FOUL PLAY (Colin Higgins, 1978) découverte
Parodie soignée, fun et généreuse des codes du Film noir qui ne joue jamais les feignasse en sombrant dans la pantalonnade (ce qui n’empêche pas le joli bordel, voir le personnage irrésistible de Dudley Moore ou la longue reprise de la poursuite de Bullitt). Hitchcock est convoqué à tout bout de champ mais pas que, puisque tout l'imaginaire du genre est ici en vacances. Premier film du scénariste Colin Higgins (Harold and Maude, Silver Streak), premier bon point mais une carrière de seulement trois films en tant que réalisateur. Punch-lines goûtues, duo de comédiens à la cool, imagerie seventies dont je me sers comme doudou pour dormir, rythme ultra tenu, quelques séquences tops au premier degré comme au deuxième (le mort dans le cinéma, les applaudissements glaçants du Pape après une tuerie)... Le film réussit même à être mieux foutu et plus drôle que la parodie Hitchcock-ienne officielle (High Anxiety de Mel Brooks sorti un an plus tôt). Du très très bon taf.
Colin Higgins (1941-1988)
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Colin Higgins (1941-1988)
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Re: Colin Higgins (1941-1988)
Kevin95 a écrit :FOUL PLAY (Colin Higgins, 1978) découverte
Parodie soignée, fun et généreuse des codes du Film noir qui ne joue jamais les feignasse en sombrant dans la pantalonnade (ce qui n’empêche pas le joli bordel, voir le personnage irrésistible de Dudley Moore ou la longue reprise de la poursuite de Bullitt). Hitchcock est convoqué à tout bout de champ mais pas que, puisque tout l'imaginaire du genre est ici en vacances. Premier film du scénariste Colin Higgins (Harold and Maude, Silver Streak), premier bon point mais une carrière de seulement trois films en tant que réalisateur. Punch-lines goûtues, duo de comédiens à la cool, imagerie seventies dont je me sers comme doudou pour dormir, rythme ultra tenu, quelques séquences tops au premier degré comme au deuxième (le mort dans le cinéma, les applaudissements glaçants du Pape après une tuerie)... Le film réussit même à être mieux foutu et plus drôle que la parodie Hitchcock-ienne officielle (High Anxiety de Mel Brooks sorti un an plus tôt). Du très très bon taf.
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Re: Colin Higgins (1941-1988)
Beaucoup aimé à l'époque. Revu aujourd'hui c'est gentillet.Jeremy Fox a écrit :Kevin95 a écrit :FOUL PLAY (Colin Higgins, 1978) découverte
Parodie soignée, fun et généreuse des codes du Film noir qui ne joue jamais les feignasse en sombrant dans la pantalonnade (ce qui n’empêche pas le joli bordel, voir le personnage irrésistible de Dudley Moore ou la longue reprise de la poursuite de Bullitt). Hitchcock est convoqué à tout bout de champ mais pas que, puisque tout l'imaginaire du genre est ici en vacances. Premier film du scénariste Colin Higgins (Harold and Maude, Silver Streak), premier bon point mais une carrière de seulement trois films en tant que réalisateur. Punch-lines goûtues, duo de comédiens à la cool, imagerie seventies dont je me sers comme doudou pour dormir, rythme ultra tenu, quelques séquences tops au premier degré comme au deuxième (le mort dans le cinéma, les applaudissements glaçants du Pape après une tuerie)... Le film réussit même à être mieux foutu et plus drôle que la parodie Hitchcock-ienne officielle (High Anxiety de Mel Brooks sorti un an plus tôt). Du très très bon taf.
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Re: Colin Higgins (1941-1988)
Par contre les deux autres films d'Higgins paraissent moins folichon. On verra bien.Rick Blaine a écrit :Ca donne envie !
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Re: Colin Higgins (1941-1988)
connais pas du tout Enfin si (je viens de voir le titre français), mais jamais vu.Jeremy Fox a écrit :Je suis sur que Alexandre Angel a dû le voir le même soir que moi à la télévision
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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