Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Grimmy
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Grimmy »

J'adore Steve McQueen et pourtant je concède volontiers le fait de ne le pas trouver bon acteur. Il en fait des caisses et j'aime bien cette façon de "jouer"...(il est le seul intérêt des "7 mercenaires" par exemple. Il gesticule, joue ave son chapeau, grimace, histoire de monopoliser l'attention même quand il est à l'arrière plan. J'aime bien !). Mais je suis d'accord, de Henry Hattaway il y a largement mieux !
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cinephage
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par cinephage »

Grimmy a écrit :J'adore Steve McQueen et pourtant je concède volontiers le fait de ne le pas trouver bon acteur. Il en fait des caisses et j'aime bien cette façon de "jouer"...(il est le seul intérêt des "7 mercenaires" par exemple. Il gesticule, joue ave son chapeau, grimace, histoire de monopoliser l'attention même quand il est à l'arrière plan. J'aime bien !). Mais je suis d'accord, de Henry Hattaway il y a largement mieux !
Le débat est déja intervenu ailleurs, et de nombreuses fois, mais effectivement au cinéma, il y certes de grands acteurs qui par leur ampleur de jeu peuvent incarner toutes sortes de personnages et bouleverser leurs spectateurs, mais il existe aussi un autre type de grand acteur, à mon sens pas moins intéressant, qui, par une sorte de cinégénie spécifique, parvient à cristalliser un type, voire carrément créer une sorte de personnage, récurrent de film en film, même si avec de plus ou moins grandes variations, sur le mode d'un Louis de Funes ou d'un Lino Ventura. L'enjeu est alors moins la subtilité du jeu que la présence à l'image du comédien, la prégnance de son personnage qui transcende le film malgré, par exemple, un cabotinage ou une intrigue bateau.
Je pense qu'on peut faire entrer Steve Mc Queen dans cette catégorie d'acteur-archétype.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Mais le problème dans ce film en particulier c'est que McQueen n'est ni très crédible (déjà par le fait qu'à 35 ans il interprète un jeune adulte d'environ 18/20 ans) ni très charismatique. Car autrement, même si je suis d'accord avec vous, je n'ai jamais eu vraiment de problèmes avec le comédien même si je suis loin d'en être 'fan'.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par hellrick »

Dans "Au nom de la loi" il a vraiment une façon très bizarre de jouer, on dirait qu'il ne réagit jamais normalement à ce qui se passe, c'est difficile à expliquer, on menace de l'abattre et il réagit comme si on lui disait qu'il avait un chapeau moche...c'est vraiment bizarre et pourtant c'est quand même lui l'atout principal de la série
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Kevin95 »

C'est parce qu’il est coooool ! 8)
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Jeremy Fox
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Nevada Smith

Message par Jeremy Fox »

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Nevada Smith (1966) de Henry Hathaway
PARAMOUNT


Avec Steve McQueen, Karl Malden, Brian Keith, Arthur Kennedy
Scénario : John Michael Hayes d'après un roman de Harold Robbins
Musique : Alfred Newman
Photographie : Lucien Ballard (Eastmancolor 2.35)
Un film produit par Henry Hathaway pour la Paramount


Sortie USA : 23 mai 1966

Fin du 19ème siècle. Max Sand (Steve McQueen) est un jeune métis qui vit dans une région désertique avec son père blanc et sa mère Kiowa. Installés près d’une mine, ils espèrent encore découvrir un filon d’or. Tout bascule pour Max le jour où trois bandits (Martin Landau, Arthur Kennedy et Karl Malden), croyant dur comme fer que le prospecteur possède un gros magot, torturent et tuent ses parents. Le jeune homme n’a plus qu’une idée en tête : retrouver les agresseurs et mettre fin à leurs jours. Après avoir brûlé sa maison il se lance sur leurs traces. Sur sa route il rencontre Jonas Cord (Brian Keith), un marchand d’armes qui va le prendre quelques temps sous sa coupe, lui donnant entre autre des leçons de tir. Son long périple vengeur va l’amener à passer par Abilene où il rattrape l’un des trois assassins, puis jusqu’en Louisiane où il va se retrouver quelques temps dans un établissement pénitentiaire en plein bayou ; ici se trouve non seulement sa deuxième cible mais également Pilar (Suzanne Pleshette), une femme Cajun dans les bras de laquelle il va trouver quelques moments de bonheur et qu’il finit même par décider d’épouser. Après la réussite de son évasion et quelques drames, il finira sa quête vengeresse en Californie…

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La prolifique filmographie de Henry Hathaway aura été assez logiquement inégale et en dents de scie y compris d’ailleurs son corpus westernien allant du magnifique Le Jardin du diable (Garden of Evil) au peu reluisant La Conquête de l’Ouest (How the West was Won) dont il réalisa trois segments sur cinq. Après le très séduisant 4 fils de Katie Elder l’année précédente, qui aura réjouit les amateurs de John Wayne au point d’en faire l’un des westerns les plus rentables de la décennie, le cinéaste signe l’un de ses opus les plus médiocres avec ce Nevada Smith et son thème archi-rebattu de la vengeance ; il fait cependant lui aussi partie de ses films les plus célèbres et les plus diffusés à la télévision grâce (ou à cause) de sa tête d’affiche, Steve McQueen. Le comédien ne sera d’ailleurs pas pour rien dans l’échec artistique du film, non seulement bien trop âgé et donc assez peu crédible dans la peau de ce jeune analphabète métis un peu naïf mais -faute aussi à un scénario mal écrit y compris dans la description de ses personnages- moyennement convaincant et cette fois sans véritable charisme.

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La première demi-heure s’avérait pourtant très prometteuse, Hathaway démontrant d’emblée qu’il n’avait encore rien perdu de son sens de la concision et de la rigueur (ce qui fera par la suite bien défaut à son film), de son immense talent à appréhender les paysages (aidé en cela par la magnifique photographie de Lucien Ballard) ou encore de sa grande aptitude dans le domaine du cadrage. Les scènes initiales, quasiment muettes, sont remarquables, et ce jusqu’au drame qui est à l’origine du véritable démarrage de cette histoire de vengeance et d’apprentissage en fin de compte assez banale et convenue. Après quelques séquences encore assez sympathiques grâce notamment au talent de Brian Keith dans la peau du père de substitution du jeune Max, le scénario accuse très vite sa faiblesse et paradoxalement, alors que les péripéties s'accélèrent, l'ennui prend le pas au fur et à mesure de l'avancée du film d’autant que le cinéaste semble s’être lui aussi assoupi en cours de route, ne parvenant ensuite quasiment plus jamais à entretenir quelconque tension si ce n’est dans la belle et puissante confrontation finale. Ceci s’explique avant tout par le travail à l’écriture de John Michael Hayes (pourtant auteur de quelques uns des meilleurs scénarios pour Hithcock durant sa période faste des 50’s), décrit très justement par Bertrand tavernier et Jean-Pierre Coursodon dans leur 50 ans de cinéma américain comme versant dans l’épisodique, s’étirant arbitrairement et se faisant vite languissant. Et c’est peu de le dire ! Selon les deux auteurs, ce serait d'ailleurs un trait commun à la plupart des productions de Joseph E. Levine.

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Sans véritable crescendo émotionnel, nous avons non seulement du mal à ressentir de l'empathie pour le personnage principal mais ce western perd également assez rapidement toute sa saveur initiale. Passant du western au film d'aventure, rempli de pantins dénués de chair et de vie, véritable catalogue de situations segmentées mal reliées par des ellipses foireuses et (ou) mal gérées, Nevada Smith finit par vite se révéler inintéressant et sans aucune âme ; la faute en incombant donc principalement à l'envie de vouloir courir trop de lièvres à la fois mais avec un systématisme assez pénible et sans trop de liant. Les amateurs d’aventure et de westerns auront certes eu droit à leur lot de situations attendues, à une impressionnante succession de rebondissements, à une multitude de paysages traversés, à une multiplication de personnages secondaires (aussitôt arrivés, aussitôt oubliés) et à un maximum d’éléments constitutifs de ces deux genres (indiens, bagne, bayou, bateau à aube, saloon, bordel, mine…) sans qu’ils n’en soient captivés pour autant tellement l’émotion et la tension auront été aux abonnés absents, tellement l’histoire se sera révélée basique voire même naïve et enfantine (il faut avoir vu le prêchi-prêcha de Rav Vallone), tellement la psychologie des personnages se sera avérée sommaire voire souvent inexistante, tellement la multiplication des situations aura semblé totalement arbitraire.

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Au sein de ce western paresseux, prévisible et mal rythmé, reste néanmoins un thème musical principal tout en verve signé Alfred Newman, une multitude de paysages traversés d'Est en Ouest (de la Louisiane à la Californie, pas moins de 46 lieux de tournage différents ont été comptabilisés), tous très bien photographiés par Lucien Ballard, une bonne scène d’exposition ainsi qu’une superbe confrontation finale qui permet d’oublier l'ennui qui a précédé, et enfin un casting certes sous utilisé mais de très grande classe (notamment Martin Landau, Arthur Kennedy et Karl Malden, le trio infernal par lequel le drame arrive). A ce propos, les comédiens ne sont pas forcément fautifs, leurs personnages ayant été bien trop sacrifiés y compris malheureusement celui joué par la charmante Suzanne Pleshette. Qu’à cela ne tienne, même si Hathaway se sera révélé aussi moyennement inspiré que son scénariste, il prouvera quelques années plus tard que l’on pouvait encore compter sur lui avec l’excellent Cent dollars pour un shérif (True Grit) en 1969, western pour lequel John Wayne obtiendra le premier Oscar de sa carrière.

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Pour finir par une anecdote plutôt que sur une note négative, sachez que Nevada Smith est une préquel à The Carpetbaggers (Les Ambitieux) de Edward Dmytryk, le western de Hathaway racontant la jeunesse du personnage qu’interprétait Alan Ladd dans le film précédent.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par ithaque »

J' attendais la reprise de ton parcours. Ca me manquait. Comme toi, je n'ai pas aimé ce film. Beaucoup d'actions qui au bout du compte nous ennuient. Dans le film, on nous raconte qu'il est impossible de s'échapper du camp de prisonniers mais Névada y réussit dès les premières minutes de son arrivée. Peu crédible.
De Hathaway, j'ai bien aimé 100 dollars pour un shérif.
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Jeremy Fox
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A Big Hand for the Little Lady

Message par Jeremy Fox »

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Gros coup à Dodge City (A Big Hand for the Little Lady - 1966) de Fielder Cook
WARNER


Avec Henry Fonda, Joanne Woodward, Jason Robards, Charles Bickford
Scénario : Sidney Carroll
Musique : David Raksin
Photographie : Lee Garmes (Technicolor 1.85)
Un film produit par Fielder Cook pour la Warner


Sortie USA : 31 mai 1966


Mais que viennent faire avec une telle précipitation les cinq plus gros notables de la région dans cette petite ville de l’Ouest alors que l’un d’entre eux était en train de marier sa fille, un autre, avocat, en train de plaider lors d’un important procès… ? Tout simplement participer à leur partie de poker annuelle où les imposantes mises sont faites avec tout l’argent qu’ils ont accumulé dans le courant de l’année. Ce jour là, alors que la partie a déjà débuté depuis la veille, une famille composée d’un homme, son épouse et son jeune fils arrive pour faire étape dans l’hôtel ou se déroule la partie de cartes. Le nouvel arrivant fait tout pour se joindre aux joueurs… au grand dam de son épouse qui semblait avoir réussi à le sevrer du jeu…


Tourné dans les décors westerniens d'une petite ville typique de l'Ouest, le film de Fielder Cook, dépourvu d’action et de scènes mouvementées, est cependant plus proche d'une comédie du style l’arnaque de George Roy Hill. Je ne pense pas dévoiler grand-chose en citant ce dernier film, l’affiche et le titre français faisant déjà grandement pressentir ce qu’il en est. Ceci dit, je ne vous dirais rien de plus concernant cette intrigue très finement ciselée et efficacement écrite au point d’arriver à nous tenir en haleine 90 minutes durant sans presque quitter l’hôtel où se déroule la partie de cartes. Le casting est royal et chacun a tout le loisir de dévoiler son talent et notamment Joanne Woodward et Jason Robards. Dommage cependant qu’Henry Fonda, pourtant tête d’affiche, soit absent de l’écran durant une bonne moitié de la durée du film.

Le réalisateur ne manque pas d’idées de mise en scène (beaux mouvements de caméra, cadrages efficaces…) et sait parfaitement rythmer et relancer son film afin que les spectateurs n'aient jamais l'occasion de sombrer dans l’ennui ; il faut dire qu’il bénéficie d’un scénario et de dialogues aux petits oignons, d'un David Raksin en verve ainsi que de comédiens qui semblent se délecter de leur texte et de l'ensemble des situations… Même si le twist final est assez attendu, sa manière d’être amené reste néanmoins surprenant et le dernier quart d’heure qui suit encore plus savoureux par son ironie. Ceci étant dit, même s’il s’agit d’un très bon divertissement, je ne suis pas certain qu’il supporte aussi bien une nouvelle vision une fois les tenants et aboutissants connus. A vérifier à l'occasion mais en l'état une jolie surprise dans le domaine de la comédie westernienne, un sous-genre assez avare en réussites.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Rick Blaine »

Ca me tente bien ce film, je ne connaissais pas.
Je prends le DVD.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit :Ca me tente bien ce film, je ne connaissais pas.
Je prends le DVD.
Un zone 1 sans st je suppose ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
Rick Blaine a écrit :Ca me tente bien ce film, je ne connaissais pas.
Je prends le DVD.
Un zone 1 sans st je suppose ?
Le fiche et la jaquette indiquent STF :D :
http://www.amazon.com/Big-Hand-Little-L ... ge_o00_s00

Je te confirmerai ça en le recevant. Il a été réédité en Archive depuis, mais plus cher et a priori sans ST.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

C'était juste par curiosité car la copie que j'ai d'un enregistrement TV était très belle et me suffit en fait. Je ne connaissais pas l'existence de ce DVD.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :Je ne connaissais pas l'existence de ce DVD.
J'ai cherché un peu au hasard à vrai dire, vu que généralement je me tiens au courant des sorties western, et c'est une bonne surprise.
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Re: A Good Hand for the Little Lady

Message par hellrick »

Jeremy Fox a écrit : même s’il s’agit d’un très bon divertissement, je ne suis pas certain qu’il supporte aussi bien une nouvelle vision une fois les tenants et aboutissants connus.
Eternel problème des films à twists, seuls les meilleurs (ceux qui ne misent pas tout sur la révélation) s'en tire...ici ça reste amusant tout le long donc...

(en plus je dit ça mais en fait j'ai oublié le twist :uhuh: :fiou: )
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Ah oui en effet : on le trouve même sur Amazon.fr et il est également indiqué stf

https://www.amazon.fr/Big-Hand-Little-L ... ittle+lady

Hellrick :mrgreen: Pourtant la jaquette, le titre... :fiou:
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