L’ÎLE DU DOCTEUR MOREAU (1932) de Erle C.Kenton avec Charles Laughton, Bela Lugosi, Richard Arlen.
Victime d'un naufrage en plein Océan Indien et recueilli par un cargo qui transporte une cargaison de fauves, Edward Parker se retrouve sur une petite île qui n’est mentionnée par aucune carte et s’avère peuplée d'êtres étranges mi-hommes, mi-bêtes. Le domaine appartient au docteur Moreau.
La seule adaptation du roman de HG Welles dont je garde un très vague souvenir c’est celle de Don Taylor avec Burt Lancaster et Michael York (1977. Je dois dire que le film d’Erle C.Kenton est à la fois une belle découverte et une réussite. Sur une île oubliée des cartographes le docteur Moreau se livre à d’étonnantes expériences. Ici point de sauvages belliqueux ou cannibales mais le fruit des délires scientifiques d’un démiurge persuadé d’incarner Dieu. Avant d’accoster sur l’île Kenton nous propose une mise en bouche pour le moins inquiétante. Edward Parker, naufragé du Lady Vain recueilli par le détestable capitaine s’interroge sur le devenir des animaux sauvages qu’il transporte à son bord et l’étrange apparence des soigneurs qui a de quoi déconcerter l’homme ordinaire.
L’île du docteur est un lieu interdit, un décor planté dans un autre espace temps avec son maître mi-gourou mi-savant fou, ses lois, ses créatures victimes de la folie d’un homme, cousin du docteur Frankenstein qui se vante de défier les lois divines. Ici pas de résurrection à partir de chairs mortes assemblées mais
Les décors sont denses et inquiétants souvent filmés en clair obscur, laissant ainsi notre imagination s’emballer à souhait. Les créatures du docteur si elles prêteraient à sourire de nos jours sont touchantes dans ce qu’elles ont d’humain et l’intérêt n’est pas d’y chercher une perfection technique mais de les appréhender pour ce qu’elles sont,
Victime d'un naufrage en plein Océan Indien et recueilli par un cargo qui transporte une cargaison de fauves, Edward Parker se retrouve sur une petite île qui n’est mentionnée par aucune carte et s’avère peuplée d'êtres étranges mi-hommes, mi-bêtes. Le domaine appartient au docteur Moreau.
La seule adaptation du roman de HG Welles dont je garde un très vague souvenir c’est celle de Don Taylor avec Burt Lancaster et Michael York (1977. Je dois dire que le film d’Erle C.Kenton est à la fois une belle découverte et une réussite. Sur une île oubliée des cartographes le docteur Moreau se livre à d’étonnantes expériences. Ici point de sauvages belliqueux ou cannibales mais le fruit des délires scientifiques d’un démiurge persuadé d’incarner Dieu. Avant d’accoster sur l’île Kenton nous propose une mise en bouche pour le moins inquiétante. Edward Parker, naufragé du Lady Vain recueilli par le détestable capitaine s’interroge sur le devenir des animaux sauvages qu’il transporte à son bord et l’étrange apparence des soigneurs qui a de quoi déconcerter l’homme ordinaire.
L’île du docteur est un lieu interdit, un décor planté dans un autre espace temps avec son maître mi-gourou mi-savant fou, ses lois, ses créatures victimes de la folie d’un homme, cousin du docteur Frankenstein qui se vante de défier les lois divines. Ici pas de résurrection à partir de chairs mortes assemblées mais
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Les décors sont denses et inquiétants souvent filmés en clair obscur, laissant ainsi notre imagination s’emballer à souhait. Les créatures du docteur si elles prêteraient à sourire de nos jours sont touchantes dans ce qu’elles ont d’humain et l’intérêt n’est pas d’y chercher une perfection technique mais de les appréhender pour ce qu’elles sont,
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