R. G. Springsteen (1904-1989)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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kiemavel
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R. G. Springsteen (1904-1989)

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Robert G. Springsteen (qui signa la plupart de ses films sous la forme abrégée : R. G.) débuta sa carrière au service des costumes de la Fox puis devint directeur de seconde équipe et assistant. À partir de 1945, il passa pleinement à la réalisation (Marshal of Laredo). Jusqu'en 1955/1956, il tourna beaucoup, essentiellement des petits westerns d'une heure réalisés pour le studio Republic. À partir de 1957, il se partage entre télévision (Bonanza, Rawhide, La grande Caravane, etc…) et cinéma. Il tourne moins, et des films comportant des castings plus prestigieux : Le desperado des plaines (Cole Younger, Gunfighter) puis quelques bons westerns pour le studio Universal : Le collier de fer (Showdown), peut-être son meilleur western ; La patrouille de la violence (Bullet for a Badman) ainsi que 2 autres westerns avec un Dan Duryea un peu fatigué. À partir de 1965, il creuse dans cette voie en commençant une collaboration avec le producteur-fossoyeur A. C Lyles, le genre à exploiter les vieux. Springsteen donne alors : Les éperons noirs (même les éperons sont en deuil) ; Sur la piste des apaches (…Rory Calhoun et Corinne Calvet se sont perdus) ; Toute la ville est coupable (surtout le producteur) ; La loi des hors-la-loi (Joli titre. Pas vu) ; Fort Bastion ne répond plus (c'est surtout parce que Broderick Crawford est sourd) ; Hostile Guns (à partir d'un certain âge, il faudrait leur enlever le port d'armes). S'il a réalisé essentiellement des westerns, il a tourné 2 films de guerre ; quelques films criminels ; un mauvais film anti-rouge (The Red Menace) et un film de prison : La révolte est pour minuit (Revolt in the Big House) avec Gene Evans, Robert Blake et Timothy Carey (présenté ici : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 4#p2400824). Deux bizarreries dans sa filmographie : Operation Eichmann ! tourné à chaud, en 1961 ; un film que je ne connais pas mais qui fait un peu peur et mettrait parait-il d'humeur mossad (fallait pas) et Celui qu'on attendait plus (Come Next Spring), 1956 avec Ann Sheridan, Steve Cochran, Walter Brennan et Edgar Buchanan, qui est surement son meilleur film.
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Jeremy Fox
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

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Des liens vers mes avis : un ensemble très inégal mais certains de ses westerns sont très sympathiques.

Johnny Reno

Taggart

La Patrouille de la violence

Feu sans sommation

Le Desperado des plaines
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Come Next Spring

Message par kiemavel »

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Celui qu'on attendait plus - Come Next Spring (1956)
Réalisation : R. G. Springsteen / Production : Robert Alexander Productions pour Republic / Scénario : Montgomery Pittman / Photographie : Jack Marta / Musique : Max Steiner
Avec Ann Sheridan (Bess Ballot), Steve Cochran (Matt Ballot), Walter Brennan (Jeff Storys), Sherry Jackson (Annie), Richard Eyer (Abraham), Edgar Buchanan (Mr. Canary), Sonny Tufts (Leroy), James Best (Bill Jackson)

Dans les années 20, dans l'Arkansas. Après 9 ans de vagabondage, Matt Ballot, un ancien fermier alcoolique et violent qui avait abandonné sa femme et sa fille, revient chez lui. Il retrouve Bess, son épouse qui est parvenu a s'occuper seule de la ferme familiale ; sa fille Annie qui a perdu inexplicablement l'usage de la parole et son fils Abraham, né après sa fuite et dont il ignorait même l'existence. Malgré sa froideur apparente et sa méfiance, Bess invite Matt à rester diner puis à dormir à la ferme. Le lendemain, alors que son mari s'apprête déjà à repartir comme promis, constatant la joie que procure à ses enfants ces premiers instants passés avec leur père, Bess propose à Matt - désormais sobre et assagi - de rester comme employé de la ferme. Si cette réapparition soudaine est bien acceptée par quelques voisins, le reste de la population accepte mal ce retour de "la honte de la ville", notamment un prétendant de Bess qui espérait prendre sa place. Petit a petit, Matt regagne la confiance des siens et le respect de la population...
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Charmante et touchante tranche d'Americana réalisé par un metteur en scène que l'on n'attendait pas dans ce registre là. C'est Steve Cochran qui avait porté ce projet. Il avait en effet acquis les droits sur le script de son ami Montgomery Pittman, puis monté sa propre société de production indépendante afin de le produire pour le compte du studio Republic. C'était aussi en quelque sorte une entreprise familiale puisque le rôle essentiel de la petite Annie est tenu par Sherry Jackson qui était la belle fille du scénariste. C'est ce personnage qui porte les stigmates des errements passés de Matt, c'est du moins ce que l'on suppose puisque les douloureux secrets, à l'origine du ressentiment de Bess, vont se révéler lentement. Jusqu'au bout, le personnage est essentiel puisque c'est encore elle qui est au centre de l'évènement (son sauvetage) qui va définitivement permettre à Matt de retrouver toute sa place auprès de sa famille et gagner le respect de sa communauté. En raison du handicap de la jeune fille, de la relation avec son père et surtout en raison des deux dénouements, on peut faire le rapprochement avec les personnages interprétés par Alan Ladd et son (véritable) fils dans le sympathique film de Michael Curtiz, Le fier rebelle, sorti 2 ans plus tard ; ou, de plus loin, avec les personnages de sauvageonne interprétés respectivement par Jane Wyman et Ida Lupino dans 2 films de Jean Negulesco : Johnny Belinda et Deep Valley.
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Cela dit, si la relation entre un père - qui fut indigne - et ses enfants qu'il découvre alors que ceux ci approchent de l'adolescence, tient une grande place, c'est encore davantage le couple qui se redécouvre qui est à la base de cette histoire de réhabilitation. Lorsqu'il apparait au bout du chemin (1), Matt ne sait pas que son errance a pris fin. Il déclare n'être que de passage - et Bess ne cherche pas à le retenir - mais très vite, elle assiste aux premiers moments heureux que les enfants passent avec leur père ce qui l'incite malgré son ressentiment à ne pas repousser un homme qu'elle avait profondément aimé et vers lequel elle est toujours attirée. On le comprend très vite car malgré sa rudesse apparente, dès les premiers jours elle repousse les échéances successives qu'elle donne à son époux et lui permet de s'installer dans un provisoire renouvelé. Dans un rôle qu'elle tenait pour son meilleur (2), Ann Sheridan est formidable et elle est parfaitement crédible en rude paysanne qui a du lutter seule pour élever ses enfants et faire fonctionner sa ferme, sans homme pour l'épauler. Sa froideur et sa rigueur ne sont qu'apparentes ; on le voit à sa douceur avec Annie et Abraham et à ses sourires qui encouragent les approches entre ses enfants et un père qu'ils ne connaissent pas. Puis c'est son rire qui éclate par surprise et enfin c'est sa sensualité qui réapparait. Matt surprend Bess prenant un bain dans un baquet mais cette intimité retrouvée entre les époux survient par surprise et entrainent leur gêne et leur rire plus que leur trouble. Trop tôt. Il faudra attendre la nuit. Plus tard, on voit Matt assis dans la pièce principale. Bess ouvre la porte de sa chambre et ne parvient pas à la refermer. Ils se regardent et elle finit par se diriger vers Matt. Noir (on peut se rappeler que l'on voit une scène similaire dans La grande illusion). C'est donc presque autant l'histoire d'un homme sur la voie du rachat que celle d'une femme qui redécouvre sa féminité.
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Dans un rôle à contre emploi, Steve Cochran est tout aussi remarquable et le couple fonctionne très bien. Les mauvaises langues pourraient dire que jouer un ancien alcoolique, c'était facile pour Cochran mais c'est assez bas. On le voit apparaitre hésitant et contrit dans la cour de la ferme. Puis, bien que lui même soit très vite perçu comme un modèle par les enfants, il commence par être embarrassé dans un rôle de père qu'il découvre. On ne retrouve le Cochran habituel - le dur à la présence physique souvent impressionnante - que dans une séquence ; encore est-elle édulcorée en raison de l'obscurité. C'est une bagarre nocturne avec un rival amoureux ayant pour témoins une bonne partie du village. Car si apprivoiser sa famille ne va pas être simple, conquérir les habitants va l'être encore davantage. Si le vieux Jeff Storys (Walter Brennan), métayer sur la ferme de Bess (qui ignore tout du passé de sa patronne et donc même l'existence d'un mari) et M. Canary (Edgar Buchanan) qui conseille Matt pour faire accepter son retour, sont plutôt finalement bienveillants, la plupart des habitants lui montre leur hostilité, à commencer par Leroy (Sonny Tufts), un paysan qui courtise Bess de longue date et voit donc d'un très mauvais oeil le retour inattendu du mari et le provoque avec notamment la complicité de Bill Jackson (James Best), l'un des plus sarcastiques à l'égard de Matt.
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Malgré tout, le script dissémine les événements habituellement heureux plus particulièrement révélateurs d'une atmosphère et d'une époque : des fêtes (Halloween), la messe du dimanche, un bal, etc…Il met en scène(s) la solidarité paysanne à travers une séquence vue et revue, depuis les années 30 … jusqu'à au moins Witness (Peter Weir) : la construction d'une ferme (ou d'une grange) avec la participation de toute la communauté. Mais cette séquence n'est qu'esquissée, sans doute par manque de moyens (3). On peut aussi regretter que la réhabilitation - tout de même progressive - de Matt se fasse en accéléré à partir d'un évènement (une tornade s'abat sur le village) pendant lequel Matt montrera toute sa maitrise et son courage... Les autres talents. La musique de Max Steiner est à l'image du film, délicate et discrète. Elle ne surligne jamais les moments dramatiques ni les moments d'émotion et semble coller au film… et pourtant il semble que ce soit en grande partie un réemploi de la musique écrite par Steiner pour Sergent York. Il a aussi composé la musique de la (bonne) chanson du générique chanté par Tony Bennett (Reprise avec succès par Scott Walker). Ce très bon film rentre sans problème dans mon top 10 Americana. 7/10 (Merci Chip)

(1) Bertrand Tavernier écrivait il y a quelques temps sur son blog que Philippe Garnier délire sur ce film … et je confirme. "Dès que Cochran apparait en costume noir élimé sur cette route poussiéreuse de l'Arkansas, mouillant la chemise sous un soleil Trucolor, on sait qu'on a quelque chose d'exceptionnel". Plus loin, il écrit (et je ne suis - pour le coup - pas loin de le rejoindre) : "La musique de Max Steiner a autant de retenue que le jeu des acteurs, et le film possède une sorte de décence innée qu'on trouve chez Tourneur (Stars in my Crown), Borzage (Lazybones) ou Renoir (The Southerner"). Pour ma part, si le Tourneur me semble encore meilleur, je préfère le Springsteen au Renoir (Springsteen meilleur que Renoir ; étonnant, non ?)

(2) Interviewée un an avant sa mort, Ann Sheridan déclara : "C'était la première fois que je jouais une mère et je n'ai jamais eu de meilleures réactions (réception critique). C'était un bon rôle et un bon film. Je préférerais qu'on se souvienne de moi dans Come Next Spring que dans n'importe lequel de mes films Warner"

(3) C'est aussi notamment par elle que l'on sait que Herbert J. Yates, le patron du studio Republic, a berné Cochran a qui il avait promis un "A" Picture. Ce sont les tiraillements entre l'acteur/producteur et Yates qui ont incité ce dernier a saboté la promotion et la distribution du film qui avait pourtant reçu de très bonnes critiques.

Informations principalement extraites de : Caractères (Philippe Garnier)

Les principaux seconds rôles :
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Mes autres textes sur :
Le collier de fer (Showdown) http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 5#p2531019
La révolte est pour minuit (Revolt in the Big House) http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 4#p2400824
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Alexandre Angel
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

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kiemavel a écrit :Operation Eichmann ! tourné à chaud, en 1961 ; un film que je ne connais pas mais qui fait un peu peur et mettrait parait-il d'humeur mossad
..si, si, elle est pas mal :)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Jeremy Fox »

Le western du WE est Le Desperado des plaines sur lequel un éditeur serait avisé de se pencher.
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manuma
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

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TIGER BY THE TAIL (1970)

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Le dernier film de R.G. Springsteen. Ca somnole discrètement du côté de la réalisation, mais rien de scandaleux non plus. Disons seulement qu'on a connu polar plus énervé, et que pour un film sorti 3 ans après Point Blank (mais, semble-t-il, réalisé 1 an seulement après), Tiger by the tail ne cherche pas à aller de l'avant dans son exploration du genre policier tendance (néo-)noir, faisant même plutôt machine arrière. Après, si l’on apprécie la dégaine nonchalante de Christopher George et les ambiances un peu téléfilmesques première génération, on passe tout de même un agréable moment. Nettement supérieur, en tout cas, à l’atroce Girl who knew too much emballé sur la même période par la même équipe, Springsteen ayant juste remplacé Francis D. Lyon, ici producteur, à la réalisation.
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par manuma »

REVOLT IN THE BIG HOUSE (1958)

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Drame criminel en milieu pénitentiaire, Revolt in the big house fait globalement du bon boulot avec ses modestes moyens. Certes le caractère un brin mélodramatique de certaines situations - en particulier ce qui touche au personnage de Robert Blake - prive l’œuvre de cette nervosité et sécheresse propres aux meilleurs opus carcéraux des Siegel, Tom Gries et compagnie. Mais l’on reste dans de l’efficace et du convaincant d’un bout à l’autre, en dépit d’un recours un peu voyant aux stock-shots du côté du climax, avec en outre 3 robustes prestations d’acteur, signées Gene Evans, Robert Blake (dont je découvre là qu’il fut un enfant star à la Dean Stockwell, ayant notamment tourné plus d’une quinzaine de westerns sous la direction de Springsteen au sortir de la guerre) et cet allumé de Timothy Carey. Mineur mais robuste.
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

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SHOWDOWN (1963)

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Extrait du « 50 ans de western » de Christian Bossuyt, mon (seul) ouvrage de référence en ce domaine, dans ma jeune adolescence (avec un bouquin sur John Wayne) : « Où Springsteen poursuit sa série de triste westerns avec un Audie Murphy toujours aussi inexpressif. Scénario usé jusqu’à la corde, mise en scène inexistante, voire fantomatique et interprétation à l’avenant. Et dire qu’il en a réalisé des dizaines comme celui-là ! ». Bon, bref, pas du tout d'accord avec Christian sur le sujet : j'ai pris beaucoup de plaisir devant ces 80 minutes d'aventures fertiles en rebondissements, relevées d'un nuage de noirceur sadique. Par ailleurs rarement Springsteen aura offert, me semble-t-il, film aussi aéré et dynamique. Bref, rien d’exceptionnel peut-être, mais néanmoins une forme inspirée (chouette photo noir et blanc), un script inventif et une solide interprétation, avec notamment quelques excellents seconds rôles de la génération westernienne à venir.
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Jeremy Fox
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Jeremy Fox »

manuma a écrit : 19 oct. 22, 08:38 TIGER BY THE TAIL (1970)

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Le dernier film de R.G. Springsteen. Ca somnole discrètement du côté de la réalisation, mais rien de scandaleux non plus. Disons seulement qu'on a connu polar plus énervé, et que pour un film sorti 3 ans après Point Blank (mais, semble-t-il, réalisé 1 an seulement après), Tiger by the tail ne cherche pas à aller de l'avant dans son exploration du genre policier tendance (néo-)noir, faisant même plutôt machine arrière. Après, si l’on apprécie la dégaine nonchalante de Christopher George et les ambiances un peu téléfilmesques première génération, on passe tout de même un agréable moment. Nettement supérieur, en tout cas, à l’atroce Girl who knew too much emballé sur la même période par la même équipe, Springsteen ayant juste remplacé Francis D. Lyon, ici producteur, à la réalisation.
Oui c'est pas mal du tout et les dialogues sont assez bien tournés. Très bonne prestation de John Dehner, une Tippi Hedren très sexy et j'ai bien apprécié également la coolitude Christopher George.
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Alexandre Angel
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit : 27 oct. 22, 16:04 j'ai bien apprécié également la coolitude Christopher George.
L'Immortel
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : 27 oct. 22, 16:15
Jeremy Fox a écrit : 27 oct. 22, 16:04 j'ai bien apprécié également la coolitude Christopher George.
L'Immortel
Je découvre l'existence de cette série :o Tu as vu ça à l'époque ?
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manuma
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par manuma »

Jeremy Fox a écrit : 27 oct. 22, 16:04Très bonne prestation de John Dehner
Même sentiment. Par ailleurs, j'avoue n'avoir pas vu venir le twist principal du film...
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Jeremy Fox
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Jeremy Fox »

manuma a écrit : 27 oct. 22, 16:20
Jeremy Fox a écrit : 27 oct. 22, 16:04Très bonne prestation de John Dehner
Même sentiment. Par ailleurs, j'avoue n'avoir pas vu venir le twist principal du film...
Non plus ; une autre qualité de cette sympathique série B c'est vrai très typée série TV 70's. Comme j'aime 8)
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Alexandre Angel
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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit : 27 oct. 22, 16:19
Alexandre Angel a écrit : 27 oct. 22, 16:15
L'Immortel
Je découvre l'existence de cette série :o Tu as vu ça à l'époque ?
Oui, à la Une est à vous, en 73-74 (unique saison de La Une est à vous, quoi). Le générique et sa musique(je l'avais placée dans "Mon parcours sériephile" :mrgreen: ) me mettaient en mode hypnose.
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Alexandre Angel a écrit : 20 juil. 17, 10:56 Evocation : angle 5
Et le Samedi fut à nous (de 1970 à 1980) (suite)

...ou certaines séries fantastiques (Les Envahisseurs donc mais aussi L'Immortel et son thème déstabilisant, fiévreux du mec qui ne peut jamais mourir)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: R. G. Springsteen (1904-1989)

Message par Jeremy Fox »

Très bonne surprise en ce moment sur Paramount Channel : Fort Bastion ne répond plus (Red Tomahawk) avec un excellent trio de comédiens interprété par Howard Keel, Broderick Crawford et Scott Brady. Alors certes le budget est riquiqui, les scènes d'action font parfois peine à voir et les indiens ne sont pas à la fête mais le scénario et les dialogues sont vraiment excellents. Un petit Sidonis ne serait pas de refus.

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