Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par bruce randylan »

Justement découvert le mois dernier. J'avais un peu peur et j'en suis sorti globalement satisfait. L’interprétation est en dent de scie et l'histoire est régulièrement prévisible mais Walsh a encore de sacré reste, donne quelques moments dynamiques à souhait, soigne ses personnages féminins et livre un film humain sans trop de manichéisme. Pour un dernier film, il y a vraiment pire. :)
En effet, le DVD est superbe.
(et oui, je préfère largement celui-ci au Ford)
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Commissaire Juve
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Commissaire Juve »

Sacré Jérémy, tu m'as donné envie de le revoir :mrgreen: . Là, j'en suis à 1h19...

Comment dire : c'est rigolo, ça me rappelle mes jeunes années... le hic, c'est que Troy Donahue a tout du "mister Somebody" (autrement dit : il manque un comédien avec le charisme d'un Richard Widmark jeune !).

Sinon, Suzanne Pleshette -- du haut de ses 27 ans -- avait "du chien" (depuis tout à l'heure, je n'arrête pas de me demander où je l'ai déjà vue :mrgreen: ).

J'ajoute qu'il n'y a vraiment que les Américains pour nous offrir un ciel aussi bleu (avec de beaux cumulus humilis). Dans la plupart des films européens, le ciel est trop souvent gris bleu. Problème de pellicule ? De pollution ?

Enfin, ça m'a donné envie d'enchaîner sur le Géronimo de 1993 (plein de chouettes paysages également).

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Jeremy Fox
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A Distant Trumpet

Message par Jeremy Fox »

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La Charge de la 8ème brigade (A Distant Trumpet - 1964) de Raoul Walsh
WARNER


Avec Troy Donahue, Suzanne Pleshette, Diane McBain, James Gregory
Scénario : John Twist
Musique : Max Steiner
Photographie : William H. Clothier (Technicolor 2.35)
Un film produit par William H. Wright pour la Warner


Sortie USA : 27 mai 1964


1882. Un jeune cadet tout frais émoulu de West Point, le Lieutenant Hazard (Troy Donahue), se voit attribuer comme première affectation le commandement de Fort Delivery, un endroit presque en ruine situé dans une région désertique et reculée, pas loin de la frontière mexicaine derrière laquelle s’est réfugié War Eagle, le chef Chiricahua. Indiscipline, racisme, ennui, luxure et violence vont être son lot quotidien jusqu’à se qu’il se décide à reprendre ses soldats en main en mettant en place une discipline de fer et en restreignant les privilèges de certains. Il n’en tombe pas moins amoureux de la femme d’un de ses supérieurs, la jolie Kitty Mainwaring (Suzanne Pleshette) alors même que sa fiancée (Diane McBain) arrive soudainement en ces lieux pour lui en faire la surprise. Quoiqu’il en soit, et malgré le fait qu’il soit pris en tenaille entre ces deux femmes, Hazard n’en doit pas moins se reconcentrer sur ses obligations militaires d’autant que le danger devient de plus en plus pressant : les Indiens sont bien décidés à reprendre leurs terres même si pour se faire il faut en passer par des massacres. Un dilemme de taille pour Hazard qui doit les contrer tout en ayant du mal à réfréner la sympathie qu'il porte à l'égard de la cause indienne…

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Au terme d’une carrière cinématographique extrêmement prolifique, Raoul Walsh clôt son imposante et excitante filmographie par un baroud d’honneur assez réjouissant, un très beau chant du cygne, certes quelque peu bancal mais cependant d’une telle vigueur qu'elle emporte tout sur son passage ! Depuis le début du parlant, le réalisateur nous aura offert un corpus westernien qui, à l’instar de l’ensemble de son œuvre, aura lui aussi été irrégulier (quelle filmographie ne l’aurait pas été avec un tel nombre de titres) mais qui n’aura pas non plus été avare en pépites voire en chefs-d’œuvre. Afin de lui rendre un petit hommage, une micro-rétrospective alors que nous abordons son œuvre ultime ; nous nous souviendrons donc surtout, dans le genre qui nous concerne ici, du toujours aussi impressionnant vu d’aujourd’hui, La Piste des géants (The Big Trail), de l’épique et superbe La Charge fantastique (They Died with their Boots on), du curieux et tourmenté La Vallée de la peur (Pursued), du méconnu et pourtant formidablement plaisant Cheyenne, du tragico-romantique La Fille du désert (Colorado Territory), du mésestimé mais pourtant sublime Victime du destin (The Lawless Breed), du mineur mais jouissivement teigneux Bataille sans merci (Gun Fury), du coloré et dépaysant La Brigade héroïque (Saskatchewan), de l’ample Les Implacables (The Tall Men) et enfin du délicieux Un Roi et quatre reines (A King and Four Queens) ; une bien belle brochette de westerns qui vient se conclure en beauté avec ce robuste A Distant Trumpet.

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Après plus de 130 longs métrages au compteur, Raoul Walsh va pouvoir prendre une retraite bien méritée. En attendant, le studio Warner, sachant très bien qu’il s’agira de son ultime film, lui octroie un budget conséquent malgré un casting principalement composé -en ce qui concerne les rôles principaux- de jeunes comédiens qui ne sont pas encore devenus des stars (et qui ne le deviendront d’ailleurs jamais vraiment). Troy Donahue s’était néanmoins fait déjà remarquer dans les superbes mélodrames de fin de carrière de Delmer Daves ; ayant grandement parié sur lui, le studio avait même imposé à ce que, sur les affiches de ces films, son nom trônât au sommet, au dessus même de ceux des grandes vedettes avec qui il les partageait. On trouvait déjà aussi à ses côtés Suzanne Pleshette (Rome Adventure) ou Diane McBain (Parrish), les actrices du western de Walsh qui se disputent toutes deux les faveurs du jeune bellâtre. La première était d’ailleurs également son épouse à la ville depuis la fin du tournage du film de Delmer Daves (soit dit en passant, un mélo mésestimé à réévaluer d’urgence). Troy Donahue, s'il manque de charisme, s'en sort néanmoins pas mal du tout dans un rôle fort bien écrit ; il interprète un jeune officier ambitieux et quelque peu prétentieux, possédant néanmoins un certain sens de l’honneur et n’éprouvant aucune antipathie envers ses ennemis. Il faut dire qu’il eut à West Point un professeur tout à fait respectable et attachant en la personne du général Quaint, superbe personnage campé par un mémorable James Gregory, s’amusant à réciter à tour de bras des extraits en latins des grands auteurs de l’Antiquité. Diane McBain, c’est la fiancée arriviste alors que la toute aussi charmante Suzanne Pleshette joue une femme moderne qui n’aspire qu’à une plus grande liberté et tout simplement au bonheur. Les deux couples formés au départ sont ainsi très mal assortis mais les aléas du scénario arrangeront bien les choses pour certains, faisant terminer le film sur un Happy End de circonstance, très agréable mais peu en harmonie avec le ton de l’ensemble du film. Complétant cet intéressant casting, un Claude Akins continuant à interpréter avec conviction les fripouilles, le reste des comédiens se perdant un peu dans la masse.

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Alors qu’en ce milieu des années 60, la mutation du western américain est bel et bien entamée (l’arrivée fracassante la même année sur les écrans de Pour une poignée de dollars, le premier western de Sergio Leone, allait accélérer le processus), tout comme l’autre vétéran Michael Curtiz qui terminait lui aussi sa carrière avec un western (le très plaisant Les Comancheros), Raoul Walsh ne semble guère s’en soucier ; il poursuit sur sa lancée et continue à faire ce qu’il a toujours fait avec la réussite que l’on connait, un western à première vue tout ce qu’il y a de plus classique dans la forme. C’est une nouvelle fois sans compter sans son sens du rythme d’une efficacité redoutable, vitalité presque exubérante dont ne pouvaient pas se targuer de posséder beaucoup de réalisateurs du genre. Walsh aborde aussi pour la deuxième fois seulement (après They Died with their Boots On) la thématique des guerres indiennes et le sous-genre du western militaire dont John Ford nous avait auparavant donné les plus beaux fleurons. A Distant Trumpet est donc non seulement un western d’une étonnante robustesse mais également d’une vitalité débordante dont on était loin de s’attendre de la part d’un cinéaste de 77 ans bien tassés. Pourtant loin d’être parfait ce dernier film du bouillonnant Raoul Walsh ; bourré de défauts même : un scénario haché, une musique puissante mais souvent envahissante, une truculence certes inhérente au réalisateur mais parfois gênante et incongrue (notamment lors de la séquence avec la roulotte des prostituées et ses cascadeurs qui ne trompent pas vraiment sur leur sexe), des romances un peu bâclées, une interprétation inégale, quelques transparences grossières, des décors cartons-pâtes, une certaine vulgarité de ton… Mais malgré tout et paradoxalement, il n’en demeure pas moins une formidable réussite.

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On aurait également bien apprécié que Walsh s'arrête de temps en temps un peu plus longuement sur la description de ce microcosme militaire, mais ça n'a jamais été son fort (sans jeux de mots) ; pour ceux à qui cet élément aurait fait défaut, ils ont toujours la possibilité de pouvoir se reporter sur l’insurpassable trilogie ‘cavalerie’ de John Ford pour apprécier de tels instants, celle constituée par Le Massacre de Fort Apache, La Charge Héroïque et Rio Grande. En attendant, ce que les auteurs nous offrent quant à la peinture de cette troupe de cavalerie et de la vie quotidienne de ces hommes s’avère néanmoins très crédible et souvent passionnant, décrit avec rigueur, d’une noirceur et d’un réalisme assez nouveaux. La confrontation entre un jeune officier tout frais émoulu des écoles avec des hommes aguerris au terrain fait des étincelles, ce qui permet au scénariste d’aborder la question de la discipline militaire, de l’ennui et de la démotivation des soldats faute à une vie quotidienne peu gratifiante dans un endroit délabré et isolé. Aucune concession dans le portrait qu’est fait de ces hommes cruels ou inflexibles mais finalement tout simplement… humains ; en tout état de cause bien plus humains que les hommes de Washington que l'on croise ou dont on entend parler. Au sein de ce scénario riche en rebondissements, John Twist et Raoul Walsh portent une attention plus soutenu à la thématique de l'honneur, à l'engagement de la parole donnée ; à ce propos, la séquence au cours de laquelle Hazard se rend compte avoir été floué par ses supérieurs (et du même coup se trouver en porte à faux avec les indiens à qui il a fait de sincères promesses) est vraiment poignante. A ce moment là nous ressentons avec lui son amertume et sa colère, sa déception et son dépit, tout comme ceux des chefs indiens pour lesquels nous sommes alors en réel empathie, très attristés de ce qui les attend ; c’est en ces quelques courtes secondes que Walsh réussit encore plus profondément que Ford à nous faire nous indigner contre les politiciens blancs qui sont en partie responsable des horreurs qui eurent lieu durant ces années. Un moment intense sans en avoir l’air !

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Car oui, presque comme si de rien n’était, avec une grande sobriété et un honorable sens de la nuance, Raoul Walsh, pourtant loin d’être considéré comme un grand progressiste, en à peine dix minutes qui arrivent en toute fin de film (avec un changement de ton d’ailleurs assez étonnant), se révèle très convaincant sur le problème indien, peut-être même plus que John Ford la même année avec son Cheyenne Autumn (Les Cheyennes). Les guerres indiennes avaient déjà inspiré à Walsh l’un de ses films les plus célèbres, le magnifique La Charge fantastique et sa vision romancée des dernières années de Custer avec Errol Flynn. Même si l’on pouvait avoir à redire quant au portrait qui était fait du général sanguinaire, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ses ennemis étaient néanmoins déjà décrits avec une certaine dignité. Il en va de même ici avec encore moins d’ambigüités. Malgré les massacres perpétrés à l’encontre des civils ou militaires, les Indiens ne sont pas considérés ici comme des sauvages mais comme des adversaires qui méritent le respect. Le vieux Général (remarquable James Gregory) les admire même, allant jusqu’à vanter l’efficacité de leurs tactiques de guerre, leur bravoure et leur stratégie sur le terrain. Le cinéaste et son scénariste nous font ainsi comprendre que le conflit indien était bien plus complexe que l’idée que beaucoup s’en étaient fait et que chacun avait eu sa part de responsabilité dans les exactions commises ici et là. S’il montre des Indiens agressifs, il brosse également un portrait sans concession des soldats pour beaucoup haineux, racistes, méprisants et violents, y compris à l’égard des éclaireurs de leur propre camp faisant partie de la nation indienne, et n'hésite pas à vilipender la haute administration, estimant que les politiciens de Washington sont bien trop éloignés de la réalité pour pouvoir prendre des décisions cohérentes, préférant donner son aval aux hommes de terrain. La séquence déjà décrite au chapitre précédent, qui voit Troy Donahue terrassé par le fait de devoir renier sa parole donnée à cause de la trahison de ses supérieurs, est d’une formidable puissance, tout comme le discours de ce dernier à Washington, l’un des plus beaux plaidoyers pro-indiens.

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Le scénario, solide, intéressant et presque constamment prenant, se révèle également riche en rebondissements et file à 100 à l'heure, tambour battant, ne prenant jamais le temps de nous laisser reprendre notre souffle, aidé en cela par la partition survoltée de Max Steiner, certes parfois un poil encombrante mais tellement efficace ! Les majestueux décors naturels d’Arizona et du Nouveau Mexique sont admirablement croqués en scope : de nombreux plans sont à couper le souffle d’autant qu’ils sont sublimés par la merveilleuse photographie de William Clothier ; certains paysages n’avaient même encore été jamais vus tel celui, étonnant, des imposantes chutes d’eau constituées de cascades de boue, que l'on peut voir durant le dernier quart d'heure lors de la séquence de ‘diplomatie’ au campement indien entre le lieutenant Hazard et War Eagle, le chef des Chiricahuas. Quant aux scènes d’action, elles s’avèrent tout simplement superbes, vertigineuses de virtuosité, parmi les plus impressionnantes vus jusqu’à cette date, quasiment du niveau de celles mises en scène par John Sturges pour Fort Bravo (Escape from Fort Bravo). De véritables morceaux de bravoure ! Quel rythme dans le montage et à l’intérieur même des plans (fulgurantes traces de couleurs laissées par la vitesse de déplacement des indiens lors des scènes de batailles) ! Quel talent dans la gestion de l’espace ainsi que pour diriger des scènes de foules et rester fluide malgré l'impétueux mouvement et les innombrables figurants en place. Une véritable leçon de cinéma pour les apprentis réalisateurs qui voudraient se lancer dans le film d’action.

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A Distant Trumpet ne plaira certainement pas à tout le monde d’autant plus que beaucoup de personnages sont loin d’être forcément sympathiques et qu’il existe une probabilité d’écœurement pour cause de refus de la part de Walsh de nous accorder quelques moments de répit. Pour les autres dont je fais partie, un superbe chant du cygne désillusionné, un testament cinématographique un peu amère et certes pas spécialement harmonieux mais d’une telle vigueur épique qu’elle fait oublier tous les menus défauts. Et puis quel plaisir de constater que pour son ultime tour de piste, Walsh bénéficiait non seulement toujours d’un savoir faire intact mais qu’il nous ait également livré une œuvre non exempte de courage par le fait de ne pas hésiter à dénoncer avec force les manipulations politiciennes et le racisme ambiant au sein même des plus ‘honorables’ institutions américaines ! Un western de cavalerie assez jubilatoire !
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par someone1600 »

Encore un superbe texte. Et un autre film a découvrir pour moi. :-)
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Hitchcock »

Très bon texte qui, comme je m'y attendais, m'a donné envie de réévaluer le film. :)
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Vous ne m'en voudrez pas si vous n'en ressortez pas aussi enthousiastes ? :oops:
C'est un film que j'ai du voir 4 fois et qui est monté à chaque fois d'un cran, la première vision n'ayant guère été convaincante.
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Rick Blaine
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Rick Blaine »

J'en garde un souvenir très moyen. Entre autre, l'interprétation (Pleshette et Donahue en premier lieu) m'avait paru extrêmement fade. Dans l'ensemble un film qui ne m'avait pas semblé déplaisant mais que j'avais globalement trouvé bâclé.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit :J'en garde un souvenir très moyen. Entre autre, l'interprétation (Pleshette et Donahue en premier lieu) m'avait paru extrêmement fade. Dans l'ensemble un film qui ne m'avait pas semblé déplaisant mais que j'avais globalement trouvé bâclé.

Pleshette est très bien je trouve ; dit-il peut-être parce qu'il n'avait d'yeux que pour elle :oops:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par bogart »

Rick Blaine a écrit :J'en garde un souvenir très moyen. Entre autre, l'interprétation (Pleshette et Donahue en premier lieu) m'avait paru extrêmement fade. Dans l'ensemble un film qui ne m'avait pas semblé déplaisant mais que j'avais globalement trouvé bâclé.

Et moi, j'en garde aucun souvenir, c'est dire... :oops:

Mais j'ai bien l'attention de le revoir un de ces jours. :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Commissaire Juve »

Le seul truc qui me broute (un peu) dans ce film, c'est la musique : la musique entêtante à base de trompettes, je ne suis pas fan.

Remarque en passant : pendant l'entrevue avec les Indiens -- près des chutes d'eau --, ça parle Chiricahua à fond les manettes. Je me suis demandé si ça n'était pas un de ces westerns où les comédiens amérindiens se payaient la fiole des Américains en leur balançant des insultes ! :mrgreen: (en leur disant qu'ils étaient des "serpents qui mangeaient leur merde" ; des trucs dans le genre :lol: )
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :
Commissaire Juve a écrit :
Ouh là ! :o le prix a baissé ! 14 euros ! Je prends.
Je ne sais pas si tu apprécieras le film mais je pense que tu vas trouver le DVD très beau :wink:

Reçu avant-hier... je me le fais demain. J'ai jeté un coup d'œil tout à l'heure, je ne sais pas quoi en penser encore (disons que, sur le moment, je n'ai pas fait wow !).

Sinon, un truc m'a fait poiler : je suis passé sur la VF... Maureen O'hara a la voix d'Endora dans ma Sorcière bien-aimée ! :lol: (pour John Wayne, le remplacement de Raymond Loyer par Claude Bertrand m'a un peu déçu).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Major Dundee »

Commissaire Juve a écrit :(pour John Wayne, le remplacement de Raymond Loyer par Claude Bertrand m'a un peu déçu).
Bien fait pour toi, on ne regarde pas une VF si on a une VOSTF :wink:
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- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !


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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Commissaire Juve »

Major Dundee a écrit :
Commissaire Juve a écrit :(pour John Wayne, le remplacement de Raymond Loyer par Claude Bertrand m'a un peu déçu).
Bien fait pour toi, on ne regarde pas une VF si on a une VOSTF :wink:
Je n'ai fait que zapper, hein. Cela dit, je jette toujours une oreille sur la VF (surtout quand elle est ancienne... ça me rappelle des souvenirs d'enfance).

PS : j'ai mis à jour la page de Lita Recio (la voix française d'Agnes Moorehead).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Commissaire Juve »

Le grand McLintock (1963)...
Jeremy Fox a écrit :
Je ne sais pas si tu apprécieras le film mais je pense que tu vas trouver le BLU très beau :wink:

Ayé, c'est vu. Donc, effectivement, c'est un McLaglen "à part", "mineur" pourrait-on dire. Je préfère largement La route de l'Ouest (1967), Les géants de l'Ouest (1969), Chisum* (1970) ou Les cordes de la potence (1973). Quoi qu'il en soit, il suffit qu'on me mette John Wayne entre les deux bandes noires d'un scope et je suis content.

* Chisum est un peu pattes d'ef et rouflaquettes (je veux dire "marqué 70's... en particulier à cause de la chanson), mais je l'aime bien malgré tout.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Commissaire Juve a écrit :Le grand McLintock (1963)...
Donc, effectivement, c'est un McLaglen "à part", "mineur" pourrait-on dire.

Je pense au contraire qu'il fait partie de ses films les plus regardables... contrairement à Chisum par exemple.
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