Elle et lui (Leo McCarey - 1939 & 1957)
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Elle et lui (Leo McCarey - 1939 & 1957)
An Affair to Remember : très joli film, mélange étonnant de comédie romantique sophistiquée et de mélo. Cary Grant et Deborah Kerr sont tous deux fabuleux. Je regrette juste la fin quelque peu rapide. 8/10.
"One Day There'll Be a Place for Us"
- Beule
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Que lui reproches-tu exactement? C'est pour moi une apothéose en tearjerker heureux et concis. Pas de pathos lourdement souligné; idéal. Et ça ne rate jamais, j'ai les yeux embués à chaque visionSwan a écrit :An Affair to Remember : très joli film, mélange étonnant de comédie romantique sophistiquée et de mélo. Cary Grant et Deborah Kerr sont tous deux fabuleux. Je regrette juste la fin quelque peu rapide. 8/10.
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Je ne lui reproche rien, j'aurais juste aimé voir quelques scènes supplémentaires montrant les réactions de Cary Grant après avoir revu Deborah Kerr dans la salle. Mais ce n'est pas grand chose, et je te rejoins sur l'absence de lourdeur de la conclusion.Beule a écrit :Que lui reproches-tu exactement? C'est pour moi une apothéose en tearjerker heureux et concis. Pas de pathos lourdement souligné; idéal. Et ça ne rate jamais, j'ai les yeux embués à chaque vision
"One Day There'll Be a Place for Us"
- Jeremy Fox
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Moi aussi, cette fin me fait venir les larmes à chaque coup et et j'adore tout le film d'ailleurs avec aussi cet intermède paradisiaque et poignant chez la grand mère. Un film qui peut en une minute vous faire basculer du rire aux larmes : Bravo McCarey.Beule a écrit :Que lui reproches-tu exactement? C'est pour moi une apothéose en tearjerker heureux et concis. Pas de pathos lourdement souligné; idéal. Et ça ne rate jamais, j'ai les yeux embués à chaque visionSwan a écrit :An Affair to Remember : très joli film, mélange étonnant de comédie romantique sophistiquée et de mélo. Cary Grant et Deborah Kerr sont tous deux fabuleux. Je regrette juste la fin quelque peu rapide. 8/10.
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Il y a ausi la séquence de la chapelle, où une mise en scène toute de finesse parvient à se mettre remarquablement au service des acteurs: Cary Grant est progressivement envahi par la ferveur du moment et quelques regards suffisent à baigner la scène dans une aura de mysticisme.Jeremy Fox a écrit :Moi aussi, cette fin me fait venir les larmes à chaque coup et et j'adore tout le film d'ailleurs avec aussi cet intermède paradisiaque et poignant chez la grand mère. Un film qui peut en une minute vous faire basculer du rire aux larmes : Bravo McCarey.Beule a écrit : Que lui reproches-tu exactement? C'est pour moi une apothéose en tearjerker heureux et concis. Pas de pathos lourdement souligné; idéal. Et ça ne rate jamais, j'ai les yeux embués à chaque vision
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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Elle et lui (Leo McCarey, 1939/1957)
J'ai eu l'occasion de voir la version de 1939 de Elle et lui (A Love Affair) de Leo McCarey. J'avais un peu hésité parce que je gardais un souvenir un peu terne de la version de 56 (An Affair to Remember) mais je me suis quand même laissé tenter. Grand bien m'en a pris : c'est totalement bluffant.
Des dialogues comme j'en ai rarement entendu (même chez Lubistch - et je tiens pourtant That Uncertain Feeling pour la référence absolue en la matière), un rythme idéal, avec des ruptures très fluides (même les ressorts les plus mélo fonctionnent) et une magie qui opère de bout en bout. Charles Boyer et Irene Dunne (mieux employée encore que dans The Awful Truth du même McCarey) sont on ne peut plus attachants.
Bref, que du bon... A se demander ce qui a pu pousser McCarey a vouloir en tourner une seconde version. Besoin de relancer sa carrière ? Une vague ambition maniériste (voir l'emploi des couleurs en 56) ? Etrange en tout cas... Pour ceux qui ont vu les deux versions : avez-vous eu le même sentiment ?
Des dialogues comme j'en ai rarement entendu (même chez Lubistch - et je tiens pourtant That Uncertain Feeling pour la référence absolue en la matière), un rythme idéal, avec des ruptures très fluides (même les ressorts les plus mélo fonctionnent) et une magie qui opère de bout en bout. Charles Boyer et Irene Dunne (mieux employée encore que dans The Awful Truth du même McCarey) sont on ne peut plus attachants.
Bref, que du bon... A se demander ce qui a pu pousser McCarey a vouloir en tourner une seconde version. Besoin de relancer sa carrière ? Une vague ambition maniériste (voir l'emploi des couleurs en 56) ? Etrange en tout cas... Pour ceux qui ont vu les deux versions : avez-vous eu le même sentiment ?
- Jeremy Fox
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Welcome déjà
Etonnament tu prend comme référence absolue, le Lubitsch dont on dit très souvent qu'il s'agit de son moins bon Mais pourquoi pas, j'aime aussi assez ce Lubitsch que je considère quand même comme mineur.
Je n'ai pas vu la première version de Elle et lui mais je place la seconde dans mon panthéon personnel des plus beaux mélos hollywoodiens, un film miraculeux qui arrive à faire rire et pleurer d'une scène à l'autre. La version 1957 est pour moi un chef d'oeuvre.
Donc pas d'accord apparemment
Etonnament tu prend comme référence absolue, le Lubitsch dont on dit très souvent qu'il s'agit de son moins bon Mais pourquoi pas, j'aime aussi assez ce Lubitsch que je considère quand même comme mineur.
Je n'ai pas vu la première version de Elle et lui mais je place la seconde dans mon panthéon personnel des plus beaux mélos hollywoodiens, un film miraculeux qui arrive à faire rire et pleurer d'une scène à l'autre. La version 1957 est pour moi un chef d'oeuvre.
Donc pas d'accord apparemment
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Oh merci...Jeremy Fox a écrit :Welcome déjà
Oui je sais qu'il est très sous-estimé (mais redécouvert et tout de même un peu réévalué à la hausse ces dernières années). A mes yeux c'est surtout une référence en ce qui concerne la mécanique des dialogues, l'emploi du 2nd degré, des sous-entendus, etc. C'est pour ça que je l'évoquais : Elle et lui a les mêmes qualités.Jeremy Fox a écrit : tu prend comme référence absolue, le Lubitsch dont on dit très souvent qu'il s'agit de son moins bon Mais pourquoi pas, j'aime aussi assez ce Lubitsch que je considère quand même comme mineur.
C'est pas grave .Jeremy Fox a écrit : Donc pas d'accord apparemment [/b]
Et puis, ce que tu dis de la version de 56 est assez proche de ce que j'éprouve pour la version de 39... Ca m'intéresserait d'autant plus d'avoir ton avis si tu as l'occasion de la voir...
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Sans problèmes mais ça m'étonnerait qu'à sa vision, je n'apprécie moins la seconde que je regarde une fois par an sans jamais me lasserSolal a écrit :Et puis, ce que tu dis de la version de 56 est assez proche de ce que j'éprouve pour la version de 39... Ca m'intéresserait d'autant plus d'avoir ton avis si tu as l'occasion de la voir...
A suivre donc
Je me range du côté de Jeremy pour ce qui est de l'émotion fournie par le remake de 1957. Le Elle est lui original appartient bien à son époque (les années 30 et la screwball comedy) et nous régale par ses répliques et son rythme enlevé. Mais Leo McCarey a sûrement souhaité developper les éléments dramatiques de son récit (les films de McCarey sont devenus plus sombres après la guerre).
De plus, je préfère largement Cary Grant à Charles Boyer.
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Je ne sais pas pourquoi je veux à tout prix en faire un film de 56... mais non c'est bien de 57Dave Garver a écrit :la version de 1957 que j'adore
Quoi qu'il en soit, je conseille chaudement la première version... et je vous assure que je ne suis pas atteint du syndrome "la-première-version-était-quand-même-bien-meilleure"
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Oui c'est très juste. L'explication me convient, même si j'ai l'impression justement que ses films sont moins maîtrisés durant cette période. Je pense surtout à The Bells of St. Mary's qui est limite lourdaud dans le genre mélo ou encore à The Good Old Sam qui est un peu du Capra sans en être, non ?Roy Neary a écrit :Leo McCarey a sûrement souhaité developper les éléments dramatiques de son récit (les films de McCarey sont devenus plus sombres après la guerre).
Ceci dit, autant que je m'en souvienne, je n'ai pas vu ses derniers films. A suivre, donc, également...
Pour revenir à la version de 39, tu as mis le doigt sur ce qui fait mon attachement au film : cette greffe inespérée d'éléments dramatiques (et oniriques également - voir l'escale à Madère) sur une screwball comedy.
- Jeremy Fox
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