John Ford (1894-1973)
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Re: John Ford (1894-1973)
Pour une info plus sûre, il y a bien des STF sur Born Reckless/Pilgrimage, je viens de vérifier.
Le coffret je ne sais pas par contre.
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Re: John Ford (1894-1973)
En fait, on dirait qu'il n'y a pas de sous-titres français sur ceux sortis en France (Steamboat round the bent et What price Glory - Judge Priest, ça par contre, je sais pas pourquoi). Ce qui doit s'expliquer pour des questions de droits et de territoires.Rick Blaine a écrit :Pour une info plus sûre, il y a bien des STF sur Born Reckless/Pilgrimage, je viens de vérifier.
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Re: John Ford (1894-1973)
Merci à vous.
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Re: John Ford (1894-1973)
Cinéastes et acteurs parlent de John Ford : Clint Eastwood, Steven Spielberg, James Stewart, John Wayne, Henry Fonda, Martin Scorsese, Walter Hill…
http://tcmcinema.fr/2013/08/12/realise-par-john-ford/
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Re: John Ford (1894-1973)
L'anecdote de Spielberg et l'interview de Ford valent leur pesant de cacahouètes!Supfiction a écrit :Cinéastes et acteurs parlent de John Ford : Clint Eastwood, Steven Spielberg, James Stewart, John Wayne, Henry Fonda, Martin Scorsese, Walter Hill…
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Re: John Ford (1894-1973)
C'est trop bon !!onvaalapub a écrit :L'anecdote de Spielberg et l'interview de Ford valent leur pesant de cacahouètes!Supfiction a écrit :Cinéastes et acteurs parlent de John Ford : Clint Eastwood, Steven Spielberg, James Stewart, John Wayne, Henry Fonda, Martin Scorsese, Walter Hill…
http://tcmcinema.fr/2013/08/12/realise-par-john-ford/
Les autres interviews ne sont pas dégueu non plus (le bizutage du Duke, la honte de Stewart...)
Il aimait bien mettre les gens mal à l'aise, le vieux Jack...
C'est marrant, ce détail sur son apparence qui revient deux fois : le fait qu'il mâchonnait un mouchoir. Il avait tout le temps mal aux dents ou c'était son doudou ?
Dernière modification par Federico le 29 août 13, 23:33, modifié 3 fois.
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Re: John Ford (1894-1973)
Un autre point de vue sur Ford, très intéressant (mais pas toujours facile à décrypter avec la voix nicotinée de Marvin) :
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Re: John Ford (1894-1973)
Sinon, il y a ce grand classique (peut-être déjà cité sur ce topic) où Ford est un peu plus disert :
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Re: John Ford (1894-1973)
Supfiction a écrit :Cinéastes et acteurs parlent de John Ford : Clint Eastwood, Steven Spielberg, James Stewart, John Wayne, Henry Fonda, Martin Scorsese, Walter Hill…
http://tcmcinema.fr/2013/08/12/realise-par-john-ford/
Ce soir donc à 18h50, puis:
> 10/09/2013 > 11:35
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Tout le reste est dérisoire.
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Re: John Ford (1894-1973)
Critique de Vers sa destinée"L'harmonie entre un style visuel de type "daguerréotype" et un contenu moral venu directement de Lincoln (...) l'action presque sans intrigue ou anecdote est à l'examen une image rigoureusement composée synthétisant toutes ces qualités qui brillaient dans le rôle historique et politique joué par ce grand Américain". C'est ainsi qu'Eisenstein (cité par Joseph McBride dans son A la recherche de John Ford) évoquait ce film, l'un des plus beaux de Ford, que Swashbuckler vous invite à redécouvrir en salle en version numérique restaurée depuis ce mercredi 6 novembre.
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Re: John Ford (1894-1973)
Un grand merci pour ces vidéos. Je n'avais jamais vu le doc. en entier ! Un peu plus disert ? Oui, on peut dire çà. Lindsay Anderson ou Peter Bogdanovich ont aussi réussi à le faire causer mais je ne l'avais jamais vu d'aussi bonne humeur alors qu'il est interrogé sur son travail et son parcours...un truc qu'il détestait faire. Et il n'a même pas l'air bourré. C'est pas un petit verre de vin espagnol qui peut expliquer cet air détendu. Cela dit, il se marre, plaisante mais se livre toujours aussi peu.Federico a écrit :Sinon, il y a ce grand classique (peut-être déjà cité sur ce topic) où Ford est un peu plus disert :
J'ai vu jadis, je crois que c'était sur Arte, un entretien avec Raoul Walsh, lui aussi allongé sur un lit et interrogé (par Labarthe ?). Il me semble que çà avait été enregistré à Paris dans l'hôtel ou il était descendu mais je ne suis pas sûr. Tu le connais celui là ?
Edit : Quant au doc de Bogdanovich, Directed by John Ford, il a été édité en DVD zone 1 avec sous titrage en français.
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Re: John Ford (1894-1973)
Vu Up the River (1930), un film de Ford où la camaraderie masculine ne s'exprime pas au sein de la cavalerie mais entre taulards. En ce sens, le film a quelques accents du futur Shawshank Redemption (sans le côté passage à tabac) ou d'autres films de prison. Drôle de prison en fait, puisque les enfants du directeur s'y promènent et que Bogart peut aisément se trouver une fiancée pendant que Spencer Tracy, lui, se fait la malle quelques jours avant de revenir! En fait, c'est bien le monde extérieur qui fait peur comparativement (Bogart doit faire face à un maitre chanteur à sas sortie).
Le principal intérêt de ce film (qui ressemble souvent à un film muet avec des dialogues) est d'y trouver ces deux futures légendes (déjà très charismatiques au point qu'on se demande pourquoi Bogart a mis autant de temps par la suite à obtenir des premiers rôles) à l'aube de leur carrière. Et c'est déjà pas mal..
Le principal intérêt de ce film (qui ressemble souvent à un film muet avec des dialogues) est d'y trouver ces deux futures légendes (déjà très charismatiques au point qu'on se demande pourquoi Bogart a mis autant de temps par la suite à obtenir des premiers rôles) à l'aube de leur carrière. Et c'est déjà pas mal..
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Re: John Ford (1894-1973)
Sur la piste des Mohawks - 1939
Découvert le film hier sur TCM, dans une très belle copie avec des couleurs magnifiques et chatoyantes. J'ai eu un peu de mal à accrocher au film au début, les scènes d'hystérie de Claudette Colbert me mettant curieusement mal à l'aise. Au bout de quelques minutes, les Indiens incendient la maison du jeune couple et le scénario prend une toute autre tournure, les seconds rôles comme l'excellente Edna May Oliver apportant une touche d'humour bienvenue. La scène où Henry Fonda et Colbert s'interrogent sur leur avenir dans la neige est dramatique et très réussie. Ensuite, vient la formidable séquence du départ à la guerre de Gil, suivi presque aussitôt du long monologue racontant la bataille : ici, pas de flash-back, Ford utilise juste la fantastique puissance des mots. Le train du film ralentit un peu ensuite (notamment avec la scène de l'accouchement, très émouvante), jusqu'à la nouvelle offensive des Indiens et l'apothéose finale avec une très belle course poursuite (à pied). On peut noter ici le drapeau final, représentant le début de la construction des États-Unis après la Guerre d'Indépendance. Henry Fonda est tout simplement génial, comme dans la plupart de ses rôles. En revanche, j'ai un peu plus de mal avec Claudette Colbert, selon moi elle n'est pas faite pour jouer des rôles dans les westerns, contrairement aux comédies où elle excelle. John Carradine, inquiétant et mystérieux, apparaît malheureusement trop peu à l'écran et son rôle n'est pas développée.
Un très beau film sur la Guerre d'Indépendance avec de belles scènes, une bonne distribution et un Technicolor magnifique.
Découvert le film hier sur TCM, dans une très belle copie avec des couleurs magnifiques et chatoyantes. J'ai eu un peu de mal à accrocher au film au début, les scènes d'hystérie de Claudette Colbert me mettant curieusement mal à l'aise. Au bout de quelques minutes, les Indiens incendient la maison du jeune couple et le scénario prend une toute autre tournure, les seconds rôles comme l'excellente Edna May Oliver apportant une touche d'humour bienvenue. La scène où Henry Fonda et Colbert s'interrogent sur leur avenir dans la neige est dramatique et très réussie. Ensuite, vient la formidable séquence du départ à la guerre de Gil, suivi presque aussitôt du long monologue racontant la bataille : ici, pas de flash-back, Ford utilise juste la fantastique puissance des mots. Le train du film ralentit un peu ensuite (notamment avec la scène de l'accouchement, très émouvante), jusqu'à la nouvelle offensive des Indiens et l'apothéose finale avec une très belle course poursuite (à pied). On peut noter ici le drapeau final, représentant le début de la construction des États-Unis après la Guerre d'Indépendance. Henry Fonda est tout simplement génial, comme dans la plupart de ses rôles. En revanche, j'ai un peu plus de mal avec Claudette Colbert, selon moi elle n'est pas faite pour jouer des rôles dans les westerns, contrairement aux comédies où elle excelle. John Carradine, inquiétant et mystérieux, apparaît malheureusement trop peu à l'écran et son rôle n'est pas développée.
Un très beau film sur la Guerre d'Indépendance avec de belles scènes, une bonne distribution et un Technicolor magnifique.
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Re: John Ford (1894-1973)
Dans un entretien réalisé en 1977 pour France Culture, Romain Gary raconte une anecdote très amusante à propos de Ford avec lequel il avait sympathisé quand il fréquentait Hollywood. Ford, qui voulait lui montrer à quel point il connaissait les civilisations indiennes l'avait emmené dans une tribu Hopi reculée de l'Arizona en l'assurant que personne n'était jamais venu ici et que les autochtones étaient restés à "l'état nature". Après avoir assisté à des danses traditionnelles, le chef fit venir deux des danseurs et les présenta à Gary comme ayant participé à la Libération de Paris ! Parait que Ford était vert.
Apparemment, Gary avait déjà raconté cette anecdote dans La nuit sera calme, publié en 1974.
Apparemment, Gary avait déjà raconté cette anecdote dans La nuit sera calme, publié en 1974.
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Joseph L. Mankiewicz
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