2001 : l'odyssée de l'espace (Stanley Kubrick - 1968)

[Nomorereasons]

A ce propos, Jipi, j'avoue ne pas pouvoir identifier la langue extra-planétaire que tu pratiques (et qui doit te mobiliser un temps fou!)

[AtCloseRange]

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_automatique

[Frank Einstein]

A ce propos, Jipi, j'avoue ne pas pouvoir identifier la langue extra-planétaire que tu pratiques (et qui doit te mobiliser un temps fou!)

J'avoue ne comprendre aucune de ses phrases... même en m'y reprenant par petites avancées, il y a un moment où je décroche !?
C'est une expérience étonnante. Vraiment.

Et pourtant, il a l'air convaincu par ce qu'il dit du film de Kubrick.

Trop fort.
Testez vous aussi, vous serez surpris.

[ed]

J'ai abandonné à partir de "supputations hypothétiques"...

[Frank Einstein]

J'ai abandonné à partir de "supputations hypothétiques"...

Chef d'oeuvre de pléonasme d'ailleurs !

J'ai aussi failli abandonner dès la première phrase mais j'étais curieux de voir si la suite était du même acabit.
Oui et non.
Une expérience étonnante, je le redis.

Un peu à l'image de "2001" ?

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Non, c'est une blague.

[Blue]

Je ne vois pas où est le problème. L'écriture de Jipi, bien que fragmentée sur la forme, se révèle étonnament limpide si on prend la peine de la lire. Car qu'est-ce qui subsiste du visionnage d'un film ? Qu'est-ce qui, 5 minutes après le générique de fin, 5 heures ou 5 ans après, subsiste encore dans notre esprit ? Des images, donc des fragments de film. Ces fragments, il en fait des idées qu'il matérialise par des phrases savamment construites. A nous de reconstruire notre propre souvenir du film avec ces morceaux de puzzle rhétoriques. Et, selon mes propres souvenirs, ce qu'écrit Jipi est pertinent. C'est un rapport à l'image qui vaut n'importe quel autre. Néanmoins, ça manque un peu d'esprit critique à mon goût, surtout concernant la technique.

[Boubakar]

Un de mes films préférés.

[Nomorereasons]

Des images, donc des fragments de film. Ces fragments, il en fait des idées qu'il matérialise par des phrases savamment construites. A nous de reconstruire notre propre souvenir du film avec ces morceaux de puzzle rhétoriques.

En somme, Jipi crée "La critique dont vous êtes l'auteur", à partir d'un kit de noms communs et d'adjectifs d'un même champ lexical (ici, la technologie, l'espace, le temps, etc) et strictement interchangeables dans la mesure où aucun mot ne semble réellement dépendant d'un autre, hormis les règles élémentaires de syntaxe.

Mais alors Blue, de quoi te plains-tu si cette démarche éminemment ludique "manque de sens critique à [ton] goût", puisque Jipi a décidé de donner provisoirement congé au sens, donc de faire retrouver à l'oeuvre de départ son chaos originel, avant que le lecteur n'en redonne à son texte, par appel d'air et sous l'hypnose d'une danse de mots judicieusement rares et absolument rebelle au sens commun (les "supputations hypothétiques" relevées par ed)?

[Grimmy]

Jipi....ge rien.

[Blue]

Des images, donc des fragments de film. Ces fragments, il en fait des idées qu'il matérialise par des phrases savamment construites. A nous de reconstruire notre propre souvenir du film avec ces morceaux de puzzle rhétoriques.

En somme, Jipi crée "La critique dont vous êtes l'auteur", à partir d'un kit de noms communs et d'adjectifs d'un même champ lexical (ici, la technologie, l'espace, le temps, etc) et strictement interchangeables dans la mesure où aucun mot ne semble réellement dépendant d'un autre, hormis les règles élémentaires de syntaxe.

Mais alors Blue, de quoi te plains-tu si cette démarche éminemment ludique "manque de sens critique à [ton] goût", puisque Jipi a décidé de donner provisoirement congé au sens, donc de faire retrouver à l'oeuvre de départ son chaos originel, avant que le lecteur n'en redonne à son texte, par appel d'air et sous l'hypnose d'une danse de mots judicieusement rares et absolument rebelle au sens commun (les "supputations hypothétiques" relevées par ed)?

Bien vu, amigo. L'erreur serait de considérer le texte de Jipi comme une "critique". Tu auras noté que je parle de "puzzle rhétorique" et de "rapport à l'image". Une critique, ce truc fonctionnant sur un mode binaire et dont certains s'extasient de pouvoir tirer l'assentiment des lecteurs auxquels il s'adresse, appelle à un minimum de justification. Jipi, lui, ne se justifie de personne, pas même des images. Ma dernière phrase devient du coup purement ironique et visait bien entendu à titiller la perspicacité des plus fins observateurs que compte ce forum.

Quant à "supputations hypothétiques", c'est une association de mots que Jipi n'est ni le premier ni le dernier à employer et qui ne se révèle pas tant rebelle que ça.

[Flol]

Un de mes films préférés.

Un film que je n'"aime" pas, mais qui ne manque jamais de me fasciner. J'ai un rapport assez particulier, avec ce film...

[Nomorereasons]

Ma dernière phrase devient du coup purement ironique et visait bien entendu à titiller la perspicacité des plus fins observateurs que compte ce forum.

J'aime mieux ça
Mais si je prends ta dérobade au sérieux, Jipi et toi vous répondez un peu: lui "atomise" le sens, et toi, ici, tu le "graisses" afin de le rendre insaisissable. Comme si le Verbe, le logos avaient pour vous quelque chose d'insupportable et de totalitaire (hop! topic pourri!)
Edit: et pour enculer encore un peu les mouches, je trouve que le "puzzle rhétorique" est encore un peu contraignant, à ce stade-là on parle plus de tangram.

Quant à "supputations hypothétiques", c'est une association de mots que Jipi n'est ni le premier ni le dernier à employer et qui ne se révèle pas tant rebelle que ça.

En un sens, oui: la coexistence paisible de deux synonymes aussi voisins ne peut sérieusement heurter quoi que ce soit.

[Jipi]

Je ne vois pas où est le problème. L'écriture de Jipi, bien que fragmentée sur la forme, se révèle étonnament limpide si on prend la peine de la lire. Car qu'est-ce qui subsiste du visionnage d'un film ? Qu'est-ce qui, 5 minutes après le générique de fin, 5 heures ou 5 ans après, subsiste encore dans notre esprit ? Des images, donc des fragments de film. Ces fragments, il en fait des idées qu'il matérialise par des phrases savamment construites. A nous de reconstruire notre propre souvenir du film avec ces morceaux de puzzle rhétoriques. Et, selon mes propres souvenirs, ce qu'écrit Jipi est pertinent. C'est un rapport à l'image qui vaut n'importe quel autre. Néanmoins, ça manque un peu d'esprit critique à mon goût, surtout concernant la technique.

Merci Blue de vos encouragements. Je préfère faire passer des réactions sensibles plutot que techniques à l'aide d'ambiances permettant de cibler les agréments ou désagréments vécus par les personnages dans le contexte de leurs aventures. Pour 2001 c'est en partie raté, ça me fait de la peine car je me suis donné beaucoup de mal pour pondre un texte honnète et ressenti.

Dites moi ce que vous pensez du texte sur le procès d'Orson welles auquel j'attache beaucoup d'affection.

Merci encore

[Jipi]

Des images, donc des fragments de film. Ces fragments, il en fait des idées qu'il matérialise par des phrases savamment construites. A nous de reconstruire notre propre souvenir du film avec ces morceaux de puzzle rhétoriques.

C'est tout à fait ça Blue. Je dispose en idées sensibles les images de films porteurs. Il n'y a rien de prétentieux dans ce que j'écris. Etre taxé d'original ne me gène nullement bien au contraire. Je suis la pour faire réagir même si je perds quelques plumes.

Tout en respectant un principe d'écriture il est indispensable de faire évoluer un processus ne pouvant se passer d'une panoplie rhétorique récupératrice, c'est le jeu.

Tout ce que nous regardons et lisons ne possède qu'une finalité unique: récupérer nos sens. Si vous vous sentez piégés, dites vous bien que je l'ai été aussi en lisant le remarquable roman de Jean d'Ormesson "Au plaisir de Dieu" écriture en boucle de plus de 300 pages triturant par une infinité de termes un sujet récurrent. C'est un peu ce que je fais dans mes textes. Le plus grand des secrets ne cache que lui-même.

[Frank Einstein]

Sincèrement, je pense que le plus grand des secrets se cache dans la simplicité.
Mais bon libre à toi de compliquer les choses... pour les rendre plus attrayantes à tes yeux ou ceux des autres.
Voilà, c'était pour dire rien du tout.