La Passion de Jeanne d'Arc (Carl Theodor Dreyer - 1928)

[phibes]

que dire devant un monument comme cette perle du septième art , rien sinon regarder , respirer , admirer .

[Alex Blackwell]

que dire devant un monument comme cette perle du septième art , rien sinon regarder , respirer , admirer .

Télérama?

[phibes]

non , mais franchement tu commence à me faire chier !

[kenj]

Télérama?

Je rigole, mais je suis un grand admirateur de ce film! Je l'ai vu au Forum des images, à Paris, avec un accompagnement musical de Pierre-Laurent Aimard. Inutile de vous dire que la partition était sublime, qui plus est en live. J'aurais dû emmner de quoi enregistrer la musique, tiens!

[Alex Blackwell]

Télérama?

Je rigole, mais je suis un grand admirateur de ce film!

Il n'est pas interdit d'apprécier ce film mais dans le cadre d'un débat on est en droit d'attendre plus qu'une dithyrambe creuse, vaine et ampoulée rédigée à l'aide d'un dictionnaire des synonymes (tu auras compris que je ne parle pas de toi, bien entendu).

[kenj]

En même temps, et en ce qui me concerne, il n'est pas forcément facile de parler/décortiquer les films de Dreyer. Parce que l'émotion liée à l'image n'est pas très descriptible, je trouve, surtout pour La passion de Jeanne d'Arc. Parler de Ordet serait plus facile, par ex.

[Melmoth]

Je rigole, mais je suis un grand admirateur de ce film!

Il n'est pas interdit d'apprécier ce film mais dans le cadre d'un débat on est en droit d'attendre plus qu'une dithyrambe creuse, vaine et ampoulée rédigée à l'aide d'un dictionnaire des synonymes (tu auras compris que je ne parle pas de toi, bien entendu).

et le bougre sait de quoi il parle

facile de taper sur les doigts des autres... par cette phrase Phibes exprimait un rapport émotionnel avec le film, libre à toi de réduire ça à de la "formule teleramesque" mais je ne suis pas sûr que tu sortes grandi de cette intervention...

[David Locke]

Je n'ai pas vu le film de Dreyer, hormis quelques plans inclus dans Vivre sa Vie de Godard :
Le choc a été grand, d'autant que Godard raccorde les gros plans de Falconetti avec ceux de Karina bouleversée par le film dans un cinéma.

Les trois ou quatre minutes du film de Dreyer que j'ai vues m'ont furieusement donné envie de le voir dans son entier.

D'ailleurs, je me rappelle avoir lu dans la somme de Deleuze quelques paragraphes sur l'utilisation (absolument unique d'après ce que j'ai pu en voir) du gros gros plan par Dreyer.
D'après ceux que j'ai vu et ce que j'ai lu (ça remonte à pas mal de temps, là...), ces gros plans sont les exemples les plus purs d'image-affect visibles au cinéma (images qui transmettent les sentiments/émotions d'une personne).

Ce qui est original ici, c'est que les gros plans se succèdent sans véritable échelle des plans (on est loin du théâtre filmé parce qu'il n'y a pas de plan d'ensemble de la scène, ni même de disposition claire des personnages sur cette scène). Les visages, qui se succèdent selon des angles variés, n'expriment que des questionnements qui se répondent et varient en intensité. Le résultat est mystique, abyssal, comme lorsque deux miroirs l'un en face de l'autre se reflètent à l'infini.

Dès lors, le tribunal de Jeanne est comme celui du Jugement divin, les juges ne sont plus que les témoins d'un procès impossible à appréhender totalement, les juges et le spectateur occupant ansi une place similaire...

Je sens que je vais refaire un petit tour dans l'Image-Mouvement moi

[phibes]

ne vous inquiétez pas mr star maker , je préfère retouner sur le site devildead , auprès duquel demeure une dimension humaine .
je vous conseille dvdrama , je pense que vous pourriez mieux vous exprimez sur un cinéma dont vous n'entender rien ! bonsoir chez vous .

désolé si votre vision du cinéma se résume dans un boîte de conserve avec trois petits poids.

[Alex Blackwell]

je vous conseille dvdrama , je pense que vous pourriez mieux vous exprimez sur un cinéma dont vous n'entender rien ! bonsoir chez vous .

désolé si votre vision du cinéma se résume dans un boîte de conserve avec trois petits poids.

Il y a erreur, le topic des blagues se situe dans la section hors-sujet du site.

Plus sérieusement, je conçois que la brutalité de mon intervention exaspère Phibes mais je rejette toute responsabilité quant aux décisions de ce dernier, dont la forme employée dans sa réponse ne traduit qu'un énervement hors de propos. Baser sa décision sur un seul forumeur, qu'apparemment il méprise, n'est guère raisonnable.
Si tu te plais ici Phibes, pourquoi ne demeures-tu pas? Je n'ai ni l'autorité ni l'influence pour en décider autrement et ne le souhaite d'ailleurs absolument pas, des propos tenus sur un seul sujet ne suffisant pas à émettre un jugement définitif.
Ceci pour éclairer ma position sur ce non casus belli.

[Kurtz]

"vivait ses dernières heures de gloire, son chant du cygne".

Et tu as vu La Chair et le Diable ? /

Oui
http://www.dvdclassik.com/~dvdclass/php ... ght=#37163

[Bartlebooth]

J'ai beau me frotter les yeux, je ne comprends pas non plus l'enthousiasme pour Jeanne d'Arc, Vampyr et Ordet qui m'ont tous assommé d'ennui. Subjugué en revanche par Gertrud.

[Cathwoman]

de Dreyer.

ben c'est un des films les plus chiants que j'ai jamais vu.
J'ai du mal à comprendre ce qui en fait un "chef d'oeuvre absolu".
Je préfère 100 fois le film de Besson

Ben moi c'est la version avec Ingrid Bergman que j'adore! Mais la passion de Jeanne d'Arc est un des films notés sur ma liste de films à voir (même avec un cd perso en musique de fond ... )

[Jordan White]

Un condensé du meilleur de l'âge d'or du muet, le film datant de 1928, alors que le parlant fait son apparition. Un film unique, d'une beauté et d'une rigueur absolues. Je m'emporte, donc pour faire simple je dirais que c'est un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir. Et quelle interprétation !

[Commissaire Juve]

...Subjugué en revanche par Gertrud.

Subjugué ! Ah la vache !... eh bé ! (mais je ne vais pas relancer un débat mené ailleurs il y a quelques semaines ! )

J'en connais d'autres comme toi... mais connaissant très bien l'oeuvre adaptée (pour l'avoir traduite), je ne suis pas d'accord avec le travail de Dreyer.

Il en faut évidemment pour tous les goûts !

En passant, je signale que le Suédois Gustaf Molander a tourné sa propre version d'Ordet (que j'ai aussi traduit), en 1943, avec Victor Sjöström dans le rôle de Borgen. Je suis sûr que ce film est plus regardable (mais certains crieront sans doute au "cinéma commercial" !).