Vos découvertes naphtalinées 2014

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Kevin95
Footix Ier
Messages : 18368
Inscription : 24 oct. 04, 16:51
Localisation : Devine !

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Kevin95 »

En bon retardataire...

Après les non naphtas, place... et bien aux naphtas. Un choix plus problématique car le nombre de découvertes et surtout de découvertes mémorables est clairement plus important que pour l'autre forum, m'enfin c'est le jeu. Voici donc les vingt découvertes naphtas m’ayant le plus marquées durant l'année passée où se démarque tout de même un certain Kinji Fukasaku (merci la Tek) via principalement l'incroyable saga Battles Without Honour and Humanity laquelle peut tranquillement rivaliser (dans un genre certes moins tragique et plus politique) avec celle de The Godfather.

Vingt films pour 2014 (sans ordre particulier) :

PHANTOM OF THE PARADISE (Brian De Palma, 1974)

Image

MÁTALO ! (Cesare Canevari, 1970)

Image

YESTERDAY'S ENEMY (Val Guest, 1959)

Image

HARAKIRI (Masaki Kobayashi, 1962)

Image

HEROES OF THE EAST (Chia-Liang Liu, 1978)

Image

KISS ME DEADLY (Robert Aldrich, 1955)

Image

BATTLES WITHOUT HONOR AND HUMANITY (Kinji Fukasaku, 1973-1974)

Image

YAKUZA BURIAL : JASMINE FLOWER (Kinji Fukasaku, 1976)

Image

LES LÈVRES ROUGES (Harry Kümel, 1971)

Image

THE WONDERFUL COUNTRY (Robert Parrish, 1959)

Image

DOUBLE INDEMNITY (Billy Wilder, 1944)

Image

WALKING TALL (Phil Karlson, 1973)

Image

TAKING OFF (Milos Forman, 1971)

Image

NAPOLI SPARA ! (Mario Caiano, 1977)

Image

REVOLVER (Sergio Sollima, 1973)

Image

NIGHTMARE (Freddie Francis, 1964)

Image

VINCENT, FRANÇOIS, PAUL... ET LES AUTRES (Claude Sautet, 1974)

Image

LA SUPERTESTIMONE (Franco Giraldi, 1971)

Image

WOLVES, PIGS & MEN (Kinji Fukasaku, 1964)

Image

ANTOINE ET ANTOINETTE (Jacques Becker, 1947)

Image
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30311
Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Localisation : En pause

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Jack Carter »

j'ai Matalo ! en stock (enregistré sur cine + classic en 2014), et ça fait deja 2,3 tops ou il apparait, je vais le mettre dans mes priorités pour ce debut d'année :)
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Anorya »

Jack Carter a écrit :j'ai Matalo ! en stock (enregistré sur cine + classic en 2014), et ça fait deja 2,3 tops ou il apparait, je vais le mettre dans mes priorités pour ce debut d'année :)
Tu ne seras pas déçu. :D
Image
someone1600
Euphémiste
Messages : 8853
Inscription : 14 avr. 05, 20:28
Localisation : Québec

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par someone1600 »

EDITION

56 naphtas découverts durant l'année, bon il me reste 3 semaines pour en ajouter quelques uns.
23 films ont obtenu une note de 8 / 10 et plus
2 ont obtenu une note de 9 / 10

Les deux pépites de l'année pour moi

3:10 to Yuma (1957) 
All Quiet on the Western Front (1930)
 

Et suivent avec une note de 8.5 / 10

Belle de jour (1967) 
Billy Rose's Jumbo (1962) 
Imitation of life (1959) 
Ninotchka (1939) 
Young Mr Lincoln (1939) 
The Freshman (1925) 
La ragazza con la valigia (1961)
I Was a male war bride (1949)


Et finalement avec une note de 8 / 10

All that Heaven Allows (1955) 
Arabesque (1966) 
Ball of fire (1941) 
Daddy longlegs (1955) 
Fail-safe (1964) 
Fire over England (1937) 
From Here to Eternity (1953)
In good old summertime (1949) 
Johnny Belinda (1948) 
Johnny Guitar (1954) 
Leave Her to Heaven (1945)
Love me or leave me (1955) 
You were never lovelier (1942)
 
francesco
Accessoiriste
Messages : 1630
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par francesco »

Finalement une année pauvre en découvertes naphta majeures ... :| Mais une douzaine de films quand même très bien notés. Il y a aussi bien du guilty pleasure (La Violetera ou Homocide qui ne sont vraiment pas des chefs d'oeuvre) que de la très belle ouvrage.

13 :

Las Vegas, un couple (Stevens - 1969 - DVD commerce). Comédie romantique sur deux paumés très attachants (Warren Beaty en pianiste piégé à Las Vegas à cause de son addiction au jeu et Liz Taylor magnifique - pas physiquement cela dit, les costumes et la perruque étant hideux - en danseuse, plus toute jeune, qui a peur de s'engager), remarquablement filmée par Stevens qui prend son film très au sérieux et crée des plans et des séquences aussi élaborés que pour ses grands films des années 50. Mon coup de coeur du mois.

12 :

Le Château de la terreur (Pevney - 1951 - DVD commerce dans le coffret Boris Karloff) Un film idéal pour une journée d'automne. Le récit gothique et romanesque à souhait se suit avec le même plaisir et intérêt qu'on aurait à lire un roman victorien inédit. Charles Laughton est absolument génial (et drôle en plus) en comte pervers à moitié fou. Inspiré d'un texte de Stevenson.

11 :

Homicide (W.Castle – 1961 – DVD gravé VOST) Pas très bon film, objectivement mais petit coup de cœur pour ce drôle d’objet, très intriguant (les résolutions sont évidemment incohérentes à souhait), baignant dans une atmosphère cauchemardesque et dominée par une énigmatique figure de jeune femme blonde et élégante, complètement allumée. Castle était l’Hitchcock du pauvre et on dit souvent que ce film était son Psychose … eh bien j’ai sursauté plus d’une fois !

10 :

La Violetera (Amadori – 1958 – DVD commerce René Château) Coup de cœur du mois pour ce film, loin d’être un chef d’œuvre mais qui fait pleurer nos cœurs de midinettes. Nous sommes au tout du début du XXème siècle. Sara Montiel (sublime) joue une marchande de violettes au destin contrarié, fille entretenue ou chanteuse célèbre, le tout dans des décors, des costumes, une photographie également somptueux. Les numéros musicaux sont réussis avec une succession de « hits » dont on ne se lasse pas (la chanson titre, Frou-frou, Mon homme – dont la diva donne une interprétation définitive à mes oreilles).


9 :

The Man I love (Walsh - 1946 - DVD Trésor Warner) Un superbe woman's picture qui rappelle les grands véhicule pour Crawford, Davis, Stanwyck etc. mais avec cette fois Lupino (qui avait tout d'une grande) en héroïne. Le film n'est pas du tout tourné comme un mélodrame Warner classique et la couleur très "jazz", l'absence de sentimentalisme, l'aspect vraisemblable du récit sont bien de Walsh.

8 :

Confession (J.May - 1937 - DVD gravé) Un beau mélodrame "Kay Francis" comme on les aime, bien mieux filmé que d'autres produits comparables (les premières versions de Madame X par exemple) dans lequel on remarque en particulier l'effort de représenter les années 10 dans les costumes et coiffures alors qu'Hollywood évitait en général de s'y risquer. Dans des toilettes somptueuses d'Ory-Kelly, Kay Francis étincelle et, méconnaissable lors de sa première apparition, joue certainement "son" rôle à oscars.


7 :

Une âme perdue (L. Allen - 1948 - DVD gravé VOST) Superbe mélodrame gothique en costume "à l'anglaise" (en fait c'est un film 100% américain). Le couple d'amant (Ray Milland et Ann Todd, étonnante) se forme sous nos yeux avec le lot de surprises que ça comporte. Un passionnant exemple de ces films noirs à l'esthétique particulièrement raffinée qui, d'Ivy de Sam Wood à Tentation d'Irving Pichel mettent en scène des "tueuses à voilette".


6 :

La Couronne de fer (Blaseti - 1941 - DVD commerce) Merveilleuse féérie, guère comparable au cinéma du temps. Ce mélange de costume médiévaux et de cadres plus ou moins proches du peplum, ce héros "Tarzan", cette héroïne amazone, le conte chrétien, la fée qui file, l'importance des inserts (à certains moments on se rapproche du film muet), la beauté de certaines images, de certains plans forment vraiment un ensemble étonnant. En fait c'est un croisement entre Les Croisades de De Mille (pour le moyen âge "décadent" fantasmé) et La Belle et la Bête de Cocteau pour la poésie.

5 :

Valerie (G.Oswald - 1957 - DVD gravé VO) voilà un film qui mériterait une sortie DVD dans une belle copie et avec sous-titres. C'est un faux western, plus proche du film noir "psychologisant" et qui vaut pour son pitch : Un homme, ancien militaire, (Hayden) abat sa femme (Ekberg) et les parents de celles-ci. Procès. Témoignages absolument contradictoires, filmés comme autant de petits films dans le film. Le suspens est entier, du début à la fin. Les deux acteurs s'en tirent très bien en jouant finalement deux rôles, très différents en fonction des témoignages. La violence et la noirceur du sujet est étonnante.

4 :

La Rue de Traverse (Dieterle - 1950 - DVD gravé VO) : commentaire dans le fil Dieterle.


3 :

La Cage aux femmes (Bartlett - 1963 - DVD gravé VO) J'adore les films qui se passent dans les prisons ou les asiles . Ici c'est l'histoire d'une expérience dans une hôpital psychiatrique dans les années 60 : les patientes non dangeureuses vivent avec plus de liberté qu'ailleurs. C'est à la fois sombre et optimisme, comme il se doit, on suit le scénario avec beaucoup d'intérêt et certains éléments camp sont très réjouissants (entre autres, Joan Crawford en infirmière en chef qui apprend le judo aux nurses pour qu'elles puissent se défendre contre les attaques des patients). Tout le monde surjoue à mort (Crawford, Stack -le gentil psychiatre- , Janis Paige et j'en passe) mais la palme revient à Polly Bergen dans le rôle principale qui n'a honte de rien. Je suis désormais fan.


2 :

Quand la terre brûle (Rapper - 1959 - DVD gravé VO) Suor Angelica meets Trovatore ... Incroyable hybride de livret d'opéra, d'Autant en emporte le vent et de film catho et déjà une oeuvre culte pour moi. La mise en scène de Rapper, l'interprétation de Carroll Baker et des autres (Roger Moore, Katina Paxinou, Vittorio Gassman ...), la musique d'Elmer Bernstein sont très "signifiantes" dans un registre superbement pompier, les symboles pleuvent dans le scénario (une novice s'enfuit de son couvent pour retrouver l'homme dont elle est tombée amoureuse et devient chanteuse professionnelle... en son absence une statue de la Vierge prend sa place ) et dans la réalisation ... franchement j'en redemande !

1 :

Eugénie Grandet (Soldati - 1946 - Transfert VHS Videosphere VOST - vu dans le cadre d'un cycle "les grands romans adaptés") Superbe (et globalement fidèle) adaptation du roman de notre Balzac par un Italien. La virtuosité de la camera de Soldati frappe dès l'ouverture, son ton très romantique et mélancolique (qu'on retrouve dans Malombra) aussi. Alida Valli est sublime dans le rôle titre et ses partenaires (en particulier l'interprète du père Grandet) ne déméritent pas.
Dernière modification par francesco le 6 janv. 15, 18:18, modifié 1 fois.
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Jeremy Fox »

francesco a écrit :
Valerie (G.Oswald - 1957 - DVD gravé VO) voilà un film qui mériterait une sortie DVD dans une belle copie et avec sous-titres. C'est un faux western, plus proche du film noir "psychologisant" et qui vaut pour son pitch : Un homme, ancien militaire, (Hayden) abat sa femme (Ekberg) et les parents de celles-ci. Procès. Témoignages absolument contradictoires, filmés comme autant de petits films dans le film. Le suspens est entier, du début à la fin. Les deux acteurs s'en tirent très bien en jouant finalement deux rôles, très différents en fonction des témoignages. La violence et la noirceur du sujet est étonnante.
Une de mes purges de l'année :oops:
francesco
Accessoiriste
Messages : 1630
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par francesco »

Ah oui la vache ... c'est que j'appelle une descente en règle ... :mrgreen:
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
francesco
Accessoiriste
Messages : 1630
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par francesco »

Valérie a été plus mitraillée par Jérémy que par son époux !
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Avatar de l’utilisateur
onvaalapub
Machino
Messages : 1373
Inscription : 28 mars 11, 18:02
Localisation : Monument Valley

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par onvaalapub »

Désolé de faire petit joueur mais je n'en suis qu'à 79 naphta cette année...

Film de l'année : Intolérance (DW Griffith - 1916) 9,5
Image

Puis mon top 10 :

Ben Hur (Niblo) 9
Image

Les Misérables (Bernard) 9
Image

Les Lumières de la Ville (Chaplin) 9
Image

Les Choses de la Vie (Sautet) 9
Image

L'Adieu aux Armes
(Borzage) 8,5
Image

Les Plus Belles Années de Notre Vie (Wyler) 8,5
Image

Les Croix de Bois (Bernard) 8,5
Image

Le Gouffre aux Chimères (Wilder) 8,5
Image

Les Inconnus Dans la Ville (Fleischer) 8,5
Image

Lady of Leisure (Capra) 8,5
Image

Le reste selon les notes :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Quand les tambours s'arrêteront 8
Un mauvais fils 8
Les 4 plumes blanches 8
Le dernier metro 8
Drôle de couple 8
Casque d'or 8


Mort sur le Nil 7,5
Network 7,5
Coup de tête 7,5
L'heure suprême (1937) 7,5
Joe Dakota 7,5
La Grande Muraille 7,5
Tous en scène 7,5

Jour de paye 7
Le Chouchou du professeur 7
Donne-moi tes yeux 7
Le crime de l'Orient Express 7
Du sang dans le désert 7
Le monde, la chair et le diable 7
La grande parade 7
Le roi 7
Côte 465 7
The miracle woman
7La chevauchée de la vengeance 7
L'opération diabolique 7
Le magnifique 7
All is lost 7
Clara et les chics types 7
L'ultimatum des 3 mercenaires 7
Le jouet 7
Nos Héros Parviendront-ils... 7
Ni Vu ni Connu 7

Une journée de plaisir 6,5
Meurtre au soleil 6,5
La fille a la casquette 6,5
La dame de fer 6,5
Bronco Apache 6,5
Le fils 6,5
La bête humaine 6,5
La fille du puisatier 6,5
Jimmy the gent 6,5
Les aventures de Marco Polo 6,5
Cape et poignard 6,5
Cry Wolf 6,5
Forbidden 6,5
Le retour du proscrit 6,5
La 7eme cible 6,5
Ce sacré grand père 6,5
La femme modèle 6,5
Le nouveau testament 6,5

Charlot soldat 6
Marqué au fer 6
Une vie de chien 6
Le désordre et la nuit 6
Terre sans pardon 6
Le juge et l'assassin 6
Magic Town 6
The locked door 6

Carbine Williams 5,5
Double chance 5,5

Mclintock 5
Les rois du sport 5

Raccrochez c'est une erreur 4,5
La fille et son cow boy 4,5

Du mou dans la gâchette 4

Les jumeaux de Brighton 3
Image
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23911
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par cinephage »

Avec un palmarès pareil, le qualificatif qui vient à l'esprit n'est certainement pas "petit joueur"... Tu as manifestement eu une très belle année en naphta. :wink:
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
onvaalapub
Machino
Messages : 1373
Inscription : 28 mars 11, 18:02
Localisation : Monument Valley

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par onvaalapub »

cinephage a écrit :Avec un palmarès pareil, le qualificatif qui vient à l'esprit n'est certainement pas "petit joueur"... Tu as manifestement eu une très belle année en naphta. :wink:
Oui bien sûr ! Encore une très belle année naphta avec des découvertes majeures. :D
Image
Avatar de l’utilisateur
John Holden
Monteur
Messages : 4881
Inscription : 1 sept. 14, 21:41
Contact :

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par John Holden »

onvaalapub a écrit :
cinephage a écrit :Avec un palmarès pareil, le qualificatif qui vient à l'esprit n'est certainement pas "petit joueur"... Tu as manifestement eu une très belle année en naphta. :wink:
Oui bien sûr ! Encore une très belle année naphta avec des découvertes majeures. :D

Du très bon en effet.
Content de voir apparaître 2 films de Raymond Bernard aussi haut.
Image
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6172
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Thaddeus »

À l'invitation du créateur du topic, j'apporte ma petite contribution.

Top 20 donc, avec des commentaires repris dans mes films du mois. L'ordre est plus ou moins aléatoire, c'est très difficile de classer tout ça...

1. Léon Morin, Prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Elle se dit athée, élève seule sa fille dans un village occupé que la guerre a vidé de ses hommes, se consume d'amour pour une autre femme (le film ne louvoie pas là-dessus et il date bien de 1961), avant de rencontrer le nouvel abbé de la paroisse. Elle, c’est Barny, c’est Emmanuelle Riva, magnifique, frémissante, c’est sa voix qui magnétise, son regard et ses gestes troublés trahissant doutes, hésitations, chambardement sensuel, confusion spirituelle face au jeune curé. Leurs joutes oratoires offrent un festin succulent à l’oreille, la mise en scène exprime avec une splendide mais cruelle transparence tous les émois d’un être qui, sans le comprendre, s’ouvre à une passion interdite. Attisant le feu d’un véritable suspense intime, cette œuvre d’obstination, d’incertitude et d’élévation déroule une tragédie douce qui éclaire l’âme et fouette le cœur.
2. Le Soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Le cinéaste a réalisé de ces films intimes et radieux bâtis comme des maisons : voici le plus beau de tous. Derrière la quiétude d’un monde paternaliste se profilent l’hypocrisie morale et l’injustice raciale, les fragilités d’une nation fracturée, disposée au lynchage, où se poursuit la guerre civile et se cachent des secrets honteux. Mais la sagesse d’un homme intègre peut transcender le factionnalisme darwinien, favoriser la prise de conscience collective et nourrir l’espoir d’une société meilleure. Sublime utopie, qui s’exprime autant dans la cocasserie du tableau (la course à l’élection, les cercles communautaires, les mœurs de la petite ville) que dans la grandeur d’une réhabilitation posthume. Gorgé de rires et de larmes, cet hymne pittoresque et bouleversant à l’idéal démocratique est rien moins que le chef-d’œuvre caché de John Ford.
3. Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Comme ponctuellement délivré de ses penchants les plus tourmentés, le cinéaste réacclimate la comédie loufoque des années 30 dans le Los Angeles des névroses contemporaines et nous donne à ressentir rien moins que la chimie miraculeuse de l’amour et de la reconnaissance partagée. On se tape la tête contre les murs, on fait des choses ridicules, on en perd le nord et le reste, mais on a la conscience qui s’élève et le cœur plus fort, on devient meilleur. C’est ce qui arrive à Minnie, bourgeoise déboussolée (Gena plus belle que jamais), et Seymour, histrion cabochard au physique de Gaulois, qui donnerait sa vie pour elle : deux célibataires de mentalité, de culture et d’origine sociale antinomiques, qui larguent leurs préjugés et se jettent dans les bras l’un de l’autre. Un conte de fées à la Cassavetes, cocasse, euphorisant, touché par la grâce.
4. Yol (Yilmaz Güney & Serif Gören, 1982)

Image

5. Le Bonheur (Agnès Varda, 1965)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
C’est quoi, le bonheur ? À chacun sa conception, et la cinéaste en filme une hypothèse d’une aveuglante clarté. Le bonheur de François, époux comblé, père de deux enfants adorables, c’est la plénitude inaltérable des promenades et des pique-niques dominicaux, la robe fleurie de sa jolie et aimante épouse, la chaleur d’un entourage bienveillant, un ravissement utopique au quotidien, du jaune, du bleu, du vert, du violet plein les yeux. C’est une suite d’instantanés chromatiques et impressionnistes, un jardin d’Éden qu’illumine encore davantage le surgissement inespéré d’un deuxième amour. Et lorsque soudain la tragédie éclate, c’est tout juste si elle est perçue dans l’harmonie bucolique qui aussitôt se recompose. Un poème au-delà de la morale, sourdement cruel, tranquillement scandaleux, presque tétanisant de beauté.
6. Terre en Transe (Glauber Rocha, 1967)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
L’ElDorado, république faussement fictive d’Amérique du Sud où les idéologies sont passées au pétrin des intérêts capitalistes, où les serviteurs de l’engagement populaire s’avèrent être les pions d’un système qui s’autogénère en engloutissant tous ses ennemis. Avec la lucidité acerbe et la vigueur romanesque d’un polémiste acharné, Rocha analyse les mécanismes de l’appareil médiatico-politique, les compromis du populisme et du réformisme, les manœuvres et les alliances occultes, la tentation messianique de la lutte armée. Le réalisme conventionnel implose dans un récit tout en ruptures, pensées intérieures et enchâssements temporels, quelque part entre Buñuel et Kalatozov, qui s’accorde à la soif d’absolu d’un homme miné par l’impasse de son combat. Une œuvre prodigieusement dense et complexe.
7. Stella Dallas (King Vidor, 1937)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
C’est l’éternelle histoire de l’élévation sociale et de l’impossible conciliation entre sentiment et confort du paraître, entre ce vers quoi le cœur ramène et ce qu’il provoque de honte ou de déni. Stella a beau conquérir les classes supérieures, elle restera une prolétaire. Sa fille a beau se cacher d’elle devant ses riches amis, elle l’enlacera et l’embrassera aussitôt après. Fruit d’un amour inaliénable, leur lien ne se brisera que par le sacrifice de la mère, avec la bienveillance de sa fausse rivale (très belle scène où l’une "lègue" douloureusement Laurel à l’autre). Finesse infinie de l’étude psychologique, humour et fluidité sans faille de la narration, engagement grandiose de Barbara Stanwick : film superbe qui atteint sur la fin, terriblement poignante, les cimes sirkiennes de Tout ce que le ciel permet et Mirage de la Vie.
8. Un, Deux, Trois (Billy Wilder, 1961)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Au moment du tournage, le mur de Berlin s’érige et la situation géopolitique ne prête pas franchement à rire. Accordé aux notes échevelées de Khatchatourian, le cinéaste choisit pourtant de fondre le communisme soviétique et le capitalisme yankee dans un même bouillon de folie burlesque, un jeu de manipulation proprement étourdissant mené par un James Cagney déchaîné. Un-deux-trois, tac-tac-tac, la charge satirique frappe très fort et dans toutes les directions, désigne comment tout s’achète et se corrompt, fait danser les trente-six chandelles d’un délire frénétique qui ne laisse pas un instant pour souffler, se remettre d’un gag dévastateur ou d’une répartie hilarante. Ce sens de la cadence, ce brio comique, ces jubilatoires principes d’inversion, de travestissement et de démontage sont à faire tourner la tête.
9. Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
La propagande est ici torpillée en bonne et due forme comme le bateau d’approvisionnements au début du film. Un groupe de sept survivants (dont un sosie de Susan Sarandon et un d’Ellen Page), microcosme de l’Amérique de l’après-Pearl Harbor, recueille un capitaine nazi qui va dès lors jouer un double jeu. La situation, minimale et propice à tous les enjeux, est exploitée en un huis-clos flottant dont la clarté psychologique se nourrit d’ambigüité et de cruauté (un nourrisson et sa jeune mère meurent au bout de dix minutes). Analysant le désarroi d’une nation face à un ennemi intelligent et conquérant, Hitchcock sonde les notions de civilisation, de sauvagerie, de trahison, d’individualisme, de cohésion, les densifie avec une prodigieuse maîtrise, et démontre que chez lui le réputé mineur peut avoir un goût de grand cru.
10. L'Homme d'Aran (Robert Flaherty, 1934)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Pour Flaherty, l’océan n’est pas un lieu de récit mais une réserve d’énergie et de forces primitives. Loin du pittoresque, les roches, les môles, les bateaux, les figures de matelots offrent de purs effets de masse et d’étendue. En plaçant sa caméra dans un archipel perdu au large des côtes d’Irlande, il compose un ciné-poème épique dont la trame narrative sert de support à une méditation antinaturaliste et très physique sur la survie de l’humanité en milieu hostile. Lorsque l’enfant discerne l’ombre gigantesque du monstre sous les flots, que les pêcheurs s’engagent pendant des jours dans un combat à mort contre l’immense squale, que la tempête démonte ciel et mer et réduit les silhouettes à des points de suspension dans l’infini, l’œuvre acquiert la dimension quasi légendaire d’un conte mythologique.
11. Zardoz (John Boorman, 1974)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Il y a certes Sean Connery brandissant un flingue en slip rouge et nattes noires, mais cette image ne doit pas empêcher d’apprécier l’œuvre pour ce qu’elle est vraiment : un film de science-fiction d’une radicale audace esthétique, où l’utopie est soumise à une critique rigoureuse dévoilant les structures d’oppression qui gouvernent notre société. Le foisonnement symboliste et baroque de la mise en scène n’a d’égale que la densité thématique d’un matériel considérable, qui s’organise en un récit métatextuel "à tiroirs" et brasse sans jamais nous perdre culture et mythologie, élans romantiques et sarcasme nihiliste, scepticisme idéologique et soumission aux cycles de la vie (voir le dernier plan, typiquement boormanien). Ça ne ressemble à rien d’autre et c’est stupéfiant de richesse et d’inventivité.
12. Intérieurs (Woody Allen, 1978)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Trois frangines face à la séparation de leurs parents, leurs époux respectifs, leurs secrets inavoués, leurs rancœurs enfouies, l’amour qu’elles se portent, parfois si difficile à communiquer… Ce n’est pas encore l’admirable Hannah et ses Sœurs, mais c’est déjà une réussite achevée, où l’éclatement et la solitude tendent à révéler la crise d’un groupe uni par une affection instinctive et miné par des antagonismes souterrains. Avec une remarquable de moyens, l’auteur cisèle une étude psychologique faite de pénombre, de rigueur et de gravité. La fermeté elliptique et distante de la mise en scène n’empêche nullement l’émotion de fleurir, car loin du drame guindé trop respectueux de son maître (suédois), c’est une œuvre habitée, sincère, pas loin d’être bouleversante sur la fin.
13. L'Impératrice Rouge (Josef von Sternberg, 1934)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jamais l’art de Sternberg, l’un des plus authentiquement baroques que le cinéma ait produit, n’aura figuré son extravagance avec autant de faste et de profusion dans les détails, les symboles, les icônes. La cour vit au milieu de gargouilles grotesques et de crânes de pierre, la suite royale coulisse sur des antichambres de séduction et de mort, l’héroïne pénètre un monde de ténèbres cerclé par la folie, la jalousie et la divagation. D’un mariage "kouléchovien" où les émotions de Marlene hébétée se ne se lisent que dans les palpitations de la flamme d’un cierge à un final dément qui la voit gravir les marches du palais impérial à la tête d’une armée équestre, le cinéaste traduit en images hallucinogènes la conquête d’un pouvoir qui détruit l’identité, la transformation d’une oie blanche pleine de vie en un mythe sculptural.
14. Enquête sur un Citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)

Image

15. Le Prix d'un Homme (Lindsay Anderson, 1963)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
Depuis quinze ans, Anderson appelait dans ses textes critiques à un renouvellement du cinéma anglais. Son premier essai, âpre, vigoureux et désenchanté, donne un grand coup de pied à une production apathique. La structure non linéaire éclaire des relations définies par les dépendances économiques, des comportements dictés par la loi d’une société industrielle de grisaille et de concurrence qui exalte la brutalité aux dépends de la tendresse. Là où tant de films confondent émotion et sensiblerie, cette chronique poignante d’un être fruste et marginal en combat contre lui-même en appelle simplement et naturellement à nos sens. Richard Harris, rugbyman pathétique touché par l’amour, incapable d’exprimer ses sentiments, et Rachel Roberts, ménagère triste et étriquée, en garantissent la force et la vérité.
16. La Vie de Château (Jean-Paul Rappeneau, 1966)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
En cette année 1944, un vent de folie souffle sur le domaine normand de la baronne et de son fils Jérôme, à la veille du débarquement allié. Servi par la crème des scénaristes et techniciens français, Rappeneau s’empare du tourbillon de l’Histoire et y propulse la frénésie d’un marivaudage sophistiqué, label cinq étoiles. Dialogues succulents, situations loufoques, montage mitraillette, élégance et espièglerie dans chaque plan, malice et intelligence à tous les étages. Belle et pétillante comme jamais, Deneuve fait tourner trois hommes en bourrique le long d’un divertissement endiablé qui furète du côté du boulevard, crochète vers le film d’aventures héroïque, entretient la délectation du spectateur avec la plus désarmante des facilités. Le plus digne épigone de la comédie américaine est trouvé.
17. Hamlet (Laurence Olivier, 1948)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
La célèbre tragédie de Shakespeare, ses emmaillements œdipiens entre mensonge et folie, amour et haine... Les fantômes susurrent la vérité aux vivants, les oncles félons blêmissent devant le théâtre de leur infamie, et tout le monde meurt à la fin. Fidèle à la lettre autant qu’à l’esprit de son illustre modèle, Laurence Olivier en signe un peu l’adaptation ultime, un exemple de tension dramatique aux prolongements psychanalytiques, où chaque mouvement de caméra (amples panoramiques balayant l’espace), chaque décor (circonscrit à des alcôves et des couloirs), chaque configuration scénique fait sens. Comme embrumée par les troubles de l’âme humaine, la mise en scène utilise toutes les ressources de la technique cinématographique, en équilibre harmonieux entre puissance du texte et dynamisme de l’image.
18. Samedi soir et dimanche matin (Karel Reisz, 1960)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
À Nottingham, la vie des ouvriers est réglée comme du papier à musique – monotonie chronométrée du labeur, virées du week-end au pub, à la pêche ou à la fête foraine. Tel est le quotidien d’Arthur, non-aligné qui engloutit des litres de bière, fréquente une femme mariée puis une belle jeunette, et se révolte contre le système et sa condition. Il est un peu cuistre, souvent menteur, mais intègre, pas dupe de la nouvelle logique de consommation et du développement de la culture de masse. Analysant les conflits entre les pulsions d’un individu et les contraintes collectives, Reisz traduit la critique marcusienne de la "société fermée" et le slogan "métro-boulot-dodo". Taillée avec truculence et tendresse, sa chronique de l’Angleterre contemporaine rappelle les travaux de Kazan avec Brando et Dean. En encore mieux.
19. La Ciociara (Vittorio De Sica, 1960)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
En cet été 1943, une veuve romaine se réfugie avec sa fille dans sa région natale, proche des Abruzzes, dont la tranquillité fragile est épargnée par la guerre. L’occasion pour De Sica de poursuivre son portrait nuancé des petites gens, de leur vie difficile et souvent douloureuse, entre égoïsme des uns et intransigeance idéaliste des autres. Il est servi par l’énergie volcanique et la beauté affolante d’une Sophia Loren merveilleuse en madone populaire, prête à déplacer les montagnes pour protéger la chair de sa chair. Mais c’est bien la perte de l’innocence que scellent les exactions commises lors de la libération, alors que même la victoire se charge du goût de l’amertume. Ne reste alors pour le spectateur et les héroïnes, enlacées dans la force d’un amour inviolable, que leurs larmes pour pleurer. Très beau film.
20. Madame porte la culotte (George Cukor, 1949)

Image
Spoiler (cliquez pour afficher)
C’est la crise dans le couple Bonner. Madame est l’avocate d’une femme accusée d’avoir tenté d’assassiner son mari, monsieur est le procureur qui défend la victime dans la même affaire. La confrontation est féroce et s’invite dans l’intimité, jusque sur l’oreiller conjugal. Bataillant d’égal à égal et pour rire, jouant vaillamment le jeu de la guerre des sexes, Katharine Hepburn et Spencer Tracy s’envoient valser leurs certitudes à la figure, rusent et manœuvrent à coups d’idéologies tranchées, font s’affronter les notions de justice et d’égalité en des querelles d’engagements qui testent toujours plus la solidité de leur amour. L’ardeur du combat féministe fait souffler un vent de folie sur le tribunal, les préjugés de genre sont démontés à la faveur d’un argumentaire cinglant, et le spectateur se régale du début à la fin.
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30311
Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Localisation : En pause

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par Jack Carter »

:wink:

tes numeros 2, 3, 4 m'enchantent au plus haut point !!! 8)
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
jonathan271190
Stagiaire
Messages : 58
Inscription : 27 janv. 15, 15:04

Re: Vos découvertes naphtalinées 2014

Message par jonathan271190 »

Le gouffre aux chimères
La charge fantastique
Histoire de détective
Sueurs Froides
Les yeux sans visage
Vera Cruz
Bullitt
Pickpocket
Les frères siciliens
L'assassin habite au 21
Assurance sur la mort
Une femme disparaît
Les 39 marches
Sherlock Junior
Le pont de la rivière Kwaï
Le limier
Cléopâtre
L'affaire Cicéron

Une année extraordinaire en découverte avec en prime la redécouverte de l'acteur fabuleux qu'est Kirk Douglas et de la découverte de 3 films de Mankiewicz dans des genres différents mais tous absolument brillants.
Répondre