La Strada (Federico Fellini - 1954)

[Kurtz]

Comme je l'ai dit ya peu : vu en VF et je suis pas aussi "motivé" que vous dirons nous. Un film sincère à la fois triste, très beau et poétique.
Je sais pas quoi dire d'autre, c'est bien joué et très beau, mais ça m'a pas transporté (enfin la VF n'aide pas je trouve).

ok, tout le film n'est pas baigné d'émotion intense (comprenez: ok, des fois, ça peut etre chiant) mais la fin, elle est pas transportante ?
et la scène où Zampano s'en va, c'est terrible aussi nan ?

[Simone Choule]

La Strada m'avait déjà transportée mais j'ai découvert hier la version -effectivement intégrale- des Nuits de Cabiria et
J'en suis encore époustouflée ! Toute cette beauté hypnotique dans la scène du théâtre et dans les yeux pétillants d'étoiles de Giuletta !
Encore plus bouleversante qu'en petite clown qui joue du flûtiau avec Anthony Quinn !
Une merveille, ce film

L'affiche italienne des Nuits de Cabiria trone dans mon salon... C'est la seule.
C'est dire si j'aime ce film !

PS : celui qui n'aime pas Les Nuits de Cabaria est forcément un con.

[Simone Choule]

Voilà l'affiche :


Jolie non ?

[Roy Neary]

PS : celui qui n'aime pas Les Nuits de Cabaria est forcément un con.

Je l'ai échappé belle !

[Simone Choule]

PS : celui qui n'aime pas Les Nuits de Cabaria est forcément un con.

Je l'ai échappé belle !

Et moi ?
J'échappe au bannissement ?

[Roy Neary]

Et moi ?
J'échappe au bannissement ?

Sursitaire le prolétaire.

[Johnny Doe]

Comme je l'ai dit ya peu : vu en VF et je suis pas aussi "motivé" que vous dirons nous. Un film sincère à la fois triste, très beau et poétique.
Je sais pas quoi dire d'autre, c'est bien joué et très beau, mais ça m'a pas transporté (enfin la VF n'aide pas je trouve).

ok, tout le film n'est pas baigné d'émotion intense (comprenez: ok, des fois, ça peut etre chiant) mais la fin, elle est pas transportante ?
et la scène où Zampano s'en va, c'est terrible aussi nan ?

Certes c'est touchant et un peu démoralisant mais ça ne m'a pas transporté. (par contre l'air chanté dans le film est très beau)

[Vic Vega]

Enfin vu et effectivement un film magnifique qui, s'il n'est pas encore vraiment fellinien, retrouve par moments la naiveté et la magie de certains classiques du muet -le personnage de Giulietta Masina m'a fait un peu penser à Charlot- et fait partie de ces oeuvres pour lesquelles le terme "poétique" est tout sauf galvaudé. La mise en scène est parfaite, Anthony Quinn est très touchant en figure d'homme buté et dur qui finit par révéler son humanité, certains moments sont véritablement poignants -le dernier plan notamment-. Un Fellini que je place aussi haut que ses oeuvres majeures des années 60-70. 9.5/10

[CC Baxter]

Parce que c'est la vie à la fois brutale et poétique des artistes de rue (strada), j'imagine...

La Strada c'est route ou rue ??
La route (dans le sens de voyage) serait assez descriptif du film, non ?

En italien le mot a une valence semantique double: "artiste de rue/artista di strada", mais strada est aussi sinonyme de chemin/voie "seguire la propria strada/suivres on chemin, sa voie).

[Kurtz]

Enfin vu et effectivement un film magnifique qui, s'il n'est pas encore vraiment fellinien, [/b]

pourtant, il y a la musique de Nino Rota, le cirque et quelques travellings somptueux.

[Vic Vega]

Enfin vu et effectivement un film magnifique qui, s'il n'est pas encore vraiment fellinien, [/b]

pourtant, il y a la musique de Nino Rota, le cirque et quelques travellings somptueux.

Bien sur mais il y a encore des restes de néoréalisme et le style Fellini, son univers ne sont pas encore aussi développés que dans la Dolce Vita ou 8 1/2.

[Cathwoman]

Vu ce soir (en fait je l'avais déjà vu il y a plusieurs années, mais sans grands souvenirs).
Que dire sinon que c'est un film bouleversant...
L'émotion et la grâce que fait passer Giulietta Masina par les expressions de son visage sont proprement ; on a dit à son sujet qu'elle était le Charlot féminin, et c'est vrai qu'il y a quelque chose de ça...
Anthony Quinn est parfait dans le rôle ambigu d'un salaud malheureux, qu'on n'arrive pas à détester, et qui arrive même à faire pleurer dans la dernière scène...

Après ce que j'ai lu dans ce topic, j'ai maintenant une grande envie de découvrir les Nuits de Cabiria (mais en VO j'espère cette fois, parce que pour la Strada, le doublage n'était pas toujours top... )

S'il faut metttre une note : 9/10 !

[Jihl]

Je continue mon petit cycle Fellini avec La Strada (version Criterion nickel) et je dois dire que c'est mon Fellini préféré avec Les nuits de Cabiria. Effectivement le film est encore très néoréaliste (mais pour moi ce n'est pas un défaut !), mais la marque, le style de Fellini est déja visible dans de nombreux plans. Par rapport à ses premiers films comme Le Cheick blanc ou Les Vitelloni, très beaux mais aux personnages parfois artificiels, le réalisme, la chair qu'apportent Anthony Quinn et Gulietta Masina à leurs personnages provoquent une émotion souvent abscente de ses deux premiers films et aussi des ses films des années 70 (mais cela fait 15 ans que je les ai vus...).

[Jeremy Fox]

Les Acacias nous donnent aujourd'hui l'occasion de retrouver en salles Gelsomina et Zampano, protagonistes inoubliables de ce classique signé Federico Fellini. La chronique est signée Pierre Charrel.

[Watkinssien]

Oeuvre majeure de Fellini, où l'influence de Chaplin est la plus sensible.

Il n'y a pas grand chose à dire (et pourtant il y a tellement de choses à dire), mais c'est une oeuvre limpide, constamment poétique, juste, sublimée par une simplicité remarquable avec des émotions pourtant complexes.

C'est superbement construit et mis en scène, interprété avec un grand talent.