John Sturges (1910-1992)

[Personne]

Les Naufragés de l'Espace

Ah ok! Un film NASe-Alors!

Oscar des sfx quand même!

[Leopold Saroyan]

Par contre, que vaut Joe Kidd?
D'après tout ce que j'ai lu, il est si mauvais que ca ou c'est juste un petit western de série? ...mais bon il ya Eastwood, Duvall et Saxon. Belle distribution pour un DVD à petit prix...

Une bouse pour rester correct : il veut faire un mélange de spaghetti et de classique et il se complait dans la violence la plus triviale : en plus c'est laidement filmé : Pouah !!!

Ca a l'air pas mal!
J'aime beaucoup John Sturges, j'aime son style assez transparent, le rythme toujours soutenu de ses mises en scène, son utilisation du cadre exemplaire et son côté anti-auteur. Exemple frappant d'un talent sur un projet a priori mineur, Jeopardy, sorte de huit clos en plein air: l'histoire d'un père de famille coincé sous un pont; prétexte à filmer le désert et à mettre en scène la tension , le stress.
Un sacré bon gars ce John qui a fait pas mal de putain de bons films quand même.

[Jeremy Fox]

Une bouse pour rester correct : il veut faire un mélange de spaghetti et de classique et il se complait dans la violence la plus triviale : en plus c'est laidement filmé : Pouah !!!

Ca a l'air pas mal!
J'aime beaucoup John Sturges, j'aime son style assez transparent, le rythme toujours soutenu de ses mises en scène, son utilisation du cadre exemplaire et son côté anti-auteur. Exemple frappant d'un talent sur un projet a priori mineur, Jeopardy, sorte de huit clos en plein air: l'histoire d'un père de famille coincé sous un pont; prétexte à filmer le désert et à mettre en scène la tension , le stress.
Un sacré bon gars ce John qui a fait pas mal de putain de bons films quand même.

JEOPARDY est effectivement un excellent suspense mais je te met au défi de trouver un quelconque intérêt ou plaisir à JOE KIDD (surtout qu'au départ tu n'es pas très client de westerns)

[Leopold Saroyan]

Je te fais confiance! C'est juste que ta description m'a fait rire.
Pour ce qui est du genre western, je le connais (volontairement pour l'instant) mal et attend encore quelques années avant d'en découvrir beaucoup dans la mesure où j'ai découvert beaucoup de grands classiques sans réel plaisir.
Mais on s'éloigne du sujet....

[L'étranger...]

(...)mais je te met au défi de trouver un quelconque intérêt ou plaisir à JOE KIDD (surtout qu'au départ tu n'es pas très client de westerns)

Clint Eastwood.

[Alex Blackwell]

Un sacré bon gars ce John qui a fait pas mal de putain de bons films quand même.

Pris de doute et par avance de remords, je consulte sa filmo intégrale: le titre Fort Bravo apparaît et je suis quasiment certain d'avoir adoré ce film lors d'une lointaine vision. Le trésor du pendu n'est pas mal non plus je pense.
Bon allez c'est un cinéaste sympa ce John Sturges et je n'ai même pas encore vu un homme est passé

[Jeremy Fox]

Pris de doute et par avance de remords, je consulte sa filmo intégrale: le titre Fort Bravo apparaît et je suis quasiment certain d'avoir adoré ce film lors d'une lointaine vision. :

Une des attaques d'indiens les plus spectaculaires du western.

[Profondo Rosso]

7 secondes en enfer (Hour Of The Gun) de John Sturges (1967)



10 ans après son mythique "Reglements de Compte à OK Corral", Sturges réalisait cette suite/relecture de l'histoire sur un ton plus réaliste, le générique annonçant que le film rapporte la vérité des évènements. L'histoire étant inscrite dans l'inconscient collectif, pas de présentation ni de mise en place le duel legendaire étant placé dès la séquence d'ouverture. Magnifique scène où la tension monte jusqu'à l'insoutenable et qui nous présente tout les protagoniste dans le feu de l'action de manière bien classieuse. Le ton réaliste se ressent dans la manière dont les conséquences de chaque tuerie est abordée avec deux scène de procès en début de film, loin des flingages sommaires sans répercussion. Le personnage de Wyatt earp gagne nettement en ambiguité comparé au autres versions, menant ici une vendetta personnelle sous couvert de la loi et où malgré son sens de l'honneur on frise plusieurs fois l'éxécution sommaire pur et simple (entre autres la scène où il provoque le guetteur des meurtriers de son frère payé 50 dollars). James Garner sombre et stoïque est parfait mais se fait tout de même voler la vedette par un Jason Robards fabuleux en Doc Holliday, dont l'amitié avec Wyatt Earp est des plus fortes et touchante (magnifique dernière scène entre les deux). Je préfère tout de même le ton épique et l'aura mythique de "Règlements de compte à OK Corral" au ton réaliste de celui ci (quelques petites longueurs, des idées antispectaculaire au possible comme acheter les hommes de l'ennemi) mais ça n'en reste pas moins une belle réussite magnifiquement mise en image : scope de toute beauté, un séquence de duel final grandiose et brutale et le score de Goldsmith est mortel. 5/6

[murphy]

Vu La plage déserte avec Barbara Stanwick (sur TCM)

Un couple part en vacances sur une plage déserte (d'où le titre français, le titre américain je ne le comprends pas, "Jeopardy", pour moi c'est un jeu télé), le mari en voulant aller récupérer son gamin faire le con sur une jetée se casse la gueule et reste bloqué sous une poutre sur le sable (le mari, pas le gamin, lui il va bien). La marée monte et sa femme (Barbara Stanwick, bof, c'est pas la plus glamour de toutes) part dans une voiture-paquebot de 15 mètre de long (ces voitures des années 50 sont hyper design mais alors pour les créneaux, ça devait quand même être galère et bonjour les amortisseurs, à la moindre bosse, elle fait des bonds) chercher de l'aide pour lui éviter la noyade mais voilà pas que Leméchant la kidnappe. Course poursuite avec la police, jeux de séduction et réflexions sommaires sur le Bien et la Mal via la voix off (grosso modo tout n'est pas tout blanc, tout noir, ça peut être gris), j'aime bien ces petits films d'une heure et quart qui ne s'éternise pas, on 'a pas le temps de trop s'ennuyer.

[Lord Henry]

Vu La plage déserte avec Barbara Stanwick (sur TCM)

Un couple part en vacances sur une plage déserte (d'où le titre français, le titre américain je ne le comprends pas, "Jeopardy", pour moi c'est un jeu télé)

"Jeopardy" renvoit à une notion de péril ou de risque.

Au début de sa carrière, Sturges a signé toute une série de productions modestes qui constitue, à mon sens, le meilleur de sa filmographie. Il faut notamment guetter sur TCM, Mystery Street (Le Mystère de la Plage Perdue), un polar d'une maîtrise remarquable - avec le concours de John Alton.

[O'Malley]

Je ressors ce topic d'outre-tombe (avec des échanges assez rigolos avec le recul ) pour dire tout le bien que je pense de La plage déserte, après une nouvelle vision.

La plage déserte (Jeopardy) 1953

Sur un canevas dramatique simple mais très efficace (une femme, dont le mari est coincé sur le bord d'une plage isolée, alors que la marée monte, se trouve prise en otage par un dangeureux criminel) John Sturges et son scénariste construisent un passionnnant thriller: sec, nerveux, qui va à l'essentiel. Le sens du rythme et du cadrage propre à Sturges fait à nouveau merveille et met particulièrement en relief ce "huis-clos en plein air" tendu, comme le rappelait le post précédent de Leopold Saroyan, et surtout l'affrontement entre les personnages de Barbara Stanwick et Ralph Meeker, construit sur des rapports qui deviennent progressivement ambigus... Le film a le grand mérite de ne jamais chercher la facilité (et jusqu'au final).
Un Sturges efficace, carré, au contenu riche (pour un film qui ne dépasse pas 70 minutes) et audacieux comme savaient l'être pas mal de séries B noirs de l'époque.
Au final, un film injustement méconnu.

[Watkinssien]

John Sturges est un maître, dont il faut voir tous les films des années 50 et du début des années 60.

De Gunfight at the O.K. Corral à The Magnificent Seven, en passant par ce chef-d'oeuvre qu'est The Great Escape, John Sturges est bien un de ces grands spécialistes qui ont donnés de grands moments de cinéma.

[O'Malley]

Je ne dirais pas, pour ma part, un maitre ( que je réserve à des cinéastes comme Kubrick ou Welles) mais en tout cas un grand réalisateur. En revoyant Les sept mercenaires dernièrement, j'ai été surpris par une certaine modernité dans le ton et le rythme que John Sturges impose à certaines séquences de ce western sans vraiment me l'expliquer. En tout cas, le tempo de la musique d'Elmer Bernstein et son utilisation pour mettre en valeur le montage participe à cette modernité ainsi que le jeu de McQueen ou Coburn, qui inventent littérallement dans ce film la cool attitude, marque de fabrique des héros hollywoodiens des décennies suivantes... J'ai l'impression que Les sept mercenaires a apporté un nouveau rythme au cinéma d'action, une nouvelle manière de concevoir les personnages et d'utiliser la musique. Ce western incarne une sorte de rupture, avec un avant et un après... Mais cela reste assez vague dans la manière dont je perçois cette modernité...

[frédéric]

Pour répondre à Personne (6 ans après) j'ai bien aimé Les naufragés de l'espace perso. C'est assez original pour l'époque.

[Nestor Almendros]

Hop hop hop, on parle de LA PLAGE DESERTE, bonne occasion de reposter au bon endroit mon petit avis daté du 22 septembre 2005 (vu pendant une semaine "films noirs" sur TCM)

Excellente série B, très courte (1h05) mais bigrement efficace. Un scénario malin (à l'image du changement de pneu sans cric) qui pose une première intrigue à la base toute simple. Le suspense y fonctionne très bien. Puis vient s'ajouter une 2e intrigue qui renforce la pression. Le tout sans faire cliché, et avec un côté réaliste. La mise en place prend ainsi son temps, on se demande ce qu'il va bien pouvoir se passer, jusqu'au départ de l'intrigue...
Scénario malin, mise en scène maline, évitant souvent les dialogues pour une utilisation maximum de l'image (la chemise du malfrat nous dit d'où il vient). Egalement quelques trouvailles simples mais qui sont très modernes et que j'adore: par exemple quand Barbara Stanwyck retourne au garage désert pour trouver une corde, Sturges nous propose un plan séquence d'1mn environ, la caméra fixée à l'arrière de la voiture, qui suit l'arrivée de celle-ci sur les lieux, puis qui suit Stanwick en panoramique sur plus de 360° quand celle-ci cherche dans les différents baraquements...
Encore un bon cru de John Sturges, je ne suis pas loin de me ranger du côté de Jeremy Fox, fervent supporter...

Un autre avis sur LA PLAGE DESERTE

Un couple part en vacances sur une plage déserte (d'où le titre français, le titre américain je ne le comprends pas, "Jeopardy", pour moi c'est un jeu télé), le mari en voulant aller récupérer son gamin faire le con sur une jetée se casse la gueule et reste bloqué sous une poutre sur le sable (le mari, pas le gamin, lui il va bien). La marée monte et sa femme (Barbara Stanwick, bof, c'est pas la plus glamour de toutes) part dans une voiture-paquebot de 15 mètre de long (ces voitures des années 50 sont hyper design mais alors pour les créneaux, ça devait quand même être galère et bonjour les amortisseurs, à la moindre bosse, elle fait des bonds) chercher de l'aide pour lui éviter la noyade mais voilà pas que Leméchant la kidnappe. Course poursuite avec la police, jeux de séduction et réflexions sommaires sur le Bien et la Mal via la voix off (grosso modo tout n'est pas tout blanc, tout noir, ça peut être gris), j'aime bien ces petits films d'une heure et quart qui ne s'éternise pas, on 'a pas le temps de trop s'ennuyer.