THE SILENT PARTNER de Daryl Duke (1978) découverte
Un polar canadien de poche, pas bête et très attachant. Si la mise en scène de Daryl Duke est inodore, l'intérêt du film vient surtout de son scénario malin comme tout signé Curtis Hanson : un employé de banque profite d'un futur hold-up pour s'en mettre plein les poches sur le compte du voleur. Elliott Gould est ici dans sa période la plus cool et fait face à un Christopher Plummer aussi queer que flippant. Duke a surtout bossé pour la série Columbo et ça se sent, la mise en scène est au service d'un scénar carré et non là pour faire la maline. Quelques séquences marquantes comme le Père Noël braqueur, une utilisation peu orthodoxe d'un aquarium ou la scène finale avec un Plummer sortant de chez Michou. Bon comme du bon pain.
Daryl Duke (1929-2006)
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Daryl Duke (1929-2006)
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)