Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Commissaire Juve
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Re: Cat Ballou

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit : Cat Ballou (1965) de Elliot Silverstein
COLUMBIA



... dommage qu’ici le talent de Jane Fonda n'ait pas été mis autant en avant que sa sensualité et son exquise plastique...
Oh oui ! Image dommage.
cinephage a écrit :.... je dois dire que ce Cat Ballou m'a beaucoup fait rire... l'ensemble parvient à jouer d'un humour assez irrévérencieux, tout en offrant un spectacle de qualité.
Je me sens donc du coté des Américains sur ce coup-là...
Ah... une lueur d'espoir.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Jeremy Fox
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The Sons of Katie Elder

Message par Jeremy Fox »

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Les 4 fils de Katie Elder (The Sons of Katie Elder - 1965) de Henry Hathaway
PARAMOUNT


Avec John Wayne, Dean Martin, Martha Hyer, Earl Holliman
Scénario : William H. Wright, Allan Weiss & Harry Essex
Musique : Elmer Bernstein
Photographie : Lucien Ballard (Technicolor 2.35)
Un film produit par Hal B. Wallis pour la Paramount


Sortie USA : 01 juillet 1965


Les frères Elder, John (John Wayne), Tom (Dean Martin), Matt (Earl Holliman) et Bud (Michael Anderson, Jr.), se retrouvent tous les quatre à Clearwater au Texas à l’occasion de l’enterrement de leur mère, Katie, qu’ils n’avaient plus revu depuis très longtemps. Ils découvrent alors non seulement qu’elle ne vivait plus dans le ranch familial dans lequel ils avaient grandi mais qu’elle a fini sa vie dans la misère après que son époux se soit fait tuer lors d’une partie de cartes. Le domaine appartient désormais à Morgan Hastings (James Gregory) qui, ne voyant pas d’un bon œil le retour des fils de Katie, vient d’embaucher Curley (George Kennedy), un inquiétant tueur à gages. Qu’est ce que cache tout cela ? C’est l’énigme que vont essayer de résoudre les quatre frères dont la réputation n’est guère flatteuse : hormis Bud qui a été forcé d’aller étudier, les trois autres n’ont pas suivi une voie très honnête (joueur, hors-la-loi…) au grand dam de leur mère qui au contraire était un modèle de droiture, appréciée par tous ses concitoyens. Se sentant en partie responsable de la déchéance et de la mort de leurs parents par le fait de les avoir délaissés trop tôt, les 4 fils de Katie Elder vont risquer leur vie afin de faire éclater la vérité…

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Les 4 fils de Katie Elder est le deuxième film consécutif que tourne John Wayne sous la direction de Henry Hathaway juste après Le plus grand cirque du monde (Circus World). Moins réputé que sa collaboration avec John Ford ou Howard Hawks, Wayne et Hathaway auront cependant travaillé six fois ensemble ; une coopération s’étalant sur presque 30 ans qui aura commencé en 1941 avec The Shepherd of the Hills (Le Retour du proscrit) au Technicolor flamboyant pour se conclure en beauté par le célèbre True Grit (100 dollars pour un shérif), excellent western dont les frères Coen feront un remake en 2010. Entre les deux nous trouvons deux divertissements de haute volée que sont la comédie westernienne Le Grand Sam (North to Alaska) ainsi que, bien plus sérieux, le western qui nous concerne ici, vieux projet de la Paramount qui l’a ressorti des tiroirs à maintes reprises jusqu’à ce qu’il atterrisse en 1964 entre les mains de ce vétéran d’Hollywood qu’était Henry Hathaway, après être passé entre celles de John Sturges qui aurait à cette occasion tourné pour la première fois avec Alan Ladd. Le tournage est néanmoins repoussé suite à l’opération en urgence que subit John Wayne en rapport à son cancer du poumon. Ayant vaincu la maladie pour la première fois, le Duke le fait savoir haut et fort à ses admirateurs, décidant d’être honnête avec eux jusqu’au bout. Alors que certains pensent que cette annonce va mettre un frein à la carrière de l’acteur, c’est le contraire qui se produit ; dès cette date quasiment tous ses films seront de gros succès, à commencer par Katie Elder pour lequel l’acteur insista, alors qu’il était encore en convalescence, pour tourner les scènes d’action sans doublures pour prouver à ses fans que la maladie ne l’avait pas diminué.

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Et effectivement John Wayne semble non seulement bien rétabli mais, grâce à son habituel charisme, porte une fois encore le film sur ses larges épaules, à tel point que ses partenaires paraissent dans l’ensemble comparativement bien effacés y compris l’acteur qu’il retrouvait sept ans après le fameux Rio Bravo, Dean Martin. Il faut dire que la plus grosse faiblesse d’un scénario par ailleurs très carré est le manque de nuances dans la description des personnages excepté justement pour celui de John, le frère aîné. Comme si les auteurs, ayant tellement réussis à nous faire penser avoir vu vivre Katie Elder à force d’en faire le point central de toutes les discussions, en auraient oubliés d’enrichir l’écriture des autres personnages ! Car il est rare qu’un western ait fait d’un personnage féminin, qui plus est décédé avant même que l’intrigue du film ne débute, quasiment le protagoniste principal, celui dont tout le monde parle, un modèle d’honnêteté, de bonté et de vertu ; c’est d'ailleurs l’une des petites originalités du western d’Hathaway qui par ailleurs est très classique dans son traitement, surtout à une période où le western italien avait déjà commencé à fait voler en éclat les conventions du genre et où les américains s’engouffraient bien plus souvent désormais du côté de la parodie (voire les westerns humoristiques sortis quelques semaines avant réalisés par de John Sturges - Sur la piste de la grande caravane ou Elliot Silverstein - Cat Ballou) ou du cynisme nihiliste (Major Dundee). Avec Les Prairies de l’honneur (Shenandoah) d’Andrew V. McLaglen, Les 4 fils de Katie Elder aura heureusement été là en cette année 1965 pour contenter les amateurs de beaux et amples westerns classiques qui se désespéraient peut-être de leur probable rapide disparition. Car si cette histoire familiale de vengeance et d’expropriation de terrain n’est pas nouvelle, elle aura néanmoins eu le mérite de tomber entre les mains de scénaristes chevronnés qui l’auront transformé en un très bon divertissement populaire (ces termes n'ayant sous ma plume aucune connotations péjoratives).

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En effet il serait vain de chercher quelconques messages ni thématiques forcément passionnantes au sein de ce western qui s'avère être avant tout un spectacle au moralisme bon teint (contrairement à ce qu'il est coutume de dire, les bons sentiments ne gâchent pas obligatoirement une œuvre quelle qu'elle soit), une récréation fortement plaisante et par l’intermédiaire de laquelle Henry Hathaway prouve une nouvelle fois son sens inné de l’espace, sa virtuosité dans le maniement du cadre en scope (dès ce plan magnifique lors des funérailles de Katie qui voit l’entrée en scène du Duke) et son talent pour gérer le rythme d’un film pourtant assez bavard et qui malgré tout ne semble jamais statique ni ennuyeux. Les amateurs d’action devront en effet attendre les ¾ du film pour être à la fête : et quelle fête ! La fameuse séquence de traquenard sur un pont surplombant une rivière est un véritable modèle du genre. D’une durée approximative de 15 minutes, elle commence par nous transporter dans des décors naturels assez étonnants et quasiment jamais vus (ressemblant un peu à ceux de la séquence qui ouvre Le Dernier train de Gun Hill de John Sturges), composés de plusieurs cascades ainsi que d’un petit bois d’arbres centenaires aux racines proéminentes qui servent d’ailleurs tout du long de cachettes aux protagonistes de cette épique fusillade qui fera des dégâts dans les deux camps. Une séquence non seulement parfaite dans son timing mais aussi d’une redoutable efficacité grâce non seulement à la mise en scène millimétrée de Hathaway mais également à des cascadeurs chevronnés. Devant une telle démonstration de fougue, de vitalité et de panache, étonnés par de brusques éclairs de sèche violence, on pardonnera aisément les quelques grosses invraisemblances comme le fait que John Wayne, attaché aux chevilles à son frère Earl Holliman par une chaine d’à peine un mètre, plonge un moment dans la rivière pour se protéger tandis que son ‘compagnon de chaine’ est encore étendu blessé sur la rive, alors que dans les plans suivants, on retrouve Wayne et Holliman attachés de très près comme si de rien n’était.

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Ce manque de rigueur dans l’écriture se révèle cependant assez rare ; au contraire ce scénario à plusieurs mains, hormis également des personnages un peu trop schématiques ou même malheureusement totalement sacrifiés au vu de leur potentiel de départ (Martha Hyer), une fin un peu trop vite expédiée ou encore le fait de céder à quelques reprises à la facilité (le combat à poings nus entre les quatre frères), s’avère un modèle du genre, extrêmement bien ficelé et très habile par la façon de faire ressentir d'une manière prégnante la présence de Katie Elder (son entière loyauté rejaillissant sur ses fils après coup), par celle de se faire succéder une multitude de scènes dialoguées sans jamais nous lasser, de faire alterner scènes calmes et tumultueuses avec une parfaite fluidité... Le western d’Henry Hathaway nous permet également de nous souvenir des talents incomparables du chef opérateur Lucien Ballard et du compositeur Elmer Bernstein qui retrouve ici une verve et un ton comparables à ceux qui présidaient à sa BO des Sept Mercenaires (The Magnificent Seven), peut-être même encore plus efficace, ainsi que de revoir des vieux de la vieille ayant déjà peuplés maints westerns, que ce soit George Kennedy (moyennement crédible en gunfighter), Paul Fix (très attachant shérif vieillissant) ou au contraire découvrir de nouvelles têtes comme Michael Anderson Jr et surtout Dennis Hooper, tous deux très convaincants. On se réjouira de certaines scènes marquantes comme le manche de pioche dans la figure de George Kennedy, le coup de 'l’œil de verre' par un Dean Martin goguenard, ainsi que des partis pris finalement assez originaux concernant la manière très expéditive de mettre fin à la vie de certains personnages importants, ce qui se révèle en définitive plus réaliste et vraisemblable que si ça avait été par l'intermédiaire d’épiques gunfights.

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Il ne s’agit certes pas d’une œuvre majeure au sein de la filmographie de Henry Hathaway mais Les 4 fils de Katie Elder n’en demeure pas moins un western hautement recommandable, un spectacle sacrément séduisant, parfaitement calibré pour au moins ravir les aficionados de John Wayne ainsi que ceux qui apprécient les histoires abordant les notions d’honneur, de rédemption ou de vengeance, revenant également sur les valeurs familiales chères au Duke. Les spectateurs ne s’y trompèrent pas et ne furent effectivement pas déçu, lui réservant un formidable accueil en salles et en faisant l’un des plus gros succès westernien de la décennie.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par ithaque »

Bravo pour toutes ces chroniques.
J'aime bien lire vos conclusions en premier , savoir si vous avez appréciez le film ou pas et pourquoi.
A quoi correspond la date 07/07 dans Les Compagnons de la gloire (Glory Guys) : Arnold Laven 07/07 ?
Un western avec John Wayne, est-ce forcément un bon film ? A t-il tourné des navets ?
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Merci et bienvenue.
07/07 est la date de sortie US. Je m'en sers pour chroniquer les films chronologiquement.
John Wayne a tourné dans de très mauvais films... Comme tout le monde :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Rashomon »

ithaque a écrit : Un western avec John Wayne, est-ce forcément un bon film ? A t-il tourné des navets ?
Non à la première question et oui à la seconde, surtout à la fin de sa carrière.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Rashomon a écrit :
ithaque a écrit : Un western avec John Wayne, est-ce forcément un bon film ? A t-il tourné des navets ?
Non à la première question et oui à la seconde, surtout à la fin de sa carrière.

Pas plus en fin de carrière que précédemment.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Jeremy Fox a écrit :
Rashomon a écrit :
Non à la première question et oui à la seconde, surtout à la fin de sa carrière.

Pas plus en fin de carrière que précédemment.
Pour exemples parmi tant d'autres, par décennie :

années 30 : Le premier rebelle
années 40 : Alerte aux marines
années 50 : Les diables de guadalcanal

De bons gros navets, notamment les deux derniers.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par ithaque »

je pensais surtout aux westerns pour John Wayne.
Comment établissez-vous vos notes de films ? Y a t-il un mètre étalon, une note référence pour un film ? Est-ce que vous décomposez vos notes (5 pour histoire, 3 pour le jeu des personnages,2 sentiment général) ?
Qui c'est Notule ?
Est-ce qu'on peut trouver le DVD caravane héroïque sur le net ?
Où peut-on discuter des livres sur le western ?

Encore bravo pour votre gros travail de passionné. J'ai mis votre lien dans mes favoris.
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Comment établissez-vous vos notes de films ? Y a t-il un mètre étalon, une note référence pour un film ? Est-ce que vous décomposez vos notes (5 pour histoire, 3 pour le jeu des personnages,2 sentiment général) ?
Aucune réflexion mathématique pour mes notes ; c'est plutôt le sentiment général effectivement.
Qui c'est Notule ?
C'est rien ; c'est juste la précision comme quoi je n'ai écrit qu'une petite notule au lieu d'une longue chronique. En fait il n'y en aura que quelques unes ; pour en gros les films déjà traités sur le site par un autre rédacteur
Est-ce qu'on peut trouver le DVD caravane héroïque sur le net ?
Il suffit de faire une recherche sur le site pour le savoir ou de poser la question sur le forum :wink:

http://www.dvdclassik.com/critique/la-c ... que-curtiz

http://www.dvdclassik.com/test/dvd-la-c ... ner-zone-1
Où peut-on discuter des livres sur le western ?
Il y un topic sur les livres de cinéma en section littérature mais rien ne t'empêche d'en parler ici même ou sur un autre topic consacré au genre.
Encore bravo pour votre gros travail de passionné. J'ai mis votre lien dans mes favoris.
Ca fait plaisir :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par ithaque »

ma question sur les livres :

en dehors de :
- 100 chefs d'œuvre du western de Bouneau-Charlot et Frimbois
-80 grands succès du western de Tchernia et Romer
-le western : classiques, chefs d'œuvre et découvertes de Brion
- le western de Lucci,

y a t-il d'autres livres en français (et éventuellement en anglais) qui évoquent les 50-100 meilleurs films du genre ?
merci.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par tindersticks »

ithaque a écrit :ma question sur les livres :

en dehors de :
- 100 chefs d'œuvre du western de Bouneau-Charlot et Frimbois
-80 grands succès du western de Tchernia et Romer
-le western : classiques, chefs d'œuvre et découvertes de Brion
- le western de Lucci,

y a t-il d'autres livres en français (et éventuellement en anglais) qui évoquent les 50-100 meilleurs films du genre ?
merci.
Il y a la liste de Jeremy Fox, tu peux t'y fier:

* 1- La Charge Héroïque (John Ford)
* 2- Les Affameurs (Anthony Mann)
* 3- Le Passage du Canyon (Jacques Tourneur)
* 4- Johnny Guitar (Nicholas Ray)
* 5- Decision at Sundown (Budd Boetticher)
* 6- Je suis un aventurier (Anthony Mann)
* 7- La Chevauchée de la vengeance (Budd Boetticher)
* 8- La Porte du Diable (Anthony Mann)
* 9- Le Massacre de Fort Apache (John Ford)
* 10- Au-Delà du Missouri (William Wellman)
* 11- 3.10 pour Yuma (Delmer Daves)
* 12- Sept hommes à abattre (Budd Boetticher)
* 13- Coups de feu dans la Sierra (Sam Peckinpah)
* 14- La Dernière caravane (Delmer Daves)
* 15- L'Homme de la Plaine (Anthony Mann)
* 16- Convoi de Femmes (William Wellman)
* 17- La Ville Abandonnée (William Wellman)
* 18- Fort Bravo (John Sturges)
* 19- Le Convoi des Braves (John Ford)
* 20- Alamo (John Wayne)
* 21- Le Traître du Texas (Budd Boetticher)
* 22- La Rivière de nos Amours (André de Toth)
* 23- Rio Grande (John Ford)
* 24- Règlement de comptes à OK Corral (John Sturges)
* 25- Sur la Piste des Mohawks (John Ford)
* 26- Une Aventure de Buffalo Bill (Cecil B. DeMille)
* 27- Winchester 73 (Anthony Mann)
* 28- La Prisonnière du désert (John Ford)
* 29- Le Dernier train de Gun Hill (John Sturges)
* 30- L'Homme de l'Arizona (Budd Boetticher)
* 31- Le Mariage est pour Demain (Allan Dwan)
* 32- La Charge Victorieuse (John Huston)
* 33- Tomahawk (George Sherman)
* 34- Quatre étranges cavaliers (Allan Dwan)
* 35- Victime du destin (Raoul Walsh)
* 36- Rio Bravo (Howard Hawks)
* 37- La Dernière chasse (Richard Brooks)
* 38- Smith le Taciturne (Leslie Fenton)
* 39- Un Jeu Risqué (Jacques Tourneur)
* 40- Comanche Station (Budd Boetticher)
* 41- Duel dans la boue (Richard Fleischer)
* 42- La Cible Humaine (Henry King)
* 43- La Rivière Rouge (Howard Hawks)
* 44- La Charge Fantastique (Raoul Walsh)
* 45- La Piste des Géants (Raoul Walsh)
* 46- La Caravane Héroïque (Michael Curtiz)
* 47- Le Relais de l'or maudit (Roy Huggins)
* 48- Joe Dakota (Richard Bartlett)
* 49- La Charge de la huitième brigade (Raoul Walsh)
* 50- L'aventurier du Texas (Budd Boetticher)
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Perso je ne saurais pas te répondre quant aux livres : hormis celui de Brion qui en répertorie 100, je n'en vois pas d'autres qui ne traitent que des meilleurs films du genre sans en passer par un historique général. En même temps je ne suis pas très calé sur le sujet des livres de cinéma.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par moonfleet »

ithaque a écrit : y a t-il d'autres livres en français (et éventuellement en anglais) qui évoquent les 50-100 meilleurs films du genre ?
merci.
Celui ci recense une centaine de westerns avec un texte de présentation et un texte critique pour chaque film...

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villag
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par villag »

someone1600 a écrit :Mon top 5 :
John Ford
Anthony Mann
Howard Hawks
Budd Boetticher
John Sturges
J'enlève Hawks que je remplace par Daves, et je rajoute Wellman ( pour convoi de femmes ); bon, d'accord ça fait 6
....!
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par kiemavel »

villag a écrit :
someone1600 a écrit :Mon top 5 :
John Ford
Anthony Mann
Howard Hawks
Budd Boetticher
John Sturges
J'enlève Hawks que je remplace par Daves, et je rajoute Wellman ( pour convoi de femmes ); bon, d'accord ça fait 6
....!
Hawks pour Daves, je serais pareil (même s'il est difficile d'écarter le premier). Wellman...surtout pour Convoi de femmes alors car si c'est mon préféré, juste derrière il y a quand même La ville abandonnée et L'étrange incident. En revanche, je viens de revoir Au-delà du Missouri et j'ai toujours autant de mal avec ce film sympathique et amusant (en raison de la french touch mais pas que…) mais que je trouve assez nettement inférieur aux 3 autres.
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