Une Corde pour te pendre (Raoul Walsh - 1951)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Une Corde pour te pendre (Raoul Walsh - 1951)

Message par Beule »

Le désert de la peur / Une corde pour te pendre

Légère déception que ce western de Walsh auquel un papier de Youri Deschamps est en partie consacré dans le dernier positif.
Les thèmes du troma filial et de l'expiation sont traités sans grande subtilité psychologique et donnent parfois un sentiment de déjà vu. Reste que l'action est comme toujours rondement menée, et malgré les raccords limites entre extérieurs et studio on ne s'y ennuie pas un instant.
6/10
Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Beule a écrit :Le désert de la peur / Une corde pour te pendre

Légère déception que ce western de Walsh auquel un papier de Youri Deschamps est en partie consacré dans le dernier positif.
Les thèmes du troma filial et de l'expiation sont traités sans grande subtilité psychologique et donnent parfois un sentiment de déjà vu. Reste que l'action est comme toujours rondement menée, et malgré les raccords limites entre extérieurs et studio on ne s'y ennuie pas un instant.
6/10
Ne penses tu pas la même chose de Pursued du même Walsh qui montre que Walsh et la psychologie ça fait deux ?
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Message par Beule »

Jeremy Fox a écrit :
Beule a écrit :Le désert de la peur / Une corde pour te pendre

Légère déception que ce western de Walsh auquel un papier de Youri Deschamps est en partie consacré dans le dernier positif.
Les thèmes du troma filial et de l'expiation sont traités sans grande subtilité psychologique et donnent parfois un sentiment de déjà vu. Reste que l'action est comme toujours rondement menée, et malgré les raccords limites entre extérieurs et studio on ne s'y ennuie pas un instant.
6/10
Ne penses tu pas la même chose de Pursued du même Walsh qui montre que Walsh et la psychologie ça fait deux ?
C'est incontestablement le metteur en scène du tempérament et de l'impulsion plus que que de celui de l'action et je suis plutôt en accord.

Néanmoins les deux films sont tout de même très différents. Dans La vallée de la peur, Walsh avait adopté un rythme méandreux, découpé en plans très longs, soulignant l'introspection psychanalitique de son récit. Ca virait un peu à la stase hiératique à mon goût. :?

Ici les thèmes de la névrose ne sont qu'abordés très superficiellement, comme sacrifiés au profit d'un récit faisant la part belle à l'action sèche et épurée. Du coup la rédemption, plus exactement le recouvrement du vrai sens moral et social, de son héros peuvent paraître assez mal ammenés (pour ne pas dire incohérents). Mais ne serait-ce que pour ses qualités de pure mise en scène, j'aurais tout de même tendance à le préférer à son plus révéré aîné. Mais ça manque de la perfection tragique de la Fille du désert :P
Tu te feras ta propre idée lorsque Harry t'aura transmis la VHS de Geoffrey :wink:
Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Beule a écrit : Mais ça manque de la perfection tragique de la Fille du désert :P
:
J'aime quand tu dis ça : Un immense chef d'oeuvre que cette fille du désert et l'un des plus beau final westernien :P
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Une Corde pour te pendre (Raoul Walsh, 1951)

Message par Jeremy Fox »

Disons tout de suite que ce fut une immense déception, un film un peu surfait et superficiel je trouve. Ce film fait partie des westerns tragiques de Walsh dont le summum est le sublime colorado territory (La fille du désert), remake de High Sierra.

Ici, hormis une très belle photo et une mise en scène toujours aussi efficace de Walsh, pas grand chose n'a retenu mon attention si ce n'est des défauts. Un scénario très mal écrit, des personnages peu attachants, des acteurs surmaquillés, un Walter Brenan pénible (je ne croyais pas ça possible), un Kirk Douglas monolithique et des effets stylistiques du plus mauvais effet, deux ou trois zooms qu'on dirait tiré d'une série Z. J'ai trouvé le temps long malgré la courte durée du film :(

Bref, hormis aussi Virginia Mayo dans des scènes assez érotiques ma foi (quelles belles jambes), la déception a été à la hauteur de mon attente.

Vos avis ?
L'étranger...
Introduit au Festival de Cannes
Messages : 8458
Inscription : 13 avr. 03, 08:31
Localisation : Dans le dos de Margo et Roy !

Re: Along the great divide (Le désert de la peur)

Message par L'étranger... »

Jeremy Fox a écrit : Vos avis ?
Passe moi la cassette, et je te donnerai mon avis :twisted: ...

... :lol: :wink:
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Along the great divide (Le désert de la peur)

Message par Jeremy Fox »

Image

Une Corde pour te pendre – Le Désert de la peur (Along the Great Divide, 1951) de Raoul Walsh
WARNER



Avec Kirk Douglas, Virginia Mayo, Walter Brennan, John Agar, Ray Teal, Morris Ankrum
Scénario : Walter Doniger & Lewis Meltzer
Musique : David Buttolph
Photographie : Sidney Hickox
Une production Anthony Veiller pour la Warner


Sortie USA : 16 mai 1951


« Qu’il soit coupable ou non, ça ne me regarde pas » dit le Marshall Len Merrick à plusieurs reprises au cours du film. Along The Great Divide raconte en effet l’histoire d’un homme de loi déterminé ayant sauvé un pauvre bougre du lynchage pour mieux le conduire à la potence après qu’il ait pu avoir un procès en bonne et due forme. Qu’il soit ou non innocent, qu’il soit condamné à mort lui importe peu du moment que la loi ait pu avoir son mot à dire et la sentence être appliquée en fonction du verdict du jury. Len Merrick, suite à un ‘trauma’ (dont l’explication est le premier ‘whodunit’ du film) est devenu en quelque sorte une espèce de monomaniaque ; et le film de pouvoir ainsi poursuivre la trilogie ‘western psychologique’ de Walsh entamé avec La Vallée de la Peur (Pursued) puis La Fille du Désert (Colorado Territory). Et grâce à ce ‘Strong Arm of the Law’, Kirk Douglas fait son entrée remarquée dans le western. Ayant commencé sa carrière cinématographique seulement quatre ans plus tôt, il n’était alors pas encore une star confirmée mais comptait déjà quelques très beaux rôles à son actif dans des films de Joseph Mankiewicz (Chaînes Conjugales – A Letter to Three Wives), Mark Robson (Le Champion) ou Michael Curtiz (La Femme aux Chimères – Young Man with a Horn). Dans son autobiographie ‘Le Fils du chiffonnier’, il disait abhorrer Une Corde pour te pendre : « Je détestais le film suivant de la Warner Brothers dans le quel je tournais : Along the Great Divide (le précédent ayant été le film de Michael Curtiz cité ci-dessus, biopic romancé sur le trompettiste Bix Beiderbecke). Je le fis seulement pour remplir l'obligation qui m'était faite par contrat de tourner un film par an pour eux. […] Walsh adorait la violence. Je fus dégouté un jour de le voir excité presque jusqu'à l'orgasme en observant une dangereuse cascade au cours de laquelle un cascadeur manqua d'être tué [...] Sur ce tournage, les animaux furent maltraités. Une corde pour te pendre a été mon premier western : je l’ai détesté de bout en bout ! »

Image
Len Merrick (Kirk Douglas), nouvellement élu US Marshal, sauve le vieux Pop Keith (Walter Brennan) du lynchage. Le Cattle Baron Ed Rhoden (Morris Ankrum) était sur le point de lui passer la corde au cou pour lui avoir volé du bétail mais aussi et surtout pour avoir tué son fils préféré. Si Pop reconnaît avoir voulu dépouillé le cheptel du rancher de quelques bêtes, il clame son innocence quant au meurtre. Quoiqu’il en soit, pour Merrick, l’homme doit être jugé par un tribunal et il décide que ce sera à Santa Loma. Avec l’aide de ses assistants Lou Gray (Ray Teal) et Billy Shear (John Agar), il soutire donc à Ed son ‘pendu’ ; le rancher est furax puisqu’il ne peut ainsi plus exercer sa vengeance comme il l’aurait souhaité. Son mécontentement ne pouvant être apaisé, il décide de poursuivre le petit groupe pour récupérer ‘son’ prisonnier, étant prêt pour se faire à tuer les trois hommes de loi. En attendant, ces derniers sont invités par Pop à passer la nuit dans sa maison qui se trouve à deux pas d’ici. Mais ils sont accueillis à coup de fusil ; Merrick arrive à désarmer le forcené… qui n’est autre que… la fille de Pop, Ann (Virginia Mayo). Après une seconde tentative pour faire s’échapper son père, elle est embarquée par Merrick et ses hommes : ayant appris que Roden était sur leurs traces avec tout une horde d’hommes sans scrupules, ils partent à la nuit tombée pour Santa Loma. Pour y arriver, la route sera longue et difficile d’autant qu’elle traverse un rude et épuisant désert et que Pop ne cesse de mettre les nerfs à vif de Len dont il a découvert le talon d’Achille…

Image
S’il est exagéré de trouver ce western détestable à notre tour (mais il semblerait que Kirk Douglas jugeait souvent plus les films sur leurs conditions de tournage et sur leurs résultats financiers que sur leurs réelles qualités cinématographiques ; il suffit de le savoir pour faire la part des choses), je suis obligé d’avouer avoir été encore déçu par un western de Raoul Walsh. Je précise bien ‘western’ car le cinéaste venait précédemment de réaliser trois films dont je ne me lasse pas : L’Enfer est à lui (White Heat), La Femme à Abattre (The Enforcer) ainsi que Capitaine sans Peur (Captain Horatio Hornblower). Dans le domaine 'westernien', si La Piste des Géants (The Big Trail) et La Charge Fantastique (They Died with Their Boots on) emportaient tout sur leur passage par leur ampleur, leur vitalité et leur dynamisme, la ‘série’ qu’il a entamé avec Pursued (malgré des qualités certaines dans chacun des films) m’a beaucoup moins convaincu à l’exception de Cheyenne, le moins ambitieux du lot mais qui m’a semblé dans le même temps le plus réjouissant. Une Corde pour te pendre (ou Le Désert de la peur, le film étant sorti en salles en France sous ces deux titres) se révèle malheureusement être celui où les défauts prennent le plus le pas sur les aspects positifs.

Image
Ces derniers ne sont néanmoins pas négligeables et font de Along the Great Divide un western regardable et qui surpasse de beaucoup les innombrables westerns de séries tournés sans imagination à la même époque. Il s’agit de la forme qui semble être le seul élément qui ait intéressé le réalisateur ; et quelle forme ! La photographie expressionniste en noir et blanc de Sidney Hickox, le collaborateur habituel de Walsh, est extraordinaire que ce soit en extérieurs ou en studio même si les raccords entre les deux ne sont pas toujours bien amenés. Quant à la mise en scène, elle est d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’agit d’action, de course-poursuite ou de chevauchées, de filmer un paysage ou un Gunfight. Il faut voir cette parfaite gestion de l’espace, cette mise en valeur des paysages naturels (les cieux sont parfois presque aussi grandioses que les cieux 'fordien's), ce génie de la topographie, lors par exemple de la séquence se déroulant parmi les rochers de Lone Pine alors que Len Merrick arrive à prendre en otage le fils du rancher qui les poursuit ; montage implacable et parfait placements des personnages au sein des éléments rocailleux constituant le paysage ! Un régal pour le formaliste qui s’étonne néanmoins une nouvelle fois de découvrir quatre zooms hideux qu’on dirait sortis tout droit d’une série Z ; à moins que ce soit Raoul Walsh qui ait quasiment inventé cette figure stylistique et qu’il l’expérimentait encore après celui de Silver River (tout aussi pénible) et de Colorado Territory (celui-ci mémorable en revanche). Parions sur l’expérimentation qui serait donc à l’origine de ces errements esthétiquement douteux. Quant au plan de Virginia Mayo tirant la langue, on pourrait croire à une mauvaise blague.

Image
Ces quelques secondes auraient pu facilement être oubliées si, malgré une histoire qui aurait pu déboucher sur un film passionnant, le scénario n’avait pas été aussi mal rythmé et mal écrit (pas forcément d’une grande fluidité et nous délivrant une brochette de personnages tous aussi inintéressants les uns que les autres) et si la direction d’acteur n’avait pas été aussi lâche, ce qui semble confirmé par des échos du tournage au cours duquel Walsh se serait désintéressé de ce qu’il tournait, oubliant même expressément des pages entières des dialogues et du scénario. Kirk Douglas, Walter Brennan et Virginia Mayo sont en roue libre et rien de bien passionnant n’arrive à filtrer de leurs jeux d’acteur ; ils sont tour à tour monolithiques ou cabotins tout comme les personnages qu’ils ont à interpréter d’ailleurs. Le maquillage outrancier des trois comédiens n’arrange rien à l’affaire ; il procède de expressionnisme de la photographie (faisant ressortir cils et sourcils pour des visages plus marquants) et en ce sens il peut se comprendre mais il rend leurs personnages encore plus caricaturaux. Résultat, aucun des trois n’arrive à être attachant, le spectateur devant se replier sur Morris Ankrum, John Agar ou Ray Teal pour trouver un poil plus de subtilité. Le scénario superficiel en étant dépourvu (de subtilité), il ne fallait pourtant pas en attendre plus de ses protagonistes. Heureusement, il reste les superbes jambes de Virginia Mayo qui nous font oublier sa mauvaise performance et qui sont à l’origine de quelques séquences à fort potentiel érotique. Et je ne pensais pas devoir dire un jour du mal de Walter Brennan aussi pénible parfois que la rengaine ‘Down in the Valley’ qu’il entonne sans arrêt pour agacer les nerfs de son ‘geôlier’. Quant à Kirk Douglas, la psychologie lourdingue de son Merrick n’était pas pour faciliter la sobriété de son jeu pas plus que les relations tendues qu’il eut avec son réalisateur ; malgré tout, il fait déjà montre d’un formidable charisme et dégage une formidable puissance physique vêtu en tenue du Far-West, ici tout de noir. Si son interprétation est loin d’être mémorable, il s’avère néanmoins déjà très 'classieux' et on pouvait deviner qu’il serait très à l’aise dans le genre avec un script moins pataud.

Image
Bref, si tout ce qui concerne la partie aventureuse est rondement menée (c’est déjà ça de gagné), les rapports à la psychanalyse s’avèrent sacrément superficiels tout comme la tension qui naît au sein du groupe à cause des tourments névrotiques et dilemmes cornéliens du Marshall. On croirait parfois assister à du mauvais théâtre à l’image des deux improbables ‘Whodunit’ (celui qui explique la blessure psychologique de Merrick et l’autre qui révèle le coupable du meurtre initial). Et, quand la traversé du désert est terminée, on pourrait penser que Walsh s’est totalement moqué du reste, expédiant en deux temps trois mouvement un procès bâclé et un happy end absolument pas convaincante au vu du ton noir et tragique qui a parcouru le film. Un western qui ne manque pas de qualités formelles mais qui ne s’avère que bien peu satisfaisant (voire même incohérent) au niveau du fond. Dommage. Ceci dit, pour ceux qui en douteraient, Along the Great Divide s’avère un nouvel exemple des formidables capacités de Raoul Walsh s’agissant de pure mise en scène.
Alex Blackwell
Charles Foster Kane
Messages : 22026
Inscription : 13 avr. 03, 10:10
Localisation : into the sky, into the moon

Message par Alex Blackwell »

J'avais vu ce film en salles le même jour que la Piste des géants et la Fille du désert. J'avais pensé que c'était le plus faible des trois mais qu'il ne déparaillait pas l'ensemble pour autant. Assez efficace dans mon souvenir donc.
Image

Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Pour en revenir rapidement à ce film, celui-ci confirme que la psychologie et Raoul Walsh, ça fait deux !
Alex Blackwell
Charles Foster Kane
Messages : 22026
Inscription : 13 avr. 03, 10:10
Localisation : into the sky, into the moon

Message par Alex Blackwell »

Jeremy Fox a écrit :Pour en revenir rapidement à ce film, celui-ci confirme que la psychologie et Raoul Walsh, ça fait deux !
C'est pour cela que les Nus et les morts est considéré comme un ratage complet par ceux qui connaissaient les travaux préparatoires faits par Laughton.
Image

Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Star Maker a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Pour en revenir rapidement à ce film, celui-ci confirme que la psychologie et Raoul Walsh, ça fait deux !
C'est pour cela que les Nus et les morts est considéré comme un ratage complet par ceux qui connaissaient les travaux préparatoires faits par Laughton.
Ne me rappelle plus trop de ce film de guerre mais j'avais moyennement apprécié d'ailleurs le Walsh des années 50 passe assez mal avec moi, je trouve que sa période faste fut vraiment la décennie 1940 / 1949
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Message par Beule »

Star Maker a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Pour en revenir rapidement à ce film, celui-ci confirme que la psychologie et Raoul Walsh, ça fait deux !
C'est pour cela que les Nus et les morts est considéré comme un ratage complet par ceux qui connaissaient les travaux préparatoires faits par Laughton.
Oui :? . D'autres y voient aussi l'une des plus belles adaptations d'un des romans majeurs de ce siècle, ni plus ni moins :)
Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Beule : ton avis sur Along the great Divide ? Tu l'as vu ?
Personne
Cadreur
Messages : 4002
Inscription : 14 avr. 03, 11:22

Message par Personne »

Ce que dit Kirk Douglas sur ce film(Une Corde pour te Pendre en VF):
Film qu'il déteste, c'est son premier western sous contrat avec la Warner, et c'est tourné à Lone Pine(du coup je veux le voir :lol: ).
Sur Walsh maintenant. Il réalisait ce film visiblement en roue libre, se désintéressant complétement de ce qu'il tournait, oubliant même des pages de dialogues.
Par contre, il semblait apprécier le danger des cascades jusqu'a l'orgasme!!! Les animaux commme les cascadeurs furent aussi maltraités.

Petit résumé de ma bible du moment: Le fils du Chiffonnier. :wink:
Image
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99625
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Message par Jeremy Fox »

Personne a écrit :Ce que dit Kirk Douglas sur ce film(Une Corde pour te Pendre en VF):
Film qu'il déteste, c'est son premier western sous contrat avec la Warner, et c'est tourné à Lone Pine(du coup je veux le voir :lol: ).
Sur Walsh maintenant. Il réalisait ce film visiblement en roue libre, se désintéressant complétement de ce qu'il tournait, oubliant même des pages de dialogues.
Ca se sent carrément je trouve. Et Kirk Douglas, comme Walter Brenan, surmaquillés à outrance, quelle horreur ;-)
Répondre