Vu... (version Mad movies), j'en avais jamais vu de Romero
Mmouais, bof
J'ai pas trouvé ça inintéressant, mais pas terrible non plus. Le film m'a rappelé un Cronenberg avec des gens assiégés par, je crois, les victimes d'une épidémie mondiale de nymphomanie.
Par moment je me suis dit que les zombies n'étaient qu'un alibi, qu'il aurait pu tourner le même film sans eux (pendant l'attaque des pillards, les zombies ne semblent plus être le sujet du film).
Bon, il y a un aspect dénonciation de la société de consommation si on veut (encore que dans les Blues brothers on démonte aussi un centre commercial). Mais je le trouve un peu ambigü : pour s'en sortir et survivre, les héros s'enferment dans un centre commercial, qu'ils défendent contre les attaques extérieures et le pillage. Ils se recréent aussi un nid douillet très société de consommation. Ou alors Romero dénonce tous azimuts, y compris ses héros. C'est plus convainquant sur le début, le sort réservé aux minorités, le racisme, ou à d'autres moments (le "scientifique" qui veut atomiser les grandes villes).
Sur le fond c'est très américain (y compris dans la détestation des hell's angels, les pillards): un petit groupe survit contre l'envahisseur, en remplaçant zombies par indiens (des tonnes de western : le film a beaucoup d'aspects western), cubains et communistes (L'Aube rouge), fourmis géantes (Them), aliens (The thing en NB, Invasion of the body snatchers, Independance day), japonais (1941), robots (Terminator) etc... avant de partir créer un monde meilleur.