Il y a eu d'abord :
The Girl next door de Richard Sale (1953) 20TH CENTURY FOX
Plus qu'agréable, c'est un fait Je souscris à tout ce que tu as écrit et j'avoue que, malgré ton avis, je ne m'attendais pas à un film aussi délicieux et charmant. Le livre de Hirscchorn sur la comédie musicale possède donc quelques lacunes puisque malheureusement The Girl Next Door a été tout simplement oublié. La mise en scène de Richard Sale (ancien écrivain) fourmille d'idées originales notamment dans la manière d'amener certaines chansons, ces dernières (de Mack Gordon et Josef Myrow) étant toutes très bonnes et pleine d'allant. Dan Dailey force la sympathie et June Haver, que je connaissais très mal, est rayonnante de bout en bout. Une excellente surprise qui laisse augurer encore quelques belles découvertes même après avoir vu à peu près tous les classiques du genre.Cathy a écrit : Un dessinateur de bandes dessinées, veuf et père d'un garçon d'une dizaine d'années voit sa vie bouleversée par l'installation dans la maison d'à côté d'une jeune vedette de music hall
Petite comédie musicale sans prétention des studios Fox, le film est absolument charmant, même s'il ne bouleverse aucunement le genre. Mélange de comédie familiale, le père veuf vivant seul avec son fils et leurs animaux un chien Benny Puree, un raton Laveur, des pigeons, etc. et de comédie musicale avec de jolis numéros. On retiendra surtout la chanson titre "The Girl next door" que ce soit la danse dans le restaurant ou celui du rêve. L'originalité de ce film réside dans l'intégration de deux parties de dessin animé, le rêve du garçonnet et l'explication d'une charade. Le charme de cette comédie vient aussi du fait de l'interprétation de Dan Dailey, sympathique et charmeur et de June Haver ravissante danseuse sans oublier Billy Gray dans le rôle du garçonnet. On appréciera aussi la danse du rêve où le père est tiraillé entre ses sentiments pour la jeune danseuse et son fils. Autre originalité le générique qui explique que la vedette n'était au départ qu'une chorus girl. Le technicolor est flamboyant et on passe une heure et demie plus qu'agréable. Que demander de plus ?
Il s'agit d'une comédie datée de 1951 dont le scénario est du scénariste attitré de Billy Wilder, I.A.L Diamond.
MacDonald Carey (comédien que j'appréciais déjà énormément dans le domaine du western, digne d'un Fred MacMurray ici) forme un couple depuis 20 ans avec Claudette Colbert. Depuis un an ils vivent séparés, la femme ne supportant plus le vice du jeu de son époux. A minuit, le divorce sera définitif. Leur fille, mariée à Robert Wagner, vit encore sous leur toit avec son époux et son bébé afin dit-elle de ne pas laisser sa mère seule alors que pour son mari c'est pour continuer à se faire servir et chouchouter. Souhaitant avoir sa propre maison pour y vivre seul avec sa jolie femme, il pousse son beau-père (et patron) à reprendre la vie commune avec sa femme. Celui-ci n'y croyant pas, le gendre va pousser sa belle-mère dans les bras de son amour d'enfance, un milliardaire revenu tout juste au pays, Zachary Scott. Zachary Scott et MacDonald Carey ayant été amis et rivaux d'enfance, l'époux encore légitime jusqu'à minuit va devenir jaloux surtout que l'arrogant Scott drague sa femme sous ses yeux et au sein même de sa maison où il revient néanmoins quotidiennement pour entretenir le jardin...
Ca a l'air un peu compliqué expliqué ainsi mais à l'écran l'ensemble est d'une fluidité et d'une subtilité étonnante, le tout en à peine 70 minutes. Les relations entre chaque membres de la famille sont très modernes tout comme le point de vue adopté pour aborder la thématique du divorce, l'histoire est très intelligente et le film fourmille d'idées originales et cocasses (Carey et ses roses, son passage au poste de police où il se lie d'amitié avec le commissaire lui aussi passionné de fleurs...) Jamais moralisateur ni mièvre, constamment vif et intelligent, excellemment bien joué aussi bien par les adultes mûrs que par les jeunes, un petit délice méconnu de la comédie américaine à aucun moment pénalisé par une quelconque lourdeur. Ce n'est jamais hilarant mais le sourire reste constamment collé aux lèvres.
Au cas où, on trouve encore ce film en DVD à 0.99 chez Noz par exemple.
D'autres avis sur sa dizaine d'autres films en tant que cinéastes seraient les bienvenus