Burt Kennedy (1922-2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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james
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Burt Kennedy (1922-2001)

Message par james »

que pensez de ce qui pourrais etres l'un des meilleurs scènariste du cinéma americain dans le domaine "western" et de ces talent de realisateur merci beaucoup :wink:
Dernière modification par Jeremy Fox le 15 mai 08, 20:22, modifié 1 fois.
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Jeremy Fox
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Mon avis : le scénariste de Boetticher et Gordon Douglas est excellent, le réalisateur ne vaut pas tripette (mais je n'ai pas vu grand chose non plus)
james
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Jeremy Fox a écrit :Mon avis : le scénariste de Boetticher et Gordon Douglas est excellent, le réalisateur ne vaut pas tripette (mais je n'ai pas vu grand chose non plus)
je suis d'accord avec toi a 1000% ,il seras plus a l'aise dans l'ecriture,que dans la mise en scène,mais je retiendrais de lui 2 western a savoir:the canadians 1961 et the mail of order 1964 qui sortent du lot.le premier malgré une photographie horrifique,des couleurs atroces mais l'histoire j'ai adoré sur un des rares film a nous montrez la police monteé de facon plus intime,a noté le role tenu par "john dehner" en chasseur de scalp j'en ai froid au dos......
le 2eme vaut par une mise en scène efficace un jeu d'acteur plaisant"buddy ebsen" et le coté humour dans le western j'aime bien mais pas trop vala,james :D
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Jeremy Fox
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Le Retour des sept (Return of the Seven - 1966) de Burt Kennedy
UNITED ARTISTS


Avec Yul Brynner, Claude Akins, Robert Fuller, Warren Oates
Scénario : Larry Cohen
Musique : Elmer Bernstein
Photographie : Paul Vogel (DeLuxe 2.35)
Un film produit par Ted Richmond pour la Mirisch Company


Sortie USA : 19 octobre 1966


Chico, après que lui et ses six acolytes pistoleros se soient débarrassés de l’ignoble bandit Calvera qui pressurait et terrorisait un village mexicain (voir Les Sept Mercenaires), est resté vivre en tant que paysan dans cette pauvre localité où il s'est marié. Six ans plus tard, un groupe d’une cinquantaine de hors-la-loi commandé par Lorca (Emilio Fernandez) fait de nouveau violemment irruption dans le village, kidnappant tous les hommes valides, les emmenant jusqu’à un pueblo en ruines dans une région désertique ; les prisonniers ont pour mission de le reconstruire pour une raison que l’on apprendra plus tard dans le courant du film. Petra, l’épouse de Chico, part à la recherche des deux seuls autres survivants parmi les anciens compagnons d’armes de son mari. Elle retrouve donc Chris (Yul Brynner) et Vin (Robert Fuller) qui en à peine une nuit reforment un groupe de sept mercenaires pour venir en aide à Chico et ses congénères…

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Cinquième film du célèbre scénariste Burt Kennedy dont les plus grands titres de gloire furent non moins que des sommets du western – dont certains des meilleurs de Budd Boetticher (Sept hommes à abattre - Seven Men from Now ; La Chevauchée de la vengeance – Ride Lonesome...) ou de Gordon Douglas (Sur la piste des Comanches – Fort Dobbs)-, Le Retour des sept s’avère être, après déjà quelques autres tristes gâchis en collaboration avec le comédien Glenn Ford dans le domaine de la comédie et du film noir, un film d’une affligeante nullité. Certes Burt Kennedy fut un scénariste génial mais, au vu de ce navrant western et de la plupart de ceux qui suivront, il faut bien se rendre à l’évidence une fois encore : ce fut également et malheureusement un bien mauvais réalisateur. En l'occurrence, ce naufrage ne peut être imputé au seul metteur en scène car au scénario, Larry Cohen, le futur réalisateur du culte Le Monstre est vivant (It's Alive), ne s'est révélé guère plus brillant, nous délivrant un script déplorable sans la moindre rigueur et truffée de personnages inconsistants et sans âme !

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Suite de dialogues insipides ou (et) sacrément déplaisants (le machisme du personnage interprété par Warren Oates est-il du second degré, on se le demande), de situations bourrées d’incohérences et d’invraisemblances (Chris, alors qu’il sait être 'fiché' sur un avis de recherche, vient chercher ses futures complices… en prison), de séquences sans aucune tension, d'éléments d'intrigue sans la moindre présence de réels enjeux dramatiques (je vous laisse découvrir les motivations du bandit mexicain), l’histoire de cette 'suite-remake' semble avoir été écrite en quatrième vitesse et sans aucune implication de la part des auteurs. Le résultat donne un film bâclé de bout en bout et à tous les niveaux, même les comédiens ne répondant pas présents pour relever le niveau malgré un Robert Fuller ne manquant pas de prestance et qui arrive à peu près à faire oublier son prédécesseur dans le rôle de Vin, Steve McQueen. Quant à Yul Brynner, déjà pas très bon acteur lorsqu’il est bien dirigé, le minimalisme de son jeu faisant plutôt penser cette fois à de la paresse, il semble ici s’ennuyer à mourir … tout comme les spectateurs qui ont dû se sentir sacrément floués à la découverte de ce deuxième opus totalement inutile. La preuve, à côté de cette suite, le film de Sturges -même pour ses détracteurs dont je fais partie- pourra sembler superbe !

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Il aura donc fallu six ans pour parvenir à mettre en chantier un deuxième volet narrant la suite (ou plutôt la répétition) des aventures de Chris, Chico et Vin sans même -hormis Yul Brynner- la présence des comédiens initiaux, ni Horst Bucholtz ni Steve McQueen, ce dernier n’appréciant parait-il pas le script. Quant aux nouveaux, il est toujours un peu attristant de voir des acteurs aussi talentueux que Warren Oates, Claude Akins ou encore Fernando Rey devoir cachetonner dans de tels films. Tourné en Espagne dans la région d’Alicante pour réduire le budget, le film ne bénéficie néanmoins même pas de moyens suffisants pour qu’une seconde équipe se soit fait plaisir à mettre en place d’efficaces scènes d’action, les producteurs ayant également repris tel quel le Soundtrack composé par Elmer Bernstein en 1960 sans même prendre la peine de le faire réorchestrer.

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Bref, vous l’aurez bien compris, même si sa principale qualité face à son prédécesseur est de nous faire bénéficier de 30 minutes de moins, le western de Burt Kennedy dure toujours 90 minutes de trop. Même les aficionados auront mieux à faire que de perdre du temps devant ce navet fauché, sans ampleur ni sens de l’épique, multipliant faux raccords et invraisemblances, photocopie vérolée de l’original déjà -à mon humble avis- loin d’être mémorable. Les spectateurs ne furent d'ailleurs pas dupes et le film fut un échec commercial ; ce qui n’empêcha pas les producteurs de remettre le couvert à trois reprises avec deux films signés Paul Wendkos et George McGowan puis une série dans le début des années 90. Nous reparlerons de ces suites en temps voulu.
NUTELLA

Message par NUTELLA »

james a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Mon avis : le scénariste de Boetticher et Gordon Douglas est excellent, le réalisateur ne vaut pas tripette (mais je n'ai pas vu grand chose non plus)
je suis d'accord avec toi a 1000% ,il seras plus a l'aise dans l'ecriture,que dans la mise en scène,mais je retiendrais de lui 2 western a savoir:the canadians 1961 et the mail of order 1964 qui sortent du lot.le premier malgré une photographie horrifique,des couleurs atroces mais l'histoire j'ai adoré sur un des rares film a nous montrez la police monteé de facon plus intime,a noté le role tenu par "john dehner" en chasseur de scalp j'en ai froid au dos......
le 2eme vaut par une mise en scène efficace un jeu d'acteur plaisant"buddy ebsen" et le coté humour dans le western j'aime bien mais pas trop vala,james :D

moi j'avoue que ses westerns humoristiques me font passer un bon moment :D surtout Ne tirez pas sur le shérif,plus que Tueur malgré lui.le reste est parfois indigent,parfois sympathique,pas un grand réalisateur,ni meme un bon réalisateur,mais pour moi un honnete artisan,qui vaut un peu mieux que sa réputation 8)
james
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NUTELLA a écrit :
james a écrit :je suis d'accord avec toi a 1000% ,il seras plus a l'aise dans l'ecriture,que dans la mise en scène,mais je retiendrais de lui 2 western a savoir:the canadians 1961 et the mail of order 1964 qui sortent du lot.le premier malgré une photographie horrifique,des couleurs atroces mais l'histoire j'ai adoré sur un des rares film a nous montrez la police monteé de facon plus intime,a noté le role tenu par "john dehner" en chasseur de scalp j'en ai froid au dos......
le 2eme vaut par une mise en scène efficace un jeu d'acteur plaisant"buddy ebsen" et le coté humour dans le western j'aime bien mais pas trop vala,james :D

moi j'avoue que ses westerns humoristiques me font passer un bon moment :D surtout Ne tirez pas sur le shérif,plus que Tueur malgré lui.le reste est parfois indigent,parfois sympathique,pas un grand réalisateur,ni meme un bon réalisateur,mais pour moi un honnete artisan,qui vaut un peu mieux que sa réputation 8)
il a en effet quelque peu revolutionné le genre a sa manière la plupart de ses western sont des detentes mais reste quand memes lourd,vive monsieur burt kennedy scènariste,vala james :wink:
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
NUTELLA

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james a écrit :
NUTELLA a écrit :

moi j'avoue que ses westerns humoristiques me font passer un bon moment :D surtout Ne tirez pas sur le shérif,plus que Tueur malgré lui.le reste est parfois indigent,parfois sympathique,pas un grand réalisateur,ni meme un bon réalisateur,mais pour moi un honnete artisan,qui vaut un peu mieux que sa réputation 8)
il a en effet quelque peu revolutionné le genre a sa manière la plupart de ses western sont des detentes mais reste quand memes lourd,vive monsieur burt kennedy scènariste,vala james :wink:

j'ai été surpris apr l'interprétation de James garner dans ces deux westerns,la cool attitude dans toute sa splendeur,exellent 8)
james
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Message par james »

NUTELLA a écrit :
james a écrit :il a en effet quelque peu revolutionné le genre a sa manière la plupart de ses western sont des detentes mais reste quand memes lourd,vive monsieur burt kennedy scènariste,vala james :wink:

j'ai été surpris apr l'interprétation de James garner dans ces deux westerns,la cool attitude dans toute sa splendeur,exellent 8)
kennedy c'est en fait inspiré de quelques western mettant en situation des gens oridinaire "tueur malgré lui" notament ou l'ont retrouve une quelqu'onque similitude avec le western de norman z.mcleod "ne tirez pas sur le bandit,la comparaison est certe pas ressemblante,mais l'histoire elle peut s'en rapprochez,mais c'est plat un moment de detente surtout :wink: james
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Jeremy Fox
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Frontière en flammes (Welcome to Hard Times - 1967) de Burt Kennedy
METRO GOLDWIN MAYER


Avec Henry Fonda, Janice Rule, Keenan Wynn, Janis Paige
Scénario : Burt Kennedy d'après un roman de E.L. Doctorow
Musique : Harry Sukman
Photographie : Harry Stradling Jr. (Metrocolor 1.85)
Un film produit par David Karr & Max E. Youngstein pour la Metro Goldwin Mayer


Sortie USA : 01 mai 1967


Hard Times est une minuscule bourgade à l’écart de tout. La semaine on y croise seulement 8 habitants, les mineurs venant apporter un peu de vie le Week-end en redescendant de leurs montagnes. Ce jour là, un homme diabolique ne prononçant pas une parole vient semer la terreur, violant, tuant et mettant feu aux quelques bâtiments sans que personne ne lève le petit doigt. Puis il s’en va avec un rire tonitruant. Le lendemain il faut commencer à reconstruire la ville tout en sachant que ce fou furieux pourrait revenir…

A la lecture du pitch on peut aisément imaginer l’extrême originalité de ce western qui s’avère effectivement assez unique. Clint Eastwood pour L'Homme des hautes plaines (High Plains Drifter) se l’est peut-être remémoré tout du moins pour l’atmosphère créée qui est vraiment très étrange et à vrai dire jamais vu. Le décor est déjà étonnant avec ces quelques baraques au milieu de rien mais au croisement de plusieurs ‘routes’, les premières images nous le faisant découvrir sous un brouillard inquiétant et déprimant. Les 20 premières minutes avec un Aldo Ray taciturne, violant, tuant hommes et chevaux sans la moindre hésitation puis finissant par mettre le feu à la ville avec son rire diabolique -les gros plans sur son visage avec les flammes en arrière plan font d’emblée nous rendre compte que l’auteur cherche l’allégorie satanique- sont pour le moins intrigantes ; les rues boueuses, le cheval agonisant en plein milieu, les habitants n’intervenant pas y compris Henry Fonda en antihéros comme on aura rarement eu l’occasion d’en voir… voilà une description assez puissante de ces 'Hard Times' –temps et lieu puisqu'il s'agit également du nom de la ville-, sorte d’enfer sur terre.

On jubile donc lors de ce long préambule qui se termine par la vision des maisons calcinées. Puis Aldo Ray s’en va... et malheureusement la tension aussi. Pleins d’idées curieuses (le corbillard sans cercueils et où sont jetés les cadavres à même le sol ; la manière qu'à Aldo Ray 'd'ouvrir' les bouteilles…), pas mal de personnages cocasses viennent s’inviter lors de la reconstruction de la ville (interprétés par un casting prestigieux au sein duquel Warren Oates, Keenan Wynn…) mais le rythme stagne, les motivations de chacun nous deviennent obscures tout autant que les intentions de l’auteur que l’on a énormément de mal à cerner faute à une écriture hésitante et à un scénario sans aucune rigueur -et pourtant le roman à l’origine de l’histoire est superbe selon Tavernier- ; c'est d’autant plus étonnant que les scripts que Kennedy signa pour Boetticher touchaient au contraire à la perfection de ce point de vue. Du coup, tout ce qui se passe ensuite dans ce huis-clos urbain n’a plus que peu d’impact sur le spectateur qui se désintéresse de plus en plus des personnages et des nouvelles situations dans lesquelles ils se débattent.

La mise en scène parsemée de fautes de goût n’est guère meilleure à l’exception de deux ou trois superbes séquences -notamment celles entre Janice Rule et Henry Fonda- et en ce qui concerne la gestion de l’espace (les plans d’ensemble sur la ville et sur les routes qui y arrivent sont superbes). Quant à la direction d’acteurs elle n’est guère plus inspirée, Henry Fonda semblant mal à l’aise, ne comprenant guère plus que nous les motivations de son personnage (pourtant absolument passionnant sur le papier). On croit deviner au final une parabole pacifiste mais ce western à la frontière du fantastique aura été une sacré déception après une introduction détonante. On a souvent dit qu’il s’agissait du chef-d’œuvre de Burt Kennedy ; ce n’est pas impossible mais est-ce que ça veut dire grand-chose étant donné qu’il a toujours été plus que médiocre derrière la caméra. Disons que par son ton atypique ce serait plutôt le moins mauvais de ses films ?! A réserver aux amateurs de curiosité ou de films étranges.
NUTELLA

Message par NUTELLA »

Jeremy Fox a écrit :
NUTELLA a écrit :
moi j'avoue que ses westerns humoristiques me font passer un bon moment :D surtout Ne tirez pas sur le shérif,plus que Tueur malgré lui.le reste est parfois indigent,parfois sympathique,pas un grand réalisateur,ni meme un bon réalisateur,mais pour moi un honnete artisan,qui vaut un peu mieux que sa réputation 8)
Je sais que le premier existe en DVD : vous me le conseillez néanmoins car je ne connais absolument pas ce film ?

c'est très loufoque,etant donné que l'humour est un des genres qui divise le plus,je ne peux te le conseiller Jeremy sans etre sur que tu sois decu :wink:
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Message par james »

NUTELLA a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Je sais que le premier existe en DVD : vous me le conseillez néanmoins car je ne connais absolument pas ce film ?

c'est très loufoque,etant donné que l'humour est un des genres qui divise le plus,je ne peux te le conseiller Jeremy sans etre sur que tu sois decu :wink:
je l'ai achetez pour walter brennan :wink:
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
Charlie_Movietone
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Message par Charlie_Movietone »

Bah j'aime bien "The Money Trap" (Piège au grisbi (!!!!)) avec Glenn Ford, Rita Hayworth et Joseph Cotten. C'est un polar de bonne facture.

Charlie Movietone
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Burt Kennedy... C'est pas celui qui a fait "La caravane de feu" et "Les voleurs de train" ? Si c'est ça, je le classe dans les sympathiques artisants du western... J'ai bien aimé ces deux films, mais il faut bien avouer que sans Wayne ça vaudrait beaucoup moins... :wink:

Cela dit, beaucoup autour de moi le considèrent comme meilleur tacheron en tout cas que Andrew McLaglen... Pour moi c'est l'inverse !!
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Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Il a signé dans les années soixantes quelques oeuvres modestes qui valent bien leur pesant de sympathie, Mail Order Bride, The Rounders, Welcome to Hard Times.

Ce qui est déjà beaucoup plus que l'on ne saurait en dire à propos de Andrew V. McLaglen.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Lord Henry a écrit :Il a signé dans les années soixantes quelques oeuvres modestes qui valent bien leur pesant de sympathie, Mail Order Bride, The Rounders, Welcome to Hard Times.

Ce qui est déjà beaucoup plus que l'on ne saurait en dire à propos de Andrew V. McLaglen.
Ben, au risque de passer pour un gros naze, j'aime bien Andrew McLaglen :

Y'a les films bien sympa : "Les géants de l'ouest", "Rancho Bravo"...

Y'a les bons films bien ficelés (je trouve) : "Les loups de haute mer", "La brigade du diable", "Chisum", "Le commando de sa majesté"...

Y'a les très bons films (pas de chef-d'oeuvre, certes...) : "Les oies sauvages", "Shenandoah"...

Et y'a les franchements limites : "Les cordes de la potence"... qui ne vaut que par John Wayne...

Cela dit, je sais que ce réalisateur est sujet à moult controverses sur le forum !! :wink:

Oui, effectivement, McLaglen n'a pas un sens du rythme toujours génial : "Les oies sauvages" affiche des scènes d'action parfois foutraques, "Les cordes de la potence" est mou-mou, "Shenandoah" est parfois mal découpé...

Oui, effectivement, McLaglen paresse parfois trop : "Les loups de haute mer" a tout du téléfilm (haut de gamme tout de même), "Les géants de l'ouest" est très plan-plan...

Mais j'aime sa manière de regrouper des acteurs, des hommes, pour faire un bon vieux film d'action : Richard Burton et Richard Harris fonctionnent à plein dans "Les oies sauvages", Roger Moore supporte littéralement "Les loups de haute mer" en donnant une interprétation hyper-loufoque, John Wayne fait plus que jamais du John Wayne dans "Chisum"...

En fait, on pourrait lui reprocher de trop donner de libertés à ses acteurs, parfois en roue libre, mais ça donne des films qui, sans être ni géniaux ni révolutionnaires, s'avèrent être de solides divertissements !! :wink:
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