Lewis Gilbert (1920-2018)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Kevin95
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Lewis Gilbert (1920-2018)

Message par Kevin95 »

OPERATION : DAYBREAK - Lewis Gilbert (1975) Découverte

Avant de roupiller avec Roger Morre sur deux James Bond (The Spy Who Loved Me et Moonraker), l'anglais Lewis Gilbert oublie de verser du lait dans son thé et pris de fièvre, tourne un Operation : Daybreak tendu, sec et déprimant. Adapté d'un véritable événement historique, le film narre la mise en place puis les conséquences de l'Opération Anthropoid qui vit l'assassinat du dirigeant nazi Reinhard Heydrich par des résistants tchèques (qui inspirera avant Gilbert, Douglas Sirk avec Hitler's Madman ou Fritz Lang avec Hangmen Also Die !) Photographié sans romantisme, habillé d'une musique synthétique aussi stressante que géniale, Operation : Daybreak est sans doute l'une (la ?) des pièces majeures de la filmographie de son metteur en scène. C'est simple, on ne reconnait plus son homme et l'on s'étonne du générique fétichiste, on se mord les doigts devant la construction de l'attentat, on trépigne devant sa réalisation et on s'en prend plein la pomme devant l'assaut final dans l'église. D’ordinaire, Gilbert est bien plus pépère mais ici, comme ému face au destin de ces résistants, il donne un coup de pied à sa caméra et filme l’événement avec une réelle implication et une nervosité. Froid par bien des aspects, mais brulant émotionnellement.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Profondo Rosso
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Re: Lewis Gilbert

Message par Profondo Rosso »

Pareil que pour John Guillermin, un bon artisan qui à la très belle carrière anglaise avant Alfie et ses Bond (que j'aime tous même Moonraker :mrgreen: )

On remet quelques avis

Carve Her Name with Pride de Lewis Gilbert (1958)

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Pendant la Deuxième guerre mondiale, Violette Szabo entre dans les services secrets britanniques après la mort de son mari...

Carve Her Name with Pride s'inscrit dans la veine des films de guerre anglais des années 50 au début 60 qui, s'éloignant de la veine uniforme de propagande de la décennie précédente exploitent les histoires plus méconnues de la Seconde Guerre Mondiale. Cela donna des œuvres originales et captivante comme L'évadé du camp 1 (1957) narrant les exploits d'un roi de l'évasion allemand et en plus mélodramatique le magnifique La Conspiration (1960) sur héroïsme de nonnes ayant sauvés des enfants juif. Carve Her Name with Pride narre ainsi la réelle histoire de Violette Szabo, jeune femme reconvertie agent secret britannique de la section F du Special Operations Executive pendant la Seconde Guerre mondiale et qui effectua deux missions en France occupée. Le film adapte le roman éponyme que lui consacra R.J. Minney.

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L'intrigue est très rigoureuse dans le déroulement des évènements à quelques raccourcis près (Violette ne revoyant plus son mari après son retour au front alors qu'il eut d'autres permissions) afin de renforcer la dimension dramatique (le poème The Life That I Have attribué au mari défunt qui servira de code à Violette qui est en réalité l'œuvre de Leo Marks cryptographe durant la guerre et futur scénariste du Voyeur (1960) de Michael Powell). Le début très romanesque est habilement construit pour à la fois dépeindre le caractère de Violette (Virginia McKenna), définir les convictions qui l'amèneront à s'engager mais aussi subtilement montrer les aptitudes qui lui serviront sur le terrain. Incitée par sa mère française à inviter un compatriote exilé dîner un soir de 14 juillet, Violette va tomber sous le charme de Etienne (Alain Saury) jeune soldat français qu'elle va épouser. L'idylle est charmante et un peu surannée mais s'y révèlent au détour de quelques moments légers le fait que Violette parle français couramment et qu'elle dispose d’une condition physique impressionnante (sa faciliter à narguer Etienne en grimpant à un arbre). Lorsque son époux décède tragiquement au front et la laisse seule avec sa fille, ne reste finalement aux services secrets qu'à solliciter sa conviction à s'engager à son tour puisqu'elle possède déjà les qualités requises. Virginia McKenna exprime parfaitement ce mélange d'humanité à travers le souvenir du défunt et de patriotisme qui suscite son engagement.

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La partie purement militaire ira crescendo dans la dramatisation. La formation est assez comique, nos frêles femmes tout d'abord malmenées prenant de l'envergure et se montrant capable de roublardise dans les exercices (excellent moment où elles iront voler de l'alcool dans le bâtiment des officiers). Les deux missions exploitent des veines différentes du film de guerre. La première fait dans la pure infiltration avec Violette parachutée à Rouen où elle doit entrer en contact avec les rescapés d'un groupe de résistants démantelé. L'allant de la première mission se mêle à une vraie tension, exploitant bien l'intelligence et la malice séductrice de Violette tout en se montrant spectaculaire dans les visions de ce Rouen dévasté et subissant les bombardements. Après cette expérience notre héroïne comprendra vraiment ce qu'elle risque et a à perdre (déchirante scène d'adieu à sa fillette lors du nouveau départ) ce qui donnera le climat oppressant de la seconde mission qui tournera mal.

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On aura notamment une haletante traque en campagne par les allemands où Lewis Gilbert fait preuve d'un suspense redoutable et donne définitivement une aura héroïque à Violette qui décime un régiment d'allemands à la mitrailleuse. On comprend la modification de l'origine du poème/code lors des scènes de tortures elliptiques mais glaçantes puisque relié autant à un souvenir personnel qu'à sa mission et aux secrets qu'elle ne doit pas révéler. Même les épisodes qu'on pourrait penser ajoutés (Violette préférant désaltérer les prisonniers hommes plutôt que s'enfuir durant une attaque aérienne) sont réels et renforcent la grandeur du personnage, la romance avortée avec son supérieur Tony (Paul Scofield) élevant encore cette dévotion et offrant de beaux moments. Le final est assez inattendu par sa sècheresse pour qui ne connaît pas l'histoire et fait montre d'une emphase à la sobriété poignante lors du moment fatidique. Une œuvre méconnue mais captivante donc qui vaudra à Virginia McKenna une nomination au Bafta de la meilleur actrice. Petite curiosité à signaler Maurice Ronet dans un rôle de résistant, Denise Grey (future grand-mère de La Boum) jouant la mère de Violette et une des premières apparitions de Michael Caine en prisonnier réclamant de l'eau. 5/6
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Profondo Rosso
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Re: Lewis Gilbert

Message par Profondo Rosso »

Autre avis qui traînait

Un si bel été (1961)

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Une famille anglaise composée de Mme Grey et de ses quatre enfants dont l'ainée Joss, vient en France pendant les vacances faire un pèlerinage aux cimetières militaires de la Champagne. Ils s'installent dans un hôtel dirigé par Mme Zizi qui a une liaison avec Eliot, un anglais sympathique mais mystérieux.

Surtout célébré pour son Alfie et le passage remarqué qu'il fit sur la série des James Bond (trois des volets les plus réussis et spectaculaires On ne vit que deux fois, L'Espion qui m'aimait et Moonraker) on en oublierait le reste de la carrière intéressante de Lewis Gilbert qui signe un beau drame avec ce The Greengage Summer. Le film est adapté du roman éponyme de Rumer Godden, auteure dont l'œuvre la plus célèbre demeure Le Narcisse Noir notamment grâce à la mythique version filmée qu'en donnèrent Michael Powell et Emeric Pressburger - ainsi que Le Fleuve de Jean Renoir. Contrairement à la majorité des écrits de Rumer Godden, The Greengage Summer ne se déroule pas en Inde coloniale (où elle a grandi) mais dans la plus paisible campagne française, en Champagne plus précisément. On y retrouve cependant cette observation et captation du désir, cette sensualité et sexualité troublante qui faisait tout le sel du Narcisse Noir.

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Le récit donne à voir la perte d'innocence de la jeune Joss (Susannah York) durant cet été qui va tout changer pour elle. Leur mère tombée malade, elle se trouve contrainte avec ses trois frères et sœurs de loger dans un hôtel avoisinant l'hôpital. Seuls en pays étranger, barrière de la langue et inquiétude pour leur mère, les vacances s'annoncent bien morne d'autant que la tenancière Mademoiselle Zisi (Danielle Darrieux) s'avère fort mécontente de loger des enfants. Ils vont pourtant ce trouver un charmant bienfaiteur en la personne de Eliot (Kenneth More), un résident anglais et accessoirement amant de Mademoiselle Zisi. L'atmosphère estivale, la candeur du jeune casting (où on trouve une toute jeune Jane Asher future fiancée de Pau McCartney) et de trépidantes excursions dans cette région de Champagne magnifiquement filmée (superbes paysages ruraux embellis par la photo de Freddie Young, visites d'une église et d'une cave à vin) confèrent une allégresse qui évoquent le futur The Railway Children de Lionel Jeffries. Divers éléments viennent pourtant parasiter cette paisible atmosphère. On devine tout d'abord de manière sous-jacente la passion lesbienne de la gouvernante Madame Corbet pour Danielle Darrieux et la jalousie qu'elle a envers Eliot. Une jalousie qu'on retrouve chez Danielle Darrieux sur le temps avec son amant que lui volent les turbulents enfants, mais surtout de l'attirance coupable que semble avoir Eliot pour la déjà séduisante aînée Joss.

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Sans forcément franchir complètement le tabou, Gilbert instaure une ambiance trouble à la sexualité omniprésente. Susannah York illustre par son attitude le basculement progressif du récit. Adolescente gironde, elle découvre peu à peu l'attraction qu'elle peut exercer sur les hommes à travers les regards insistants et les avances discrète d'Eliot. Susannah York dans son premier leading rôle est croise parfaitement cette séduction juvénile pas maîtrisée et la réelle innocence de cette jeune fille qui découvre son premier amour. Danielle Darrieux par son élégance sévère et sa maturité offre un complément idéal en amante possessive et l'histoire navigue dans des situations de plus en plus osées. Un baiser à la dérobée entre Kenneth More et Susanna York, Joss prête à s'offrir par jalousie en s'étourdissant à la l'alcool et surtout une tentative de viol final qui brise balaie les derniers fragments du monde l'enfance. C'est Kenneth More qui empêche le film de vraiment basculer dans le sordide par sa remarquable interprétation. Homme peu recommandable au passé mystérieux (dissipé à la toute fin) et douteux, il s'avère malgré son désir coupable réellement attaché aux enfants qu'il cherchera constamment à protéger. L'acteur allie ambiguïté menaçante et vraie chaleur qui donnera finalement un tour très sensible à la relation entretenue avec Susannah York. Un lien qui se nouera dans une belle scène d'adieu finale. Tout juste regrettera-t-on un épilogue un peu trop explicatif qui traîne en longueur mais sinon un joli et plutôt audacieux film. 4,5/6

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Jeremy Fox
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Re: Lewis Gilbert

Message par Jeremy Fox »

Susannah York :oops: Un film qui me tente beaucoup.
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Profondo Rosso
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Re: Lewis Gilbert

Message par Profondo Rosso »

Le zone 2 anglais est pas cher sur amazon UK et comporte des sous-titres anglais :wink:
blaisdell
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Re: Lewis Gilbert

Message par blaisdell »

Kevin95 a écrit :OPERATION : DAYBREAK - Lewis Gilbert (1975) Découverte

Avant de roupiller avec Roger Morre sur deux James Bond (The Spy Who Loved Me et Moonraker), l'anglais Lewis Gilbert oublie de verser du lait dans son thé et pris de fièvre, tourne un Operation : Daybreak tendu, sec et déprimant. Adapté d'un véritable événement historique, le film narre la mise en place puis les conséquences de l'Opération Anthropoid qui vit l'assassinat du dirigeant nazi Reinhard Heydrich par des résistants tchèques (qui inspirera avant Gilbert, Douglas Sirk avec Hitler's Madman ou Fritz Lang avec Hangmen Also Die !) Photographié sans romantisme, habillé d'une musique synthétique aussi stressante que géniale, Operation : Daybreak est sans doute l'une (la ?) des pièces majeures de la filmographie de son metteur en scène. C'est simple, on ne reconnait plus son homme et l'on s'étonne du générique fétichiste, on se mord les doigts devant la construction de l'attentat, on trépigne devant sa réalisation et on s'en prend plein la pomme devant l'assaut final dans l'église. D’ordinaire, Gilbert est bien plus pépère mais ici, comme ému face au destin de ces résistants, il donne un coup de pied à sa caméra et filme l’événement avec une réelle implication et une nervosité. Froid par bien des aspects, mais brulant émotionnellement.
Tout à fait d'accord avec toi (je suppose que tu l'as découvert toi aussi à la cinémathèque). Une reconstitution exemplaire, sobre et émouvante à la fois.
Et Anton Diffring est assez saisissant dans le rôle d'Heydrich.
Bizarre qu'un tel film, qui n'a guère pris de rides, soit aussi peu diffusé en télé, dvd, etc...
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Kevin95
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Re: Lewis Gilbert

Message par Kevin95 »

Je crois qu'il y a un DVD zone 1 sans sous-titres et full stop.
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Re: Lewis Gilbert

Message par Jack Carter »

Il y a ce film fleuve qui tourne en ce moment, sur la chaine Paramount Channel

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Quelqu'un connait ? manuma ? :mrgreen: (desolé si ça tombe toujours sur toi, mais mon petit doigt me dit....)
bien, pas bien ?
Dernière modification par Jack Carter le 3 oct. 16, 22:22, modifié 1 fois.
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Re: Lewis Gilbert

Message par manuma »

Ben figure-toi que je voulais signaler sa diffusion sur la Paramount chanel, mais bon, la flemme, tout ça, tout ça... Le truc est assez rare et a plutôt mauvaise presse, je crois. Je l'ai enregistré. On verra bien. Et j'en profiterai sûrement pour me faire Friends et sa suite, Paul et Michelle, du même bonhomme, que j'ai à disposition depuis un petit moment mais qui ne m'inspirent pas des masses, à vrai dire...
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Re: Lewis Gilbert

Message par AtCloseRange »

Friends à part pour les pervers et les fans de la BO d'Elton John...
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Re: Lewis Gilbert

Message par AtCloseRange »

A part ça, j'avais essayé le réputé Carve Her Name With Pride que j'avais trouvé ridicule.
bruce randylan
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Re: Lewis Gilbert

Message par bruce randylan »

Pour ma part, je garde un excellent souvenir des mutinés du Téméraire (H.M.S. Defiant) avec il est vrai un casting de choix (Dick Bogarde et Alec Guinness) et d'un scénario bien ficelé.
Mais c'est un peu tout ce que je connais de lui (avec les James Bond)
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Re: Lewis Gilbert

Message par blaisdell »

bruce randylan a écrit :Pour ma part, je garde un excellent souvenir des mutinés du Téméraire (H.M.S. Defiant) avec il est vrai un casting de choix (Dick Bogarde et Alec Guinness) et d'un scénario bien ficelé.
Mais c'est un peu tout ce que je connais de lui (avec les James Bond)
Je plussoie. D'excellents acteurs, notamment Dirk Bogarde idéal en lieutenant sadique, une belle reconstitution, un récit bien mené, un scénario intéressant proche des Révoltés du Bounty, des combats navals très bien réalisés. Un de mes films d'aventures maritimes favoris.
7swans
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Re: Lewis Gilbert

Message par 7swans »

Kevin95 a écrit :OPERATION : DAYBREAK - Lewis Gilbert (1975) Découverte

Avant de roupiller avec Roger Morre sur deux James Bond (The Spy Who Loved Me et Moonraker), l'anglais Lewis Gilbert oublie de verser du lait dans son thé et pris de fièvre, tourne un Operation : Daybreak tendu, sec et déprimant. Adapté d'un véritable événement historique, le film narre la mise en place puis les conséquences de l'Opération Anthropoid qui vit l'assassinat du dirigeant nazi Reinhard Heydrich par des résistants tchèques (qui inspirera avant Gilbert, Douglas Sirk avec Hitler's Madman ou Fritz Lang avec Hangmen Also Die !) Photographié sans romantisme, habillé d'une musique synthétique aussi stressante que géniale, Operation : Daybreak est sans doute l'une (la ?) des pièces majeures de la filmographie de son metteur en scène. C'est simple, on ne reconnait plus son homme et l'on s'étonne du générique fétichiste, on se mord les doigts devant la construction de l'attentat, on trépigne devant sa réalisation et on s'en prend plein la pomme devant l'assaut final dans l'église. D’ordinaire, Gilbert est bien plus pépère mais ici, comme ému face au destin de ces résistants, il donne un coup de pied à sa caméra et filme l’événement avec une réelle implication et une nervosité. Froid par bien des aspects, mais brulant émotionnellement.
Début des années 70, période dorée pour Timothy Bottoms, qui enchaîne Johnny s'en va-t-en guerre, La dernière séance, The Paper Chase, The White Dawn et donc ce Operation: Daybreak, que je rêve de voir...

Et même pas un petit mot sur l'acteur dans ta chronique. :twisted:
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
villag
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Re: Lewis Gilbert

Message par villag »

Ne pas oublier quand même l ' ADMIRABLE CRICHTON , film inédit à la télé et DVD uniquement import anglais ( sans vf ni stf )
F d F ( Fan de Ford )
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