Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

Et puis quel coin de rêve que celui où se situe la cabane (un endroit près de chez moi en montagne lui ressemble d'ailleurs étrangement ; j'aime y revenir plusieurs fois par an) ! Il le réutilisera d'ailleurs dans d'autres de ses films postérieurs.
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Jeremy Fox
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North to Alaska

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Le grand Sam (North to Alaska - 1960) de Henry Hathaway
20TH CENTURY FOX


Avec John Wayne, Stewart Granger, Capucine, Ernie Kovacs, Fabian
Scénario : John Lee Mahin, Martin Rackin, Claude Binyon
Musique : Lionel Newman
Photographie : Leon Shamroy (DeLuxe 2.35)
Un film produit par Henry Hathaway pour la 20th Century Fox


Sortie USA : 07 novembre 1960


1900. Les trois aventuriers, Sam McCord (John Wayne), George Pratt (Stewart Granger) et son petit frère Billy (Fabian), viennent de découvrir un filon d’or sur le détroit de Behring au Nord de l’Alaska. Maintenant qu’il a fait fortune, George confie à son ami Sam la mission d’aller chercher à Seattle la ‘fiancée’ française qu’il a rencontrée trois ans plus tôt mais qu’il n’a plus revue depuis. Pendant ce temps, il bâtira avec l’aide de son frère le futur nid douillet matrimonial. Arrivé en ville, Sam retrouve cette femme déjà mariée. Qu’à cela ne tienne ! Il suffit simplement de trouver une remplaçante en lui faisant miroiter la fortune et le mariage : il ramène donc avec lui une autre française, courtisane de son état, Michelle (Capucine), à qui il raconte que c’est lui qu’elle devra épouser. Pendant le voyage de retour, ils s’éprennent l’un de l’autre. Comment va t’elle réagir au moment des présentations à son véritable promis surtout qu’en plus des deux hommes, le jeune frère Billy tombe, lui aussi, sous le charme de sa ‘peut-être’ future belle-sœur…

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Tout au long de sa prolifique carrière, Henry Hathaway n’a pas souvent abordé le genre de la comédie et n’a eu que de très rares occasions d’insuffler de l’humour dans ses autres films. Après trois westerns graves, au ton assez noirs, tournés dans les années 50 (L’Attaque de la malle-poste - Rawhide ; Le Jardin du diable – Garden of Evil ; La Fureur des hommes – From Hell to Texas), en ce début de nouvelle décennie le cinéaste s’accorde une petite récréation en réalisant une comédie westernienne bon enfant vraiment très agréable à regarder. Cette adaptation d’une pièce de théâtre située au milieu de décors westerniens s’avère aussi cocasse sur le papier qu’à l’écran, son potentiel de sympathie étant bel et bien présent grâce avant tout à un John Wayne décontracté et tout à son aise ainsi qu’à Ernie Kovacs dont on ne dira jamais assez le potentiel comique trop mal exploité tout au long de sa carrière (il fut souvent fabuleux sous la direction du cinéaste Richard Quine). Puisque l’on a déjà utilisé le terme ‘western’, une première mise au point est nécessaire pour les fanatiques du genre qui risqueraient une désagréable surprise : ce film n’a presque de ‘western’ que son décor, l’action ‘sérieuse’ se limitant à une seule séquence en extérieurs (d’ailleurs très efficace) se déroulant au milieu d’un gisement aurifère.

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Ma mémoire me jouait néanmoins des tours puisque là où je parlais assez récemment de "western quasi-burlesque" et Jacques Rivette, encore plus radical, "d’un rodéo du splastick", seules les deux séquences de bagarres homériques encadrant le film pourraient répondre à ces définitions. Mais comme ce sont les deux morceaux de bravoure, nous finissons certainement par ne plus nous rappeler que de ceux-ci, d’où l’exagération de ces formulations qui n’ont à vrai dire pas lieu d’être. Ces deux scènes parfaitement réglées n’auraient en fait pas déplu à un Blake Edwards même si ce dernier aurait peut-être eu la main un peu moins lourde. Les coups pleuvent, les gags abondent, les cascades spectaculaires sont nombreuses, les acteurs et les figurants s’en donnent à cœur joie : depuis La Maison des sept péchés (Seven Sinners) de Tay Garnett, nous n’avions peut-être plus jamais vu de bagarre aussi ‘énormes’ et John Wayne se sentira presque obligé de renouveler l’expérience dans les westerns de Andrew V.McLaglen des années suivantes, Le Grand McLintock ou Les Géants de l’Ouest (The Undefeated). En fait, cette scène finale de bagarre dans la boue des rues de Nome n’était pas prévue dans le scénario initial laissé en rade par John Lee Mahin et Martin Rackin. Hathaway a du faire appel en dernière minute à un homme qui ne sera pas crédité au générique, Wendell Mayes, qui introduira ce monstrueux pugilat qui clôt l’histoire. Pour tout dire, le film ne devait même pas être comique au départ, l’idée étant venue en cours de route !

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Le scénario du film est donc à l’origine une pièce de théâtre, une sorte de vaudeville sur le mariage, l’amour et l’amitié. Le film démarre sur les chapeaux de roue par un premier quart d’heure se déroulant à Nome parfaitement bien écrit. Le personnage joué par John Wayne assène sans tarder ses idées sur le mariage en tant qu’entrave à la liberté : "Ce qui est bien en Alaska, c’est que le mariage n’y sévit pas encore : il faut que le pays reste libre" dira t’il à son associé qui lui ne pense qu’à convoler en juste noce. Quand par la suite, Sam découvrira que la fiancée de son amie n’a pas eu le courage d’attendre et s’est empressée de se remarier, il dira "On peut compter deux fois plus sur un cheval que sur une femme". Ensuite, devant participer à un concours de bûcherons mais ne voulant pas perdre la future épouse de son amie, il lui donne pour chaperon, l’homme même qui vient de vouloir la violenter et à qui pour ce fait il vient de flanquer un énorme coup dans la figure ! Enfin, lors du voyage en bateau au cours duquel il ramène une femme de substitution à George, il lui assène sans plus attendre ses idées machistes sur les femmes : "Une femme qui rend un homme malheureux au lieu d’en rendre plusieurs heureux n’a pas mon suffrage". A bas le mariage et les épouses semble donc être le leitmotiv du film jusqu’à ce que Sam tombe amoureux à son tour. Comme on peut s’en rendre compte, de la joyeuseté mais point trop d’originalité dans ce vaudeville sans conséquences et pas bien méchant, idéal pour un visionnage en famille.

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John Lee Mahin a prouvé par ailleurs son immense talent avec par exemple son magnifique scénario pour Dieu seul le sait (Heaven Knows, Mr. Allison) de John Huston ainsi que, pas plus tard que l’année précédente, celui très réussi de Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford. Même si ses capacités dans le domaine comique sont moindres, il ne s'en sort néanmoins pas trop mal ; tout comme le réalisateur qui, même s’il n’exploite pas assez le potentiel comique de son intrigue et des situations qu’elle comporte, reste efficace en multiples occasions, certaines séquences comme la tentative pour George de rendre jaloux Sam étant d’une grande drôlerie. On peut aussi regretter qu’Henry Hathaway n’utilise pas pleinement non plus les possibilités que lui offrait une intrigue se déroulant en Alaska, le nombre de films ayant pour cadre géographique cette région des États-Unis n’étant pas légion : c’est peu de dire que nous sommes loin de ce qu’a fait Anthony Mann avec Je suis un aventurier (The Far Country). Les rues boueuses ne sont là que pour salir nos héros lors de la bagarre finale et, contrairement au film de Mann dans lequel les paysages étaient magnifiés par son génie de l’appréhension de l’espace et par sa sensibilité, Hathaway ne profite pas au maximum des somptueux décors naturels qu’il a à sa disposition : d’ailleurs le lieu idyllique où se trouve le futur havre de paix des époux s’avère être le même décor naturel que celui de la cabane dans 100 Dollars pour un shérif (True Grit), endroit que Lucien Ballard mettra encore beaucoup mieux en valeur que Leon Shamroy.

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Quant au casting, il n’est pas exempt de légers défauts : Stewart Granger, l’inoubliable Jeremy Fox (Les Contrebandiers de Moonfleet), Beau Brummel (dans le film du même nom) ou André Moreau (Scaramouche), ne semble pas toujours dans son élément dans le registre comique et le jeune Fabian, qui par ailleurs chante assez bien, ne possède que très peu de charisme, sa longue scène avec Capucine tombant parfois à plat. Capucine justement qui, malgré sa charmante silhouette et son accent français très sympathique, est loin de posséder le pouvoir de séduction et le talent que pouvaient avoir les plus grandes partenaires du Duke, à savoir Maureen O’Hara, Joanne Dru, Angie Dickinson ou Vera Miles. Le couple qu’elle forme avec John Wayne n’est à cause d’elle qu’à moitié crédible, paraissant parfois se demander ce qu’elle fait dans cette bouffonnerie. John Wayne, quant à lui, est par contre excellent dans ce registre (mais ce n’était pas non plus une première pour lui, John Ford l’ayant préparé à ce genre de personnages dans L’homme tranquille - The Quiet Man par exemple) et il faut avoir vu ses inénarrables moues, cris et grimaces lorsqu’une situation l’énerve ou le dégoûte. Dommage également que les scénaristes n’aient pas tenu à étoffer le rôle de trouble-fête roué que joue avec un abattage vraiment convaincant un Ernie Kovacs survolté ! En voilà un acteur sous-exploité qui aurait pu devenir un grand comique s’il avait pu avoir des rôles à sa mesure ! En résumé, une comédie pas déshonorante, assez chaleureuse, décontractée et sans prétention mais qui aurait mérité une mise en scène plus dynamique, moins languissante parfois, ainsi qu’un scénario plus travaillé et plus mordant. Ceci étant dit, ne boudons pas notre plaisir : la vision de cette comédie peut s’avérer extrêmement distrayante et je n’hésiterais pas à le revoir étant quasi certain d’y trouver à nouveau le même contentement.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par someone1600 »

Un bon petit film celui-la, bien amusant. :wink:
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Jeremy Fox
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Cimarron

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La Ruée vers l’Ouest (Cimarron - 1960) de Anthony Mann
METRO GOLDWIN MAYER


Avec Glenn Ford, Maria Schell, Russ Tamblyn, Anne Baxter, Arthur O’Connell
Scénario : Arnold Schulman d’après un roman d’Edna Ferber
Musique : Franz Waxman
Photographie : Robert Surtees (Metrocolor 2.35)
Un film produit par Edmund Grainger pour la Metro Goldwin Mayer



Sortie USA : 01 décembre 1960


En 1889, le Président Benjamin Harrison ouvre les portes d’un état jusqu’alors vierge de tous colons : l’Oklahoma. S’ensuit la fameuse ruée, course effrénée au lopin de terre organisée par les États-Unis, afin que fermiers et autres pionniers puissent réclamer leur parcelle dans ce territoire encore presque désert dont on vient de déloger les Indiens Cherokee. L'avocat Yancey Cravat (Glenn Ford) et sa jeune épouse issue de la bourgeoisie, Sabra (Maria Schell), participent à cette compétition d'envergure nationale. Mais lorsque Yancey revient bredouille après que la jolie courtisane Dixie Lee (Anne Baxter) lui ait subtilisé le morceau de terre convoité, il décide de reprendre les rênes du journal de son ami Sam Pegler (Robert Keith), accidentellement tué durant la course. Yancey y voit l'occasion de se battre pour ses principes et pour son rêve d'un pays civilisé, défendant tour à tour les indiens spoliés ou les prostituées mises au ban. Sabra n'est guère convaincue par ce choix ; elle a ainsi pour l’instant beaucoup de mal à s'intégrer dans la haute société de la ville émergeante qu’est Osage, une Boomtown dont la population s’accroit d’une façon exponentielle. Quelques années plus tard, elle doit y rester seule avec ses enfants, abandonnée par son époux qui a été de nouveau tenté par l’attrait de nouveaux horizons…

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La première version de Cimarron, réalisée par Wesley Ruggles en 1931, fût l'un des premiers films à avoir reçu l'Oscar suprême, celui du meilleur film justement. Dans le contexte de l'époque, il s'agissait d'une œuvre très courageuse et qui forçait le respect ; que le personnage principal prenne alors fait et cause (sur un ton certes un poil paternaliste mais que l'on peut aisément excuser) pour les Indiens, les juifs, les noirs, les prostituées... que le même film applaudisse à l'émancipation de la femme..., ce n'était pas si courant et le western, genre considéré comme plutôt mineur, en était sorti grandi ! Qu’Anthony Mann décide d’en faire un remake en couleurs et en cinémascope n’était pas peu alléchant. Après Les Sept mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges et Alamo de John Wayne, c’aura été le troisième spectacle westernien de prestige (au niveau des moyens) de l’année 1960. Il aura néanmoins vite fallu que la plupart des fans du cinéaste déchantent une fois le résultat projeté en salles ; ce fût d’ailleurs un retentissant échec commercial, à postériori assez mérité. Qu’il soit inférieur à la plupart des westerns des années 50 du réalisateur pouvait aisément se comprendre tellement les précédents avaient atteint des sommets difficilement égalables, mais une telle différence qualitative aussi bien au niveau du style que de l’écriture entre Cimarron et le quinté avec James Stewart n’était guère envisageable. Et pourtant, c’est bel et bien le cas ! En effet, on ne retrouve ici quasiment rien de ce qui avait fait d’Anthony Mann l’un des plus grands génies du genre hormis à quelques rares reprises, au détour d’un plan somptueux sur une caravanes de pionniers traversant les immenses étendues herbeuses ou bien lors de séquences à la violence d’une étonnante sécheresse comme celle du lynchage de l’indien ou, plus stupéfiante encore, celle de la prise d’otage des enfants. Pour le reste, Mann semble s’être désintéressé de son film. Dans le domaine du cinéma à grand spectacle, ses péplums à venir produits par Samuel Bronston (Le Cid ou La Chute de l’Empire romain) auront, quoiqu’on pense de ces deux film, une toute autre ampleur.

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Anthony Mann a d’ailleurs désavoué son film "en lambeaux", reniant le remontage effectué par le producteur Edmund Grainger. Suite aux divergences de plus en plus béantes avec le studio, le réalisateur avait même quitté le tournage avant d’avoir tout mis en boîte, remplacé pour les scènes manquantes par l’un des réalisateurs les plus prolifiques et doués de la compagnie du lion, le spécialiste des comédies musicales Charles Walters. Se lançant alors à corps perdu dans la préparation de Spartacus, Mann y sera évincé peu après pour être remplacé par Stanley Kubrick. Une vraiment mauvaise année pour ce grand cinéaste même si au final, pour nous spectateurs, nous n’aurons pas eu à nous plaindre concernant ce dernier film tellement le réalisateur anglais en a tiré le meilleur parti possible, nous octroyant à l’occasion l’un de ses innombrables chef-d’œuvre ! Mais revenons sur le Continent qui nous concerne. Avant ce remake de la version de 1931 de La Ruée vers l’Ouest, Wesley Ruggles avait été un temps tenté d’en faire lui-même une version musicale pour la Columbia ; puis la MGM eut dans les années 40 l’idée d’en faire une version mettant en scène Clark Gable et Norma Shearer. Rien ne se concrétisa jusqu’à ce que Edmund Grainger ressorte ce projet des tiroirs en 1958 avec cette fois l'intention d’en faire un véhicule pour Rock Hudson après son immense succès dans l’autrement plus réussi Géant de George Stevens. Ce fut finalement Glenn Ford qui fût choisi pour cette nouvelle adaptation du roman d’Edna Ferber (Géant, Show Boat, L’intrigante de Saratoga…) que l’auteur renia elle aussi, ne reconnaissant à aucun moment ni son histoire ni son univers, critiquant même fortement de n’avoir même pas été consultée ni même rétribuée : "I received from this second picture of my novel not one single penny in payment." écrivait-elle en 1961.

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Cimarron version Anthony Mann se révèle donc être non seulement un cuisant échec commercial mais également artistique, ne nous faisant par exemple retrouver qu'à doses homéopathiques l'habituel et fabuleux sens du cadre et de l’espace du cinéaste. Cependant, malgré ses innombrables défauts à commencer par un scénario décousu, bavard et pas spécialement bien écrit (Arnold Schulman semble ne jamais vraiment savoir sur quel pied danser), le dernier western d’Anthony Mann peut se suivre sans trop d’ennui grâce tout d’abord à son très beau personnage masculin principal, énergique et probe mais également, ce qui le rend plus humain, instable et maladroit, à l’aide duquel le réalisateur se sert pour nous délivrer un message de tolérance au milieu d’une ère qu'il décrit comme plutôt violente, raciste et despotique. Mais, malgré mon admiration pour Glenn Ford, il faut vite se rendre à l’évidence que, peu à l’aise, il a ici bien du mal à nous faire oublier Richard Dix dans la précédente version, tout comme Maria Schell n’arrive pas à la cheville de l’actrice l’ayant précédée dans ce rôle, Irene Dunne. On peut même dire que l'actrice s’avère sacrément agaçante avec ses mimiques, grimaces, jérémiades ou minauderies incessantes. Heureusement, pour pallier à ces grossières erreurs de casting, nous retrouvons avec plaisir (mais trop succinctement) dans les seconds rôles une bien belle brochette de comédiens que nous aimons tant, tels surtout Charles McGraw et Anne Baxter (dont le beau rôle est honteusement sacrifié) mais également Arthur O'Connell, Mercedes McCambridge, Vic Morrow ou encore L.Q. Jones.

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Quant à la fameuse séquence anthologique de la ruée qui ouvrait le film de Wesley Ruggles et qui ne commence dans celui de Mann qu’au bout d’une demi-heure, elle s’avère effectivement spectaculaire grâce à son imposante figuration et à ses cascadeurs chevronnés, mais pas spécialement bien rythmée ni montée, et déçoit donc elle aussi, loin d’être aussi ébouriffante que celle de la précédente version qui l’était déjà moins qu’une séquence identique d’un film muet de John Ford, Trois sublimes canailles (Three Bad Men). Que les amateurs d’action n’en attendent guère plus car la suite de ce western, plus que sur quelconque chevauchées, fusillades ou autres séquences mouvementées, s’attarde plus longuement sur les atermoiements sentimentaux du couple Glenn Ford/Maria Schell puis sur quelques éléments mélodramatiques (à propos du racisme entre autre). On ne verra d’ailleurs quasiment plus Glenn Ford après 90 minutes de film, les derniers trois quart d’heure étant exclusivement consacrés au sursaut de Sabra qui décide de prendre les choses en main à la tête du journal auparavant géré par son époux parti égoïstement vers de nouvelles aventures, jusqu’en Europe où il s’engage lors du premier conflit mondial. On peut également déplorer l'absence du très intéressant aspect documentaire à propos de l’émergence et de la croissance d’une ville champignon et de l’état de l’Oklahoma de 1880 au début de la Première Guerre Mondiale, bien présent dans le film de Wesley Ruggles mais qui semble avoir été ici presque totalement occulté. Et puis, les quelques thématiques progressistes abordées ainsi que la description de l'essor économique de l’Ouest américain au tournant du siècle furent par ailleurs déjà présents dans quelques autres titres bien plus convaincants et captivants.

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Une saga qui partait avec de très bonnes intentions humanistes et progressistes mais qui s’avère finalement bien trop superficielle, se trainant souvent en longueurs et bavardages interminables, sa structure narrative étant de plus bien trop heurtée et décousue, l'intrigue faisant des sursauts peu justifiés de manière inharmonieusement abrupte. Un film bancal en manque d’idées de mise en scène, de rythme, de vigueur, d'âme, d'émotion, d'ampleur et de souffle, au sein duquel même l'excellent Glenn Ford parait terne. Que ce soit pour les scènes intimistes ou pour les séquences spectaculaires, le réalisateur n’arrive jamais à allumer l’étincelle. Bref, même si ce n’est pas entièrement mauvais, mieux vaut revoir l'original 100 coudées au dessus et bénéficiant pour sa part d'un bon scénario. Dommage surtout que ce film porte la signature d'Anthony Mann, un cinéaste qui nous aura tant fait jubiler la décennie précédente !
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Jeremy Fox
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Flaming Star

Message par Jeremy Fox »

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Les Rôdeurs de la plaine (Flaming star - 1960) de Don Siegel
20TH CENTURY FOX


Avec Elvis Presley, John McIntire, Barbara Eden, Dolores Del Rio, Steve Forrest
Scénario : Nunnaly Johnson & Clair Huffaker
Musique : Cyril J. Mockridge
Photographie : Charles G. Clarke (DeLuxe 2.35)
Un film produit par David Weisbart pour la 20Th Century Fox



Sortie USA : 20 décembre 1960


1878. Difficile à cette époque au Texas de vivre en bonne entente avec ses voisins dès que dans une famille se trouve un indien ou ne serait-ce même qu’un métis. C’est le cas chez les Burton, le veuf Sam (John McIntire) ayant épousé en seconde noce une femme de la tribu des Kiowas, Neddy (Dolores Del Rio), un fils étant né de cette union, le taciturne Pacer (Elvis Presley). Après que l’on ait fêté l’anniversaire de l’aîné, Clint (Steve Forrest), leurs voisins, en rentrant chez eux, se font massacrer par les indiens qui ne supportent plus d’être spoliés de leurs terres et qui ont décidé de se battre violemment jusqu’au bout. Clint et Pacer n’apprennent la tragique nouvelle que le lendemain en se rendant en ville où ils sont reçus avec hostilité par la population qui soupçonne le jeune sang-mêlé d’être impliqué dans le carnage. C’est le début d’une montée de la violence au sein de cette paisible communauté ; peu de membres de la famille Burton en sortiront indemnes malgré les efforts de chacun d’entre eux pour calmer le jeu, Neddy allant même trouver le chef de son ancienne tribu pour tenter de faire stopper leurs attaques contre les colons...

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Surtout réputé pour être un des meilleurs films avec Elvis Presley, Les Rôdeurs de la plaine, malgré ses réelles qualités et ses louables bonnes intentions, arrive un peu trop tard en cette fin des années 60 ; hormis par une violence inaccoutumée dans quelques séquences, il ne se démarque pas assez de tous les westerns pro-indiens l’ayant précédés, et surtout possède trop de points communs et de similitudes avec un western d’une toute autre envergure sorti en salles seulement quelques mois plus tôt, l’étonnant Le Vent de la plaine (The Unforgiven) de John Huston, film doté d’une distribution elle aussi bien plus prestigieuse et qui abordait déjà la thématique du comportement des blancs à l’égard des métis durant les guerres indiennes. Dans le film de Don Siegel, Elvis Presley (dont le potentiel dramatique n’est une fois de plus pas très évident à déceler) interprète un sang-mêlé, son père étant un blanc, sa mère une indienne Kiowa. A partir du moment où, tout à fait légitimement, les indiens se rebellent contre les blancs par peur de tout perdre ("Il nous faut nous battre ou mourir" expliquera le nouveau chef de la tribu), le jeune homme se voit tiraillé entre la communauté des colons au sein de laquelle il vit et celle des indiens vers laquelle il se sent de plus en plus attiré, compatissant avec leur détresse. Mais il se verra tour à tour rejeté par les deux camps, n’arrivant à gagner la confiance ni de ses ex-amis le soupçonnant d’avoir été au courant des attaques qui se préparaient, ni des indiens après qu’il ait voulu sauver la vie de son frère tombé entre leurs mains.

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Dommage qu’un personnage aussi intéressant et complexe, tour à tour tendre et violent, ait été confié à Elvis Presley ; malgré le fait qu’il semble faire des efforts, l'acteur demeure bien terne et forcément moyennement convaincant alors qu’au départ le rôle avait été écrit par Nunally Johnson pour Marlon Brando, celui de son frère Clint devant être tenu par Frank Sinatra. On imagine aisément que le résultat aurait probablement été plus probant avec un tel duo même si Steve Forrest (le frère cadet de Dana Andrews) arrive à tirer son épingle du jeu. Si John McIntire et Dolores Del Rio (sa première apparition dans un film américain depuis Dieu est mort – The Fugitive de John Ford en 1947) dans la peau des parents s’en sortent également très bien, on les a cependant connu plus inspirés par le passé, ayant déjà tenus à maintes reprises ce genre de rôles. Si chez les seconds couteaux le casting comporte également des noms aussi sympathiques pour les aficionados que Richard Jaeckel, L.Q.Jones ou Karl Swenson, nous n’avons malheureusement pas le temps de longuement les croiser. Quant à Barbara Eden, l'autre personnage féminin principal, elle a déteint sur la fadeur de sa rock star de partenaire. Une interprétation d’ensemble en demi-teinte comme d’ailleurs tous les autres éléments du film, que ce soit le scénario pas constamment captivant ou la mise en scène bien trop sage malgré quelques fulgurants accès de violence (l’étonnante première attaque nocturne des kiowas sur le ranch voisin des Burton) et une judicieuse utilisation du cinémascope.

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Après avoir travaillé à la Warner dès 1933 et s’être fait remarquer en tant que monteur de talent, Don Siegel s’était révélé, dès les années 40/50, un spécialiste de la série B par l’efficacité de ses mises en scène, sa direction d’acteur irréprochable et la bonne gestion de ses modestes budgets qu’il ne dépassait que rarement. Après s’être distingué par un court métrage très intéressant, Hitler Lives en 1945 (diffusé par Patrick Brion au Cinéma de minuit) et avoir tourné le sympathique et réjouissant Ca commence à Vera Cruz (The Big Steal), il avait signé quelques classiques de la Science-fiction ou du film noir tels L’Invasion des profanateurs de sépulture (Invasion of the Body Snatchers) ou Les Révoltés de la cellule 11 (Riot in Cell Block 11). Au vu de la mise en scène de ces films, on pouvait très logiquement s’attendre à mieux concernant Les Rôdeurs de la plaine ; peut-être le cinéaste n’a-t-il pas pu faire tout ce qu’il voulait sur le tournage de ce film au budget plus conséquent que tous ceux qu’il avait eu l’occasion de réaliser auparavant et dont le projet était prévu au départ pour atterir entre les mains de Michael Curtiz ?! Quoiqu’il en soit, rien de honteux car l'ensemble reste de la belle ouvrage. Et puis le pessimisme foncier des scénaristes est néanmoins assez nouveau même si on pouvait s’attendre également à beaucoup mieux de la collaboration entre Clair Huffaker et Nunally Johnson (qui devait au départ écrire, produire et réaliser le film) ; une réflexion donc néanmoins intéressante et plutôt intelligente sur la loyauté, la difficulté d’être un sang-mêlé et la quasi impossibilité de vivre en paix à cette époque, la bonne entente entre blancs et indiens (ou semi-indiens) étant non seulement chimérique mais source de conflits, de violence et de mort. Le film n’est pas non plus exempt de lyrisme, témoin la très belle séquence de la mort mélodramatique de Dolores Del Rio se trainant à plat ventre dans le désert jusqu’à se prosterner devant la ‘Flaming Star’.

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Que ceux qui craindraient de tomber sur un film dans lequel Elvis pousse la chansonnette à tout bout de champ soient rassurés ! Hormis lors des cinq premières minutes où il prend sa guitare pour entonner l'entrainante 'A cane and a high starched collar' à l’anniversaire du personnage de son frère aîné, il n’y aura par la suite plus aucun interlude musical comme ce sera le cas dans la plupart de ses films suivants, et donc pas de séquences totalement incongrues comme nous pouvions en trouver dans le pourtant très sérieux Love me Tender. C’est d’ailleurs Elvis lui-même qui avait tenu à ne pas chanter ; sur quoi son agent, le Colonel Parker avait transigé en lui imposant néanmoins d'interpréter la mélodie du générique ainsi qu'une seule autre chansons dans le courant du film. Toujours concernant l’aspect musical du film, il est un peu triste de constater que la partition du pourtant talentueux Cyril J. Mockridge manque cette fois-ci singulièrement de finesse, n’arrivant jamais à faire décoller le film, bruit ne rimant pas nécessairement avec ampleur. En revanche, la photographie de Charles G. Clarke (déjà auteur entre autres de celles des superbes Les Inconnus dans la ville - Violent Saturday - et Duel dans la boue – These Thousands Hills de Richard Fleischer) est digne d’éloges, utilisant à merveille les superbes extérieurs à sa disposition (ressemblant eux aussi énormément à ceux de The Unforgiven), les intérieurs étant également magnifiquement éclairés et décorés.

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Pour résumer, un honnête et salutaire western manquant néanmoins d’ampleur à tous les niveaux. Au risque de faire grincer quelques dents, il est même permis de lui préférer le western précédent dans lequel figurait la star montante du rock’n’roll, Le Cavalier du crépuscule (Love me Tender) de Robert D. Webb dont le scénario s’avérait bien plus rigoureux, ainsi même que l’unique précédent western réalisé par Don Siegel, la nerveuse série B qu'était Duel sans merci (Duel at Silver Creek) avec le duo Audie Murphy/Stephen McNally. Car si rien n’est vraiment mauvais dans Flaming Star, rien n’est non plus vraiment marquant, pas plus le scénario manquant de liant que la mise en scène d’inventivité ou l’interprétation de conviction. Ce n'est pourtant pas parce que mon avis est dans l'ensemble assez tiède que le film n'est pas recommandable.
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Le Western américain : L'Année 1960

Message par Jeremy Fox »

Le Western de 1960


Aucun western d'importance n'a encore été oublié concernant la période parlante jusqu'à cette année 1960. Après, ça va se corser un tout petit peu et il devrait y avoir malheureusement quelques trous.


Mon petit récap subjectif pour 1960 :

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* Western préféré de l'année : Alamo de John Wayne
* Mon coup de coeur : Comanche Station de Budd Boetticher
* Plus belle découverte (film quasiment inconnu) : La Diablesse en collants roses de Georges Cukor
* Les classiques qui m'ont déçu : Les Sept mercenaires de John Sturges / La Ruée vers l'Ouest d'Anthony Mann / Les Rôdeurs de la plaine de Don Siegel

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Les westerns les plus importants (historiquement) de cette année :


* Comanche Station : Budd Boetticher :arrow: Page 3
* La Diablesse en Collants Roses (Heller in Pink Tights) : George Cukor :arrow: Page 3
* Le Vent de la Plaine (The Unforgiven) : John Huston :arrow: Page 3
* Le Sergent Noir (Sergeant Ruttledge) : John Ford :arrow: Page 5
* Les 7 Mercenaires (The Magnificent Seven) : John Sturges :arrow: Page 7
* Alamo (The Alamo) : John Wayne :arrow: Page 9
* Le Grand Sam (North to Alaska) : Henry Hathaway :arrow: Page 10
* La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) : Anthony Mann :arrow: Page 10
* Les Rodeurs de la Plaine (Flaming Star) : Don Siegel :arrow: Page 10

********************************************************************************************************

Si les éditeurs cherchent des idées, il me serait très agréable de trouver pour ce cru 60


* Pour la Paramount : Walk like a Dragon de James Clavell avec Jack Lord & James Shigeta

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Mon top 50 arrivé à cette date :

* 1- La Charge Héroïque (John Ford)
* 2- Les Affameurs (Anthony Mann)
* 3- Le Passage du Canyon (Jacques Tourneur)
* 4- Johnny Guitar (Nicholas Ray)
* 5- Decision at Sundown (Budd Boetticher)
* 6- Je suis un aventurier (Anthony Mann)
* 7- La Chevauchée de la vengeance (Budd Boetticher)
* 8- La Porte du Diable (Anthony Mann)
* 9- Le Massacre de Fort Apache (John Ford)
* 10- Au-Delà du Missouri (William Wellman)

* 11- 3.10 pour Yuma (Delmer Daves)
* 12- Sept hommes à abattre (Budd Boetticher)
* 13- La Dernière caravane (Delmer Daves)
* 14- L'Homme de la Plaine (Anthony Mann)
* 15- Convoi de Femmes (William Wellman)
* 16- La Ville Abandonnée (William Wellman)
* 17- Le Convoi des Braves (John Ford)
* 18- Fort Bravo (John Sturges)
* 19- Alamo (John Wayne)
* 20- Le Traître du Texas (Budd Boetticher)
* 21- La Rivière de nos Amours (André de Toth)
* 22- Rio Grande (John Ford)
* 23- Règlement de comptes à OK Corral (John Sturges)
* 24- Sur la Piste des Mohawks (John Ford)
* 25- Une Aventure de Buffalo Bill (Cecil B. DeMille)
* 26- Winchester 73 (Anthony Mann)
* 27- La Prisonnière du désert (John Ford)
* 28- Le Dernier train de Gun Hill (John Sturges)
* 29- L'Homme de l'Arizona (Budd Boetticher)
* 30- Le Mariage est pour Demain (Allan Dwan)
* 31- La Charge Victorieuse (John Huston)
* 32- Tomahawk (George Sherman)
* 33- Quatre étranges cavaliers (Allan Dwan)
* 34- Victime du destin (Raoul Walsh)
* 35- Rio Bravo (Howard Hawks)
* 36- La Dernière chasse (Richard Brooks)
* 37- Smith le Taciturne (Leslie Fenton)
* 38- Un Jeu Risqué (Jacques Tourneur)
* 39- Comanche Station (Budd Boetticher)
* 40- Duel dans la boue (Richard Fleischer)
* 41- La Cible Humaine (Henry King)
* 42- La Rivière Rouge (Howard Hawks)
* 43- La Charge Fantastique (Raoul Walsh)
* 44- La Piste des Géants (Raoul Walsh)
* 45- La Caravane Héroïque (Michael Curtiz)
* 46- Le Relais de l'or maudit (Roy Huggins)
* 47- Joe Dakota (Richard Bartlett)
* 48- La Flèche brisée (Delmer Daves)
* 49- La Mission du Commandant Lex (André de Toth)
* 50- L'aventurier du Texas (Budd Boetticher)
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Re: Le Western américain : L'Année 1960

Message par hellrick »

Jeremy Fox a écrit : Mon top 50 arrivé à cette date :
Lorsque j'aurais visionné la Rivière rouge j'aurais vu tout ton top50 :D :D :D
Bonne continuation pour la suite du parcours :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : L'Année 1960

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit : Lorsque j'aurais visionné la Rivière rouge j'aurais vu tout ton top50 :D :D :D

Et alors ; ça se tient ? Pas trop de "déchets" de ton point de vue ? A mon avis, à la fin des 60's, il ne devrait pas y avoir beaucoup de changements si ce n'est l'intégration de quelques Peckinpah, peut-être un Brando ou un Aldrich.

Sinon merci :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par hellrick »

Que du bon...j'ai la plupart en dvd d'ailleurs :wink:

Un de ceux auxquels j'ai le moins accroché c'est Au-delà du missouri mais tu m'a convaincu de le reprendre en dvd (il est dans la promo actuelle Amazon) pour me refaire une idée...pas que j'avais détesté loin de là mais j'avais moins apprécié que bien des films classés plus bas dans ton classement

Evidemment j'aurais mis Les 7 mercenaires pour ma part assez haut dans le classement mais ne revenons pas sur le sujet :fiou:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :
Un de ceux auxquels j'ai le moins accroché c'est Au-delà du missouri mais tu m'a convaincu de le reprendre en dvd (il est dans la promo actuelle Amazon) pour me refaire une idée...

Puisses tu faire le même revirement à 180° que Jack Carter il y a quelques années :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par someone1600 »

Après mon voyage dans l'ouest américain ce mois-ci et surtout ma visite à Monument Valley, je suis parfaitement dans le mood de me refaire quelques westerns lol. Je crois que la semaine prochaine je vais me consacrer à cela avant le début de la session d'université le 2 septembre. :wink:

Et question de découvrir quelques pépites, je vais essayer de trouver ceux que je n'ai pas encore vu qui sont dans ton top. :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

someone1600 a écrit :
Et question de découvrir quelques pépites, je vais essayer de trouver ceux que je n'ai pas encore vu qui sont dans ton top. :wink:
Tu viendras j'espère ici faire part de tes découvertes :wink:
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par someone1600 »

Bien sur, malgré que mes commentaires risquent d'être bref, je n'ai malheureusement pas ta plume pour décrire mes impressions sur les films. :(
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Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19

Message par Jeremy Fox »

someone1600 a écrit :Bien sur, malgré que mes commentaires risquent d'être bref, je n'ai malheureusement pas ta plume pour décrire mes impressions sur les films. :(
Ah mais deux ou trois mots suffisent ; juste pour savoir si j'ai été de bon conseil. :wink:
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Major Dundee
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Re: Le Western américain : L'Année 1960

Message par Major Dundee »

Jeremy Fox a écrit : Mon top 50 arrivé à cette date :
Moi j'ai vu les 50 films et je n'ai rien à redire sur ton Top. Je les aime beaucoup tous.
J'avoue avoir eu une grande frayeur mais finalement il est bien là (à la 48e place mais bon, il est là) :D

Maintenant à chaque fois que je trouve un western que je ne connais pas, la première réaction c'est "Je vais aller voir ce qu'en dit Jeremy" 8)

Merci encore pour le travail fourni et la suite à venir !
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.

- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !


Henri Jeanson
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