François Truffaut (1932-1984)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

les premiers films de Truffaut : le meilleur ?

Les 400 coups
57
41%
Tirez sur le pianiste
5
4%
Jules et Jim
9
7%
La peau douce
32
23%
Baisers volés
19
14%
Fahrenheit 451
6
4%
La mariée était en noir
10
7%
 
Nombre total de votes : 138

Nomorereasons
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Nomorereasons »

Jeremy Fox a écrit :
yaplusdsaisons a écrit : Les mistons (très intéressant)
Découvert justement cette semaine avec beaucoup de plaisir
Avec un peu de mauvaise foi snobinarde, je pourrais prétendre que c'est mon Truffaut préféré. On y trouve déjà un écorché vif héritier de Jean Vigo et aussi cette manière récurrente de se sentir un peu petit garçon (mais pas emprunté) avec les femmes.
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Major Dundee
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Major Dundee »

Un petit top Truffaut, tiens. :D
Allez ne m'en veuillez pas :oops: c'est histoire de participer !

J'adore.

:fiou:

J'aime vraiment beaucoup.

1959 Tirez sur le pianiste
1963 La peau douce


J'aime bien.

1959 Les 400 coups
1961 L'amour a vingt ans
1968 Baisers volés
1969 La sirène du Mississippi
1970 Domicile conjugal
1978 La chambre vert
1979 L'amour en fuite

Mouais...

1958 Les mistons
1967 La mariée était en noir
1973 La nuit américaine
1980 Le dernier métro
1981 La femme d'à côté


J'aime pas.

1959 Une histoire d'eau (C.m.)
1961 Tire-au-flanc 62 Co-réalisateur Claude de Givray
1961 Jules et Jim
1966 Fahrenheit 451
1970 L'enfant sauvage
1971 Deux anglaises et le continent
1972 Une belle fille comme moi
1975 L'histoire d'Adèle H
1976 L'argent de poche
1977 L'homme qui aimait les femmes
1983 Vivement dimanche !

Je n'ai pas vu.

1955 Une viste (C.m.)
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.

- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !


Henri Jeanson
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Anorya »

yaplusdsaisons a écrit : Tu as oublié (ou alors tu n'as pas voulu citer ceux que tu n'aimes pas :mrgreen: ):
Les mistons (très intéressant)
Fahrenheit 451 (pas mauvais)
Oublié. Je viens de les rajouter à l'instant. :wink:
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homerwell
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par homerwell »

Le top des Truffaut vus,

J'adore.

Les 400 coups
Les deux anglaises et le continent
La chambre verte


J'aime vraiment beaucoup.

L'homme qui aimait les femmes
La peau douce
La nuit américaine
Le dernier métro
L'amour a vingt ans
La mariée était en noir
L'enfant sauvage
Domicile conjugal
Baisers volés
Et le mésestimé : L'amour en fuite



J'aime pas.

Jules et Jim
Fahrenheit 451
Une belle fille comme moi
L'histoire d'Adèle H
L'argent de poche
Tirez sur le pianiste
Vivement dimanche !
La sirène du Mississippi
La femme d'à côté
Dernière modification par homerwell le 23 nov. 10, 18:07, modifié 1 fois.
Anorya
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Anorya »

* Antoine et Colette (Sketch tiré initialement de L'Amour à 20 ans - 1962).

* Baisers volés (1968).

Curieusement, je vois Antoine et Colette et Baisers volés comme des oeuvres qui se répondent et tracent un parallèle avec les 400 coups, d'où ma volonté de les traiter ensemble malgré la différence de format (un court-métrage pour l'un... qui aurait pu être finalement un film comme le disait Kevin95 plus haut, un long-métrage), de traitement (noir et blanc pour le premier, couleur pour le second), de ton (doux-amer mais aussi un peu cruel pour le premier, drôle, léger et initiatique pour le second). Et pourtant, merveilleusement, les oeuvres se complètent, se répondent d'un moment à un autre, selon l'étrange volonté de Truffaut de prolonger la saga Doinel. Ce n'est donc sans doute pas un hasard si le premier se retrouve en bonus dans le dvd du second.

Image
Antoine et Colette.
Jules et Jim remporte un certain succès en 1962 et le cinéaste profite d'une pause lors d'une commande pour un film à sketch, L'amour à 20 ans (coproduction franco-italo-japonaise) pour donner suite aux aventures du jeune Doinel, brisant un peu la mystérieuse et fascinante fin ouverte des 400 coups, mais renvoyant ainsi la balle à Jean Pierre Leaud, qu'il entretient un peu comme un fils. Doinel, on le sait, était déjà, d'une certaine manière autobiographique, une transposition du réalisateur plus jeune. L'amour des livres (la fameuse bougie éclairée pour Balzac dans les 400 coups), les problèmes avec des parents qui le renient, l'école buissonnière... Doinel livrait finalement l'image d'un personnage toujours en fuite, lancé en avant et si il semble momentanément s'être calmé ici, il n'en reste pas moins la transposition de Truffaut encore, cette fois tourné vers l'éducation sentimentale, ou plutôt l'initiation amoureuse, laquelle se poursuivra complètement avec Baisers volés, justement.

La réussite de ce court (25 minutes quand même), tient à la vérité de la non-relation entre Antoine et Colette (Marie-France Pisier), le jeune garçon tombant amoureux de la jeune fille, laquelle n'en a vraiment rien à foutre. :mrgreen:
Colette le laisse s'empêtrer à croire à quelque chose, prétextant qu'ils sont bons amis, restant évasif constamment avec Antoine, entretenant une relation qui n'aura pas lieu, se terminant sur un ratage (un rateau) doux-amer (fantastique scène où la mère "sait" et allume une cigarette sans dire un mot. :shock: ). Pour un mec l'attitude de la jeune fille pourrait apparaître proprement agaçante, voire blessante (pauvre Doinel), pourtant Truffaut ne juge pas, mieux, par la voix-off façon documentaire, il précise même avec une longueur d'avance qu'Antoine s'enlise irrémédiablement.

N'est pas devin qui veut, le cinéaste n'aurait pu prévoir non plus qu'il s'enliserait lui-même à la suite de ce court. Si Truffaut ne condamne pas Marie-France Pisier, c'est, on s'en doute quand on connait le bonhomme, parce qu'il en est évidemment tombé amoureux, comme avec chacune de ses actrices (sauf Adjani qui lui résistera farouchement). S'ensuit une petite escapade de courte durée qui précipite le divorce du réalisateur avec Madeleine Morgerstern sa première femme, fille du producteur de Cocinor qui l'avait aidé à financer son premier film. Une boucle est bouclée donc en revenant sur Antoine Doinel, mais une porte s'est ouverte.


Image
Baisers volés, quelques posters...

"Ainsi s'achève une série de films sous haute influence Hitchcockienne. Période difficile pour Truffaut, ponctuée d'échecs sentimentaux, de déceptions professionnelles. A contre-courant de l'euphorie des sixties, il traîne une mélancolie tenace, aggravée par un drame intime à l'été 1967, pendant le tournage de La mariée était en noir : la mort dans un accident de voiture de Françoise Dorléac, sa plus tendre complice avec Jeanne Moreau. Brisé par cette perte, usé par des films qui lui laissent le sentiment d'avoir perdu le fil de sa nécessité profonde d'auteur, Truffaut a besoin d'un nouveau départ, d'un retour aux sources. Il décide de ressusciter Antoine Doinel, de donner une suite aux aventures de son alter ego."
(François Truffaut par Cyril Neyrat - éditions Cahiers du cinéma/Le monde, p.45).


Sans doute la légèreté mélancolique du film, sa douce gravité, son humour toujours emprunt de petits sursauts étranges vient-elle de là, du moins en partie. Car d'un autre côté, Truffaut se retrouve plus que jamais mobilisé et engagé dans la défense d'Henri Langlois, un temps évincé de la cinémathèque française par Malraux. Quand il ne tourne pas, il milite, prend position. Quand il tourne, il retrouve des comédiens qu'il laisse paradoxalement assez libre, privilégiant quelque chose souvent proche d'une certaine improvisation. Bien sûr, ne cachons pas qu'il y a aussi le bonheur de retrouver un Doinel toujours égal à lui-même, poursuivant sa découverte de la femme, déjà alors lentement commencée dans Antoine et Colette.

Juste avant, Antoine avait 17 ans, vivait d'un petit travail chez un marchand de disque. Cette fois, on le retrouve a 24 ans, engagé volontaire dans l'armée qui se retrouve finalement réformé grâce à ses "amis communistes" (pour ceux qui connaissent Truffaut, c'est une citation autobiographique de plus : suite à une déception sentimentale, Truffaut s'était engagé en octobre 1950 dans l'armée. S'ensuivent deux années de déceptions où ce sera alors le critique (puis père adoptif) et ami André Bazin qui le sortira de là, en 52). Par la suite, il essaye de vivre de petits boulots tout en essayant de renouer plus profondément avec Christine (la merveilleuse et adorable Claude Jade). Ses petits travaux comme sa relation semblent constamment marqués d'une certaine instabilité qui sera encore travaillée pour Domicile conjugal et l'amour en fuite (que je n'ai pas encore vus).

De cette instabilité et de la liberté de ton (liée aux conditions de tournage comme à l'histoire et ses comédiens donc), le film instaure une suite de saynètes qui semblent autant de sketchs sans jamais l'être, Doinel tissant le fil rouge principal, évoluant lentement. Surtout, le film reste étonnement très homogène, continuant ce qui avait été amorcé sur Antoine et Colette. Comme je l'ai dit précédemment, bien sûr ici c'est en couleur, le format change, les conditions de tournage, l'histoire même diffèrent. Et pourtant, Truffaut ne cesse de renvoyer aux épisodes précédents, que le spectateur le remarque ou pas. En soi, ça ne pose nullement de problème au visionnage du film, ça l'enrichit même plus pour les passionnés du cinéaste ou de Doinel comme Kevin ou moi. On retrouvera donc en parallèle, le même appartement que celui utilisé en 1962 dans le court, avec même une affiche de Leaud enfant dans les 400 coups si on remarque bien. On retrouve aussi des parents bienvellants (ceux de Christine) comme pouvaient l'être ceux de Colette. On retrouve même cette dernière, un peu plus âgée, différente, cheveux plus longs (mais impossible de se tromper sur cette voix si fluette), méconnaissable et pourtant la même (*). On retrouve un ami du passé comme on retrouvait le fameux René des 400 coups dans le court.

Le tout servi admirablement par des comédiens en tout genre, qui rajoutent expérience et piment voulu à ce met de choix, comme Delphine Seyrig, à croquer en madame Tabard une fois de plus, ou dans les seconds rôles qu'on a tendance à oublier, Michael Lonsdale. Des personnages emportés dans la vie mouvementée d'Antoine, qu'on apprécie et se plaît à espérer retrouver sans doute une prochaine fois. Qui sait ? La vie d'Antoine est si étrange et instable, s'en doutait-il lui-même ? Pouvait-il comprendre ces étanges paroles prophétiques annoncées par un inconnu à la fin du film à Christine, valant aussi bien pour le cinéaste et sa créature, achevant encore sur la mélancolie un film plus qu'agréable. Alors au fond, que reste t-il de nos amours ?


5/6.






(*) ma critique de Lolita et celle de Demi-Lune lues pas plus tard que cet après-midi m'y font penser. On retrouve ce vieillissement d'un personnage désiré, totalement différent mais qu'on a par trop idéalisé sans reconnaître être tombé dans le piège égoïste de la propre possession qu'il peut exercer sur nous. :)
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Commissaire Juve
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Commissaire Juve »

Anorya a écrit :* Antoine et Colette
...

La réussite de ce court (25 minutes quand même), tient à la vérité de la non-relation entre Antoine et Colette (Marie-France Pisier), le jeune garçon tombant amoureux de la jeune fille, laquelle n'en a vraiment rien à foutre. :mrgreen:
Colette le laisse s'empêtrer à croire à quelque chose, prétextant qu'ils sont bons amis, restant évasif constamment avec Antoine, entretenant une relation qui n'aura pas lieu, se terminant sur un ratage (un rateau) doux-amer (fantastique scène où la mère "sait" et allume une cigarette sans dire un mot. :shock: ). Pour un mec l'attitude de la jeune fille pourrait apparaître proprement agaçante, voire blessante (pauvre Doinel), pourtant Truffaut ne juge pas, mieux, par la voix-off façon documentaire, il précise même avec une longueur d'avance qu'Antoine s'enlise irrémédiablement.
Je me répète, mais... Je l'ai montré à trois quatre classes, après visionnage des 400 coups (je m'en suis servi pour faire écrire les gosses). La scène du rateau a toujours eu énormément de succès.

Colette, une gamine de 17 ans, incarnation de la supériorité féminine (L'homme propose, la femme dispose). Brrr ! :? - - - :mrgreen:

Qui, d'ailleurs, n'a pas déjà vécu ce genre de Bérézina* amoureuse ?



* j'en profite pour rappeler qu'en réalité, la bataille de la Bérézina fut un succès -- sanglant certes -- de l'armée française... c'est étonnant comme la mémoire collective peut transformer les choses.
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Anorya »

Commissaire Juve a écrit :
Anorya a écrit :* Antoine et Colette
...

La réussite de ce court (25 minutes quand même), tient à la vérité de la non-relation entre Antoine et Colette (Marie-France Pisier), le jeune garçon tombant amoureux de la jeune fille, laquelle n'en a vraiment rien à foutre. :mrgreen:
Colette le laisse s'empêtrer à croire à quelque chose, prétextant qu'ils sont bons amis, restant évasif constamment avec Antoine, entretenant une relation qui n'aura pas lieu, se terminant sur un ratage (un rateau) doux-amer (fantastique scène où la mère "sait" et allume une cigarette sans dire un mot. :shock: ). Pour un mec l'attitude de la jeune fille pourrait apparaître proprement agaçante, voire blessante (pauvre Doinel), pourtant Truffaut ne juge pas, mieux, par la voix-off façon documentaire, il précise même avec une longueur d'avance qu'Antoine s'enlise irrémédiablement.
Je me répète, mais... Je l'ai montré à trois quatre classes, après visionnage des 400 coups (je m'en suis servi pour faire écrire les gosses). La scène du rateau a toujours eu énormément de succès.

Qui, d'ailleurs, n'a pas déjà vécu ce genre de Bérézina* amoureuse ?

Pas étonnant qu'il ait du succès. Par véridique j'entendais qu'on s'y est tous retrouvés pleinement. Je n'y ai d'ailleurs pas échappé moi-même et ça continue encore... :mrgreen: :wink: :|

Par contre, tu le montres après visionnage des 400 coups. Est-ce à dire que tu le programmes le même jour que les 400 coups, juste après ? J'aurais tendance à plutôt attendre avant de vouloir le montrer, histoire qu'on se fasse une idée qu'Antoine vieillit un peu personnellement. C'était un peu pour ça que j'ai tant tardé avant de jeter un coup d'oeil aux suites des Doinel. Cela et le fait que j'avais peur d'être déçu je pense. ;)
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Nomorereasons »

Anorya a écrit :J'aurais tendance à plutôt attendre avant de vouloir le montrer, histoire qu'on se fasse une idée qu'Antoine vieillit un peu personnellement.
Oui, et puis il faut qu'on rêve un peu au destin de Doinel, après l'arrêt sur image final des 400 coups.
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Commissaire Juve »

Anorya a écrit :...
Par contre, tu le montres après visionnage des 400 coups. Est-ce à dire que tu le programmes le même jour que les 400 coups...
Nan, c'est un peu plus tard. On ne pouvait pas passer notre temps devant l'écran.

Et après avoir montré Antoine & Colette, je montrais des extraits de Baisers volés et Domicile conjugal.

Notamment la scène où Antoine croise Colette (en couleur), quelques années plus tard, avec son mec et son gosse.

Les élèves aimaient bien ce côté "saga", avec un personnage qu'on voit vieillir (comme Harry Potter, quoi ! :mrgreen: )
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Federico »

Pardon d'avance pour mon classement qui n'en est pas vraiment un car j'ai du mal à cacher mon admiration globale pour l'oeuvre d'un cinéaste qui m'a toujours donné l'impression de le connaître comme un frère jumeau (ce qui est évidemment d'une prétention ridicule).


Haut du panier définitif, indélogeables

Tirez sur le pianiste
La nuit américaine
L'enfant sauvage


La grande classe

Tous les Doinel sauf le dernier
Les deux Anglaises et le Continent
La peau douce (qui atteint le niveau du sublime dans certaines séquences) :oops:
Jules et Jim
L'homme qui aimait les femmes


A part #1 (la face à la fois jenseniste et romantique 19ème siècle de l'homme qui voussoyait ses amis et le film le plus personnel d'un grand pudique audacieux)

La chambre verte


A part #2 (le sujet était fait pour Truffaut, homme qui aimait au moins autant les livres que les femmes mais était-il à son aise dans l'anticipation ?)

Fahrenheit 451


Alterne le très bon et du moins bon

La mariée était en noir


Très sympa

L'argent de poche
L'amour en fuite (mais il faudrait que je le revois)


J'ai énormément aimé et en même temps leur aspect 80's me gène de plus en plus :?

Le dernier métro
La femme d'à côté


J'aime de moins en moins (toujours cette esthétique 80's, ici sa version noir & blanc à la Jean-Loup Sieff)

Vivement dimanche


Décevant ou bancal

L'histoire d'Adèle H.
La sirène du Mississipi


Bof...

Les mistons
Une histoire d'eau


Pas glop (sauf pour la séquence avec Denner en dératiseur) :D

Une belle fille comme moi
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par homerwell »

yaplusdsaisons a écrit :Oui, et puis il faut qu'on rêve un peu au destin de Doinel, après l'arrêt sur image final des 400 coups.
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Et c'est parti...
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Strum »

Je crois que j'aime tous les Truffaut, même les moins bons. Parmi les plus célèbres, j'aime toutefois moins Jules et Jim que les autres. Quant à ceux qui me sont les plus doux, il y a La Peau Douce, La Nuit Américaine, L'Enfant Sauvage, La Chambre Verte, Baisers Volés et Les deux anglaises... (sauf pour la dernière scène en ce qui concerne ce dernier).
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Demi-Lune
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Demi-Lune »

Je suis très étonné de voir L'Histoire d'Adèle H aussi mal classé dans vos tops. Adjani, les gars, nom d'une pipe ! :D
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Major Dundee »

Demi-Lune a écrit :Je suis très étonné de voir L'Histoire d'Adèle H aussi mal classé dans vos tops. Adjani, les gars, nom d'une pipe ! :D
Adjani, bof ! :roll:
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.

- Ah, si j'avais trente ans de moins !
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Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par homerwell »

Demi-Lune a écrit :Je suis très étonné de voir L'Histoire d'Adèle H aussi mal classé dans vos tops. Adjani, les gars, nom d'une pipe ! :D
Ce n'est pas Adjani le problème dans L'histoire d'Adèle H. Ce film m'a rendu claustrophobe, je crois qu'il n'y a pas un seul plan avec un horizon (tout du moins c'est le sentiment que cela m'a donné), tout est bouché, on se balade de l'autre côté de la planète et on ne découvre pas un seul paysage. J'ai manqué d'air. :wink:
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