Supfiction a écrit :J’ai revu Carioca suite à l’avis de Jeremy plus haut. Je ne serai pas aussi élogieux. Si Dolores Rio a un certain charme, on s’ennuie devant une non intrigue sans intérêt à l’exception d’une ou deux scènes de quiproquos et de séduction. Fred Astaire est bien le seul à susciter l’intérêt. Il est frappant de constater que pour son quasi premier rôle, son personnage est déjà pratiquement là : énergique, malin, charmeur, fiable, volontaire et cherchant toujours à s’élever dans la société quitte à ruser quelque peu pour faire fi des obstacles.
On ne retrouve pas encore la Ginger Rogers mutine et quelque peu vindicative qui fera son succès et pour cause, comme l’a signalé Jeremy, une autre actrice était prévue pour le rôle. On sera donc étonné de la voir aussi conciliante, gentille, limite un peu simplette. Elle est évidemment charmante et très belle à 22 ans à peine. Mais ça manque : jamais Astaire et Rogers n’ont ici l’occasion de se chamailler.
Le film n’est pas vraiment une comédie musicale tel qu’on l’entend aujourd’hui. Il n’y a presque pas de scènes chantées (à l’exception de Rio chanté par Astaire à la toute fin pendant que Ginger fait des acrobaties avec ses copines dénudées sur l’aile d’un bi-plan) et les chorégraphies sont, Astaire mis à part, plus proches des films de Busby Berkeley que des futures grandes comédies musicales qui succèderont et qui s'appuieront sur des intrigues plus évoluées. Aussi Flying down to Rio constitue un passage de témoin entre deux époques de la comédie musicale. Comme si Astaire lui-même avait piraté le film, le faisant rentrer dans la modernité à son insu. Le dernier plan du film est un fondu au noir sur le couple riant, comme une promesse de nombreux films à venir.
Youpiiiii....
Non mon zone 1 est bel et bien foutu, rien à faire (et pourtant c’est un dvd que j’ai du voir une seule fois je pense). Je me suis débrouillé autrement.Jeremy Fox a écrit :Et du coup ton zone 1 était toujours vaillant. Ca m'a rassuré aussi en le testant hier.
Je retesterai les autres au rythme de tes chroniques..