Venise au cinéma

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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igorfx
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Venise au cinéma

Message par igorfx »

J’ouvre ce post sur cette ville qui a inspiré un grand nombre de cinéastes, dans des genres très différents, avec des résultats variés . Et l’édition numérique lui a rendu hommage avec beaucoup de titres disponibles.

J’ouvre le bal (de la cité céleste) avec un de mes films préférés, Ames perdues (Anima persa) de Dino Risi qui date de 1977,

Venise y est magnifiquement photographiée par Tonino Delli Colli, le film est juste « beau ».

A côté de deux acteurs confirmés, Catherine Deneuve et Victorio Gassman, au meilleur de leur forme, on y trouve deux jeunes acteurs dont la française Anicée Alvina et surtout Danilo Mattei qui finira dans la série B italienne (Cannical Ferox par exemple). Disponible chez SNC Vidéo en italien sous-titré français.

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Un autre film qui me tient à coeur c’est Giallo a venzia de Mario Landi (1979). Ce film jamais distribué en France en salles ou en VHS, ni DVD (pour l’instant) faisait un peu partie des « graals » il y a une dizaine d’années à avoir. Il existait d’ailleurs une édition pirate chez Luminous en italien sous-titré anglais. Heureusement il existe désormais un Blu Ray allemand avec une piste italienne et des sous-titres anglais chez X-Rated. Cela permet de rédécouvrir le thriller italien dans de bonnes conditions. Et à l’inverse du précédent film on découvre ici plutôt les bas-fonds de Venise, le côté caché et c’est pour cela qu’il est assez fascinant.

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Je vais poster d’autres films à la suite de ce fil mais n’hésitez pas à partager vos films se déroulant à Vénise.
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Jeremy Fox
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Re: Venise au cinéma

Message par Jeremy Fox »

J'aime beaucoup Vacances à Venise de David Lean.
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Rick Blaine
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Re: Venise au cinéma

Message par Rick Blaine »

Terreur sur la lagune, très récemment remarquablement édité par Le chat qui fume, propose une très belle utilisation des décors de Venise et ses alentours. Du point de vue du récit c'est bien moins convainquant, mais c'est intéressant esthétiquement.
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Re: Venise au cinéma

Message par Karras »

Ne vous retournez pas/don't look now de Nicolas Roeg est largement abordé dans ce topic
igorfx
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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Rick Blaine a écrit :Terreur sur la lagune, très récemment remarquablement édité par Le chat qui fume, propose une très belle utilisation des décors de Venise et ses alentours. Du point de vue du récit c'est bien moins convainquant, mais c'est intéressant esthétiquement.
Je voulais en parler mais justement le film se déroule à Venise mais il n'a pas été tourné à Venise. J'avais acheté le DVD américain il y a quelques années et dans une interview du réalisateur Antonio Bido il indiquait que le tournage avait eu lieu sur l'île de Murano, dont les canaux évoquaient ceux de Venise. Quoi qu'il en soit très bon film en tout cas :wink:
igorfx
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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Venise filmée en automne dans ce Nu de femme (nudo di donna) réalisé en 1981 par Alberto Lattuada, avec Nino Manfredi. Une jolie histoire d'un homme qui croise le sosie de sa femme dans Venise, qu'il a perdu de vue depuis des années et cette inconnue s'avère une prostituée.
Edité en VF uniquement par René Chateau.

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Re: Venise au cinéma

Message par Rockatansky »

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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Venise en hiver cette fois avec La victime désingée (La vittima designata, 1971) réalisé par Maurizio Lucidi avec Pierre Clémenti et Thomas Milian. Le film lorgne plutôt du côté du giallo, du trhiller à l'italienne avec un Pierre Clémenti très mystérieux. Pas de DVD part chez nous, pourtant le film est passé sur le câble il y a quelques années.
Il existe au moins un DVD anglais chez Shameless.

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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Venise érotique avec un classique de Tinto Brass, la clé (la chiave, 1983), avec notamment Stefania Sandrelli, magnifique et pas farouche.

Edité par chez nous en coffret ou simple en VOSFT.

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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Venise à travers les âges avec ce Casanovo, un adolescent à Venise (Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, veneziano , 1969) de Luigi Comenchini. Un film historique du temps de Casanova, dans les décors naturels de Venise, édité par SNC M6 vidéo.

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Re: Venise au cinéma

Message par Amarcord »

Difficile de ne pas citer Visconti, à un moment donné...

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igorfx
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Re: Venise au cinéma

Message par igorfx »

Amarcord a écrit :Difficile de ne pas citer Visconti, à un moment donné...
Sauf quand on ne l'a toujours pas vu :wink: mais tu m'as rappelé qu'il fallait que je comble cette lacune d'urgence !
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Re: Venise au cinéma

Message par Karras »

L'inévitable 007 est passé 3 fois par Venise
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Watkinssien
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Re: Venise au cinéma

Message par Watkinssien »

Il faut citer ici le premier film du cinéma à utiliser l'idée de la caméra en "mouvement" avec Alexandre Promio en 1896 et son Panorama du grand Canal pris d'un bateau !!!
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Re: Venise au cinéma

Message par moonfleet »

Le film de Comencini Casanova, un adolescent à Venise

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Critique de Télérama
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Avec “Casanova, un adolescent à Venise”, Luigi Comencini réalise moins le portrait du futur grand libertin que celui de la Sérénissime, dans un XVIIIe siècle d'un réalisme magnifique.

C'est un événement : revoir à la télévision le Casanova… de Luigi Comencini, alors que débute l'exposition Casanova, la passion de la liberté à la BNF. Rien à voir avec celui de Fellini, satirique, mortifère, où transparaît la détestation du maestro pour le héros. Des Mémoires du Vénitien, Comencini et sa scénariste Suso Cecchi D'Amico ne retiennent que les cinq premiers chapitres, ceux des jeunes années et de l'adolescence de Giacomo Casanova à Venise et à Padoue. Plus un « Giacomo » qu'un « Casanova ». Ou comment devient-on le plus célèbre des libertins...

Deux ans auparavant, le cinéaste a réalisé L'Incompris. Après, il s'attachera au personnage de Pinocchio. Autant d'enfants en (dur) apprentissage de la vie et qui jettent un regard aigu sur la société qui les entoure. Giacomo, qui, lui, n'est pas de bois, finira par embrasser le libertinage pour plaire à Venise, protagoniste principale du film pour Comencini : « Il importe peu qu'il s'agisse ici de Casanova : j'aurais pu raconter l'histoire de n'importe quel enfant pauvre. De même [...], j'ai inclus dans le film des annotations que j'ai empruntées à d'autres mémorialistes de l'époque (Brosses, Carlo Goldoni, Lefrançois de Lalande) et à l'œuvre monumentale de Molmenti sur la vie privée à Venise : tout ce qui pouvait aider à représenter un mode de vie quotidien qui efface les images conventionnelles que nous avons de la vie au XVIIIe siècle, à Venise ou ailleurs. »

Pour l'esthétique de son film, le cinéaste se détourne des toiles de Guardi et de Canaletto, trop précieux, et se réfère au peintre Pietro Longhi, beaucoup plus réaliste. C'est volontairement, également, qu'il ne montre la trop symbolique place Saint-Marc que deux fois : de nuit et inondée, puis recouverte d'une tente sous laquelle est exhibé un rhinocéros. Comencini jugeait Venise « encroûtée de souvenirs littéraires, picturaux et historiques ». Paradoxale et fabuleuse idée d'avoir usé de Casanova pour la démasquer…

Guillemette Odicino
Guêpier pour trois abeille de Joe Mankiewicz :idea:

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Les lois de nos désirs sont des dés sans loisirs
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