Trésors cachés du cinéma français
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- John Holden
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Trésors cachés du cinéma français
Le merle blanc - Jacques Houssin (1944)
Il y a des petits films sans prétentions qui se goûtent comme on apprécie un petit vin gouleyant à l'heure de l'apéro.
Pour peu qu'on soit disposé à ce type d'orgie, le cabotinage savoureux de 3 des plus brillants représentants français de la comédie outrancière d'alors est un régal permanent !
Et même si Saturnin Fabre casse sa pipe au terme du 1er tiers du film, Carette et Jean Tissier soutiennent avec frénésie la comparaison avec leur aîné jusqu'à la fin.
Réalisé en 1944 par un second couteau du cinéma français des années 30/40, Jacques Houssin, qui débuta comme assistant chez René Clair (Sous les toits de Paris), le film, par sa légèreté, son insouciance dût paraître bien futile au terme de la seconde guerre mondiale. Il n'en dispense pas moins une bonne humeur contagieuse.
- John Holden
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Re: Trésors cachés du cinéma français
La Nuit de Sybille - Jean-Paul Paulin (1947)
Par une sombre nuit d'orage...une jeune femme fraîchement évadée d'une maison de redressement est surprise par 2 cambrioleurs à la petite semaine dans le château dans lequel elle a trouvé refuge...
Jean Paul Paulin, réalisateur quasi clandestin dans l'histoire du cinéma français, essentiellement connu pour son second film, L'abbé Constantin, mériterait probablement un peu plus d'attention, au moins pour un certain talent intermittent à s'entourer de collaborateurs de talent :
Florelle, Raymond Rouleau et Lazare Meerson pour son 1er film, La femme nue.
Charles Spaak pour L'abbé Constantin.
Pour La nuit de Sybille, on trouve Marc-Gilbert Sauvageon au scénario, auteur notamment des très réussis L'inévitable Monsieur Dubois et Non coupable. Il y a également Pierre Larquey, Lucien Baroux et Daniel Gélin et la partition de Georges van Parys.
Il y a surtout un sympathique film d'atmosphère comme l'aimait le cinéma français de l'après guerre. Comme si pour oublier les meurtrissures du conflit, se réfugier dans la nostalgie rassurante d'un château abandonné qui reprend miraculeusement vie l'espace d'une nuit, était une façon de célébrer le caractère cathartique du cinéma, de l'art d'une façon générale. Il mériterait en tout cas une restauration soignée.
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Re: Trésors cachés du cinéma français
Ca semble sympa ça. C'est visible comment ?
- John Holden
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Re: Trésors cachés du cinéma français
OK, merci.
En esperant que quelqu'un édite ça un jour.
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Re: Trésors cachés du cinéma français
Je ne sais si ce sont des trésors cachés, mais je vais citer 2 films d'aventure qui sentent bon le sable chaud, vus très jeune mais dont je n’ai plus que de très vagues souvenirs : La patrouille des sables de René Chanas avec Marc Cassot et la très jeune Dany Carrel et Alerte au sud de Jean Devaivre avec J C Pascal...;.durant ces fêtes de fin d'année ou on nous passe et repasse des films archi connus, on pourrait peut être faire , coté programmation un petit effort....! D' ailleurs, René Chateau devrait penser à une édition dvd de ces films qui ne sont sans doute pas des chefs d’œuvre mais qui sont le témoignage d'un certain cinéma français....!
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Re: Trésors cachés du cinéma français
Il me semble que le Devaivre est prevu en dvd chez Lobster en 2019villag a écrit :Je ne sais si ce sont des trésors cachés, mais je vais citer 2 films d'aventure qui sentent bon le sable chaud, vus très jeune mais dont je n’ai plus que de très vagues souvenirs : La patrouille des sables de René Chanas avec Marc Cassot et la très jeune Dany Carrel et Alerte au sud de Jean Devaivre avec J C Pascal...;.durant ces fêtes de fin d'année ou on nous passe et repasse des films archi connus, on pourrait peut être faire , coté programmation un petit effort....! D' ailleurs, René Chateau devrait penser à une édition dvd de ces films qui ne sont sans doute pas des chefs d’œuvre mais qui sont le témoignage d'un certain cinéma français....!
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Re: Trésors cachés du cinéma français
Merci à toi de l'avoir mis en avant. Effectivement c'est agréable quoique assez conventionnel et ça rappelle un peu le cinéma italien des téléphones blancs (prolos et patrons qui finissent par fraterniser autour d'une amourette entre jeunes gens). Surpris que tu n'aies pas parlé de ce truc ahurissant qui arrive peu avant l'heure du film: le gaz hilarant que laisse échapper Carette prenant la forme d'un dessin animé. Pour moi, c'est assez unique dans le cinéma français de l'époque.John Holden a écrit : Le merle blanc - Jacques Houssin (1944)
Il y a des petits films sans prétentions qui se goûtent comme on apprécie un petit vin gouleyant à l'heure de l'apéro.
Pour peu qu'on soit disposé à ce type d'orgie, le cabotinage savoureux de 3 des plus brillants représentants français de la comédie outrancière d'alors est un régal permanent !
Et même si Saturnin Fabre casse sa pipe au terme du 1er tiers du film, Carette et Jean Tissier soutiennent avec frénésie la comparaison avec leur aîné jusqu'à la fin.
Réalisé en 1944 par un second couteau du cinéma français des années 30/40, Jacques Houssin, qui débuta comme assistant chez René Clair (Sous les toits de Paris), le film, par sa légèreté, son insouciance dût paraître bien futile au terme de la seconde guerre mondiale. Il n'en dispense pas moins une bonne humeur contagieuse.
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Re: Trésors cachés du cinéma français
Oui en effet ! Roger Rabbit avant l'heure !Père Jules a écrit :Merci à toi de l'avoir mis en avant. Effectivement c'est agréable quoique assez conventionnel et ça rappelle un peu le cinéma italien des téléphones blancs (prolos et patrons qui finissent par fraterniser autour d'une amourette entre jeunes gens). Surpris que tu n'aies pas parlé de ce truc ahurissant qui arrive peu avant l'heure du film: le gaz hilarant que laisse échapper Carette prenant la forme d'un dessin animé. Pour moi, c'est assez unique dans le cinéma français de l'époque.John Holden a écrit : Le merle blanc - Jacques Houssin (1944)
Il y a des petits films sans prétentions qui se goûtent comme on apprécie un petit vin gouleyant à l'heure de l'apéro.
Pour peu qu'on soit disposé à ce type d'orgie, le cabotinage savoureux de 3 des plus brillants représentants français de la comédie outrancière d'alors est un régal permanent !
Et même si Saturnin Fabre casse sa pipe au terme du 1er tiers du film, Carette et Jean Tissier soutiennent avec frénésie la comparaison avec leur aîné jusqu'à la fin.
Réalisé en 1944 par un second couteau du cinéma français des années 30/40, Jacques Houssin, qui débuta comme assistant chez René Clair (Sous les toits de Paris), le film, par sa légèreté, son insouciance dût paraître bien futile au terme de la seconde guerre mondiale. Il n'en dispense pas moins une bonne humeur contagieuse.
En vérité, je pense que si j'avais vu enfant, ces petits instants d'animation, ils m'auraient inquiétés. Ces silhouettes sombres qui se glissent sous les portes...