Ishirô Honda (1911-1993)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Kevin95
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Ishirô Honda (1911-1993)

Message par Kevin95 »

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EARTH DEFENSE FORCE (Ishirô Honda, 1957) découverte

Un des cinq films (!) tourné par Honda pour la seule année 1957. Film catastrophe-SF-monstres typique des glorieuses fifties nippones, beau scope, naïveté à tous les étages, maquettes in love, sérieux à toute épreuve des comédiens et débrouille dans les costumes. Un jeune scientifique prédit un bordel imminent, la vieille garde se marre et paf, la Japon se prend dans la pomme un ras de marée, un monstre géant (on ne sait pas pourquoi mais c'est le Japon donc à priori c'est de la routine) puis des aliens, lookés comme le cousin Maurice qui veut imiter les Daft Punk avec un casque de moto et un pyjama jaune banane. Peu de blabla, le film n’arrête pas, on ne dépasse pas les cinq minutes avant qu'une nouvelle catastrophe ne vienne mettent le Japon (donc le monde pour les japonais) à genoux. On comprend mal les enjeux du film ni le but des personnages voir leur simple rôle dans l'affaire. Honda fonce dans le tas, se fout de la romance ou du drame entre les deux copains scientifiques pour en mettre plein les mirettes. Ce qu'on perd en intérêt dramatique, on le gagne en délire et destructions en tout genre. Mythique pour les amateurs, rigolo pour les autres, une agréable récréation.
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Kevin95
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Re: Ishirô Honda (1911-1993)

Message par Kevin95 »

J'insiste mais le hasard veut que le film soit repassé à la Tek en 35 mn :mrgreen: :oops:

PRISONNIÈRES DES MARTIENS - Ishirô Honda (1957) révision

Révision en vost et le délire d'Ishirô Honda passe beaucoup mieux. Les tunnels de dialogues, réunions multiples et explications inutiles sont toujours aussi longs mais le charme pop se déploie et l'intrigue devient un tantinet plus claire, nous donnant plus de liberté pour savourer le spectacle en scope proposé par la Toho. Le programme est lui le même, connu mais sacrément fun. Des martiens casqués comme les Daft Punk déboulent au Japon, s'installe tranquilou sous les yeux ébahit d'une population peu accueillante et demandent carrément deux trois gonz pour se reproduire (pas chié les mecs). Du coup, les scientifiques et les soldats du monde entier (trois personnes à l'écran) s'associent aux scientifiques et soldats japonais (tout le cast) pour leur en mettre plein la quiche. Honda utilise toutes les couleurs possibles, filme amoureusement ses maquettes comme un Antonio Margheriti à l'autre bout du globe et réveille le môme en moi qui s'amuse tout seul de voir des maisons miniatures se faire ensevelir par des torrents d'eau ou qui rêvasse devant l'intérieur du vaisseaux (qui semble immense de l'intérieur et l'équivalent d'un F4 vu de l'extérieur). Le film marche artistiquement sur des béquilles mais son âme de chiard lui donne un capital sympathie non négligeable.
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Re: Ishirô Honda (1911-1993)

Message par Jack Carter »

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Max Schreck
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Re: Ishirô Honda (1911-1993)

Message par Max Schreck »

Y'a une nouvelle convention sur l'orthographe de son prénom ? Je l'ai toujours connu en tant qu'Inoshiro...

Gojira (Godzilla), 1954
En même temps qu'il crée une nouvelle icône du cinéma, le réalisateur livre là pour les studios Toho le maître étalon d'un genre qui allait devenir immensément populaire au pays du soleil levant : le "kaiju eiga" ou film de monstres géants. Par son ton constamment grave, ce Gojira premier du nom demeure sans doute comme son représentant le plus digne. Et tandis que ses rejetons n'auront droit qu'à des comédiens de seconde zone, celui-ci bénéficie de la présence de l'épatant Takashi Shimura, acteur fidèle de Kurosawa (avec lequel Honda collabora à plusieurs reprises). Godzilla se démarque de même par sa photographie noir et blanc, particulièrement propice à l'émergence de visions terrifiantes au réalisme quasi documentaire. Le film signe également la naissance du formidable thème musical d'Akira Ifukube, riche d'une inquiétante majesté.

Fidèle en cela à une certaine tradition du film de monstres, Honda dissimule le plus longtemps possible l'apparence de sa créature, s'attardant dans un premier temps sur les conséquences de son passage, qu'elles soit materielles ou humaines. Il décrit l'effarement qui saisit une population face à une catastrophe aussi incroyable. Héritier des monstres créés par Willis O'Brien pour The Lost world et surtout King Kong, Godzilla se manifeste certes par la destruction de maquettes urbaines. Mais il est avant tout l'incarnation du traumatisme de la bombe atomique. Terre de catastrophes naturelles, le Japon subissait en 1945 un désastre qui allait profondément marquer son imaginaire. Les ruines et la menace d'un cataclysme deviennent alors la principale phobie d'un peuple, et l'on ne compte plus les films et les mangas qui mettent en scène des mégalopoles réduites en poussière, comme autant de symboles de la vanité humaine, de l'inconscience scientifique ou de l'égoïsme politique. Créature antédiluvienne éveillée par les bombardements nucléaires, le lézard géant au souffle radioactif renvoie l'homme à sa mauvaise conscience. Le charabia scientifique et la victoire finale des humains ne suscitera nulle réelle exaltation, car nous savons désormais que rien ne nous préservera d'encourir prochainement une nouvelle colère divine.



Sora no daikaijû Radon (Rodan), 1956
Ce ptérodactyle géant ("Radon" en VO) est un des membres les plus attachants de la famille des kaijus. Sa silhouette ne manque pas d'allure et le déplacement d'air qu'il provoque et qui emporte tout sur son passage, pareil au souffle d'une explosion atomique, donne souvent lieu à de fascinantes images. Néanmoins, il faut bien le dire, ce film est franchement peu imaginatif, ou bien il a perdu de son impact après tant d'autres œuvres du même tonneau. En effet sur le plan du récit le spectateur a constamment plusieurs longueurs d'avance sur les personnages. Honda ne parvient pas à maintenir l'attention, s'acharnant à enrober la menace d'un mystère vite éventé : le film s'appelle Rodan, il y a un gros monstre ailé sur l'affiche, pas la peine de tenter de nous tenir en haleine, on sait d'emblée qui est le responsable. Si au moins il y avait une intrigue avec les humains digne de ce nom. Mais non, contrairement à la plupart des kaiju eiga qui s'arrangent toujours pour avoir une narration même empreinte de naïveté, Rodan propose un récit désespérément plat. Toute la première heure est en effet consacrée aux différentes investigations des hommes au sein d'une mine ou d'un cratère, succession de scènes de réunion entre pseudo-scientifiques et militaires. Pas de héros à suivre, et l'ennui finit par pointer malgré les apparitions tout de même sympathiques d'une espèce de fourmi géante au cri horripilant.

Plastiquement, le film nous offre heureusement de jolies images en Technicolor, tant dans la mine que sur les pentes des montagnes. Son plus gros défaut est qu'on ne voit pas assez Radon. Parce qu'une fois sorti de son trou, son carnage en ville est vraiment réussi, avec des maquettes non seulement très détaillées mais magnifiquement détruites. Œuvres du magicien Eiji Tsuburaya, les immeubles miniatures se désagrègent en effet avec un réalisme stupéfiant. Certes, l'animal n'a aucune grâce dans son pitoyable battement d'ailes, et les câbles qui le soutiennent sont un peu trop souvent visibles. Mais son impact est bien réel, surtout lorsqu'un second spécimen le rejoint dans la mêlée. Bien qu'émouvante comme il se doit, la fin des deux compères s'avère décevante : un pauvre défilé de stock shots d'explosions et de tirs de roquettes déclenche une éruption volcanique entraînant la mort des bestiaux sans plus de résistance que cela.


Furankenshutain no kaijû : Sanda tai Gaira (La Guerre des monstres), 1966
Mon chouchou. Visuellement et thématiquement, il s'agit sans doute là d'un des plus beaux kaiju eiga sorti des studios Toho. À première vue, le film ne se détache pourtant pas vraiment du genre en ce qui concerne les personnages humains et l'intrigue : même schéma narratif éculé (manifestations du monstre, incrédulité des autorités, déploiement lassant de forces militaires), interprétation au rabais (Russ Tamblyn en guest star), personnages aux réactions/déductions d'une bêtise désarmante, etc. Mais l'ensemble se suit sans ennui, et l'on peut sans trop de difficulté trouver du charme à ces approximations. Akira Ifukube est toujours de la partie et compose un thème fort agréable avec ses envolées de trompettes, ainsi qu'une chanson pop en anglais assez irresistible. L'essentiel étant bien sûr les gros monstres promis par le titre, et qui bénéficient ici d'un traitement royal. Leur design ne semble pas à première vue des plus réussis et pourtant, peut-être parce qu'ils sont humanoïdes, les deux géants témoignent d'une expressivité bien plus poussée que les mutants caoutchouteux de la bande à Godzilla.

Du coup, leur relation est vraiment intéressante, basculant tragiquement du soutien fraternel à l'affrontement fratricide. L'un est bon et proche des humains, l'autre n'est qu'une brute, mais Honda évite de verser trop facilement dans le manichéisme et crée des images d'une inattendue poésie, comme celle qui surprend un des monstres en train de s'abreuver paisiblement à un fleuve. Ce n'est pas un hasard si cette Guerre des monstres évoque tantôt King Kong, tantôt Frankenstein, car Honda en a toujours assumé l'héritage. Les combats sont plus gargantuesques que jamais avec des maquettes généreusement maltraitées. Les décors surprennent d'ailleurs par leurs vastes dimensions, offrant ainsi des plans assez inédits et très dynamiques. Le spectacle est aussi violent que fascinant et le film se conclut sur une note pleine d'inquiétude puisqu'il voit défiler le générique de fin alors que rien n'a confirmé la mort des géants. Nous sommes encore dans la période sérieuse du genre, avant l'infantilisation dans laquelle il va bien vite sombrer.


Kingu Kongu no gyakushû (La Revanche de King Kong/King Kong s'est échappé), 1967
La Toho fête cette année ses 35 ans, alors la RKO lui prête son King Kong pour cette adaptation sur grand écran d'une populaire série animée. Après le bâtard King Kong vs. Godzilla, Honda est certainement très heureux de pouvoir rendre à nouveau hommage au film fondateur de Cooper et Schoedsack, débarrassé cette fois du lézard. Il en profite pour remaker l'affrontement entre un T-Rex et Kong pour les beaux yeux d'une potiche blonde (du genre qui trébuche en fuyant). Affrontement qui tourne cependant vite au burlesque, le dinosaure n'hésitant pas à balancer ses deux pattes arrières dans la face du roi singe. C'est rigolo et en même temps ça fait de la peine pour la simple raison que le look de Kong est une catastrophe : tête de papier mal mâché, yeux vitreux, bouche inexpressive, air idiot. La huitième merveille du monde a pris un sacré coup de vieux. La complicité qui va naître entre l'animal et la potiche réussit néanmoins à faire naître un très léger soupçon d'émotion lorsque le gorille est filmé de dos, bien aidé par le joli thème mélancolique d'Ifukube. Mais dès qu'un contrechamp nous replonge dans son regard, on se marre en ayant un peu honte.

Au final, le réalisateur laisse quand même trop peu de place à ses monstres, et les scènes d'inspiration jamesbondienne avec les humains (il s'agit vraiment de bouffer à tous les rateliers alors à la mode) ont trop peu d'originalité et de folie pour vraiment passionner. Et l'on sourit à peine de l'avalanche de clichés : les sbires incapables, les gadgets, les ordinateurs à loupiottes qui se dérèglent, la partie d'échec pour bien faire comprendre qu'on a affaire à un génie-du-mal-au-rire-diabolique. Le duel très attendu entre Kong et son rival robotique s'avère particulièrement mou et peu cinégénique. Le superbe décor glacé du Pôle Nord était prometteur mais c'est au sommet de la Tour de Tokyo qu'aura lieu ce climax, les deux géants se contentant paresseusement de se coller des bourre-pifs jusqu'à ce que le méchant bascule dans le vide, préservant un peu trop les maquettes d'immeubles. Bref, un honnête représentant d'un genre qui continue très sérieusement à dégénérer mais pas plus attachant que ça.


Kaijû sôshingeki (Destroy all monsters/Les Envahisseurs attaquent), 1968
The mega kaiju party ! Quinze ans après avoir créé le genre, la Toho proposait en effet de rassembler tout son bestiaire pour un grand baroud d'honneur. L'action se situe dans un futur proche, où les monstres ont été parqués sur l'île de Monsterland observée par des scientifiques sous mandat de l'ONU. On y retrouve entre autres, dans des costumes hélas pas reprisés pour l'occasion, Radon mon chouchou, Mothra revenue à l'état de mite géante, Manda la corde à linge, Anguilas le porc-épic pas fûté, évidemment Godzilla le king lizard en personne et malheureusement aussi Minya, son repoussant fiston. Plus la peine de créer du mystère, les créatures nous sont présentées en pleine lumière, sans plus de manière. La petite bande cohabite tranquille jusqu'au jour où une explosion détruit les barrières de sécurité qui les maintenaient dans l'île (Michael Crichton a-t-il vu ce film avant d'écrire son Jurassic park ?). Et c'est le lancement d'une grande tournée mondiale : Anguilas à Paris ! Godzilla à New York ! Rodan à Moscou ! Mothra à Pékin !... Seule Tokyo est un temps épargnée, les Japonais découvrant alors que les monstres sont téléguidés par des extraterrestres qui souhaitent envahir la Terre.

Le film baigne dans une esthétique clairement pop, avec ces costumes et décors aux grands aplats de couleurs vives. Mention spéciale aux combinaisons des pilotes de la fusée lunaire et à leur casque modèle "tête de gland". L'intrigue avec les humains est très rigolote à suivre et parfois non dénuée de poésie. Ainsi les Killacs, des limaces baveuses extraterrestres qui se présentent aux humains sous la forme de jeunes filles au sourire étrange vêtues de capes à paillettes argentées, énonçant avec un calme glaçant la prochaine destruction de la civilisation terrienne. La photographie est souvent belle. Les thèmes musicaux d'Akira Ifukube s'expriment avec ampleur. Honda retrouve son poste de réalisateur sur la franchise, et ça fait vraiment toute la différence avec l'incompétence d'un Jun Fukuda : plans et cadrages dynamiques, avec des mouvements de caméra souvent saisissants qui parviennent enfin à donner toute la mesure de la puissance des monstres.

Ce film sera l'un des derniers sur lequel œuvrera Eiji Tsuburaya, responsable des effets spéciaux de la série et pratiquement inventeur du genre. Que ce soit en ville ou dans la campagne, les scènes de destruction et d'affrontements sont toutes jubilatoires. L'intégralité du film ayant été tourné en studio, tous les plans larges d'extérieurs s'avèrent être des maquettes. Le climax nous offre une mêlée réjouissante au pied du Mont Fuji, entre tous les monstres qui se rangeront finalement du côté des humains et mettront une sévère déculottée à Ghidrah l'hydre volante à trois têtes, émissaire des aliens. La bande son est alors sursaturée de samples de cris. À la fin, les kaiju sont quasiment devenus nos amis, guidés par leur seul instinct de protecteurs de la Terre. Ils retrouvent leur île et adressent de grands signes d'adieu aux spectateurs. Un excellent spectacle, plutôt bon enfant mais pas puéril.


Mekagojira no gyakushu (MechaGodzilla contre-attaque/Les Monstres du continent perdu), 1975
Dernière réalisation de Honda, quinzième film de la série. C'est la suite directe du Godzilla contre Mekanik monster (1974) qui l'a précédé, et le scénario ne fait aucun effort pour justifier une reprise aussi peu imaginative des mêmes éléments : une race d'extraterrestre aux embarrassants costumes et au rire gras envisage de raser Tokyo car l'humanité l'a bien mérité. Ils reconstruisent pour ce faire les morceaux de MechaGodzilla, double robotique de Godzilla que ce dernier avait pourtant déjà vaincu dans le précédent épisode (c'est là que le spectateur commence sérieusement à se demander si on le prendrait pas pour un jambon, à force) et s'adjoignent en plus les services de Titanosaurus, un genre de serpent de mer plutôt réussi. Cette fois, les maquettes de ville et les explosions sont plus présentes et assez spectaculaires, les combats sont nombreux, dynamiques et enfin lisibles, même si on n'échappe pas aux stock-shots du sempiternel défilé de forces armées. C'est toujours rigolo de voir ces monstres en caoutchouc adeptes du catch se filer des claques et des kicks même quand l'adversaire est à terre, et rivaliser avec leurs insupportables cris monotones.

Les personnages humains sont relativement plus complexes, avec notamment ce savant fou (mais gentil), désireux de se venger de l'incompréhension de ses compatriotes, et sa malheureuse fille-cyborg plusieurs fois victime de ses expériences. Ce qui n'empêche pas les situations d'être toujours aussi lunaires. Ici Godzilla est clairement le sauveur de la Terre et l'ami des enfants, débarquant pour tataner les deux monstres alors que personne ne lui a rien demandé, pile au moment où des crétins de mômes vont être écrasés sous le pied de Titanosaurus. On notera d'ailleurs que, contrairement aux films précédents, on voit un peu plus les réactions de la population fuyant à l'arrivée des monstres, sous les appels au calme des haut-parleurs. Mais il ne semble jamais y avoir de victimes alors que des quartiers entiers sont dévastés. Bref, c'est un peu n'importe quoi mais c'est rigolo.
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Re: Ishirô Honda (1911-1993)

Message par Spike »

Max Schreck a écrit :Y'a une nouvelle convention sur l'orthographe de son prénom ? Je l'ai toujours connu en tant qu'Inoshiro...
Wikipédia a écrit :Ishirō Honda (本多猪四郎 Honda Ishirō, May 7, 1911 – February 28, 1993), sometimes miscredited in foreign releases as "Inoshiro Honda"
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