Propriété interdite (Sydney Pollack - 1966)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 274
- Inscription : 23 avr. 03, 09:00
- Localisation : Paris
Propriété interdite (Sydney Pollack - 1966)
quelqu'un a t-il vu ce film ? Est-il disponible en DVD?
Car la fièvre ds le sang a stimulé ma passion pour nathalie wood...
Car la fièvre ds le sang a stimulé ma passion pour nathalie wood...
passe me voir du côté du rio grande, petite...
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: propriété interdite : nathalie wood et pollack
Beau souvenir mais lointain lointain : n'existe pas en zone 2 en tout cas.John T. Chance a écrit :quelqu'un a t-il vu ce film ? Est-il disponible en DVD?
Car la fièvre ds le sang a stimulé ma passion pour nathalie wood...
-
- Stagiaire
- Messages : 98
- Inscription : 26 mai 03, 11:48
- Localisation : Palmyra
Il vient juste de sortir en Zone 1 chez Paramount en VO uniquement.
Donc normalement dans 6 mois - 1 an en Zone 2 en VOSTF (on croise les doigts / pas de "Hatari !" bis, s'il vous plait Monsieur Paramount Europe).
Petite parenthèse : Natalie (sans "h") Wood (mais tout le monde fait cette erreur / voir la jaquette de l'édition collector de "La fureur de vivre" Warner Zone 2 / mais étant donné qu'il y a systématiquement au moins une erreur sur chaque jaquette, on finit pas s'y habituer et ce n'est pas la pire).
Donc normalement dans 6 mois - 1 an en Zone 2 en VOSTF (on croise les doigts / pas de "Hatari !" bis, s'il vous plait Monsieur Paramount Europe).
Petite parenthèse : Natalie (sans "h") Wood (mais tout le monde fait cette erreur / voir la jaquette de l'édition collector de "La fureur de vivre" Warner Zone 2 / mais étant donné qu'il y a systématiquement au moins une erreur sur chaque jaquette, on finit pas s'y habituer et ce n'est pas la pire).
- John Anderton
- Vintage
- Messages : 7661
- Inscription : 15 avr. 03, 14:32
- Localisation : A bord de l'Orca, au large d'Amity
-
- O Captain! my Captain!
- Messages : 7107
- Inscription : 27 janv. 05, 20:55
- Localisation : à l'abordage
Propriété interdite (sydney pollack)
Dans la région de la nouvelle orléans, pendant la grande dépression, le monde habituel de tennessee williams (le scénario est une adaptation d'une de ses pièces, par notamment Coppola) : mère abusive et nympho, femmes névrosées, hommes rustres ou maladroits...
Nathalie Wood est bouleversante (a mon avis beaucoup plus que dans la fievre dans le sang).
On peut trouver ça un peu trop mélo, mais pour moi ça marche à tous les coups. Avec Mme Muir c'est un des rares films dont l'histoire d'amour m'émeut à chaque vision.
Dans la région de la nouvelle orléans, pendant la grande dépression, le monde habituel de tennessee williams (le scénario est une adaptation d'une de ses pièces, par notamment Coppola) : mère abusive et nympho, femmes névrosées, hommes rustres ou maladroits...
Nathalie Wood est bouleversante (a mon avis beaucoup plus que dans la fievre dans le sang).
On peut trouver ça un peu trop mélo, mais pour moi ça marche à tous les coups. Avec Mme Muir c'est un des rares films dont l'histoire d'amour m'émeut à chaque vision.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25415
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Propriéte Interdite - Sydney Pollack
J'étais curieux de revoir un de mes coups de coeurs d'adolescence et je n'ai pas été déçu. Le film reste un magnifique mélodrame avec une Natalie Wood dans son plus beau rôle (a-t-elle déjà été plus belle?).
Et Redford commence déjà à forger son personnage avare de mots qu'il développera dans d'autres films de Pollack. Et les seconds rôles ne sont pas en reste: Kate Reid, Charles Bronson et la jeune Mary Badham (soeur de Natalie Wood dans le film et de John Badham dans la vie).
J'ai juste été un peu déçu par le final
J'étais curieux de revoir un de mes coups de coeurs d'adolescence et je n'ai pas été déçu. Le film reste un magnifique mélodrame avec une Natalie Wood dans son plus beau rôle (a-t-elle déjà été plus belle?).
Et Redford commence déjà à forger son personnage avare de mots qu'il développera dans d'autres films de Pollack. Et les seconds rôles ne sont pas en reste: Kate Reid, Charles Bronson et la jeune Mary Badham (soeur de Natalie Wood dans le film et de John Badham dans la vie).
J'ai juste été un peu déçu par le final
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2148
- Inscription : 23 juin 05, 14:06
This property is condemned / Propriété interdite
Sidney Pollack (1966) :
Dans la chaleur étouffante de la petite ville de Dodson, Mississipi, une jeune femme quelque peu fantasque rêve désespérement d'une vie différente à la Nouvelle-Orléans. Elle fait la connaissance d'un homme chargé du licenciement des cheminots de la région.
Une histoire romantique qui se déroule pendant la grande crise sociale des années 1930. Natalie Wood est sans surprise magnifique, très belle avec sa robe rose fuschia et son long collier de perles. Elle compose le personnage d'Alva Starr de façon très convainquante. J'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de recherche derrière chacune de ses apparitions, que ce soit par les expressions de son visage ou le ton de sa voix, mais elle reste pourtant d'une simplicité confondante. Robert Redford n'est pas mal non plus, je ne suis simplement pas habitué à le voir aussi jeune (mais toujours très beau).
Le film demeure attractif du début à la fin, ponctué de scènes à l'atmosphère presque poétique, essentiellement due à la qualité des dialogues et au charme de leurs interprètes. A découvrir sans hésitation 8/10
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25906
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Notez les films Naphtas-Mars 2009
This property is condemned, de Sydney Pollack:
SPOILER INSIDE
Noir, c'est noir. Et là, c'est pas du Johnny, c'est du Tennessee. On y entremet sa fille à la vanille dans les bras des gars qui peuvent se permettre de prendre une chambre de la bonne mère. On y vire, crise oblige, les mécanos de la société du rail sans état d'âme, via un homme qui n'attire qu'une seule personne, mais la bonne, dans ce bled moite.
Il y a donc Alva. Vulgaire. Petite fille. Fière. Fragile. Odieuse. Soumise. Alva la rêveuse. Alva la poisse. Alva la prisonnière. Alva la fatalité. Alva vers la villa des cadavres. Alva le wagon de luxe abandonné.
Et puis Redford. Arrogant. Fataliste. Agressif. Redford l'antipathique. Redford le Brando. Redford le tramway nommé désir.
Un tramway et un wagon abandonné.
Et puis Pollack. Pollack la Caméra. Pollack le mouvement apporte l'histoire. Pollack la mise en scène de feu, d'une élégance folle parmi la transpiration et la poussière qu'elle retranscrit d'une manière tragique.
Ce film est un grand film. Aux dialogues qui blessent jusqu'au sang. Aux regards qui font goûter la terre du Sud. Aux femmes et aux hommes qui, juste avant l'Enfer, auront juste eu le temps de rêver, quelques instants, à une vie. Une vraie.
SPOILER INSIDE
Noir, c'est noir. Et là, c'est pas du Johnny, c'est du Tennessee. On y entremet sa fille à la vanille dans les bras des gars qui peuvent se permettre de prendre une chambre de la bonne mère. On y vire, crise oblige, les mécanos de la société du rail sans état d'âme, via un homme qui n'attire qu'une seule personne, mais la bonne, dans ce bled moite.
Il y a donc Alva. Vulgaire. Petite fille. Fière. Fragile. Odieuse. Soumise. Alva la rêveuse. Alva la poisse. Alva la prisonnière. Alva la fatalité. Alva vers la villa des cadavres. Alva le wagon de luxe abandonné.
Et puis Redford. Arrogant. Fataliste. Agressif. Redford l'antipathique. Redford le Brando. Redford le tramway nommé désir.
Un tramway et un wagon abandonné.
Et puis Pollack. Pollack la Caméra. Pollack le mouvement apporte l'histoire. Pollack la mise en scène de feu, d'une élégance folle parmi la transpiration et la poussière qu'elle retranscrit d'une manière tragique.
Ce film est un grand film. Aux dialogues qui blessent jusqu'au sang. Aux regards qui font goûter la terre du Sud. Aux femmes et aux hommes qui, juste avant l'Enfer, auront juste eu le temps de rêver, quelques instants, à une vie. Une vraie.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- O Captain! my Captain!
- Messages : 7107
- Inscription : 27 janv. 05, 20:55
- Localisation : à l'abordage
Re: Notez les films Naphtas-Mars 2009
J'adore ce film (j'avais d'ailleurs harcelé K chan, il y a quelques temps, pour qu'il le regarde ).Ouf, papa ours a écrit :This property is condemned, de Sydney Pollack:
Noir, c'est noir. Et là, c'est pas du Johnny, c'est du Tennessee. .
En ce qui concerne Tennessee, en fait, son texte original ne correspond qu'aux premières minutes du film autour du générique (les 2 enfants discutant sur les rails).
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25906
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Notez les films Naphtas-Mars 2009
C'est bien possible. Ceci dit, le reste du film est dans l'esprit de l'oeuvre de TW.Ballin Mundson a écrit :J'adore ce film (j'avais d'ailleurs harcelé K chan, il y a quelques temps, pour qu'il le regarde ).Ouf, papa ours a écrit :This property is condemned, de Sydney Pollack:
Noir, c'est noir. Et là, c'est pas du Johnny, c'est du Tennessee. .
En ce qui concerne Tennessee, en fait, son texte original ne correspond qu'aux premières minutes du film autour du générique (les 2 enfants discutant sur les rails).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17109
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Propriété interdite (Sydney Pollack, 1966)
Un joli film, plein de tendresse et d'amertume (aussi), avec un remarquable duo d'acteurs.
Pollack comprend que ses interprètes sont resplendissants de jeunesse et réussit à les filmer avec beaucoup d'amour mais également beaucoup de sensibilité.
Une oeuvre romanesque qui a belle allure.
Pollack comprend que ses interprètes sont resplendissants de jeunesse et réussit à les filmer avec beaucoup d'amour mais également beaucoup de sensibilité.
Une oeuvre romanesque qui a belle allure.
Mother, I miss you
-
- Stagiaire
- Messages : 58
- Inscription : 28 mai 07, 19:45
- Localisation : au 4ème, en face de l'ascenseur
Re: Propriété interdite (Sydney Pollack - 1966)
J'ai beaucoup aimé ce film également. Je trouve que c'est l'un des meilleurs rôles de Natalie Wood (avec la fièvre dans le sang). Il avait d'ailleurs été diffusé sur arte il y a peu de temps.
"What do you want, Joe, my life history ? Here it is in four words : big ideas, small results."
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14973
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: Propriété interdite (Sydney Pollack - 1966)
Enfin découvert après l'avoir longtemps attendu. Au final je suis un peu embarrassé, le film n'a pas su me garder sur la durée.
Dès l'entrée en matière originale (Mary Badham qui vagabonde avec ses guenilles sur les rails, les crédits du générique qui reprennent seulement à partir de sa chanson), on devine une belle ambition. J'avais d'ailleurs oublié que Coppola était co-scénariste. A cet égard, la première moitié du film se révèle une réelle réussite : les caractérisations sont particulièrement soignées (Alva l'objet de fantasmes rêveuse, Owen l'anti-héros mutique, Willie la débrouillarde) et le film ménage un ton quasi parfait qui annonce les approches du Nouvel Hollywood. On sent le film à cheval entre une certaine manière classique et un traitement cinglant à forte valeur sociale. Pour moi c'est dans les prémices de la relation Alva/Owen que Pollack est le meilleur, justement parce que c'est à ce stade que s'exprime le mieux la particularité du ton (la manière dont Redford "casse" Natalie Wood résume tout de l'anti-glamour bienvenu du projet).
C'est la raison pour laquelle le basculement beaucoup plus conventionnel de la seconde partie m'a désintéressé. J'ai senti Pollack bien moins inspiré avec ce couple dès lors que les méchancetés et les problèmes sociaux cessaient d'être exploités. Après l'avoir évité, le film devient un mélo gnangnan et improbable. Et puis j'ai un véritable problème : Natalie Wood. La belle actrice m'avait déjà gâché La fièvre dans le sang avec ses tics insupportables. Si ses minauderies servent le personnage dans la première partie (on s'attendrit de voir ses efforts désespérés d'attirer l'attention de Redford), c'est vraiment plus possible lorsqu'elle surjoue (purée, la scène du bar ou son départ en claquant la porte sous la pluie, c'est grotesque). Pollack rattrape le coup in extremis avec une fin pessimiste en diable, mais la déception d'avoir vu seulement un semi-grand film l'emporte.
Dès l'entrée en matière originale (Mary Badham qui vagabonde avec ses guenilles sur les rails, les crédits du générique qui reprennent seulement à partir de sa chanson), on devine une belle ambition. J'avais d'ailleurs oublié que Coppola était co-scénariste. A cet égard, la première moitié du film se révèle une réelle réussite : les caractérisations sont particulièrement soignées (Alva l'objet de fantasmes rêveuse, Owen l'anti-héros mutique, Willie la débrouillarde) et le film ménage un ton quasi parfait qui annonce les approches du Nouvel Hollywood. On sent le film à cheval entre une certaine manière classique et un traitement cinglant à forte valeur sociale. Pour moi c'est dans les prémices de la relation Alva/Owen que Pollack est le meilleur, justement parce que c'est à ce stade que s'exprime le mieux la particularité du ton (la manière dont Redford "casse" Natalie Wood résume tout de l'anti-glamour bienvenu du projet).
C'est la raison pour laquelle le basculement beaucoup plus conventionnel de la seconde partie m'a désintéressé. J'ai senti Pollack bien moins inspiré avec ce couple dès lors que les méchancetés et les problèmes sociaux cessaient d'être exploités. Après l'avoir évité, le film devient un mélo gnangnan et improbable. Et puis j'ai un véritable problème : Natalie Wood. La belle actrice m'avait déjà gâché La fièvre dans le sang avec ses tics insupportables. Si ses minauderies servent le personnage dans la première partie (on s'attendrit de voir ses efforts désespérés d'attirer l'attention de Redford), c'est vraiment plus possible lorsqu'elle surjoue (purée, la scène du bar ou son départ en claquant la porte sous la pluie, c'est grotesque). Pollack rattrape le coup in extremis avec une fin pessimiste en diable, mais la déception d'avoir vu seulement un semi-grand film l'emporte.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25415
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Propriété interdite (Sydney Pollack - 1966)
Pour Natalie...
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694