Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Welcome to Hard Times

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Frontière en flammes (Welcome to Hard Times - 1967) de Burt Kennedy
METRO GOLDWIN MAYER


Avec Henry Fonda, Janice Rule, Keenan Wynn, Janis Paige
Scénario : Burt Kennedy d'après un roman de E.L. Doctorow
Musique : Harry Sukman
Photographie : Harry Stradling Jr. (Metrocolor 1.85)
Un film produit par David Karr & Max E. Youngstein pour la Metro Goldwin Mayer


Sortie USA : 01 mai 1967


Hard Times est une minuscule bourgade à l’écart de tout. La semaine on y croise seulement 8 habitants, les mineurs venant apporter un peu de vie le Week-end en redescendant de leurs montagnes. Ce jour là, un homme diabolique ne prononçant pas une parole vient semer la terreur, violant, tuant et mettant feu aux quelques bâtiments sans que personne ne lève le petit doigt. Puis il s’en va avec un rire tonitruant. Le lendemain il faut commencer à reconstruire la ville tout en sachant que ce fou furieux pourrait revenir…

A la lecture du pitch on peut aisément imaginer l’extrême originalité de ce western qui s’avère effectivement assez unique. Clint Eastwood pour L'Homme des hautes plaines (High Plains Drifter) se l’est peut-être remémoré tout du moins pour l’atmosphère créée qui est vraiment très étrange et à vrai dire jamais vu. Le décor est déjà étonnant avec ces quelques baraques au milieu de rien mais au croisement de plusieurs ‘routes’, les premières images nous le faisant découvrir sous un brouillard inquiétant et déprimant. Les 20 premières minutes avec un Aldo Ray taciturne, violant, tuant hommes et chevaux sans la moindre hésitation puis finissant par mettre le feu à la ville avec son rire diabolique -les gros plans sur son visage avec les flammes en arrière plan font d’emblée nous rendre compte que l’auteur cherche l’allégorie satanique- sont pour le moins intrigantes ; les rues boueuses, le cheval agonisant en plein milieu, les habitants n’intervenant pas y compris Henry Fonda en antihéros comme on aura rarement eu l’occasion d’en voir… voilà une description assez puissante de ces 'Hard Times' –temps et lieu puisqu'il s'agit également du nom de la ville-, sorte d’enfer sur terre.

On jubile donc lors de ce long préambule qui se termine par la vision des maisons calcinées. Puis Aldo Ray s’en va... et malheureusement la tension aussi. Pleins d’idées curieuses (le corbillard sans cercueils et où sont jetés les cadavres à même le sol ; la manière qu'à Aldo Ray 'd'ouvrir' les bouteilles…), pas mal de personnages cocasses viennent s’inviter lors de la reconstruction de la ville (interprétés par un casting prestigieux au sein duquel Warren Oates, Keenan Wynn…) mais le rythme stagne, les motivations de chacun nous deviennent obscures tout autant que les intentions de l’auteur que l’on a énormément de mal à cerner faute à une écriture hésitante et à un scénario sans aucune rigueur -et pourtant le roman à l’origine de l’histoire est superbe selon Tavernier- ; c'est d’autant plus étonnant que les scripts que Kennedy signa pour Boetticher touchaient au contraire à la perfection de ce point de vue. Du coup, tout ce qui se passe ensuite dans ce huis-clos urbain n’a plus que peu d’impact sur le spectateur qui se désintéresse de plus en plus des personnages et des nouvelles situations dans lesquelles ils se débattent.

La mise en scène parsemée de fautes de goût n’est guère meilleure à l’exception de deux ou trois superbes séquences -notamment celles entre Janice Rule et Henry Fonda- et en ce qui concerne la gestion de l’espace (les plans d’ensemble sur la ville et sur les routes qui y arrivent sont superbes). Quant à la direction d’acteurs elle n’est guère plus inspirée, Henry Fonda semblant mal à l’aise, ne comprenant guère plus que nous les motivations de son personnage (pourtant absolument passionnant sur le papier). On croit deviner au final une parabole pacifiste mais ce western à la frontière du fantastique aura été une sacré déception après une introduction détonante. On a souvent dit qu’il s’agissait du chef-d’œuvre de Burt Kennedy ; ce n’est pas impossible mais est-ce que ça veut dire grand-chose étant donné qu’il a toujours été plus que médiocre derrière la caméra. Disons que par son ton atypique ce serait plutôt le moins mauvais de ses films ?! A réserver aux amateurs de curiosité ou de films étranges. Reste plus qu'à imaginer le résultat que ça aurait pu être si l'histoire était tombée entre les mains d'un bon cinéaste ; ç'aurait pu être grandiose !

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Le film existe en zone 1 en Warner Archives sans aucun sous titres.
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Jeremy Fox
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The Way West

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La route de l’Ouest (The Way West - 1967) de Andrew V. McLaglen
UNITED ARTISTS


Avec Kirk Douglas, Richard Widmark, Robert Mitchum, Lola Albright
Scénario : Ben Maddow & Mitch Lindemann d’après un roman de A.B. Guthrie Jr.
Musique : Bronislau Kaper
Photographie : William Clothier (2.35 Pathécolor)
Un film produit par Harold Hecht pour La United Artists


Sortie USA : 24 mai 1967


L’ancien Sénateur William J. Tadlock (Kirk Douglas) organise une expédition vers l’Oregon ; sur cette ‘terre promise’ où l’homme blanc n’a pas encore mis les pieds, ce visionnaire conçoit de grandes idées pour le futur de sa communauté. Un convoi de pionniers qu’il dirige quitte ainsi en 1843 la ville d’Independence dans le Missouri pour se rendre jusqu’à cette ‘Nouvelle Jerusalem’. Pour arriver à bon port Tadlock engage comme éclaireur Dick Summers (Robert Mitchum), un veuf solitaire qui non seulement connait bien les indiens –son épouse était une squaw- mais qui parle également leur langue, ce qui pourra grandement leur servir durant ce dangereux périple. Mais Tadlock s’avère être un homme dur et exigeant qui se braque souvent avec ses compagnons de voyage et notamment avec le fermier Lije Evans (Richard Widmark) qui ne supporte pas sa ‘dictature’. En plus des conflits internes, la caravane va être également confrontée à de nombreux obstacles naturels (rivières tumultueuses, montagnes et falaises difficilement franchissables, déserts, etc.), à de difficiles conditions météorologiques ainsi qu’à des embuches tendues par les indiens…

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The Ballad of Josie (Le Ranch de l’injustice) -toujours totalement méconnu dans notre contrée- était le cinquième western du protégé de John Ford et père d’un de ses comédiens fétiches, Victor McLaglen-, Andrew V. McLaglen, les précédents ayant été Rancho Bravo (The Rare Breed) -marivaudage laborieux avec James Stewart et Maureen O’Hara- qui arrivait après le pourtant très prometteur Gun the Man Down, l'amusant Le Grand McLintock (McLintock !) et surtout le très beau et très fordien Shenandoah (Les Prairies de l’honneur). La même année 1967 que ce western humoristique avec Doris Day et Peter Graves, McLaglen réalisait également La Route de l’Ouest aux ambitions plus vastes et au budget bien plus conséquent. En effet, The Way West -comme son titre le laisse deviner -est un western épique empruntant la voie tracée par deux des premiers classiques du genre -The Covered Wagon de James Cruze et La Piste des géants (The Big Trail) de Raoul Walsh- narrant les aventures et le long périple d’une caravane de pionniers se rendant en Oregon, une région à l’époque encore vierge où ils souhaitent ériger leur ‘New Jerusalem’. Étonnamment, avec pourtant trois immenses stars en têtes d’affiche, La Route de l’Ouest est un grand spectacle boudé des deux côtés de l’Atlantique, sa réputation calamiteuse m’étant à vrai dire assez incompréhensible !

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Le scénario est basé sur le deuxième d’une série de trois romans consacrés à la conquête de l’Ouest écrits par un écrivain ayant gagné le prix Pulitzer, A. B. Guthrie. Le personnage central de cette trilogie est Dick Summers interprété par Robert Mitchum dans le western de McLaglen et auparavant –avec un autre patronyme- par Arthur Hunnicut dans le chef-d’œuvre de Howard Hawks, La Captive aux yeux clairs (The Big Sky), Kirk Douglas tenant d’ailleurs le rôle principal de ces deux films. La dernière partie de cette saga épique, ‘Fair Land, Fair Land’, ne sera écrite qu’en 1981. Toujours dans le genre, l’auteur sera également à l’origine d’un autre roman superbement adapté par Richard Fleischer, These Thousands Hills (Duel dans la boue). Si le film de McLaglen n’atteint évidemment pas -loin s'en faut- les sommets de Hawks ou de Fleischer, il n’en demeure pas moins une bien belle réussite, au moins du niveau de Shenandoah ; il s'avère être à mon humble avis bien plus sympathique, bien mieux tenu et beaucoup plus rigoureux sur la forme et sur le fond que d’autres westerns à grand spectacle des années 60 réalisés par de grands noms et devenus quant à eux de grands classiques du genre toujours relativement appréciés de nos jours tels les laborieux La Conquête de l’Ouest (How the West was Won) du trio Hathaway-Ford-Marshall ou encore La Ruée vers l’Ouest (Cimarron) de Anthony Mann.

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Il faut d’emblée se rendre à l’évidence : même si le scénario de Ben Maddow & Mitch Lindemann fait voir quelques trous et lacunes assez énigmatiques -qui seraient dues notamment au sabordage par le vice président de la United Artists David Picker des 20 premières minutes du film censées présenter les personnages- il n’est pourtant pas dénué d’ampleur, de grandeur épique et de multiples sous-intrigues plutôt bien écrites et à vrai dire toutes assez captivantes malgré leurs côtés parfois un peu ‘Soap’ (la femme frigide qui devient folle de jalousie, la jeune adolescente qui couche avec le mari de cette dernière…) Même les personnages souvent critiqués pour leur simplisme s’avèrent finalement pour certains assez riches, témoin celui interprété par Kirk Douglas, assez ambigu et pas du tout manichéen, un visionnaire à qui l'on peut trouver une certaine grandeur tout en le craignant, un homme que l’on peut prendre en pitié et haïr la seconde d’après tout en arrivant à comprendre ses motivations. Sa première apparition vêtu de sa belle et soyeuse capeline rouge fait son effet, le mouvement de caméra le voyant s’approcher du campement de Mitchum ne manquant pas de lyrisme, aidé en cela par le travail du chef-opérateur William Clothier qui sera d'ailleurs admirable de bout en bout ; il n’est du reste pas interdit de rapprocher le travail de ce dernier de celui de Winton C. Hoch pour John Ford, certains de ses immenses plans d’ensemble de l’avancée du convoi sous l’orage s’avérant tout simplement sublimes et ne déméritant pas en comparaison de ceux du ‘parrain de cinéma’ de McLaglen.

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Mais cessons quelques minutes de nous extasier devant ces ‘vistas’ plastiquement étonnantes pour en revenir à Tadlock et pour essayer d’en appréhender la richesse. Il s’agit d’un idéaliste obsessionnel faisant passer par dessus tout le reste -y compris sa famille- sa vision d’une ville à bâtir dans un endroit reculé. Si ses intentions sont les meilleures du monde, pour y arriver il ne recule pas devant la plus grande des brutalités, faisant parfois régner une sorte de terreur sur son convoi. Il est même capable à un moment donné, afin qu'aucun de ses futurs concitoyens ne l'abandonne en cours de route, de faire croire à une épidémie de petite vérole au sein de sa caravane pour empêcher ceux qui souhaitaient mettre fin à leur voyage dans le fort -où ils devaient en principe ne rester que le temps d'une pause- de mettre leurs idées à exécution suite à l'accueil fort chaleureux des anglais ; en effet, la fausse rumeur de la maladie s'étant répandue comme une trainée de poudre, les habitants du fort (anglais et indiens) n'ont plus d'autres solutions que de les chasser pour ne pas être contaminés. On verra également Tadlock tenter de s’accaparer l’épouse d’un de ses compagnons de voyage, voyant en elle une femme capable de l’aider à réaliser son rêve. Il n’est pas non plus dépourvu d’une certaine dose de masochisme quand, écrasé de chagrin, il demande à se faire châtier par son ‘esclave’ à coups de fouet. Sinon, en d’autres occasions il est en revanche tout aussi capable d’humanité, de grande tendresse envers son fils voire même de larmes sincères. Il est même prêt à prendre sans se démonter de pénibles décisions qui lui vaudront de se mettre à dos la majorité mais qui en y réfléchissant bien s’avéraient les solutions les plus raisonnables afin de pouvoir protéger son convoi ; il s’agit en l’occurrence de la séquence la plus souvent citée et effectivement la plus puissante et tendue du film, celle de la confrontation avec les Sioux au cours de laquelle il décide de pendre un de ses hommes presque au hasard –je ne vous en dévoilerais pas plus- pour ne pas que les indiens massacrent tout le monde ; un modèle de construction et de tension dramatique qui prouve si besoin était que ce western est loin d’être le navet annoncé.

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Tadlock est donc un illuminé progressiste certainement compétent pour accomplir de très grandes choses mais non sans avoir écrasé quelques uns de ses semblables au passage. Grâce à l’écriture et à l’interprétation de Kirk Douglas, il est évident que ce personnage est loin d’être simpliste. Ceux de Robert Mitchum -l’éclaireur- et de Richard Widmark –le paysan pionnier- comporteront évidemment moins d’aspérités mais n’en seront pas moins relativement attachants même s’ils auraient effectivement mérité un peu plus d’attention et de nuances de la part des auteurs. Ceci étant, les deux comédiens accomplissent fort bien leur travail ; tout comme Jack Elam en pasteur illuminé qui amène un peu d’humour à l’ensemble ou bien Sally Fields dans son premier rôle, celui d’une adolescente titillée par sa puberté et dont le pressant besoin d’amour va être à l’origine de sombres drames, ou encore Lola Albright dans celui de l’épouse aimante de Richard Widmark… Une interprétation d’ensemble convaincante mais surtout une mise en scène assez impressionnante, non dénuée d’ampleur et de lyrisme portée par une très belle partition de Bronislau Kaper. Difficile de ne pas être happé par la grandeur et la sauvagerie des paysages traversés, par le réalisme et la beauté des images du convoi qui s’avance dans les grandes plaines puis dans le désert et enfin à travers les montagnes rocheuses jusqu’à se trouver nez à nez avec la plus infranchissable des falaises, le plus majestueux des canyons ; non seulement tout ceci est parfaitement bien cadré mais, ajouté à un montage rigoureux et à de beaux placements et mouvements de caméras, cette description reste constamment spectaculaire et captivante même si l’ensemble ne possède évidemment pas ni l’ampleur de La Piste des géants de Raoul Walsh, ni l’âpreté du Convoi des femmes (Westward the Women) de William Wellman, ni le climat mi-chaleureux, mi-mélancolique du Wagonmaster (Le Convoi des braves) de John Ford, les trois chefs-d’œuvre de cette catégorie ‘Road Movie’ de westerns.

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Paysages somptueux, grande aventure, adultères, romances, drames psychologiques, rivalités découlant de suspicions, de haine et de jalousies, humour, chansons et danses autour du feu, bisons, indiens décrits avec décence, bagarres homériques et teigneuses avec cascadeurs chevronnés, chevauchées remarquablement bien filmées… il y en a pour tous les goûts. J’espère en avoir convaincu quelques uns qui auraient été rebutés par une majorité de critiques fortement négatives et surtout que ces quelques courageux ne soient pas déçus du voyage. Même s’il ne peut raisonnablement pas être compté parmi les sommets du genre, il n’a pas non plus à rougir, le budget dépensé pour le tournage se voyant à l’écran et le spectateur en ayant pour son argent. A réhabiliter, tout comme le réalisateur dont je me commence à me rendre compte qu'il aura souvent été injustement vilipendé -et par moi le premier !
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Re: The Way West

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :[ A réhabiliter, tout comme le réalisateur dont je me commence à me rendre compte qu'il aura souvent été injustement vilipendé -et par moi le premier !
C'est que tu vas finir par aimer Chisum! :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: The Way West

Message par Jeremy Fox »

O'Malley a écrit :
Jeremy Fox a écrit :[ A réhabiliter, tout comme le réalisateur dont je me commence à me rendre compte qu'il aura souvent été injustement vilipendé -et par moi le premier !
C'est que tu vas finir par aimer Chisum! :mrgreen:
Je serais curieux de le savoir ; déjà il va falloir retenter Bandolero et ça me fait un peu peur. :mrgreen:
O'Malley
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Re: The Way West

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :
O'Malley a écrit :
C'est que tu vas finir par aimer Chisum! :mrgreen:
Je serais curieux de le savoir ; déjà il va falloir retenter Bandolero et ça me fait un peu peur. :mrgreen:
Je garde un souvenir assoupi de Bandolero (malgré le très beau thème principal de Jerry Goldsmith). Chisum, j'avais apprécié son côté englobant de tous les thèmes du western en un seul et même film. En plus, d'être peut-être le dernier western à avoir garder le côté pur et naïf des premières oeuvres du genre
Après, il me semble que La route de l'Ouest leur est supérieur et reste ce que j'ai vu de mieux dans la carrière de McLaglen, avec Les oies sauvages. :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par ithaque »

Content de relire tes chroniques ,ça me manquait.
Concernant ''la route de l'ouest'' que j'ai vu récemment, je fais partie (soit disant les plus nombreux) de ceux qui n'ont pas été convaincus par le film. Je préfère pour le même type d'histoire ''la conquête de l'ouest'' et encore plus ''la piste des géants'' ou ''le convoi des femmes''. Je trouve la route de l'ouest trop long (pourtant raccourci de 22 minutes). Certes il y a des beaux paysages ,un moment intense
Spoiler (cliquez pour afficher)
la pendaison
le plaisir de voir Kirk Douglas (toujours en forme de nos jours), mais sinon on ne s'attache pas aux personnages et on a déjà vu les mêmes scènes en mieux avant (je pense à la descente des chariots à la corde). Il y a trop de personnages , on ne sait pas pourquoi la femme ne veut pas être touchée par son mari. On ne ressent pas l'effort ou la soif dans la traversée.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par ithaque »

La caravane de feu avec Kirk Douglas et John Wayne ne m'avait pas non plus convaincu. Une réplique cependant m'avait plu : ''mon homme est tombé par terre en premier '', réponse '' oui, mais le mien était plus grand''.
bande annonce en VO :
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Jeremy Fox
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Re: The Way West

Message par Jeremy Fox »

Jeremy Fox a écrit :
A suivre : La Caravane de feu (The War Wagon) de Burt Kennedy avec John Wayne & Kirk Douglas

Le jour où Burt Kennedy a décidé de troquer sa machine à écrire contre une caméra, il aurait mieux fait de se casser une jambe !
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Rick Blaine »

:lol:
Je n'ai jamais l'effort de voir le moindre de ses films pour l'instant. Tu ne m'aides pas à me motiver.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Alexandre Angel »

Rick Blaine a écrit ::lol:
Je n'ai jamais l'effort de voir le moindre de ses films pour l'instant. Tu ne m'aides pas à me motiver.
Les "Support your local sheriff" sont amusants...sérieux!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
Rick Blaine a écrit ::lol:
Je n'ai jamais l'effort de voir le moindre de ses films pour l'instant. Tu ne m'aides pas à me motiver.
Les "Support your local sheriff" sont amusants...sérieux!

Oui, d'après mes lointains souvenirs ce seraient les seuls regardables. Il faut dire que James Garner avait un sacré tempérament comique.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Rick Blaine »

Je les ai dans un coin. Un de ces jours...
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
A suivre : La Caravane de feu (The War Wagon) de Burt Kennedy avec John Wayne & Kirk Douglas

Le jour où Burt Kennedy a décidé de troquer sa machine à écrire contre une caméra, il aurait mieux fait de se casser une jambe !
Ah moi, je l'aime bien ce film. Rien que pour les deux acteurs principaux (Le Duke et Kirk me feraient "avaler" presque n'importe quoi).
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Kevin95
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Kevin95 »

Dans tes chicos Burt !

Je confirme Jeremy, je ne pense pas que ses westerns décadents soient pour toi. :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1969

Message par Jeremy Fox »

Kevin95 a écrit :Dans tes chicos Burt !

Je confirme Jeremy, je ne pense pas que ses westerns décadents soient pour toi. :mrgreen:
Décadent ? J'espère que tu ne parles pas de La caravane de feu ? :shock: A moins que ce soit péjoratif.

Mollasson, amorphe, routinier et un peu idiot oui par contre :mrgreen:
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