Arthur Hiller (1923-2016)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

7swans
Nuits de Sheen...
Messages : 7694
Inscription : 17 févr. 06, 18:50

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par 7swans »

Profondo Rosso a écrit :L'Hopital (1971)

Image

Le film nous montre la vie dans un CHU de Manhattan et s'attache au Dr Bock (George C. Scott), le directeur médical, dont la vie est devenue un chaos : sa femme l'a quitté, ses enfants ne lui parlent pas et le CHU qui lui était si cher est en train de partir en morceaux. Avec tout cela le CHU voit un certain nombre de morts étranges, aussi bien parmi les médecins que parmi le personnel de l'hôpital, et tout cela finit par conduire le Dr Bock au bord de folie.

Arthur Hiller et le dramaturge Paddy Chayefsky se retrouvaient quelques années après leur géniale farce anti militariste Les Jeux de l'amour et de la guerre (1964) avec ce tout aussi caustique The Hospital. Le film s'inscrit également dans un forme de trilogie satirique pour Paddy Chayefsky (ici producteur en plus de signer le scénario) avec Les Jeux de l'amour et de la guerre donc et aussi le bien acide Network (1976). Après l'armée et avant la télévision, c'est donc l'institution hospitalière qui est passée là au vitriol avec cette description haute en couleur du CHU de Manhattan. La scène d'ouverture donne le ton avec la voix off ironique de Chayefsky qui accompagne l'aussi risible que tragique concours de circonstance qui va faire mourir un patient fraîchement admis et démontrer d'emblée l'anarchie et l'incompétence régnant au sein de l'hôpital. C'est dans ce cadre que se morfond le Dr Bock (George C. Scott), séparé de sa femme, alcoolique et dépressif tendance suicidaire. La seule branche à laquelle il semble encore pouvoir se raccrocher est son métier mais là aussi on déchante rapidement à travers les dysfonctionnements de l'établissement qui vont finir par mener à la mort mystérieuse de certains médecin et chercheurs. On est ici dans une sorte de Catch 22 médical où l'absurde, la comédie et le vrai malaise s'alterne et où l'on rit jaune devant les situations rocambolesque.

Patients opérés par erreur et sortant plus atteint qu'ils ne sont arrivés, chirurgiens cyniques uniquement motivé par l'appât du gain, coucherie entre médecins et infirmière au détriment des malades, frénésie administrative, la charge est féroce et toujours dans un humour à froid qui laisse dans l'expectative. Plus globalement, l'hôpital semble être une sorte d'antichambre des maux de cette société puisque en réponse à l'institution médicale déréglée les autres idéaux d'alors s'avèrent tout aussi défaillants tels ces gauchistes fanatiques (aux revendications légitimes mais au discours schématiques) manifestant à l'extérieur en fil rouge et la conclusion mettra en boite aussi une forme d'idéalisme hippie recelant de dangereux illuminés. Tout comme dans Les Jeux de l'amour et de la guerre , l'espoir vient de l'éveil et la prise de conscience de l'individu. Apathique face à l'enfer qui se déchaîne autour de lui, Bock assiste impuissant aux dérives de son service se réfugiant dans la bouteille et proche de céder à ses velléités suicidaires. Le salut viendra de la rencontre avec la charmante Barbara (Diana Rigg), jeune femme à l'esprit libre également revenue de tout et ouverte sur le monde. George C. Scott confère son intensité et humanité coutumière avec ce formidable personnage brisé et habite certaines séquences avec une puissance rare comme ce moment cathartique où il s'ouvre à Diana Rigg sur son mal être dans un incroyable monologue filmé au cordeau par Hiller. Diana Rigg fausse insouciante et vraie lucide est parfaite également, sa sérénité répondant idéalement au bouillonnement constant de Scott.

La galerie de seconds rôles s'en donne à cœur joie également et on retiendra un odieux Richard A. Dysart en chirurgien businessman et Donald Harron hilarant en patient assistant médusé au délire ambiant. L'anarchie va crescendo avec un sacré chaos final où le script ne cède pourtant pas au fatalisme attendu pour de nouveau faire confiance aux hommes de devoir capable de redresser la tête dans l'adversité. L'individualisme et la liberté de pensée comme forme de salut pour la collectivité, on retrouve là les partis pris de Chayefsky déjà présente dans Les Jeux de l'amour et de la guerre . Si l'entité est viciée, il y demeurera toujours des hommes de valeur affrontant l'adversité. 5/6
Un film que je rêve de voir.
Vu comment?
Si besoin, un petit message avec un lien dans mes MP. :mrgreen:
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24073
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Rick Blaine »

7swans a écrit : Un film que je rêve de voir.
Vu comment?
Si besoin, un petit message avec un lien dans mes MP. :mrgreen:
Je ne sais pas si Profondo l'a vu comme ça, mais je l'ai en DVD celui là. Un double programme mais il existait aussi seul :
Image
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18486
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Profondo Rosso »

Et moi je l'ai vu dans cette édition MGM VOSTF

Image
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24073
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit :Et moi je l'ai vu dans cette édition MGM VOSTF
ALors que celle que j'ai est sans ST je crois.
DearHunter

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par DearHunter »

Petit bump pour signaler qu' "Escapade A New York"
Image

vu cette semaine à la télé vaut le détour: Sandy Dennis est une révélation comique dans ce film
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Flol »

Vu sur Paramount Channel ?
DearHunter

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par DearHunter »

Flol a écrit :Vu sur Paramount Channel ?
Yes.
(J'ai enregistré White Dog aussi mais c'est hors-sujet).

Nos jours sont comptés, Paramount Channel et moi: Channel m'a été supprimé il y a qques jours (je suppose que c'était une promo sfr) mais j'ai toujours Replay...pour combien de temps.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Flol »

DearHunter a écrit :
Flol a écrit :Vu sur Paramount Channel ?
Yes.
Merci.
DearHunter a écrit :(J'ai enregistré White Dog aussi mais c'est hors-sujet).
Rien à voir mais très bon film aussi.
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Major Tom »

Profondo Rosso a écrit :L'Hopital (1971)

Image
Incroyable film de fou furieux, découvert hier soir. C'est bourré d'humour noir, formidablement interprété (en effet, les scènes de pétages de plombs de George C. Scott sont fabuleuses, le fait qu'elles soient filmées en plans-séquences m'ont fait un peu pensé à la scène finale de L'Étrangleur de Boston de Fleischer)... et puis il y a Diana Rigg. :oops: Bref, à voir !
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18486
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Profondo Rosso »

Love Story (1970)

Image

Oliver Barrett, IVe du nom (Ryan O'Neal), descend d’une grande lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Au départ, et sans doute pour sortir du moule de l’« Ivy League » (c’est-à-dire des plus grandes universités de l’est des États-Unis), il commence à sortir avec Jennifer Cavilleri (Ali MacGraw), une Américaine d’origine italienne, pauvre et catholique, étudiante en musique, à Radcliffe. Finalement, c'est le coup de foudre entre eux.

Love Story est le grand mélo romantique des années 70, dont l'immense et inattendu succès relança complètement la Paramount désormais sur les rails d'une glorieuse décennie (Le Parrain, Chinatown, Les Trois jours du condor). L'essor du Nouvel Hollywood avait pour un temps mis fin à une certaine veine romantique, à l'image d'un David Lean injustement étrillé par la critique et boudé par le public pour La Fille de Ryan (1970), jugé trop classique en ces heures de déconstruction et de modernisme. Du coup pourquoi et comment l'émotion prend-elle ainsi corps dans Love Story pour dépasser le zeitgeist du moment ? Tout d'abord il y a le scénario d'Erich Segal, finalement peu prolifique dans sa contribution au cinéma (10 scripts entre 1968 et 1992, Love Story restant de loin le plus célèbre), et qui à la ville était professeur et spécialiste de littérature classique grecque et latine. On retrouve de cela dans le talent à insérer dans un cadre contemporain et des situations anodines les accents de la grande tragédie mais dans une approche feutrée brillante. L'autre atout est le choix au premier abord incongru d’Arthur Hiller à la réalisation. Même s'il a montré son talent dans d'autres genres (Tobrouk, commando pour l'enfer (1967) film de guerre avec Rock Hudson et George Peppard) il est alors essentiellement associé à la comédie et vient d'ailleurs de signer Escapade à New York pour la Paramount. Cependant les meilleurs films d'Hiller prennent souvent des protagonistes instables pour les plonger dans un environnement dramatique qu'Hiller transcende par une approche comique et caustique. La tonalité dramatique délurée s'y ajoute à travers une figure féminine pour laquelle le héros un prêt à changer. C'est le cas du James Garner couard de Les Jeux de l'amour et de la guerre (1964) ou le George C. Scott surmené de L'Hôpital (1971), tous deux scénarisé par Paddy Chayefsky. Le Débarquement ou les urgences débordées d'un hôpital deviennent donc des obstacles à franchir pour gagner les cœurs respectifs de Julie Andrews et Diana Rigg dans ces deux films.

On n'en est pas si éloigné dans Love Story où le jeune Oliver Barrett (Ryan O'Neal) est écrasé par le poids de sa prestigieuse lignée, et des attentes qu'elle suscite chez son père (Ray Milland). Oliver Barrett va alors trouver l'apaisement à travers sa rencontre avec l'insouciante Jennifer Cavilleri (Ali MacGraw). Le cynisme et l'outrance de Paddy Chayefsky cèdent la place à la douceur d'Erich Segal pour Arthur Hiller qui inverse son approche pour insérer le drame dans la légèreté initiale. La note d'intention est claire dès la scène d'ouverture qui nous révèle que Jennifer est morte pour ensuite basculer en flashback sur la rencontre enjouée du couple. On retrouve en effet tout le Hiller léger dans le marivaudage sautillant, les dialogues piquants et la séduction amusée de Jenny et Oliver. Les sentiments à vifs d'Oliver se confrontent à l'espièglerie de Jenny, que Hiller traduit par un montage dynamique tant dans les échanges du couple (le gros plan magistral sur une Jenny à croquer avec ses lunettes qui incite implicitement Oliver à l'inviter prendre un café) que leurs différentes rencontres. L'agitation et la logorrhée désordonnée est du côté d'Oliver dans leurs déambulations, et la distance rieuse de celui de Jenny. Hiller le traduit visuellement lors du match universitaire de hockey où Oliver se démène avec furie tandis que Jenny observe le spectacle amusée et se moque de lui. On n’est donc guère surpris de voir Oliver avouer abruptement ses sentiments quand la même révélation amène une magnifique émotion suspendue pour Jenny. Lors d'une promenade commune, soudain Hiller l'isole dans le cadre, lui fait prendre comme un mouvement de recul où elle regarde Oliver, et lui fait murmurer un simple I care qui laisse débuter la romance.

Tout l'équilibre du film est là, la fougue d'Oliver est atténuée par la sagesse de Jenny qui quant à elle sort de sa coquille. La tendresse et l'énergie déployée par Hiller pour capturer la complicité des personnages (les petits apartés tranches de vie muets où se déploie la ritournelle romantique de Francis Lai) confèrent au film un intérêt constant alors qu'il développe une trame assez convenue : le défi à sa famille nantie pour Oliver, les études, les petits boulots, le premier appartement. Toute emphase, euphorique comme dramatique, est ramenée à l'intimité du couple dont la confiance mutuelle fait tout surmonter. Une scène de mariage atypique scelle leur singularité, et la première vraie dispute se conclut par la phrase emblématique du film Love means never having to say you're sorry/L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé. On en oublierai presque la terrible sentence annoncée en préambule et le drame ne daigne s'insérer dans ce bonheur que lors des 25 dernières minutes. Hiller avait au départ monté l'annonce du médecin sur la maladie de Jenny en début de film avant de finalement la placer à la fin. Par ce choix il ne laisse pas deviner, mais comprendre ce que va perdre Oliver, l'amour de sa vie. L'harmonie formelle initiale se disloque alors, la silhouette d'Oliver se perdant dans la foule pour exprimer la confusion de son esprit, et surtout, le thème de Francis Lai est comme déconstruit, démarrant et s'arrêtant de façon minimaliste pour signifier cet amour condamné.

La pudeur de la confession (Jenny prenant les devants d'Oliver n'osant pas lui avouer), de la douloureuse attente puis de l'adieu final offrent un lent crescendo où mêmes étiolés par la peine, les caractères des personnages s'affirment. Oliver est le reflet de son cœur meurtri quand Jenny est calme et parvient à l'apaiser, notamment dans la scène miroir du match de hockey où il fait du patin à glace tandis qu'elle l'observe pensive, seule dans les gradins. Les accents de grands mélodrames se conjuguent à une approche intimiste feutrée qui font de Love Story un pur film de son époque tout en ayant une dimension universelle. L'alchimie des deux acteurs y est pour beaucoup (notamment un Ryan O'Neal assez incroyable) et ils gagneront instantanément leurs galons de star. La Paramount en achetant le script avait demandé à Erich Segal une novélisation devant précéder la sortie du film. Cet outil de promotion dépassera toutes les attentes en devenant un best-seller, créant une attente autour du film qui sera un des plus gros succès de l'année au box-office et nominé pour sept catégories au Oscars (Francis Lai remportera la meilleur musique). Pour les curieux une suite existe, toujours écrite par Erich Segal et qui sortira en 1978 sous le titre Oliver's Story où Ryan O'Neal reprend son rôle. Avec le temps victime de son succès et un peu trop facilement rangé au rayon des mélos sirupeux (souvent et surtout par ceux qui ne l'ont pas vu) Love Story mérite encore toute l'attention. 5/6
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99486
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Jeremy Fox »

Profondo Rosso a écrit : Avec le temps victime de son succès un peu trop facilement rangé au rayon des mélos sirupeux (souvent et surtout par ceux qui ne l'ont pas vu) Love Story mérite encore toute l'attention.
J'allais redire la même chose en m'étonnant de certaines réputations et en faisant le parallèle avec Autant en emporte le vent et je me rends compte l'avoir déjà dit dans le premier post de ce topic :mrgreen:

Quoiqu'il en soit certaines réputations totalement erronées ont la vie dure et certains n'en démordront jamais tant qu'ils n'auront pas sauté le pas.
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24073
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Rick Blaine »

Tiens, dans la catégorie des films que j'ai en DVD depuis plus de 15 ans sans jamais avoir vu le film, il y a Love Story.
Cet avis donne envie de le ressortir.
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3620
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par manuma »

THE LONELY GUY (1984)
Trompé par sa petite-amie, Larry Hubbard se retrouve célibataire. L'écrivain ne supporte pas de vivre seul et tente de se faire de nouveaux amis. Et ce n'est pas un succès. Il rencontre Iris, qui ne veut pas sortir avec lui. Dépité, Larry met sa solitude à profit en écrivant un livre sur sa vie de célibataire.

Image

Les comédies eighties et nineties d’Arthur Hiller me sortent à peu près toutes par les yeux. Aussi n’attendais-je pas grand-chose de cette troisième association du réalisateur de Love story avec le scénariste et dramaturge Neil Simon. Et v’là-t’y pas que je me retrouve face une comédie de mœurs de bonne petite tenue, profitant pleinement d’une combinaison de talent inédite, qui mixe l’esprit satirique de Neil Simon, retrouvant ici un texte de Bruce Jay Friedman 12 ans après le formidable The Heartbreak kid d’Elaine May, avec l’humour plus fou, plus absurde, un rien plus noir du Steve Martin période Carl Reiner. Alors certes la réalisation demeure un peu trop sage, l’ensemble conserve tout du long un évident petit côté bancal dans le ton, mais l’on s’amuse tout de même beaucoup, et plus que la prestation de Martin, c’est celle de Charles Grodin, proche du génial en célib loser absolu, qui me semble imposer d’emblée ce Lonely guy comme un titre à réhabiliter / redécouvrir en priorité dans la carrière d’Arthur Hiller.
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30169
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par Jack Carter »

J'y jetterai un oeil, tiens, c'est sur OCS, je crois ?
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3620
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Arthur Hiller (1923-2016)

Message par manuma »

Exact. OCS, depuis la rentrée :wink:

Et attention, j'ai pas crié au chef d’œuvre non plus ! Juste une bonne surprise, de mon côté...
Répondre