Notez les films naphtas

[Kevin95]

Le personnage de Conrad manque de subtilité L'un des shérifs les plus attachants du genre.

Je me suis mal exprimé, je trouve que le scénario y va fort. Manque plus qu'une jambe en moins ou que la gosse lui crache à la tronche pour que le tableau soit complet. Oui il est attachant (c'est dur d'aller contre ce brave gars) mais un tout petit peu moins de pleurnicherie je n'aurai pas été contre.

[Kevin95]

Qu'on se rassure, rien ne vient entacher la réussite d'un film inconnu mais qui gagne à l'être. 8,5/10

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Je viens seulement de comprendre ma bêtise !

La bonne réponse était "à ne plus être inconnu ou méconnu", bravo aux gagnants et à ACR le correcteur de ce forum.

[Rick Blaine]

Black Patch (Allen H. Miner, 1957)
Un petit mot de l'autre western de Miner, qui n'est pas sans entretenir une certaine parenté avec The Ride Back notamment par ses personnages fort attachants et une figure de shérif là aussi atypique puisque diminué (il est borgne) et finalement plutôt passif. malheureusement si les intentions sont là et si l'ensemble est plutôt touchant, la réussite n'est pas la même, la faute à un scénario qui court probablement trop de lièvres à la fois et à tendance à abandonner ses personnages durant de trop longues minutes. Toutefois cela confirme la personnalité du réalisateur et on regrette qu'il n'ait pas tourné plus de western. A noter une très belle musique de Jerry Goldsmith.

[Jeremy Fox]

Je l'avais trouvé sympathique mais l'ai déjà totalement oublié ; ce qui prouve son infériorité par rapport à The Ride Back dont il me reste encore des images en tête.

[Rick Blaine]

Incontestablement inférieur, effectivement.

[Jeremy Fox]

Pour ma part j'ai vu aussi un western hier soir : A l'Ouest du Montana de Burt Kennedy. Kennedy, cinéaste pour lequel je trouve on a eu un peu trop d'indulgence au vu de son passé de scénariste, mais qui ne la méritait pas quand on voit sa médiocrité en tant que cinéaste. Même McLaglen à la même époque faisait bien mieux dans le même genre (McLintock). Mail Order bride est un petit western familial qui ne casse pas trois pattes à un canard. Avis un peu plus détaillé en fin de semaine au sein du parcours.

[Kevin95]

C'est vrai que la carrière de Kennedy réalisateur n'est pas super folichonne.

Return of the Seven ou The War Wagon ne se regarde que pour les comédiens car le reste est mou comme ce n'est pas permis. J'ai tout de même une grande tendresse pour Hannie Caulder (plus tardif et inspiré du western transalpin donc il y a peu de chance pour que le shérif Fox soit de la fête ) et je crois que Welcome to Hard Time et The Train Robbers ont une bonne (toute proportion gardée) réputation.

Reste que je suis ultra curieux de voir son adaptation de The Killer Inside Me.

[hellrick]

Hannie Caulder (plus tardif et inspiré du western transalpin donc il y a peu de chance pour que le shérif Fox soit de la fête )

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Très bon western façon rape and revenge avec super casting (dont Christopher Lee en second rôle)

[Kevin95]

Sinon je suis bien content que d'autres contributeurs interviennent sur le topic.

Je commençais à désespérer.

[Jeremy Fox]

Je ne le fais que lorsque je ne trouve pas de topic approprié ; donc je ne vais pas t'être d'un grand secours. Par contre je te lis

[Kevin95]

C'est sympa.

C'est en parcourant le topic et en ne voyant que mes tristes messages qu'on se met à douter. Après, je pleurniche pour rien aussi (ya toujours un ACR pour dire que le film est pourrave)...

[cinephage]

Je pense que nous sommes nombreux à te lire, en fait...
Pour ma part, je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps en ce moment, et à part mon enthousiasme, je n'arrive pas toujours à exprimer les choses (ou alors je fais une analyse descriptive détaillée, cf les flâneries d'antan)... Du coup je reste peu disert, mais ça ne m'empêche pas de te lire, surtout que tu vas souvent, comme moi, à la Cinémathèque.

A titre de participation, mon dernier film naphta vu hier soir : Derrière le miroir, dans lequel Nicholas Ray se paie le modèle familial américain dans un technicolor flamboyant, avec la complicité d'un James Mason en très grande forme.
A noter, Walter Matthau en professeur de sport.
Certains plans traduisent par la mise en scène le tumulte psychologique du personnage (via des plans de miroir brisé, ou des décadrages,voir des cadrages partiels sur son visage, ou alors un éclairage qui le détache de son entourage), d'autres mettent l'emphase sur le malaise entre les personnages (plongées / contreplongées, ou bien ce plan magnifique qui pourrait illustrer l'oeuvre de Ray dans son ensemble, où le malheureux fiston est surplombé, tout comme maman, par l'ombre portée du père dans un moment d'angoisse).

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Le film est fort bon, mais l'envie d'appuyer sur le sous-texte étouffe parfois un peu le récit dans son premier niveau, on n'a jamais vraiment peur, on ne s'attache pas trop à ces personnages. C'est un peu la limite du film, à mon sens.

[Rashomon]

La Rupture de Claude Chabrol

Je n'ai pas lu le livre de Charlotte Armstrong que Chabrol prétend adapter ici (tout comme il avait prétendu adapter Et merci pour le chocolat de la même) mais je ne pense pas qu'elle reconnaîtrait son enfant dans cette caricature de film français post-nouvelle vague: rythme somnolent, intrigue incohérente, acteurs caricaturaux et désincarnés, il ne manque pas grand-chose au programme. J'aime beaucoup Chabrol quand il est bon, mais ce n'est pas le cas ici. Seule la nudité généreuse de Catherine Rouvel rend la chose intéressante par intermittences. 3/10

[Kevin95]

cf les flâneries d'antan

Ah c'était top ça.

[Flol]

A noter une très belle musique de Jerry Goldsmith.

Sa toute 1ère musique pour un long-métrage. Et raison principale pour laquelle j'avais découvert ce western très classique, mais de bonne facture.