Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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cinephage
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par cinephage »

Jack Carter a écrit :
John Holden a écrit :Question pratique : les sta ne sont pas trop fastidieux à suivre pour les Jan Troell ?
je sais pas, vu le 1er au ciné, le second, il y a des stf qui trainent sur le web... :fiou:
Ces films sont très visuels, les gens parlent assez peu, et ce qu'ils disent est le plus souvent compréhensible de par le contexte. Je ne recommande pas toujours les STA, mais ici, l'effort me parait beaucoup plus tolérable que sur d'autres films où les dialogues ont plus de poids.
Bref, je pense qu'on n'a pas besoin d'être un anglophone pointu pour suivre et apprécier le film, de bonnes bases suffisent largement.
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John Holden
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par John Holden »

Merci ! :wink:
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John Holden
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par John Holden »

Mise à jour du film de l'année 2018 avec la découverte émerveillée de Spione de Fritz Lang.
Hâte de recevoir le coffret BR Kino.
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Rick Blaine
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Rick Blaine »

John Holden a écrit :Mise à jour du film de l'année 2018 avec la découverte émerveillée de Spione de Fritz Lang.
8)
A noter qu'il existe aussi en région B en Angleterre. :wink:
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Beule
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Beule »

Ajout du jubilatoire Pane e cioccolata de Franco Brusati.
Une chronique du déracinement sur le fil du rasoir entre causticité désespérée et tendresse désarmante, portée par un Manfredi en état de grâce.
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Jack Carter
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Beule a écrit :Ajout du jubilatoire Pane e cioccolata de Franco Brusati.
Une chronique du déracinement sur le fil du rasoir entre causticité désespérée et tendresse désarmante, portée par un Manfredi en état de grâce.
8)
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cinephage
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par cinephage »

Une belle année en découvertes de films anciens, puisque sur 140 films antérieurs à 1980 vus, 43 films ont atteint ou dépassé la note de 8/10. Mon gagnant de l’année est un film muet, alors que ce sont les films des années 60 et 70 qui dominent largement au sommet de mon palmarès. Les Etats-Unis dominent, mais n’écrasent pas, alors qu’un film brésilien figure en seconde place, qu’un film britannique, un film chinois, et deux films italiens apparaissent également dans mon top 10. Cet élargissement de ma cinéphilie me fait découvrir quelques belles pépites. A noter un autre film muet qui est une vraie révélation, Hindle Wakes, de Maurice Elvey, ainsi que la découverte savoureuse d’un ensemble de films, les Sherlock Holmes russes de la fin des années 70, hautement recommandables aux amateurs…

1 The Covered Wagon
, de James Cruze (1923) 9/10
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Western à grand spectacle, contant la migration d’une longue caravane de colons traversant l’Amérique, The Covered Wagon connaîtra un immense succès, mais aussi et surtout une vaste postérité. On aurait pu s’attendre, en découvrant ce film en 2018, à trouver des thèmes rebachés. Mais il s’avère que le soin du visuel du film, la construction des personnages, et la mise en scène du film dans son ensemble fonctionnent si bien que c’est tout le contraire, un film passionnant et spectaculaire devant lequel on s’extasie comme si on voyait un film de colons pour la première fois.
2 Vidas Secas, de Nelson Pereira dos Santos (1962) 9/10
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Le film est simple, épuré, son sujet est la vie d’une famille de fermier du Nordeste. Il n’y a plus rien à cultiver, plus de travail, plus rien à manger. Le spectacle de la misère est ici transcendé par une mise en scène d’une rare exigence, la caméra est toujours au bon endroit, chaque plan est superbe, mais rien n’esthétise pour autant la condition de ces malheureux personnage, on suit leur parcours, et leurs misères, avec un pincement au cœur, et le film déroule son récit implacablement, avec cruauté et sècheresse. Magistral.
3 Five Star Final, de Mervyn Leroy (1931) 9/10
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Un film qui parle du sensationnalisme, de l’attitude immorale d’une certaine presse, d’une population à la mémoire courte, mais qui aime s’indigner. Une thématique, donc, qui résonne en phase avec l’actualité de ces dernières années. Mais aussi, et surtout, on trouve ici un casting aux petits oignons, une concision superbe, une noirceur comme seul le cinéma pré-code pouvait en proposer, tout cela fait de Five Star Final un film qui s’encaisse comme un coup de poing dans la figure. Immense coup de cœur.
4 Edvard Munch, de Peter Watkins (1974) 9/10
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Ce documentaire sur Peter Watkins dépasse la seule question de la vie d’un artiste. On y évoque le niveau de vie de son temps, les convictions des divers groupes qu’il fréquente, la réception de ses œuvres, la vie des artistes qui l’entourent, leurs philosophies, on y reconstitue toute une période. Cette approche très vaste autour de l’œuvre de Munch permet d’en distinguer les contours, le cadre, les motifs, et, peut-être, les thèmes. Pour moi, qui suis assez amateur de ses peintures, j’ai entièrement redécouvert son œuvre, sous un jour plus intime et plus large. J’y perçois l’homme derrière les tableaux, et l’usage très subtil du montage suggère un homme d’une grande sensibilité, hanté par la mort et la maladie des ses proches. Assurément, Peter Watkins est un réalisateur au talent inoui et à l’intelligence folle.
5 Dragon Inn, de King Hu (1967) 9/10
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Le sens visual de Kung Hu, son remarquable gout de la composition, trouve dans ce film matière à régaler son public. L’intrigue est riche, bourrée d’humour, de personnages valeureux, de rebondissements. On comprend que ce Dragon Inn soit un jalon du cinéma chinois, tant il est grandiose, tourné sur le vif, et toujours avec grace. C’est peut-être le meilleur film pour découvrir King Hu, à bien y réfléchir.
6 Paper Moon, de Peter Bogdanovich (1973) 9/10
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Paper Moon est au croisement de plusieurs categories de film… D’abord, le film sur la crise des années 30, catégorie prolifique dans les années 70, et ici remarquablement abordé par le biais d’une photographie en noir et blanc de László Kovács. Ensuite, le film sur le sud américain, la bible belt, avec son accent trainant et ses old timers dormant sur le porche, et son jargon bien typique. Après, il s’agit aussi d’un road movie, où les rencontrent structurent le récit, le ponctuent d’anecdotes droles ou tristes. Enfin, il s’agit d’un récit de relation entre un adulte et un enfant, un autre type de film assez riche en chefs d’oeuvre. Et là, bingo ! La clé du film réside dans son casting. Prendre Tatum O’Neal pour la faire jouer face à son père dans une relation de paternité contrariée est brillant. La petite est une révélation, l’écriture de son personnage est brillante, et la culture cinématographique de Bogdanovich lui permet de puiser dans un vaste vivier d’idées sans jamais crouler sous le poids des références. Assurément un film magnifique !
7 Manille, de Lino Brocka (1975) 8,5/10
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A bien y réfléchir, ce qui me frappe le plus, dans Manille, c’est sa modernité. Le film est à la fois un film social, on y suit le parcours d’un homme qui a quitté son village et doit vivre tant que bien que mal dans une grande ville où le capitalisme sauvage prone l’exploitation de l’homme par l’homme, mais aussi une sorte de film policier, puisque le héros est surtout là à la recherche de sa fiancée, que ses parents ont envoyée en ville gagner de l’argent. Le film n’a rien d’austère, il est poignant, démonstratif mais jamais didactique, on s’attache aux nombreux personnages croisés, et la ville, Manille reste le principal de ces personnages. Fortement recommandé.
8 Adua et ses compagnes, d'Antonio Pietrangeli (1960) 8,5/10
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Il y a toute une série de films qui racontent la fin des maisons closes… De l’Appolonide à La maison des geisha, c’est presque un mini-genre à part entière. Dans le cas présent, c’est surtout l’après qui nous intéresse, Adua et ses compagnes décidant d’ouvrir un restaurant pour faire suite à leur reconversion forcée. Comédie italienne touchante, douce-amère et juste, incarnée par des actrices impeccables, Simone Signoret en tête, Adua et ses compagnes est un très joli film, que l’on garde longtemps avec soi.
9 Nos héros retrouveront-ils leurs amis mystérieusement disparus en Afrique ?, d'Ettore Scola (1968) 8,5/10
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Reflexion sur le grand autre que pouvait incarner l’Afrique à un certain moment de l’histoire de l’occident, sur les rapports de pouvoir, sur la domination économique et culturelle, enfin, réflexion sur le mode de vie occidental et l’exotisme, cette comédie bénéficie d’un casting merveilleux, Bernard Blier y campant un personnage particulièrement mémorable, d’une BO tout à fait réussie, par Armando Trovajoli, et d’un récit ample et ambitieux, qui nous ballade d’aventure en aventure, d’une façon admirable. On va de surprise en surprise, on est sous le charme, on rit, on réfléchit, et on se demande, vraiment, si nos héros retrouveront leurs amis mystérieusement disparus en Afrique…
10 Martha, de Rainer Werner Fassbinder (1974) 8,5/10
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Tourné par Fassbinder pour la television, Martha est un drame intimiste, mais aussi une fable morale sur la condition feminine, dont la pertinence n’est certainement pas démentie par les évènements de ces dernières années… Filmé avec une précision de maître, ce récit impitoyable fait froid dans le dos et se révèle une œuvre majeure du cinéaste et metteur en scène allemand et sans doute le film dans lequel sa dette à l’égard du cinéma Douglas Sirk est le plus visible. Un film très intense et mémorable.
11 Hospital, de Frederick Wiseman (1970) 8,5/10

Puis suivent 32 films notes 8/10 :

12 Hindle Wakes / Luna-Parc, de Maurice Elvey (1927) 8/10
13 Les poings dans les poches, de Marco Bellochio (1965) 8/10
14 Sherlock Holmes et le Docteur Watson, de Igor Maslennikov (1979) 8/10
15 Sherlock Holmes et le Docteur Watson - La chasse au tigre, de Igor Maslennikov (1980) 8/10
16 Sherlock Holmes et le Docteur Watson - Le chien des Baskerville, de Igor Maslennikov (1980) 8/10
17 Le cri du sorcier, de Jerzy Skolimowski (1978) 8/10
18 Cowboy, de Delmer Daves (1958) 8/10
19 L'étrangleur de Boston, de Richard Fleischer (1968) 8,5/10
20 Mais ne nous délivrez pas du mal, de Joel Seria (1971) 8/10
21 La classe ouvrière va au Paradis, d'Elio Petri (1971) 8/10
22 La femme de feu, d'Andre de Toth (1947) 8/10
23 The Spiral Staircase / Deux mains, la nuit, de Robert Siodmak (1946) 8/10
24 L'inferno, de Francesco Bertolini (1911) 8/10
25 Le bonheur, d'Alexandre Medvedkine (1935) 8/10
26 Salesman, de Albert Maysles et David Maysles (1969) 8/10
27 Ikarie XB 1, de Jindrich Polák (1963) 8/10
28 Magokoro, de Masaki Kobayashi (1953) 8/10
29 Le dernier face à face, de Sergio Sollima (1967) 8/10
30 The Sea Wolf, de Michael Curtiz (1941) 8/10
31 This Gun for Hire / Tueur à gages, de Frank Tuttle (1942) 8/10
32 La montagne sacrée, de Alejandro Jodorowsky (1973) 8/10
33 The Mutations, de Jack Cardiff (1974) 8/10
34 Macario, de Roberto Gavaldon (1960) 8/10
35 Le monde perdu, de Harry Hoyt (1925) 8/10
36 The hospital, d'Arthur Hiller (1971) 8/10
37 Kill, la forteresse des samourais, de Kihachi Okamoto (1968) 8/10
38 Lanternes rouges, de Vasilis Georgiadis (1963) 8/10
39 Gens de Dublin, de John Huston (1987) 8/10
40 Coming Home, de Hal Ashby (1978) 8/10
41 Le cri, de Michelangelo Antonioni (1957) 8/10
42 Violence à Jericho, d'Arnold Laven (1967) 8/10
43 La solitude du coureur de fond, de Tony Richardson (1962) 8/10
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Sybille
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Sybille »

Top 15 2018

1/ Blowup
-- Michelangelo Antonioni (1966)

Film de l'année
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2/ La notte
-- Michelangelo Antonioni (1961)
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3/ Le journal d'une femme de chambre
-- Luis Bunuel (1964)
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4/ Eros + Massacre
-- Kiju Yoshida (1969)
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5/ La fin du jour
-- Julien Duvivier (1939)
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6/ Le désert rouge
-- Michelangelo Antonioni (1964)
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7/ A report on the party and guests
-- Jan Nemec (1966)
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8/ Violence et passion
-- Luchino Visconti (1974)
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9/ The L-shaped room
-- Bryan Forbes (1962)
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10/ L'éventail de Lady Windermere
-- Ernst Lubitsch (1925)
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11/ Pitfall
-- André de Toth (1948)
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12/ Trafic
-- Jacques Tati (1971)
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13/ Return of a prodigal son
-- Evald Schorm (1967)
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14/ Love from a stranger
-- Rowland Lee (1937)
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15/ Unter der Laterne
-- Gerhard Lamprecht (1928)
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// Puis 15 autres par ordre chronologique :

Variétés -- E.A Dupont (1925)
A page of madness -- Teinosuke Kinugasa (1926)
Bright lights -- Michael Curtiz (1930)
Street of women -- Archie Mayo (1932)
Falbalas -- Jacques Becker (1945)
Edward, my son -- George Cukor (1949)
Manèges -- Yves Allégret (1950)
Un roi à New York -- Charlie Chaplin (1957)
Look back in anger -- Tony Richardson (1958)
Elmer Gantry -- Richard Brooks (1960)
L'éclipse -- Michelangelo Antonioni (1962)
In the French style -- Robert Parrish (1963)
Daisies -- Vera Chytilova (1966)
Lenny -- Bob Fosse (1974)
Bad timing -- Nicolas Roeg (1980)
Dernière modification par Sybille le 19 déc. 18, 09:59, modifié 1 fois.
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Beule
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Beule »

Sybille a écrit : 4/ Eros + Massacre
-- Kiju Yoshida (1969)
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J'en sors tout juste. C'est vrai que c'est beau 8)
Mais il est tout aussi vrai je ne crois pas être sorti d'un film avant celui-ci avec pareil sentiment de n'y avoir compris queude :oops:
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"Un exercice de style de haute volée dont une seule vision ne saurait épuiser la lecture." (Le monde sur la jaquette)
"Eros + Massacre brasse bien trop de récits parallèles, de symboliques entremêlées, de niveaux d’interprétation pour être embrassé en une unique vision. Que l’on comprenne cela ainsi : non seulement ne voir le film qu’une seule fois ne permet aucunement d’en comprendre toute la portée (…)" (V. Avenel - Critikat)
Me sens un poil moins pour le coup. Pour autant je ne suis pas certain d'avoir le courage me replonger dans les quelque 3h30 de la version longue tous les quatre matins...
In the French way -- Robert Parrish (1963)
Enfin :D
Mais c'est In the French style
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Sybille
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Sybille »

Beule a écrit :
Sybille a écrit : 4/ Eros + Massacre
-- Kiju Yoshida (1969)

J'en sors tout juste. C'est vrai que c'est beau 8)
Mais il est tout aussi vrai je ne crois pas être sorti d'un film avant celui-ci avec pareil sentiment de n'y avoir compris queude :oops:
Bah je n'ai sûrement pas tout compris non plus :o :uhuh: (d'ailleurs j'ai même parfois trouvé le film pénible en cours de visionnage). Mais l'esthétique est impressionnante, et puis sur le moment j'ai été marquée par cette vision qui entrelace passé et présent, qui m'a semblé passionnante, aussi bien historiquement que même cinématographiquement. Je le reverrai probablement mais pas dans l'immédiat certes !
Beule a écrit : Enfin :D
Mais c'est In the French style
Merci, j'ai corrigé. :wink: Et c'est vrai que le film m'a surprise dans le bon sens, j'ai trouvé l'ensemble beaucoup plus fin et sobrement dramatique que ce à quoi je m'étais attendue.
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Sybille »

cinephage a écrit : 1 The Covered Wagon, de James Cruze (1923) 9/10

10 Martha, de Rainer Werner Fassbinder (1974) 8,5/10
Très intriguée par ces deux-là même si le Fassbinder me fait un peu peur ! :o
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Sybille a écrit :
cinephage a écrit :

10 Martha, de Rainer Werner Fassbinder (1974) 8,5/10
Très intriguée par ces deux-là même si le Fassbinder me fait un peu peur ! :o
Faut pas ! :wink:
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Jack Carter »

Sybille a écrit :
Beule a écrit :
Bah je n'ai sûrement pas tout compris non plus :o :uhuh: (d'ailleurs j'ai même parfois trouvé le film pénible en cours de visionnage). Mais l'esthétique est impressionnante, et puis sur le moment j'ai été marquée par cette vision qui entrelace passé et présent, qui m'a semblé passionnante, aussi bien historiquement que même cinématographiquement. Je le reverrai probablement mais pas dans l'immédiat certes !



Merci, j'ai corrigé. :wink: Et c'est vrai que le film m'a surprise dans le bon sens, j'ai trouvé l'ensemble beaucoup plus fin et sobrement dramatique que ce à quoi je m'étais attendue.
et le Nemc a un titre français : La Fete et les invités :wink:
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par Sybille »

Jack Carter a écrit :
Sybille a écrit :
Très intriguée par ces deux-là même si le Fassbinder me fait un peu peur ! :o
Faut pas ! :wink:
J'en prends note ! :P
Jack Carter a écrit :et le Nemc a un titre français : La Fete et les invités :wink:
Oui ! :) Tout comme "Daisies" de Chytilova : Les petites marguerites et le film d'Evald Schorm : Le retour du fils prodigue
(J'ai mis les titres anglais puisque j'ai découvert les films avec les dvds Eclipse chez Criterion)
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Re: Vos decouvertes naphtas de l'année 2018

Message par cinephage »

Sybille a écrit :
cinephage a écrit : 1 The Covered Wagon, de James Cruze (1923) 9/10

10 Martha, de Rainer Werner Fassbinder (1974) 8,5/10
Très intriguée par ces deux-là même si le Fassbinder me fait un peu peur ! :o
Le Fassbinder est très accessible pour du Fassbinder, quoiqu'assez cruel sur le fond. L'influence de Sirk est très présente (le couple habite rue Detlef Sierk), est on est vraiment dans un mélodrame poignant. Mais je pense que c'est une bonne introduction à Fassbinder si on ne connait pas trop, et un film majeur si on connait le cinéaste. Le film évoque beaucoup de ses autres films, de Tous les autres s'appellent Ali à Effi Briest ou Le droit du plus fort, tout en restant assez facile d'accès... Bon, après, on a un peu le moral dans les chaussettes, c'est certain, mais Fassbinder est rarement très optimiste...

Pour le Cruze, c'est vraiment un western que je te recommande. J'espère qu'un BR lisible en France sortira. En tout cas je n'en attendais pas grand chose, je pensais tomber sur une intrigue simpliste, et en fait je me suis régalé du début à la fin, les personnages sont finement caractérisés, le film a pas mal d'humour, les péripéties sont très bien filmées, et, même si elles sont désormais associées à ce type de film-odyssée, du type Red River, The Big Trail ou Wagon Master, dans lesquel des caravanes traversent l'Amérique, malgré la tempête, les indiens, les déserts, les fleuves et autres difficultés, elles restent spectaculaires et on se prend bien au jeu. The Covered Wagon n'a rien à envier à ses cousins plus jeunes.
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