L'homme qui venait d'ailleurs (Nicolas Roeg - 1976)
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg)
Repasse Lundi 8 à 0h00, je vais essayer de l'enregistrer.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg)
frédéric a écrit :Repasse Lundi 8 à 0h00, je vais essayer de l'enregistrer.
C'était fait, viens de le voir, un film effectivement étrange et déroutant, pas inintéressant, mais il faut s'accrocher, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Le film est, c'est sûr assez inclassable bien dans l'esprit de ce genre de films dans les années 70 et je sais pas trop quoi y penser pour le moment, même si il m'a pas déplût, j'ai trouvé ça trop long et la fin qui traîne pas mal, à voir cependant.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg)
C'est quelle version qui était diffusée? La longue a effectivement des longueurs et une fin qui traîne. La version d'origine, je ne sais pas. Elle n'existe qu'en VF sur le double DVD et je n'ai pas réussi à regarder ça. Bowie en français heu....
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg)
C'était la version longue, y'avait certains passages sous-titrés.Major Tom a écrit :C'est quelle version qui était diffusée? La longue a effectivement des longueurs et une fin qui traîne. La version d'origine, je ne sais pas. Elle n'existe qu'en VF sur le double DVD et je n'ai pas réussi à regarder ça. Bowie en français heu....
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg)
Bowie qui chante - faux ! - à l'église:
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg - 1976)
Lisez ce qu'en pense Pierre CharrelCe mercredi, Tamasa ressort en salle le premier film de David Bowie acteur. Si le pitch de science-fiction de L'Homme qui venait d'ailleurs peut de prime abord faire penser que le film est un simple véhicule pour le chanteur de Space Oddity et Life on mars ?, la présence derrière la caméra de Nicolas Roeg dissipe très vite tout malentendu. Le réalisateur de Ne vous retournez pas et The Walkabout nous offre en effet une de ces oeuvres insolites et déstabilisantes dont il a le secret, profitant ici en outre du mystère et de l'aura de sa star. Le résultat est un film étrange, secret, envoûtant...
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg - 1976)
En ce qui me concerne, une de mes plus belles découvertes du mois dernier. Moi qui me lasse devant le manque d'imagination et de Cinéma de l'immense majorité des films sur lesquels je tombe ces derniers temps, ça m'a requinqué en moins de deux. Loin des zooms hasardeux de ses précédents films, Roeg atteint une plénitude artistique dans sa mise en scène (magnifique) et dans ses effets, tout particulièrement pour ce qui concerne le montage, qui évoque par moments la plastique surréelle d'un David Lynch. Certaines idées sont absolument saisissantes et mémorables dans leur pouvoir d'évocation (les corps flottants au ralenti, les flash-back sur la planète de Bowie, les articulations temporelles déstabilisantes entre deux scènes, comme lorsqu'on passe sans crier gare sur le Noir de la CIA plongeant au ralenti dans sa piscine...). Le film est long, lent, mais toujours fascinant, parce qu'il est unique. C'est de l'expérimental pour tous (le pitch est digne d'une série B et en d'autres mains, c'est ce que ça aurait donné), vestige d'une audace et d'une vision cinématographiques probablement mortes et enterrées. Quelque part, voir ce film fout aussi un coup au moral, parce que plus personne ne saurait (ni même ne voudrait) se risquer à refaire un truc pareil. Et surtout, c'est un film qui a du cœur sous ses atours exigeants/arty. Voir Candy Clark à la fin en petite vieille, au bout de cinquante ans d'histoire écoulés sous nos yeux comme un éclair, tandis que Bowie a à peine une mèche blanche dans sa chevelure de feu, a quelque chose de proprement vertigineux. Roeg parvient à dynamiter la notion temps, c'est extraordinaire sur le plan sensitif... c'est comme lorsqu'on regarde en arrière ce qu'on a accompli et qu'on se rend compte qu'on n'a même pas eu le temps de comprendre ce qui nous arrivait, qu'on vieillit de plus en plus vite. Le film réussit à donner corps à cette impression, c'est un tour de force en matière de narration à ce niveau. Grand film.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg - 1976)
Walkabout m'a laissé un formidable souvenir, Insignificance fut une expérience mémorable, beaucoup plus de mal avec Bad Timing en revanche. Très curieux de découvrir celui-ci et Don't Look Now (même si tu me l'as fortement déconseillé).
- Demi-Lune
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg - 1976)
En termes de texture, grâce au travail sur le montage, L'homme qui venait d'ailleurs se rapproche pour moi nettement plus de Walkabout que de Ne vous retournez pas. Cela dit, le film avec Bowie représente vraiment un bond qualitatif en termes d'achèvement formel. Disons que je trouve ça paradoxalement plus intemporel que les effets de Walkabout, qui font très marqués début des 70's. Il y a des chances que tu apprécies.Père Jules a écrit :Walkabout m'a laissé un formidable souvenir, Insignificance fut une expérience mémorable, beaucoup plus de mal avec Bad Timing en revanche. Très curieux de découvrir celui-ci et Don't Look Now (même si tu me l'as fortement déconseillé).
Pour rappel, mon avis sur Ne vous retournez pas
moi-même a écrit :J'ai voulu redonner une chance à Ne vous retournez pas mais mon avis (très mitigé) ne diffèrera pas sensiblement.
Un point positif a été que le fait de connaître l'intrigue a réduit la sensation d'ennui mortel. Je reste convaincu que ce rythme difficile était recherché par Roeg pour exprimer la douleur et l'affliction du deuil, et serais donc moins sévère à ce sujet qu'envers la complaisance du scénario qui brasse pour moi beaucoup de vide mais le fait de façon suffisamment tarabiscotée pour entretenir artificiellement un mystère, et provoquer chez le spectateur la perplexité d'être peut-être passé à côté de quelque chose lorsque intervient le temps des "tout ça pour ça?".
Le film a sporadiquement un pouvoir vénéneux mais, le cul soigneusement entre deux chaises (l'intrigue est à la fois simple et insoluble de par tous ses détails sibyllins), ça finit par me lasser, perso : l'agacement de se sentir baladé pour pas grand-chose l'emporte assez largement sur la fascination. Pas très fan de la mise en scène, d'ailleurs, et de certains effets expérimentaux de montage pas toujours très heureux. Julie Christie est superbe et Sutherland très bon dans un registre intériorisé pas évident.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicholas Roeg - 1976)
Oui, chacun son truc. Don't look now est dans mon top 10 des films de trouille - avec le Bodysnatchers de Kaufman, également avec Sutherland, tiens tiens.Demi-Lune a écrit : Pour rappel, mon avis sur Ne vous retournez pasmoi-même a écrit :J'ai voulu redonner une chance à Ne vous retournez pas mais mon avis (très mitigé) ne diffèrera pas sensiblement.
Un point positif a été que le fait de connaître l'intrigue a réduit la sensation d'ennui mortel. Je reste convaincu que ce rythme difficile était recherché par Roeg pour exprimer la douleur et l'affliction du deuil, et serais donc moins sévère à ce sujet qu'envers la complaisance du scénario qui brasse pour moi beaucoup de vide mais le fait de façon suffisamment tarabiscotée pour entretenir artificiellement un mystère, et provoquer chez le spectateur la perplexité d'être peut-être passé à côté de quelque chose lorsque intervient le temps des "tout ça pour ça?".
Le film a sporadiquement un pouvoir vénéneux mais, le cul soigneusement entre deux chaises (l'intrigue est à la fois simple et insoluble de par tous ses détails sibyllins), ça finit par me lasser, perso : l'agacement de se sentir baladé pour pas grand-chose l'emporte assez largement sur la fascination. Pas très fan de la mise en scène, d'ailleurs, et de certains effets expérimentaux de montage pas toujours très heureux. Julie Christie est superbe et Sutherland très bon dans un registre intériorisé pas évident.
Je ne l'ai vu que deux fois mais rien qu'à l'idée de m'y remettre : brrrr !!! La noyade, le trauma, la mise en scène, ce montage de malade, la musique, la scène de sexe, et le final, cultissime, évidemment. A inspiré le jeu vidéo Silent Hill au passage. Il possède aussi l'ambiance médiumnique la plus troublante jamais vue dans un film. Parce qu'on nous confère ce pouvoir on croit avoir une longueur d'avance sur un mec qui en a une aussi eh puis patatras !! Bref, j'adore. Dans mon top 10, aussi, des films à twist.
Alors que, voilà, L'homme qui venait d'ailleurs, je n'ai jamais pu dépasser la 1ère 1/2 heure ; je n'y ai vu qu'un pénible délire arty 70's. Ca vient peut-être du contexte de visionnage, je ne sais pas. A réessayer, j'aime bcp Roeg.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicolas Roeg - 1976)
Vu hier au cinéma et plusieurs détails me chiffonnent, notamment :
- pourquoi le plan où le personnage de Bowie fait voler un plat de cookies dans sa cuisine se continue par un plan où les cookies retombent ailleurs dans une rue?
- pourquoi le plan où le personnage de Bowie fait voler un plat de cookies dans sa cuisine se continue par un plan où les cookies retombent ailleurs dans une rue?
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Dernière modification par ATP le 12 avr. 15, 11:43, modifié 1 fois.
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Re: L'homme qui venait d'ailleurs (Nicolas Roeg - 1976)
Pour l'avoir revu hier aussi en salle sur Paris, je peux t'apporter sans doute quelques éléments de réponses (balises spoiler incluses merci).ATP a écrit :Vu hier au cinéma et plusieurs détails me chiffonnent, notamment :
- pourquoi le plan où le personnage de Bowie fait voler un plat de cookies dans sa cuisine se continue par un plan où les cookies retombent ailleurs dans une rue?
- le personnage de Bryce qu'on revoit à la fin s'est fait assassiner plus tôt, comme celui avec les lunettes déformantes non? ou alors pour le plan où des haltères passent par une fenêtre j'ai confondu avec un autre personnage?
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