Vos découvertes naphtalinées 2015

[Joshua Baskin]

C'est celui que je possède. Il est régulièrement en promo.

[bruce randylan]

Et bien les amis ! Record battu ! Cette année j'aurai vus plus de 700 films !
Du coup, il y a forcément beaucoup de jolies découvertes en 2015.

Fait inhabituel pour moi, cette année j'ai revu pas mal de films. Il faut dire que la cinémathèque a consacré des rétrospectives à 2 de mes réalisateurs favoris : Orson Welles et Buster Keaton. Je ne les intègre pas mais revoir une bonne partie de leurs films sur grand écran a été un plaisir immaculé.

Le Japon se paye une nouvelle fois une place de choix avec la rétrospective Nagisa Oshima qui n'a pas été avare en coup d'éclat ; Ete japonais : double suicide (1967), Nuit et brouillard au Japon (1961), L'enterrement du Soleil, (1960), Contes cruels de la jeunesse (1960), Le révolté (1962), Première aventure d'un petit enfant (1964), Me voici Bellett (1964) et le Le retour des 3 saoulards (1968)

Mikio Naruse a une nouvelle fois fait chavirer mon cœur grâce à :
l'étau (1966), Epouse (1953), Chronique de mon vagabondage (1962), Un couple (1953) et Une femme dans la tourmente (1964)

Et pour rester sur le Japon, voici quelques autres titres qui sortent du lot
Ombres en plein jour (Tadashi Imai - 1956) Un jour, j'avancerai sur ce dossier
La ballade de Narayama (Keisuke Kinoshita - 1958)
Lady Yakuza - le retour d'Oryu (Tai Kato - 1970)
Shinjuku Mad (Koji Wakamatsu - 1969)
La femme de Seisaku (Yasuzo Masumura - 1965)
Cochons et cuirassés (Shohei Imamura - 1961)
Feux dans la plaine (Kon Ichikawa - 1959)

Autre pays d'Asie à l'honneur : la Corée avec cette monumentale rétrospective Im Kwon-taek : Deux moines (1981), Généalogie (1978), Nez cassé (1980), Gilsoddeum (1985), L'épée sous la lune (1970), Et coule la rivière Nakdong et Le village dans la brume (1982) sont des oeuvres remarquables à plus d'un titre (certaines plus que d'autres quand même).

Parmi la dizaine de films coréens naphta vus aussi en 2015, c'est surtout Une balle perdue (Yu Hyun-mok - 1961) qui sort du lot.

Autre rétrospective conséquente : John Ford (qui avait commencé fin 2014). Si je ne suis pas toujours un grand adepte de soncinéma, j'ai pris énormément de plaisir avec Tobacco Road (1941), Riley the cop (1928), ou encore Air mail (1932) et surtout ces deux films avec Will Rogers Steamboat around the bent (1934) et Judge Priest (1935) (j'avais déjà beaucoup aimé son Dr Bull il y a quelques années)

Pour le reste des Etats-Unis, ça donnerait ça :
Les plus belles années de notre vie (William Wyler - 1946)
Une étole est née (William A Wellman - 1937)
Sudden Fear (David Miller - 1952)
Frenchie (Louis King - 1950))
L'empereur du Nord (Robert Aldrich - 1973
Leo le dernier (John Boorman - 1970)
Arènes sanglantes (Rouben Mamoulian - 1942)
The swimmer (David Perry - 1968)
La femme qui faillit être lynchée (Allan Dwan - 1953)
Surrender (Allan Dwan - 1950)
Diables au soleil (Delmer Daves - 1958)
The smiling lieutenant (Ernst Lubitsch - 1931)
bête s'éveille (Joseph Losey - 1954)
Train d'enfer (Cy Enfield - 1957)
Une vierge sur canapé (Richard Quine - 1964)
Footlight Parade (Lloyd Bacon - 1933)
Le cavalier du désert (William Wyler - 1940)
La vallée des plaisirs (Russ Meyer - 1970)
La roulotte du plaisir (Vincente Minnelli - 1953)
Le charlatan (Edmund Goulding - 1947)

Enfin, un petit mot sur deux fabuleux films d'aventures signé Edward Ludwig : Le réveil de la sorcière rouge (1948) et L'appel de l'or (1954)

Sinon, Sam Peckinpah a réalisé 3 fantastiques téléfilms pour la télévision :
The westerner (1960), The Losers (1963), That lady is my wife (1967)

Pour la France
Goupi Mains rouges (Jacques Becker - 1943)
Retour à la vie (1949 - surtout le sketch de Clouzot en fait)
Les anges du pêchés (Robert Bresson - 1943)
Paradis pour tous (Alain Jessua - 1982)
Le train (Pierre Granier-Deferre - 1973)
Madame Du Barry (Christian-Jaque - 1954)
Les caprices de Broca (Philippe de Broca - 1969)
L'Authentique Procès de Carl-Emmanuel Jung (Marcel Haroun - 1967)

Il n'y a pas que les fictions françaises d'ailleurs à m'avoir ravi, il y a aussi les documentaires : Un cœur gros comme ça (1961) et Houston Texas (1981) de François Reichenbach ainsi que Humain trop humain (1974) et L'inde fantôme (1969) de Louis Malle.

Un grand merci à TCM pour leur inespéré cycle Anthony Asquith qui m'a donné l'occasion de savourer : The Winslow boy (1948), The lucky number (1932) et surtout Evasion (1954)
Son confère David Lean m'a lui aussi plus qu'agréablement surpris avec Le mur du son (1952)

Pour l'italie, c'est surtout dominé par Ermanno Olmi (encore un merci à la cinémathèque ! ) :
La circostanza (1974), Alcide di Gasperi (1974), L'or de la montagne (1970)
ou Les fiancées (1963)

Ainsi que :
Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon (Elio Petri - 1970
Profession : reporter (Michelangelo Antonioni - 1975)
Il mona di monza (Sergio Corbucci - 1962)

Pour le reste de l'Europe (et de la russie)
Le septième compagnon (Alexei Guerman & Grigori Aronov - 1967)
Dix milles soleils (Ferenc Kósa - 1967)
Le baron de Crac (Karel Zeman - 1962)
La honte (Ingmar bergman - 1968)
La cousine angélique (Carlos Saura - 1973)
l'amateur (Krzysztof Kieślowski - 1979)
Un homme sur la voie (Anfrzej Munk - 1957)
L'oreille (Karel Kachyna - 1970)

Auxquels il faut rajouter deux incroyables nanars/ovnis
J'ai avorté Mr le procureur (Rob Houwer, Eberhard Schröder - 1971) et
Sensuela (Teuvo Tulio - 1973)

Et sans oublier Miklos Jancso avec les 2 épisodes de Rhapsodie Hongroise (1978) et Psaume rouge (1971)

Pour revenir à l'Asie
Ali baba Bujang lapok (P. Ramlee - 1961)
La grande ville (Satyajit Ray - 1964)
The contract (Michael hui - 1978)
Plain Jane to the rescue (John Woo - 1982)

A noter une année riche en kung-fu old-school réjouissant
L'épée de la puissance (Chang Wang Chui - 1971)
Le crépuscules des crapules (Ga Man Suen - 1973)
Odd couple (Lau Kar Wing - 1979)
Born, l'Héritier des hommes de bronze (Tien Han - 1974)
Le fauve noir du Kung-fu (Zheng Hou - 1973)
Big boss a bornéo (Joseph Kong - 1978)
Ninja in the dragon's den (Corey Yuen - 1982)

Et pour conclure : un retour aux sources avec quelques pépites du cinéma muet (merci à la Fondation Pathé pour ça)
Le coupable et l'arlésienne d'André Antoine
The desert man (William S Hart - 1917)
le gardien du feu (Gaston Ravel - 1924
Pierrot, pierrette (Louis Feuillade - 1924)
Les misérables (Henri Fescourt - 1925)
l'oiseau bleu (Maurice Tourneur - 1918)
Pour l'amour du ciel (Sam Taylor - 1926)
Le cabinet des figures de cires (Paul Leni - 1924)
Le dernier avertissement (Paul Leni - 1929)
Boule de suif (Mikhail Romm - 1934)
Dura Lex - selon la loi (Lev koulechov - 1926)
Bandits an Automobile (Victorin Jasset - 1912)

[Commissaire Juve]

Eh bien, les amis ! Record battu ! Cette année j'aurai vus plus de 700 films !
Du coup, il y a forcément beaucoup de jolies découvertes en 2015.

700 ? Mais comment fais-tu ? Tu es rentier ?

Les caprices de Broca (Philippe de Broca - 1969)

Oups !

[Jack Carter]

700 films

Ce type est fou

[Jeremy Fox]

700 films

Ce type est fou

Je suis un peu jaloux aussi mais je pense que le fait de ne pas regarder de séries y fait aussi beaucoup.

[bruce randylan]

700 films

Ce type est fou

Je suis un peu jaloux aussi mais je pense que le fait de ne pas regarder de séries y fait aussi beaucoup.

Justement, je regarde très peu de séries télé (deux cette année , plus un peu de Japanimation).

700 ? Mais comment fais-tu ? Tu es rentier ?

Bah, ça fait un peu moins de deux par jours. C'est jouable.
Il faut juste être intermittent du spectacle (je suis à mi-temps en moyenne et il m'arrive de regarder quelques films au boulot aussi) et avoir une copine qui bosse à fond sur sa thèse, y compris en week-end (ce qui me fait moins culpabiliser d'aller à la cinémathèque par exemple). Et puis, cette année, pas de gros voyage à l'étranger (à l'inverse de la copine partie 3 mois pour ses recherches, là j'en ai bien profité du coup ). Sans oublier les festivals qui font bien monter la moyenne avec 5-6 films par jours par moment.

Et en 2015, comme j'ai un peu plus de temps de métro pour aller au boulot, je regarde un film par semaine sur mon téléphone (des documentaires, des trucs trouvés sur youtube).

Et voilà, on arrive à 700.

[NotBillyTheKid]

Top 20 des découvertes de l'année (quasi que du "naphtaliné" en dehors du director's cut, et de Flood tide (2014) :

1 - La porte du paradis (director's cut) - Michael Cimino (2012 pour cette version)
2 - Partition inachevée pour piano mécanique - Nikita Mikhalkov
3 - Slyozy Kapali -Georgui Danielia
4 - 10 courts metrages de Vittorio de Seta
5 - La huitième femme de Barbe bleue - Ernst Lubitsch
6 - L'assoiffé - Guru Dutt
7 - Adieu clarté d'été - Keiju Yoshida
8 - L'acrobate - Jean -Daniel Pollet
9 - The Big Combo - Joseph H Lewis
10 - L'ange de la vengeance - Abel Ferrara
11 - Le vendeur de bible - les Frère Mayles
13 - Flood Tide - Todd Chandler
14 - Moi, grand-mère, Ilika et Illarion - Tenguiz Abouladze
15 - Charade - Stanley Donen
16 - Le Mouton enragé - Michel Deville
17 - Votez Mc Kay - Michael Ritchie
18 - Vous ne l'emporterez pas avec vous - Frank Capra
19 - Umberto D - Vittorio De Sica
20 - Trois courts de Kobakhidze (Jeune amour, Les Musiciens, le parapluie)

21 (puisque Flood tide n'est pas naphta) : Ne sois pas triste - Danielia

[xave44]

Mes découvertes les plus marquantes:

OZU > Voyage à Tokyo
FULLER > 40 tueurs
DASSIN > Les démons de la liberté
SARAFIAN > Le convoi sauvage (Ma découverte de l'année)

[cinéfile]

10- Zéro de Conduite (VIgo, 1933)




9- Klute (Pakula, 1971)




8- Cris et Chuchotements (Bergman, 1972)




7- Neighbours (McLaren, 1952)




6- Lacombe Lucien (Malle, 1974)




5- Une Femme Disparaît (Hitchcock, 1938)




4- Le Jour se Lève (Carné, 1938)




3- La Vie de Château (Rappeneau, 1966)




2- Accident (Losey, 1967)




1- Soudain l'Ete Dernier (Mankiewicz, 1960)

[Flol]

Je vais bien être obligé de me choper le Blu Ray de chez Masters of Cinema...

Dispo sur Play.com à partir de 8£47. Mais comment est-il possible que je ne le possède pas encore ?

[Colqhoun]

Dans l'ordre de découverte durant l'année.

L'enfance d'Ivan (Tarko)
Star Trek (Robert Wise)
Le Silence (Bergman)
Thief (Michael Mann)
The Devils (Ken Russell)
The Front Page (Billy Wilder)
The Innocents (Jack Clayton)
Les Diaboliques (HG Clouzot)
Wake in Fright (Ted Kotcheff)
Cria Cuervos (Carlos Saura)
La Queue du Scorpion (Sergio Martino)
Le Couvent de la Bête Sacrée (Norifumi Suzuki) - peut-être mon film préféré vu cette année
L'étrange vice de Madame Wardh (Sergio Martino)
The King of Comedy (Marty)
Le Samourai (Jean-Pierre Melville)
Annie Hall (Woody Allen)
Lady Snowblood (Toshiya Fujita)
Espions sur la Tamise (Fritz Lang)
Criss Cross (Robert Siodmak)

[Jeremy Fox]

Star Trek (Robert Wise)

Tiens je n'aurais pas cru ; ça fait plaisir

[Colqhoun]

Star Trek (Robert Wise)

Tiens je n'aurais pas cru ; ça fait plaisir

L'une de mes plus belles découvertes sf de l'année.
J'ai aussi regardé les 2ème et 3ème, et même s'ils sont les deux très bons, ils n'atteignent jamais la quasi-perfection du premier.
La réal de Wise, ultra solide, les effets visuels de Trumbull beaux à tomber et la musique ample et majestueuse de Goldsmith suffisent à faire du film une réussite majeure.
J'ai peut-être grandis avec Star Wars, mais ma sensibilité actuelle me conduit à plutôt apprécier des films comme ce Star Trek de Wise.

[Jack Carter]

On attend toujours le top de Rick, avec Out1 en bonne position.

[Jeremy Fox]

Tiens je n'aurais pas cru ; ça fait plaisir

L'une de mes plus belles découvertes sf de l'année.
J'ai aussi regardé les 2ème et 3ème, et même s'ils sont les deux très bons, ils n'atteignent jamais la quasi-perfection du premier.
La réal de Wise, ultra solide, les effets visuels de Trumbull beaux à tomber et la musique ample et majestueuse de Goldsmith suffisent à faire du film une réussite majeure.
J'ai peut-être grandis avec Star Wars, mais ma sensibilité actuelle me conduit à plutôt apprécier des films comme ce Star Trek de Wise.

Je préfère aussi quasiment tous les films de la franchise Star Trek (sauf les deux derniers, ceux de Abrams) à ceux de la série Star Wars. Mais c'est vrai que le film de Wise est quand même un peu à part.