John Guillermin (1925-2015)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Kevin95
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John Guillermin (1925-2015)

Message par Kevin95 »

I WAS MONTY'S DOUBLE - John Guillermin (1958) Découverte

L'histoire est suffisamment cocasse pour être racontée, d'autant plus qu'elle est vraie. Cliffton-James, vieux cabot anglais, soldat à ses heures, va servir de doublure au général Montgomery et ainsi duper les allemands en faisant trempette en Afrique du Nord tandis le vrai Monty prépare le D-Day sur les cotes française. Kagemusha chez les britishs, Cliffton-James en tirera un livre auto-biographique puis participera à son adaptation cinématographique. John Guillermin est aux commandes et signe là sa dernière production typée Union Jack avant de dealer dans de l'international de luxe (The Towering Inferno, King Kong and co). Le style est raccord avec la tonalité du film, bon-enfant. Les auteurs ne prennent jamais vraiment au sérieux le récit et font passer le fait de guerre (plutôt malin) pour une simple blague. Bizarrement, le dernière demi-heure ressert les vis, joue une carte violente là où le reste du film en était dépourvu tandis que Guillemin met la main à la pâte pour donner à sa mise en scène une allure plus sèche et tranchante. Un coup de nerf sur la fin, ce qui n’empêche pas un happy-end rigolard qui borde un public anglais qui ne demande que ça. Amusant, même si on aurait aimé un traitement plus dramatique, plus mélancolique. Car rien n'est dit ou approfondi sur la peur du sosie, sa tristesse une fois la mission terminée ni même sur le danger qu'elle représente (si l'on omet la séquence hitchcockienne de l'autographe). Guillermin et Bryan Forbes (scénariste) préfèrent se marrer au coin du feu, pourquoi pas.
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Rick Blaine
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Rick Blaine »

Je remets ici mon avis sur le même film du coup :
Rick Blaine a écrit :I was Monty's Double (Contre-espionnage à Gibraltar, John Guillermin - 1958)
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I was Monty's Double est l'adaptation cinématographique - écrite par l'excellent Bryan Forbes - d'un livre autobiographique de M.E Clifton James. il raconte une opération de déception menée par l'intelligence anglaise quelques semaines avant le débarquement (Opération Copperhead), visant à produire un double de Montgomery dans le nord de l'Afrique, afin de faire naitre chez les allemands l'idée d'un débarquement potentiel en méditerranée.
Le rôle principal du film est tenu par M.E Clifton James lui-même, excellent dans son propre rôle et dans celui du "vrai" Monty dans le film. Il est associé à John Mills, interprétant l'agent le recrutant, le formant et l'accompagnant. Anecdote amusante, l'officier qui recruta Clifton James pour ce rôle dans la vraie vie est David Niven.
L'atout majeur du film est son scénario. Outre le postulat de départ intéressant, Bryan Forbes réussit un excellent traitement. Comique dans la première partie, grâce notamment au duo John Mills/Cecil Parker brillant et servi par un excellent dialogue, puis plus tendu dans la seconde, Forbes ayant ménagé des effets de suspense assez réussis à la fin du film. I was Monty's Double est également parcouru par une vision intéressante de l'acteur, incarné par Clifton James, personnage un peu mélancolique perdu au service comptable de l'armée, qui offre une belle touche d'émotion.
Il est dommage que la mise en scène ne soit pas totalement à la hauteur, Guillermin tourne efficacement, mais sans réelle inventivité, et le film ne brille pas non plus par son esthétique. Nous aurions pu avoir un très grand film avec un peu plus d'ambition derrière la caméra.
Toutefois, en l'état, le film est bon et très divertissant, grâce à ses qualités d’interprétation et d'écriture et son sujet atypique. Ça reste une bonne surprise.

Le DVD Optimum est assez moyen. La copie est correcte mais pas fabuleuse et au format 4/3, alors qu'IMDB annonce un 1.85, toutefois je ne sais pas ou est la vérité, les images que l'on peut trouver sur le net provenant du DVD. Pas de sous titres évidement, mais ça se suit sans encombres, même si la bande son est parfois un peu sale.
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Profondo Rosso
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Profondo Rosso »

Bonne idée de topic, une carrière anglaise vraiment intéressante avant le virage vers les gros machins plutôt efficace à part les deux King Kong. Je recommande particulièrement Never let go polar bien hargneux avec un Peter Sellers comme on l'a rarement vu. Hop je remets mon avis

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Les choses semblent aller de plus en plus mal pour John Cummings. Ses rapports avec sa femme Anne se dégradent et son travail de représentant de commerce lui rapporte peu. Il ne sait pas comment payer la voiture qu'il vient d'acheter. Comble de malchance, celle-ci lui est aussitôt volée et il n'est pas assuré. N'obtenant pas d'aide de la police qui au contraire l'accuse du méfait, il décide d'enquêter lui-même. C'est là qu'il recroise le chemin Lionel Meadows, qui n'est autre que le concessionnaire qui lui a vendu le véhicule, et découvre que ce dernier est un voleur, particulièrement violent, de voitures...

Avant les mastodontes plus (Le Crépuscule des Aigles, La Tour Infernale) ou moins (l'affreux remake de King Kong et sa suite) mémorables qui firent son succès, John Guillermin mena une solide carrière dans le cinéma britannique et réalise carrément un petit classique méconnu du film noir avec ce teigneux Never Let Go dont il signe également le scénario. Le pitch simplissime nous amène vers un océan de noirceur avec un brio rare. John Cummings (Richard Todd) brave représentant de commerce voit sa vie basculer le soir où lui est volée sa voiture. Cette perte matérielle va prendre des dimensions dramatiques terribles pour plusieurs raisons. Cummings en grande difficulté dans sa profession comptait énormément sur son véhicule pour améliorer son efficacité, cette même voiture qu'il avait acquis au prix de grand sacrifice financier et pour laquelle il n'a pas souscrit d'assurance. La scène d'ouverture nous aura révélé que le vol a été commis par des petites frappes téléguidées par le concessionnaire même qui lui a vendu le véhicule, le très dangereux Lionel Meadows (Peter Sellers).

Richard Todd campe un quidam insignifiant et faible qui va pourtant s'acharner à récupérer son bien avec une abnégation maladive. Mine frêle et visage apeuré, le personnage n'a que cette volonté pour lui tant il passe le film à subir les humiliations physiques et verbales les plus diverses, par les malfrats qu'il traque, par la police négligeant ses demandes, par son patron et surtout par sa femme. Pour tous, il n'est qu'un perdant, une quantité négligeable constamment sous-estimé. On comprend ainsi peu en peu le vrai enjeu de l'intrigue, au-delà de la voiture c'est sa fierté que cherche à reconquérir John Cummings. Face à lui, Peter Sellers loin de ses rôles comiques campe un très inquiétant malfrat qui derrière ses airs suave dissimule une violence froide surgissant sans prévenir de manière explosive. La progression du récit inverse peu à peu le rapport de force, Cummings prenant de l'assurance dans son harcèlement de Sellers qui perd pied et sombre dans la paranoïa. L'intrigue répète les face à face entre eux qui se font de plus en plus tendus jusqu'à un final hargneux qui laisse exploser sa violence avec une rare intensité. Guillermin mène avec une grande efficacité l'ensemble notamment par les personnages secondaires soignés qui étoffent grandement l'histoire que ce soit l'épouse anxieuse de Cummings jouée par Elizabeth Sellars ou le couple de jeunes paumés avec la maîtresse de Sellers et le chef des voleurs. Ce qui surprend c'est l'incroyable brutalité du film porté par un terrifiant Sellers qui malmène femmes, animaux ou vieillard sans remord.

La montée en puissance finale sur le score jazzy tendu de John Barry débouche sur un mano à mano féroce entre Sellers et Cumming à coup de chaînes, barre de fer et tessons de bouteille. Cela est cependant amené avec une grande finesse qui évite complètement le piège de l'éloge de l'autodéfense. La libération par la violence n'arrive qu'en ultime recours et est aussi brève qu'intense, laissant leurs rôles aux autorités tout en redonnant son honneur au héros. 5/6

Au passage le dvd zone 1 a des sous-titres anglais !
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Alexandre Angel
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Alexandre Angel »

Il n'y avait donc pas de topic dédié à cet artisan très solide, sorte de Robert Wise à l'anglaise, touche à tout, doué pour le spectacle, pour l'aventure, les genres, qui savait marier la technique avec l' intelligence, conférer à bon nombre de ses mises en scène une forme d'ampleur et réussir pas mal de classiques dans leur genre (exemples, Le Pont de Remagen, le meilleur film de guerre post Jour le plus long, La Tour infernale, le meilleur film-catastrophe ou Mort sur le Nil, le meilleur Agatha Christie pour moi, le Lumet étant plus décoratif que réellement réjouissant).
Et je ne compte pas tout ce qu'il y a à découvrir de sa période anglaise. A suivre 8)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Jeremy Fox »

Très bon souvenir de Alerte à la bombe, un film catastrophe qui dans mon souvenir allait directement dans le vif du sujet. Et je crois que sa version de King Kong est ma préférée (à revoir cependant)
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Profondo Rosso
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Profondo Rosso »

Et dans les gros machins ça c'est très sympa !

Le Crépuscule des aigles

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Allemagne, 1918. Bruno Stachel, un pilote de combat froid et ambitieux utilise des méthodes peu orthodoxes qui lui valent la haine de ses camarades et l’admiration de ses supérieurs. Courageux et sans pitié, il parvient au Panthéon des pilotes en décrochant la plus haute décoration militaire allemande : Pour le Mérite.

The Blue Max offre une vision épique de l’aviation avec cette évocation des premières guerres aériennes du conflit 14-18. A cette époque pionnière, le simple fait de monter dans un cockpit constituait une grande aventure en soi tant les machines étaient encore perfectibles et la maestria des pilotes risquant leur vie à chaque décollage leur conféraient une aura de prestige en faisant une élite de l’armée. C’est précisément après ce prestige que court le héros du film Bruno Stachel (George Peppard). Simple soldat embourbé dans les tranchées du nord de la France, il parvient à force de volonté à rejoindre l’armée de l’air allemande pour y devenir pilote à son tour. L'aviation constitue pour lui un ascenseur social, une manière de dépasser sa modeste condition pour intégrer et s’élever dans l’aristocratie de l’état-major allemand. Le symbole absolu de cette soif de reconnaissance serait pour Stachel l’obtention du Blue Max, plus haute décoration militaire allemande. Dès lors, il rentre dans une rivalité fratricide avec Von Klugermann (Jeremy Kemp) le champion d’alors dans une course au tableau de chasse effréné. Cet arrivisme se manifeste par une bassesse sur le front où toutes les félonies seront bonnes pour descendre un avion adverse. Cela lui attirera bientôt la haine de ses copilotes et l’admiration de ses supérieurs qui en feront un étendard publicitaire de l’armée.

Le personnage de Peppard, glacial et sans états d’âmes illustre en quelque sorte le changement de mentalité du soldat allemand qui amènera aux exactions de la seconde guerre mondiale. Le corps des pilotes se voit en effet ici attribué tous les atours de la chevalerie moderne : le cadre de vie des pilotes habitants dans un château, les mécaniciens associés à leur écuyers, leur tenue de cuir faisant office d’armure et les surnoms attribués au plus chevronnés leur donnant une aura légendaire comme le Baron Rouge. Cela se manifeste aussi par une attitude d’honneur envers l’adversaire, la victoire ne peut s’obtenir que par une manœuvre supérieure plaçant ces duels sous le signe du Beau Geste. Stachel est bien au-dessus de ses considérations et abat sans vergogne tout avion passant dans son champ de tir quand bien même ceux-ci auraient une avarie et rendraient sa victoire moins éclatante. Cette mentalité changeante comme pensée désormais dominante est symbolisée par le général pragmatique joué par James Mason qui sent la transition arriver. On a donc là foule de thèmes passionnants qui sont quand même parfois un peu noyé dans un film trop long qui souffre apparemment des nombreuses infidélités au livre de Jack D. Hunter (où certain caractère change du tout au tout). L'antagonisme entre Peppard et Jeremy Kemp n'est pas suffisamment prononcé, trop courtois et quand les choses s'enveniment vraiment un rebondissement coupe court à cette facette essentielle du film. L’histoire d’amour prolongeant en rivalité amoureuse celle des airs est peu palpitante aussi la faute à une prestation médiocre d’Ursula Andress (qui donne pourtant de sa personne avec un quasi topless très osé).

Un point qui ne se discute absolument pas par contre, c’est la virtuosité des séquences aériennes époustouflantes de bout en bout. Les moyens sont là avec carrément deux modèles Pfalz D.III reconstruits pour le film, tandis que les Tiger Moths et Stampe SV.4s britannique sont refaçonné et camouflé de façon à ressembler aux Fokker allemands. Hormis quelques rétroprojections dans les plans inserts de cockpit pour distinguer le visage des acteurs, les périlleuses scènes de combats aériens furent donc filmées live avec l’aide de L’Irish Air Corps responsable de mouvements très impressionnant. Guillermin habitué à gérer ce genre de lourde logistique aura bénéficié de moyens énormes qu’il utilisa à bon escient pour un résultat très impressionnant (figurants à perte de vue, destruction massive en tout genre). Malgré les quelques scories, un vrai grand spectacle à voir donc. 4/6
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Jack Carter »

Jeremy Fox a écrit :Très bon souvenir de Alerte à la bombe, un film catastrophe qui dans mon souvenir allait directement dans le vif du sujet. Et je crois que sa version de King Kong est ma préférée (à revoir cependant)
il passe sur Classic lundi 10 octobre et existe en dvd z1 stf au cas où :wink:
Je n'ai pas lu ton aparté sur KK... :fiou: (aimé aussi ado, c'est la 1ere version que j'ai vu...et puis Jessica Lange :oops: ...à revoir :idea: )
Dernière modification par Jack Carter le 28 sept. 16, 20:17, modifié 1 fois.
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Profondo Rosso »

Jeremy Fox a écrit :Très bon souvenir de Alerte à la bombe, un film catastrophe qui dans mon souvenir allait directement dans le vif du sujet. Et je crois que sa version de King Kong est ma préférée (à revoir cependant)
A part la musique de John Barry et la plastique de Jessica Lange pour moi son King Kong est le pire (en attendant le prochain :mrgreen: ) la revoyure va être douloureuse pour toi :mrgreen:
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Jack Carter
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Jack Carter »

pas à revoir finalement :mrgreen:
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Et je crois que sa version de King Kong est ma préférée (à revoir cependant)
Tu croyais t'en tirer comme ça? :mrgreen: Elle est vachement mieux que sa réputation, à quelques transparences hyper-datées près et ce stupide serpent. Le spectacle non seulement reste solide mais vieillit mieux même que je n'osais l'espérer. Les expressions du singe sont formidables et dans la précision, et dans la sauvagerie primitive (pour moi, et nonobstant l'indéniable virtuosité technique dans le Jackson, en terme de charisme entre les deux King, il n' y a pas photo). Et là où je te rejoins particulièrement, c'est par rapport à l'histoire d'amour entre Jeff Bridges et Jessica Lange, sensiblement plus prenante que dans les autres versions, et même assez centrale. Et puis il y a Jessica... "Photogénique" avait dit mon père en sortant de la salle en Décembre 76, à la sortie du film, avec les yeux du loup de Tex Avery :mrgreen:
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Profondo Rosso »

Jack Carter a écrit :pas à revoir finalement :mrgreen:
Il y a quelques bonnes idées comme la transposition dans les 70's de la crise pétrolière et le fait d'avoir maintenu le Kong obsédé sexuel de l'original vu que Jackson a complètement zappé ça dans sa version. Le reste est pas loin de la cata :mrgreen: J'aimais bien gamin aussi la revoyure fut douloureuse.

edit : Bon apparemment il y a des défenseurs quand même !
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Jeremy Fox
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Jeremy Fox »

Oui mais la première version m'ennuyant à mourir ( :oops: ) et ne pouvant pas blairer celle de Jackson (tout comme ses autres films d'ailleurs), il reste un espoir que je reste sur ma position :arrow:
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par AtCloseRange »

La version de Guillermin ne vaut pas le chef d'œuvre original mais est 100 coudées au-dessus de celle de Jackson.
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Alexandre Angel
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Alexandre Angel »

Absolument
Dans la version Guillermin, certains morceaux de bravoure restent intimidants (Kong qui se libère de ses chaînes). Chez Jackson, j'admire la technique... mais rien d'autre (et la course des dinosaures, que c'est con..).
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Re: John Guillermin (1925-2015)

Message par Profondo Rosso »

100 coudées quand même ! je veux bien que la version Jackson soit longuette et balourde mais la relation Kong/Naomi Watts est attachante et niveau morceaux de bravoure et effets spéciaux le Guillermin craint par rapport à l'original c'est dire.







La 1976 tire sérieusement la tronche quand même le plus spectaculaire reste la robe de Jessica Lange :oops:
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