L'enfance et le deuil, un sujet dramatique s'il en est et délicat à traiter. J'ai revu récemment CRIA CUERVO de Carlos Saura et PONETTE de Jacques Doillon. Deux traitements différents et malgré tout une constante : le refuge dans l'imaginaire, la force de ce même imaginaire pour convoquer l'absente, en l’occurrence la mère. Face à un trauma aussi violent quelle approche ont choisie les cinéastes ayant pris le risque d'explorer un thème aussi douloureux ?
J'ouvre le topic en espérant qu'il apporte de belles discussions et permette l'exploration du sujet au travers du cinéma mondial. Quant à moi, je connais surtout les grands classiques :
CRIA CUERVO DE CARLOS SAURA - 1975 -
PONETTE DE JACQUES DOILLON - 1996 -
JEUX INTERDITS DE RENE CLEMENT - 1952 -
L'INCOMPRIS DE LUIGI COMENCINI - 1966 -
et récemment : FAIS DE BEAUX RÊVES, que je n'ai pas encore vu.
FAIS DE BEAUX RÊVES DE MARCO BELLOCCHIO - 2016 -
Enfance et deuil
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Frances
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Enfance et deuil
Dernière modification par Frances le 7 janv. 17, 14:54, modifié 1 fois.
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" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
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Mes films du mois :
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Re: Enfance et deuil.
Extrêmement fort et incroyablement près de Stephen Daldry, aborde sous forme de jeu de piste le deuil d'un pré-ado après le décès de son père dans les attentats du 11/09.
J'avais été un peu déçu à l'époque alors que j'avais adoré les précédents du réalisateur ( The Reader, The Hours, Billy Eliott).
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Re: Enfance et deuil
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Enfance et deuil
Chaque soir à 9 heures (Our Mother's House-Jack Clayton, 1967)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Enfance et deuil
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Re: Enfance et deuil
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aelita
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Re: Enfance et deuil
Beaucoup de héros Disney (et Disney/Pixar maintenant) sont orphelins de mère,, voire des deux parents -plus rarement du père- (et pas seulement dans les adaptations de contes plus ou moins traditionnels). Traumatisme plus ou moins évoqué.
Sinon, films récents évoquant le deuil (et plus précisément la perte de la mère) : A la poursuite du roi plumes et Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill (films d'animation) et Little bird (film néerlandais).
Dans l'envolée sauvage, la jeune héroïne , qui vient de perdre sa mère et doit retourner vivre chez son père, s'attache à de jeunes oies sauvages, orphelines de mère comme elle.
Le chant de la mer évoque aussi le deuil et les traumatismes enfantins , mais de façon plus allusive.
Sinon, films récents évoquant le deuil (et plus précisément la perte de la mère) : A la poursuite du roi plumes et Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill (films d'animation) et Little bird (film néerlandais).
Dans l'envolée sauvage, la jeune héroïne , qui vient de perdre sa mère et doit retourner vivre chez son père, s'attache à de jeunes oies sauvages, orphelines de mère comme elle.
Le chant de la mer évoque aussi le deuil et les traumatismes enfantins , mais de façon plus allusive.
Dernière modification par aelita le 8 janv. 17, 16:24, modifié 1 fois.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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mannhunter
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Re: Enfance et deuil
"Phantasm" de Don Coscarelli, évidemment!
