Réponse làJulien Léonard a écrit : -Elémentaire mon Sherlock Holmes, de (?? M'en rappelle plus...) (1988)
La Vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder - 1970)
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Merci Bogie !!bogart a écrit :Réponse làJulien Léonard a écrit : -Elémentaire mon Sherlock Holmes, de (?? M'en rappelle plus...) (1988)
A part ce film, je ne connais absolument pas ce réalisateur...
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"La vie privée de SH" n'est pas l'adaptation d'une des histoires écrites par Conan Doyle (appelées Canon par les holmesiens) bien que l'histoire du sous-marin soit sans doute un clin d'oeil à "L'aventure du Bruce-Partington" mais plutôt une tentative d'explication, d'analyse du personnage: sa mysogine, son addiction à la cocaïne...enfin, c'est comme cela que Wilder et Diamond avait conçu, à l'origine, le film, mais après les coupes faites, il ne reste plus grand chose de cette analyse...dommage...mais cela reste un film formidable...peut-on considérer la vie privée de Sherlock Holmes comme l'une des meilleures adaptations des aventures de Sherlock Holmes?
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Si cette analyse est évidemment moins profonde que dans la version originale (que je rêve assurément en vain de voir un jour), on en retrouve quand même des traces claires dans la version actuelle. Peut-être plus "intuitives" et moins explicites, mais ce sont des questions que je me suis quand même posé durant la vision du film.Lord Jim a écrit :"La vie privée de SH" n'est pas l'adaptation d'une des histoires écrites par Conan Doyle (appelées Canon par les holmesiens) bien que l'histoire du sous-marin soit sans doute un clin d'oeil à "L'aventure du Bruce-Partington" mais plutôt une tentative d'explication, d'analyse du personnage: sa mysogine, son addiction à la cocaïne...enfin, c'est comme cela que Wilder et Diamond avait conçu, à l'origine, le film, mais après les coupes faites, il ne reste plus grand chose de cette analyse...dommage...mais cela reste un film formidable...
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Notez les films naphtalinés d'octobre 2006
The Private Life of Sherlock Holmes (Billy Wilder, 1970). Une aventure apocryphe du détective misanthrope et misogyne de Baker Street, et sur sa vie privée qui plus est... Ajoutons une mise en scène de l'immense Billy Wilder et le projet fait saliver. la première demi-heure ne déçoit pas : des situations cocasses, des dialogues brillants et un montage alerte ravissent l'amateur de belles machines. Hélas, si la suite est délicieuse, force est de constater que l'histoire suit son petit bonhomme de chemin avec moins d'audace, moins de génie. Les portraits se font plus caricaturaux, le ressort comique moins sophistiqué et si Mycroft Holmes est transfiguré par l'interprétation de Christopher Lee, Watson est plus pâlot que jamais dans son rôle de faire-valoir. Un excellent divertissement mais qui aurait mérité un peu plus de maîtrise ou de folie pour atteindre à ce qu'il aurait pu être.
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Un film qui, je l'avoue, m'avait moyennement convaincu sur le moment mais qui distille au final un envoûtant parfum. J'ai ainsi été un peu destabilisé par la première histoire avec la danseuse étoile, qui m'a donné l'impression de s'achever de façon assez inconséquente, ne racontant pas grand chose. C'est drôle, certes, avec des répliques qui tuent, mais aussi un peu lourd par rapport aux précédents jeux de Wilder avec l'ambiguïté sexuelle. La seconde enquête — le vrai gros morceau du récit — s'avère assez plaisante à suivre dans sa façon d'épaissir le mystère, de faire avancer l'intrigue en ajoutant à chaque fois de nouveaux éléments incongrus à la limite du surréalisme mais qui pourtant trouveront leur cohérence. Mais ce sont dans les petits appartés que siège véritablement le coeur du film, dans sa façon de nous présenter un personnage devenu légendaire et qui révèle ici ses failles, ses blessures enfouies. Wilder ouvre alors son film à une inattendue mélancolie, portée par quelques scènes assez magnifiques (en accord avec la photo, la musique et les paysages tous très évocateurs). Il parvient à nous offrir une relecture très personnelle et osée d'une legende sans jamais tomber dans la facilité de la parodie.
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c'est pour moi l'une des meilleures adaptations de holmes à l'écran, qui reprend la quintescence des romans dans une histoire totalement originale et a la limite du fantastique ( comme dans les meilleures nouvelles) : les canaris, les nains, le monstre ...
Colin Blakely est un acteur extraordinaire, je ne comprends pas qu'on l ai vu aussi peu au cinema . Par contre, je suis plus reservé sur le choix de Robert Stephens , meme si son holmes est tres interressant. C'est presque que "graphiquement" il ne correspond pas à l'image que j'ai du personnage , plus proche pour moi de Peter Cushing, John Neville ou meme Basil Rathbone. Cela dit j aime aussi beaucoup Nichol Williamson ( acteur que j'ai redecouvert avec plaisir dans la rose et la fleche: c est un Petit Jean magnifique.)
J'ai un gros gros faible pour Without a clue , une hilarante comédie pas forcement bien realisée mais vraiment tres tres drole, et que je conseille frequemment car injustement peu connue je trouve ( avec les extraordinaires ben kingsley et michael caine )
A noter dans le DVD de the private life , en bonus ( source dvd classik )
Colin Blakely est un acteur extraordinaire, je ne comprends pas qu'on l ai vu aussi peu au cinema . Par contre, je suis plus reservé sur le choix de Robert Stephens , meme si son holmes est tres interressant. C'est presque que "graphiquement" il ne correspond pas à l'image que j'ai du personnage , plus proche pour moi de Peter Cushing, John Neville ou meme Basil Rathbone. Cela dit j aime aussi beaucoup Nichol Williamson ( acteur que j'ai redecouvert avec plaisir dans la rose et la fleche: c est un Petit Jean magnifique.)
J'ai un gros gros faible pour Without a clue , une hilarante comédie pas forcement bien realisée mais vraiment tres tres drole, et que je conseille frequemment car injustement peu connue je trouve ( avec les extraordinaires ben kingsley et michael caine )
A noter dans le DVD de the private life , en bonus ( source dvd classik )
- Deleted sequences : ici sont présentées les vestiges des scènes coupées au montage final et décrites dans la critique du film.
Opening prologue : défilé de pages du script original, illustré de quelques photos de plateau. Où l’on apprend que la lecture de Sherlock Holmes est un antidote à la mode des films d’agents secrets velus.
The Curious Case of the Upside Down Room : la bande-son de cette séquence a été retrouvée. Elle est illustrée par des pages du script et des photos.
The Adventure of the Dumbfounded Detective : Holmes Recounts an Affair of the Past : l’ouverture et la conclusion de cette séquence sonorisée sont présentes ; en revanche, ce qui se passe entre est présenté par le scénario illustré de quelques photos.
The Dreadful Business of the Naked Honeymooners : la séquence montée existe toujours, et a été relativement bien conservée, mais la bande-son ayant disparu, les dialogues sont présentés sous la forme de sous-titres
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J'aime ce film parce que Billy Wilder signe un film décalé et très drôle sur une figure légendaire de la littérature. Une période assez riche dans la carrière du réalisateur de Sunset Boulevard puisque suivront Avanti! (1972), The Front Page (1974) qui est un très bon remake, et le très beau Fedora (1978) dont j'attends une édition DVD avec impatience.
Son dernier film, je ne le citerai pas...
Rares sont les réalisateurs qui m'ont donné autant de plaisir à voir leurs films (les meilleurs comme les moins bons) : Wilder manque beaucoup au cinéma aujourd'hui!
Son dernier film, je ne le citerai pas...
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Re: La vie privée de Sherlock Holmes (B. Wilder, 1970)
Ouf (le 15 novembre 2004) a écrit :- La vie privée de Sherlock Holmes: Billy Wilder a une plume hors pair. Que quelqu'un me donne un lien internet sur le scénario, étourdissant d'intelligence. Holmes à la moulinette Wilder, c'est un mythe à poil: SPOILER Holmes est un bon vieux cocaïnomane quand il n'a pas d'affaires à élucider, homosexuel, arrogant au possible et est affublé d'un frérot aux dents longues END SPOILER. Et une fois le décor planté, hop on est parti pour une énigme ludique digne du Limier de Mankiewicz. Les images d'Ecosse sont d'une beauté qui me redonnent envie de recontacter Brittany Ferries. Et l'enchevêtrement des intrigues secondaires (SPOILERS les nains trapézistes END SPOILERS) avec l'intrigue principale relève du miracle d'équilibre. Ajoutons à cela une mise en scène géniale, des acteurs excellents et une fin à la morale féroce (parler des échecs de Holmes, quel sacrilège!). Cela en fait un film inoubliable. Un pur bonheur, vous dis-je.
Profondo Rosso (le 16 août 2006) a écrit :"La vie privée de Sherlock Holmes"
Un des wilder les plus classe visuellement (direction artistique splendide sur la reconstitution du Londres des années 1880, belle images studio d'ecosse et du loch ness) et une realisation tres élégante. Wilder ecorne un peu le mythe Sherlock Holmes en suggerant son homosexualité et en en faisant un cocaïnomane tout en remettant en doute son talent (au final il s'avera qu'il a été manipulé tout le film). Excellent scenario plein de rebondissement et de mysteres prenant de bout en bout. Dommage que la résolution finale soit un peu décevante provoquant des longueurs dans la derniere partie du film. Du tout bon néanmoins, tellement bien fichu qu'on ne se rend pratiquement pas compte que c'est un film mutilé auquel il manque de nombreuses scenes (à quand une version integrale ?). 5/6
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Notez les films naphtas - Septembre 2009
La Vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder, 1970)
L'holmésien qui est en moi a eu grand plaisir à retrouver l'univers de Conan Doyle et les allusions canoniques, et à s'amuser de la démysthification de ce personnage sacré qu'est Sherlock Holmes. Mais le cinéphile qui sommeille ne pourra s'empêcher de trouver le récit laborieux (quoique, au final, bien pensé), l'interprétation fade (vu en vf sur Arte, ceci explique sûrement cela), la plume de Wilder moins inspirée, et l'humour souvent forcé. Certes, le film a été mutilé, mais en l'état, il ne peut prétendre rejoindre, à mon humble avis, les exceptionnelles réussites passées que sont Assurance sur la mort, Boulevard du crépuscule ou Certains l'aiment chaud.
Sentiment mitigé, donc : le passionné de Sherlock Holmes a aimé, le cinéphile moins. 3/6
L'holmésien qui est en moi a eu grand plaisir à retrouver l'univers de Conan Doyle et les allusions canoniques, et à s'amuser de la démysthification de ce personnage sacré qu'est Sherlock Holmes. Mais le cinéphile qui sommeille ne pourra s'empêcher de trouver le récit laborieux (quoique, au final, bien pensé), l'interprétation fade (vu en vf sur Arte, ceci explique sûrement cela), la plume de Wilder moins inspirée, et l'humour souvent forcé. Certes, le film a été mutilé, mais en l'état, il ne peut prétendre rejoindre, à mon humble avis, les exceptionnelles réussites passées que sont Assurance sur la mort, Boulevard du crépuscule ou Certains l'aiment chaud.
Sentiment mitigé, donc : le passionné de Sherlock Holmes a aimé, le cinéphile moins. 3/6
- cinephage
- C'est du harfang
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Re: Notez les films naphtas - Septembre 2009
Alors que j'apprécie généralement beaucoup le cinéma de Wilder, je garde un souvenir fort médiocre de ce film-ci. Néanmoins, après avoir lu sur le forum quelques avis entousiastes, je me suis promis de lui redonner une chance. Reste qu'en premier visionnage, le film m'avait tout de même laissé sur le carreau...Demi-Lune a écrit :La Vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder, 1970)
L'holmésien qui est en moi a eu grand plaisir à retrouver l'univers de Conan Doyle et les allusions canoniques, et à s'amuser de la démysthification de ce personnage sacré qu'est Sherlock Holmes. Mais le cinéphile qui sommeille ne pourra s'empêcher de trouver le récit laborieux (quoique, au final, bien pensé), l'interprétation fade (vu en vf sur Arte, ceci explique sûrement cela), la plume de Wilder moins inspirée, et l'humour souvent forcé. Certes, le film a été mutilé, mais en l'état, il ne peut prétendre rejoindre, à mon humble avis, les exceptionnelles réussites passées que sont Assurance sur la mort, Boulevard du crépuscule ou Certains l'aiment chaud.
Sentiment mitigé, donc : le passionné de Sherlock Holmes a aimé, le cinéphile moins. 3/6
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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- n'est pas Flaubert
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Re: Notez les films naphtas - Septembre 2009
Je suis dans un cas de figure similaire puisque ayant vu le début à la télévision, j'avais même abandonné le film en cours de route. Mais c'était il y a longtemps, et il faudra donc que je le (re)vois.cinephage a écrit :Alors que j'apprécie généralement beaucoup le cinéma de Wilder, je garde un souvenir fort médiocre de ce film-ci. Néanmoins, après avoir lu sur le forum quelques avis entousiastes, je me suis promis de lui redonner une chance. Reste qu'en premier visionnage, le film m'avait tout de même laissé sur le carreau...