément réussie, je pense à une robe qui lui fait des épaules de nageuse est-allemande, la dernière tenue est par contre absolument éblouissante, cette robe de soirée, fendue. Bref ce film est une ode à son actrice principale, elle écrase sans problème le casting féminin. Il est fort dommage que le rôle de Jennifer, Lucy Marlow soit aussi insipide. Sans doute Betsy Palmer qui joue le rôle de Carol eut été plus juste dans ce personnage, même s'il est vrai que cette jeune fille se doit d'être ingénue. Mais on a du mal à comprendre comment le mari peut s'éprendre de cette cousine.
L'ambiance est donc tendue dès le début et on assiste à une sorte de pièce de théâtre filmée. L'entrée de Crawford est d'ailleurs réglée au millimètre avec son arrivée en fond de champ, embrassant ses enfants, on attend juste les applaudissements saluant la vedette ! Petit à petit le drame va se nouer jusqu'à arriver à cette conclusion tragique. Contrairement à Sudden Fear, Joan Crawford a un jeu plus monolithique, elle n'est qu'une femme du monde qui distille son poison sans en avoir l'air, jusqu'à cette scène où elle se trouve confrontée aux résultats de ses actes et voit l'espace d'un instant le monstre qu'elle est. Si le casting féminin est plutôt palot, ce n'est pas le cas du casting masculin qui se sort admirablement de cette confrontation avec l'actrice que ce soit John Ireland en associé, ami du mari et amant de la femme ou Barry Sullivan dans le rôle de ce mari faible qui s'en sort grâce à cette pure jeune fille, opposée de son épouse. Ce n'est pas du grand cinéma artistiquement parlant, mais quel plaisir coupable de voir Joan Crawford jouer avec brio cette garce intégrale. Sans égaler Sudden Fear qui est vraiment un très bon film, Queen Bee est indispensable pour tout amateur de l'actrice.
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
Dispo uniquement via le TCM Vault Crawford in the 50s donc Z1 VO J'espère en voir débarquer quelques uns en Etoiles Universal un jour...Cathy a écrit :J'aimerais donc arriver à voir Harriet Craig et Autumn Leaves !
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
feb a écrit :Sinon pour ceux que ça intéresse (je me sens seul ), il faut noter que toute la filmo MGM parlante de Crawford (en retirant Letty Lynton malheureusement) est désormais disponible soit en Warner Archive, soit en Warner classique Z1/Z2...voilà voilà
MONTANA MOON me fait de l'œil.
Un Western à la MGM, dans les Années 30, c'est assez rare, non ? Et qui plus est avec Joan^^
C'est bien ?
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Re: Joan Crawford (1905-1977)
C'est à chier.
Mais il y a Joan version 1930.
Donc c'est à voir absolument.
Ca te va comme réponse ?
Ah j'oubliais, il y a Dorothy Sebastian dedans.
C'est bon ou j'en rajoute ?
Sinon The Bride Wore Red est indispensable.
Mais il y a Joan version 1930.
Donc c'est à voir absolument.
Ca te va comme réponse ?
Ah j'oubliais, il y a Dorothy Sebastian dedans.
C'est bon ou j'en rajoute ?
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Sinon The Bride Wore Red est indispensable.